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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mars 12, 2011 1:54 pm

Paris le 20 février 2011
Lettre ouverte à la Présidente du Conseil National de l’Ordre des Infirmiers

Madame la Présidente,

La teneur du dernier communiqué de presse ne peut se prévaloir de l'avis du CNOI, ni celui du bureau, ceux-ci n'ayant à aucun moment été concerté dans cette communication.

La victimisation incessante n'est pas l'alliée du conseil national de l'ordre des infirmiers, et produire de tels écrits accusateurs n'est pas dans l’esprit de notre engagement.

A l’heure d’internet, aucune urgence n’implique que vous soyez contrainte de répondre vite et toujours seule. Il aurait été préférable d’envoyer par mail un « premier jet » aux 52 membres du CNOI, pour enrichir cette réaction de la contribution de chacun. Dans le même délai de 36 heures, nous pouvions aboutir à une réaction plus partagée, sur un ton plus ordinal.

Comment dès lors imaginer une relation constructive et faire reconnaitre par l'Etat les compétences des infirmiers en utilisant l’agressivité et la provocation?

Cette manière est également disqualifiante auprès des 85% de nos confrères restant à convaincre, car à défaut d’avoir raison sur tout, la Secrétaire d'Etat dit une vérité : le taux de recouvrement des cotisations et la trésorerie du CNOI nous inquiètent également.

Cette situation est ubuesque lorsque le gouvernement « se pose en soutien des infirmiers, et en défenseur de ces derniers » face à un conseil de l'ordre qu'il semble considérer comme peu à l’écoute des professionnels qu'il représente.

Espérer que c'est par la force et l'intimidation que le conseil trouvera sa place, ce n'est pas audacieux, mais suicidaire. Dans de précédentes réactions publiques, vous avez déjà évoqué le refus d'une mort lente du conseil, préférant alors une mort rapide.

Madame la Présidente, pourtant notre règlement intérieur, voté le 15 juin 2010 explique en sa page 8 une de nos valeurs essentielles. « Emanant de l’ensemble des infirmières et des infirmiers, l’Ordre est à leur écoute (..). »

N’oublions pas également que le Gouvernement a changé. Xavier Bertrand a signé la loi créant l’ONI, il soutiendra l’Ordre qu’il a souhaité pour les infirmiers.

En juin dernier, le Député Richard Maillé, qui a participé aux Etats Généraux Infirmiers de janvier 2006, travaillé à nos cotés, puis porté la loi créant notre Ordre, est venu nous 2 conseiller amicalement afin d’aider notre Ordre : en réponse, nous avons refusé la main tendue par Pierre Méhaignerie et Richard Maillé. Ne reproduisons pas la même erreur.

Alors que ces dernières semaines le travail local a pu aboutir à une évolution des ARS et des directions d’établissement, ne claquons pas une porte qui s’entrouvre !

Le ministère nous demande un geste sur la cotisation. Mais c’est aussi très largement la demande des infirmières salariées. Pour véritablement les représenter, le CNOI doit entendre cette demande de ses pairs.

Entre une cotisation symbolique, et 75 euros, à nous de trouver un juste milieu, qui permette à l’ONI de fonctionner tout en étant d’un montant acceptable pour le plus grand nombre. Il y aura toujours une minorité d’irréductibles, comme chez les médecins ou avocats, qui refuseront de cotiser, quelque soit le prix. Et une autre minorité qui cotisera toujours car elle est comme nous persuadée le l’importance de l’ONI.
Mais la majorité de nos consoeurs et confrères infirmier(e)s cherchent encore leur place à l’Ordre. L’action de l’ONI doit donc être plus visible et soutenue, et sa cotisation baissée. Si la cotisation est plus basse, nous aurons plus d’inscrits.

Nous enregistrons une progression régulière, qui fait que dans six mois nous devrions atteindre le cap des 100.000 inscrits… Mais combien de cotisants ? Pour convaincre, nous avons besoin de temps, pas de faire un bras de fer avec les ministres successifs.

Pour conclure, et vous rejoindre sur un point, ce n’est pas l’ONI qui est en crise, s’il y a une crise c’est bien celle de sa gouvernance.

Confraternellement,

Didier BORNICHE
Vice Président du Conseil National de l'Ordre des Infirmiers
Président du Conseil Régional de l’ordre des Infirmiers de Haute-Normandie

Karim MAMERI Secrétaire Général Adjoint du Conseil National de l'Ordre des Infirmiers
Président du Conseil Départemental de Seine-Maritime

Thierry AMOUROUX
Président du Conseil Départemental de Paris

Christophe BOUCHET
Président du Conseil Régional Midi-Pyrénées

----

Aux membres du CNOI et aux Présidents des CDOI et CROI

Paris, le 21 février 2011

Chers Collègues Elus de l'Ordre,

Quatre membres du Conseil national de l'ONI viennent de vous communiquer une "lettre ouverte" qu'ils m'adressent, datée du 20 février 2011. Ils y mettent en cause la communication de l'Ordre, sa gouvernance et les montants de cotisation que nous avons ensemble décidés en 2009 et 2010 pour les deux premiers exercices annuels de notre institution.

Ils ont choisi de diffuser ce document au lendemain d'une déclaration de Mme Nora BERRA, largement publiée, sur ce dernier sujet, et du communiqué de presse qui a dû lui répondre au nom du CNOI.

Je souhaite vous faire partager ici quelques remarques sur les allégations de cette lettre et sur la "démarche interne" qu'elle vous presse de seconder. Je vous dois en effet ces commentaires, au nom du bon sens et de la loyauté ordinale de l'immense majorité d'entre vous.

Sur le communiqué de presse du 17 février

Chacun peut relire ce communiqué : tout y est vrai. De plus, les termes en sont modérés, au regard du préjudice dévastateur que nous causent des déclarations officielles successives, jamais précédées d'aucune acceptation de rencontre avec nos représentants. Des déclarations qui font fi des contraintes économiques élémentaires s'imposant à tout Ordre professionnel - dans une vie non pas "symbolique" mais réelle.

Dans leur lettre ouverte, les quatre élus en question, bien que parfaitement informés surtout cela, nous traitent d'"accusateurs". Nous serions coupables de "victimisation incessante", d'"agressivité", de "provocation", de "manière disqualifiante" et d"intimidation" : vous jugerez de leur bonne foi, comme de la tonalité de leur propre expression.

Sur la gouvernance de l'Ordre

Le communiqué du 17 février illustrerait, en outre, une "crise" de la gouvernance de l'ONI.

Les quatre auteurs de la lettre me reprochent en effet d'avoir préparé ce texte en urgence : à leurs yeux, et "à l'heure d'internet "je n'étais "pas contrainte de répondre vite", sans avoir entrepris de recueillir "la contribution de chacun"des "52 membres du CNOI" (!).

A l'évidence, au contraire, avec l'information instantanée répercutée partout sur la Toile, et dans le contexte sensible que nous connaissons, nous avons l'obligation de réagir sans retard à des événements aussi sérieux. Qui ne le comprend pas ? Comment peut-on avancer l'exigence réellement "ubuesque" (pour reprendre cet autre terme visant à nous déconsidérer) d'"enrichir" un communiqué en lui donnant 52 auteurs - dont 4 au moins auraient tenus à l'amputer des vérités que nous sommes, hélas, contraints de rappeler toujours ?

Puisque ces quatre élus invoquent notre règlement intérieur, je les renvoie au point 3.3.2, page 17, sur les compétences du président d'un conseil ordinal : « Il veille à l'application des délibérations adoptées. Par délégation du bureau ou en cas d'urgence, il prend lui-même les décisions nécessaires au bon fonctionnement du conseil et à l'exécution de ses missions. »

Dans une circonstance grave et urgente comme celle-ci, la présidente du CNOI est donc parfaitement fondée à répondre au nom du Conseil et de son Bureau à une mise en cause publique de nos décisions.

En revanche - vous en êtes constamment les témoins et les acteurs - toutes ces décisions sont collectives. Pour les prendre, nous sommes bien, comme le dit notre règlement intérieur, "à l'écoute" des infirmières et des infirmiers : les positions que nous avons élaborées depuis un an sur plusieurs grands dossiers métier prouvent cette écoute.

Mais cela ne peut s'étendre de la même manière à la gestion matérielle de l'Ordre : nous avons la charge (qui demande lucidité, vision d'avenir et courage), de déterminer avec rigueur les moyens minima d'accomplissement de nos missions. Toute injonction ou insinuation contraire n'est qu'appel à la démagogie.

Nous allons devoir, dans quelques semaines, adopter le troisième budget de l'Ordre, avec tous les éléments d'information désormais disponibles sur la réalité des choix possibles. Je vous promets que cette décision sera, une nouvelle fois, concertée au- delà de ce que prévoient la loi et le règlement intérieur de l'Ordre. Je vous annonce ainsi que la décision dont est chargé le CNOI sera précédée à nouveau d'une réunion d'échanges avec l'ensemble des présidents de CDOI et de CROI, le 28 mars prochain en lieu et place du 31 mars. Lors de la réunion du Bureau du 8 ou 11 mars, le Trésorier national et moi-même ferons les propositions que nous estimerons en conscience les plus appropriées, en fonction de toutes les données alors en notre possession.

Sur la "démarche interne"entreprise par les auteurs de la lettre ouverte

Comme le garantit le point 2.1.2 du règlement intérieur, « Au sein de son conseil, l'élu ordinal dispose d'une entière liberté d'expression et de vote. Il ne peut être lié par aucune consigne, d'où qu'elle vienne. »

En contrepartie, selon le point 2.1.3, « En toute circonstance, le conseiller ordinal veille à donner une bonne image de l'institution. H s'interdit, à son égard, tout propos de nature à nuire à son crédit. Il s'abstient de dénigrer ou contredire publiquement une position ou décision qu'elle a arrêtée. »

La lettre que m'adressent ses quatre auteurs mérite assurément, par sa large diffusion, le qualificatif d'"ouverte" qu'ils lui donnent eux-mêmes... Dans les termes outrés mentionnés ci- dessus, elle critique avec virulence la politique de l'Ordre sur un sujet majeur et sa gouvernance, prétendument fautive. Ainsi, ces élus contreviennent formellement à leur devoir ordinal de réserve.

Nous ne devons pas nous aventurer sur cette voie, fatale au bon fonctionnement que nous avons solennellement adopté pour notre démocratie institutionnelle. Nous ne devons pas nous laisser manipuler par cette méthode de déstabilisation : n'importe quelles improvisations, non sérieusement informées, envoyées tous azimuts, où nos rôles et nos responsabilités respectifs sombreraient dans une confusion désastreuse.

Le Conseil national prendra le 29 mars prochain les décisions budgétaires qui lui incombent Il le fera avec l'extrême sérieux exigé par le sujet, et après la concertation que je viens de vous annoncer. Si vous souhaitez, auparavant, me communiquer personnellement des observations ou suggestions, je les examinerai avec attention et j'en ferai part au bureau du Conseil national.

Dans l'attente, je me consacre au travail de chaque jour pour la profession et l'Ordre, puisque c'est avant tout pour cela que nous sommes élus, et que vous m'avez depuis deux ans honorée de votre confiance.

Je vous prie de recevoir, chers Collègues, l'assurance de mes sentiments toujours chaleureusement confraternels et dévoués.

Dominique LE BOEUF
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Message par cedr1c » mar. mars 15, 2011 12:01 pm

Quelques chiffres en plus:

http://nsm05.casimages.com/img/2011/03/ ... 816226.png

http://nsm05.casimages.com/img/2011/03/ ... 816228.png

- Il y a moins de cotisations que l'an passé

- on voit clairement que la motion d'Amouroux sur une baisse de la cotisation ne prend pas en compte toutes les dépenses d'un national mégalo.
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mars 17, 2011 12:08 pm

La présidente de l’Ordre national infirmier, accompagné de trois conseillers a été auditionnée mercredi 16 mars à l’Assemblée Nationale sur l’avenir de l’Ordre. L’institution traverse actuellement une crise qui pourrait lui être fatale à court terme.

Cette rencontre, initiée par le « groupe d’étude des professions de santé » de l’Assemblée, a été notamment l’occasion pour Dominique Le Boeuf de présenter les modélisations de budget qui seront proposées au vote des conseillers nationaux le 29 mars prochain.

Au cours de ces échanges réalisés dans « le plus grand respect mutuel » selon le communiqué de presse ordinal, plusieurs documents ont été présentés aux parlementaires.

Une synthèse de 5 pages reprend notamment l’état des finances et des adhérents à l’Ordre, et confirme la plupart des informations dévoilées au fil de ces derniers mois par ActuSoins.

Cessation de paiement

A ce jour, l’Ordre infirmier « enregistre actuellement un déficit cumulé de 10 M€. » Le crédit consenti par la BRED arrive à échéance en avril et ne sera pas renouvelé dans les conditions actuelles. Dans ce cas, l’institution se retrouverait en cessation de paiement, contrainte de licencier ses 140 salariés.

Pour la présidente de l’Ordre, la pérennité de l’institution passe par un « changement de perception de l’Ordre par les infirmiers. » Ceux-ci doivent pouvoir le considérer « comme un soutien et une valeur ajoutée » et non pas comme « une charge financière injustifiée »

Le 29 mars prochains, les conseillers nationaux devront voter une nouvelle modélisation de cotisation. Une modulation semble désormais acquise entre salariés et libéraux. Plusieurs hypothèses seront présentées aux conseillers, de 30 euros pour les salariés / 75 euros pour les libéraux à 50 euros salariés / 103 euros libéraux.

Rédaction ActuSoins

§§§

On nous dit 5 millions d'un côté, puis on avoue 10 de l'autre.
Pas très clair tout ça.
Manipulation ?
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Message par cedr1c » jeu. mars 17, 2011 9:07 pm

5*2 ans. L'ordre ne ment pas, il manipule les chiffres pour faire de la com'.
Si on lui demande le déficit, il répondra par 5 millions cette année.
Si on lui demande ou en sont les adhésions, il ne dira pas que les cotisations enregistrées sont en baisse, mais que le nombre d'inscrit augmente (il ne peut pas baisser, d'ailleurs).

Enfin, sur les tableaux qu'il présente, il laisse croire qu'avec une cotisation de 50€ (ou 30€ si les libéraux paient davantage) pour les salariés, les comptes seront à 0. Il oublie de dire qu'il compte sur 400000 cotisants (on n'en a pas le dixième actuellement), et qu'il ne s'agit que des comptes de l'année. Il restera donc les 10 millions de déficit plus les agios.
Reste à trouvr la banque qui veut financer ça.
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Message par cedr1c » mer. mars 23, 2011 9:20 pm

Le CODI est toujours là

Et nous sommes toujours à l’écoute des bruits ordinaux. Or ceux-ci nous prouvent que la révolution de couloir frappe à la porte de Dominique Leboeuf.

Les derniers évènements dont nous vous avons abondamment relayés les péripéties sont maintenant détournés vers un seul objectif : devenir calife à la place du calife et continuer cette aventure au scénario dont les infirmiers n’ont jamais voulu et ne veulent toujours pas.
Une cabale menace la présidente de l’ordre. Celle-ci n’a qu’un but : prendre le pouvoir et replacer l’ordre dans un mouvement qui permettra aux comploteurs de reprendre les rênes du pouvoir.
Pour l’instant, nous gardons nos informations de façon confidentielle, mais nous sommes prêts à les montrer aux autorités politiques qui nous en demanderons la publication. Nous estimons que la farce a assez duré et que le scandale ne doit pas être réservé à Mme Leboeuf qui ne serait en l’occasion qu’une victime expiatoire des actions conjuguées :
-des lobbys (syndicats de libéraux-CNI-SNPI et associations-Groupe Ste Anne principalement) qui ont fait croire au gouvernement à une volonté générale de la profession en faveur de cet ordre
-de TOUS les élus du Conseil National de l’ordre infirmier, responsables collectivement de la création de cet ordre sur des bases inqualifiables : mensonge originel aux autorités politiques et envers leurs collègues, gouvernance exécrable, communication désastreuse (dont menaces aux infirmiers de ruiner leurs vies sous des prétextes fallacieux), gestion catastrophique du budget (et n’oublions donc pas en premier lieu ceux qui ont donné leur absolution à ce même budget, c'est-à-dire les membres de la « commission de contrôle des comptes et placements financiers »)
-de l’Etat qui a donné son absolution à ce budget et aux agissements de l’ordre par l’intermédiaire de son représentant du Conseil d’Etat au sein du CNO

En conséquence, notre association estime que la révolution de Palais qui se prépare à l’occasion du 29 mars, jour d’examen des cinq « possibilités budgétaires » envisagées pour la survie de l’ordre, n’est qu’une farce. Les membres de l’ordre n’ont toujours pas compris que l’ordre, même gratuit, les infirmiers n’en veulent pas ! Notre association ne peut se résoudre à envisager le pire, c'est-à-dire la continuation de cet ordre, mené par de nouvelles têtes plus soucieuses de prébendes et de temps libres, ceci afin sans doute de ne pas retourner travailler dans leurs services.
L’aventure hasardeuse des Tartuffes de l’ordre DOIT se terminer dans les plus brefs délais ! Notre association demande que le gouvernement, comme les élus, travaillent sur une DISSOLUTION pure et simple de l’ordre. Nos collègues libéraux ne veulent pas plus de cet ordre que les autres infirmiers. A cette occasion, nous demandons également que soient organisés un véritable REFERENDUM des professions dites « à ordre ». En effet, il nous apparait que ces institutions sont profondément non démocratiques et ne fonctionnent que sur la peur et non l’adhésion raisonnée. Nous tenons à attirer l’attention sur nos collègues kinésithérapeutes qui sont les premiers concernés dans la machine à broyer ordinale des êtres humains. Rappelons que comme eux nous sommes au service de leurs concitoyens, dans ce qui leur est le plus précieux : la santé. Nous méritons donc la tranquillité d’exercice, comme le respect de nos institutions légitimes.
Enfin, le CODI réclame une réflexion plus globale et nécessaire sur la création d’un véritable conseil des professions de santé médicale ET paramédicale qui sans esprit de corporatisme, ou de volonté d’emprise d’une profession sur une autre serait le SEUL organisme à même de travailler sur tous les problèmes de santé, en une véritable synergie interdisciplinaire et au service exclusif de nos concitoyens.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur en l’expression de nos plus respectueuses salutations anti ordinales.

Pour le CODI :
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mars 24, 2011 8:23 pm

La dernière (en attendant la suivante) péripétie de l'ONI.

Comment vivez-vous ça, vous qui avez donné votre argent à l'ONI de voir que ça devient un marigot où les petits arrangements entre famille nous rappelle de fâcheux précédents.

La partie s'annonce belle pour Amouroux qui se voyait déjà en haut de l'affiche et a été grillé par mme Le Boeuf. On se dirige vers une motion de censure ou de défiance envers la présidente.

Cela dit, il n'est pas sûr qu'Iznogoud ou un(e) autre changera grand chose. Le déficit est abyssal et la BRED fait la tronche.

Baisser les cotisations est un leurre qui n'attirera pas les foules.
Car plus que le prix, c'est l'ONI qui est honnit. (oui je sais...)
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Message par yves benisty » jeu. mars 24, 2011 8:28 pm

arnaud BASSEZ a écrit :Comment vivez-vous ça, vous qui avez donné votre argent à l'ONI [...]
Il faut savoir être positif. J'ai deux cartes de l'oni. Ces cartes n'existent qu'à 40 000 exemplaires, et il est possible que ça soit les deux premières et les deux dernières.

D'ici quarante ans, ça vaudra de l'or sur le marché du papier historique. Je pourrai payer ma maison de retraite, ou mieux, mes soins à domicile.
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mars 24, 2011 8:35 pm

:D :lol:
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Message par cedr1c » ven. mars 25, 2011 2:09 am

Les élus le disent d'eux même: baisser les cotisations a pour seul but d'augmenter les inscrits en augmentant le déficit, puis d'augmenter l'année d'après en les menaçant de tribunal.

L'usine à gaz est créée: au nom d'une indépendance, on menace des soignants pour rembourser les banques.

Et si je pense que la présidente n'a pas un bilan correct, je reste persuadé que cela aurait été pire avec d'autres, au vu de ce qu'ils font en tant que présidents de CDOI (infirmiers menacés à Saint Louis, par exemple).
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mars 26, 2011 12:23 pm

Pour infos.

Communiqué du CODI:
Le CODI est toujours là

Et nous sommes toujours à l’écoute des bruits ordinaux. Or ceux-ci nous prouvent que la révolution de couloir frappe à la porte de Dominique Leboeuf.
Les derniers évènements dont nous vous avons abondamment relayés les péripéties sont maintenant détournés vers un seul objectif : devenir calife à la place du calife et continuer cette aventure au scénario dont les infirmiers n’ont jamais voulu et ne veulent toujours pas.
Une cabale menace la présidente de l’ordre. Celle-ci n’a qu’un but : prendre le pouvoir et replacer l’ordre dans un mouvement qui permettra aux comploteurs de reprendre les rênes du pouvoir.
Pour l’instant, nous gardons nos informations de façon confidentielle, mais nous sommes prêts à les montrer aux autorités politiques qui nous en demanderons la publication. Nous estimons que la farce a assez duré et que le scandale ne doit pas être réservé à Mme Leboeuf qui ne serait en l’occasion qu’une victime expiatoire des actions conjuguées :
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-de TOUS les élus du Conseil National de l’ordre infirmier, responsables collectivement de la création de cet ordre sur des bases inqualifiables : mensonge originel aux autorités politiques et envers leurs collègues, gouvernance exécrable, communication désastreuse (dont menaces aux infirmiers de ruiner leurs vies sous des prétextes fallacieux), gestion catastrophique du budget (et n’oublions donc pas en premier lieu ceux qui ont donné leur absolution à ce même budget, c'est-à-dire les membres de la « commission de contrôle des comptes et placements financiers »)
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En conséquence, notre association estime que la révolution de Palais qui se prépare à l’occasion du 29 mars, jour d’examen des cinq « possibilités budgétaires » envisagées pour la survie de l’ordre, n’est qu’une farce. Les membres de l’ordre n’ont toujours pas compris que l’ordre, même gratuit, les infirmiers n’en veulent pas ! Notre association ne peut se résoudre à envisager le pire, c'est-à-dire la continuation de cet ordre, mené par de nouvelles têtes plus soucieuses de prébendes et de temps libres, ceci afin sans doute de ne pas retourner travailler dans leurs services.
L’aventure hasardeuse des Tartuffes de l’ordre DOIT se terminer dans les plus brefs délais ! Notre association demande que le gouvernement, comme les élus, travaillent sur une DISSOLUTION pure et simple de l’ordre. Nos collègues libéraux ne veulent pas plus de cet ordre que les autres infirmiers. A cette occasion, nous demandons également que soient organisés un véritable REFERENDUM des professions dites « à ordre ». En effet, il nous apparait que ces institutions sont profondément non démocratiques et ne fonctionnent que sur la peur et non l’adhésion raisonnée. Nous tenons à attirer l’attention sur nos collègues kinésithérapeutes qui sont les premiers concernés dans la machine à broyer ordinale des êtres humains. Rappelons que comme eux nous sommes au service de leurs concitoyens, dans ce qui leur est le plus précieux : la santé. Nous méritons donc la tranquillité d’exercice, comme le respect de nos institutions légitimes.
Enfin, le CODI réclame une réflexion plus globale et nécessaire sur la création d’un véritable conseil des professions de santé médicale ET paramédicale qui sans esprit de corporatisme, ou de volonté d’emprise d’une profession sur une autre serait le SEUL organisme à même de travailler sur tous les problèmes de santé, en une véritable synergie interdisciplinaire et au service exclusif de nos concitoyens.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur en l’expression de nos plus respectueuses salutations anti ordinales.

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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 30, 2011 7:34 pm

Pour la secrétaire d’Etat en charge de la Santé, l’effort de réduction de cotisation consenti par l’Ordre ne suffit pas. La balle est maintenant dans le camp des infirmiers.

La réponse du gouvernement ne se sera pas fait attendre. A peine 24 heures après le vote par le Conseil national de l'Ordre des infirmiers (CNOI) d’une baisse de la cotisation ordinale, ramenée de 75 à 30 euros pour les salariés, étudiants et bénévoles, la secrétaire d’Etat à la Santé Nora Berra s’est faite menaçante : « Nous serons très attentifs à la réaction que cette décision suscitera auprès des infirmiers eux-mêmes. Si l’Ordre ne parvient pas à convaincre les professionnels, il nous faudra alors envisager une adhésion facultative pour tous les infirmiers », a-t-elle prévenu en réponse à une question posée à l’Assemblée nationale par le député UMP de l’Ain Etienne Blanc et adressée initialement au ministre Xavier Bertrand. Autrement dit, si dans ces nouvelles conditions, les infirmiers ne paient pas, le gouvernement ne les y contraindra pas, assumant de laisser la loi inappliquée et entraînant mécaniquement la disparition de l’Ordre.

Cette menace ressemble à s’y méprendre à une punition. En cause ? La décision du CNOI « de maintenir une cotisation à 75 euros pour les infirmiers libéraux, ce qui reste très éloigné du caractère symbolique qui avait été préconisé dès le départ », a regretté Mme Berra, médecin de formation. « Malgré les efforts de concertation, cet Ordre n’a pas réussi à convaincre, ni de son utilité, ni convaincre sur la nécessité d’adhérer » (sic), a-t-elle martelé, constatant qu’il avait été impuissant à « susciter l’inscription du plus grand nombre ».

88 240 inscrits

« C’est bien dommage car parallèlement, nous avons mis en place le Haut conseil des professions paramédicales ainsi que les Unions régionales des professionnelles de santé (URPS), qui sont devenus les interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics », a-t-elle observé, faisant valoir que les URPS avaient permis d’obtenir « une représentation, une reconnaissance des infirmiers libéraux ».

Avec 88 240 inscrits au 29 mars 2011 sur les quelque 400.000 inscriptions escomptées, lesté d’une dette qui dépasse les dix millions d’euros et avec une cotisation divisée par plus de deux pour la grande majorité de ses potentiels inscrits, on voit mal comment l’Ordre pourrait s’en sortir sans soutien actif du gouvernement, par le biais notamment de la publication du décret d’inscription automatique des infirmiers salariés au tableau. Ce point précis, pourtant clairement posé dans la question de M. Blanc n’a d’ailleurs pas reçu de réponse…

Cécile Almendros
espaceinfirmier.com
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Message par cedr1c » ven. avr. 01, 2011 10:03 am

La BRED annonce l'arrêt de la ligne de trésorerie, si un heureux donateur a un peu d'argent (10 millions) à donner pour éviter la cessation de paiement, et pouvoir repartir pour un nouvel exercice déficitaire...
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Message par cedr1c » jeu. avr. 14, 2011 8:22 pm

http://www.lesechos.fr/journal20110412/ ... ements.htm

La responsabilité du déficit (qui restera à payer, et l'ordre a très peu d'actifs) est déjà claire pour Mr Door: les élus sont responsables et l'Etat ne remboursera pas.

A voir comment cela va finir...
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. avr. 17, 2011 4:28 pm

Par Nelly Derabours, de SUD Santé:

Madame, Monsieur les députés et sénateurs

L’ordre infirmier a été voté le 21 décembre 2006 sans concertation de la profession et malgré une opposition massive et publique.

Lors des élections des conseillers ordinaux, les votants ont été de 4.6 à 15% de la profession selon les départements. Les infirmiers ont ainsi démontré que cet ordre ne les représentait pas. Malgré ce simulacre de démocratie, le gouvernement a continué à soutenir cet ordre.

S’en sont suivies de multiples attaques des représentants de cet ordre à tous les niveaux, déconventionnements arbitraires d’infirmières, insultes, menaces, non respect de la loi… Certaines infirmières subissent un chantage parfaitement illégal au recrutement, certains employeurs exigeant l’inscription au tableau de l’ordre préalablement à l’embauche.

Nous n’avons cessé de vous alerter et de vous signifier que les infirmières ne voulaient pas de cet ordre même à 1 euro. Le seul problème n’est pas le prix de la cotisation, il s’agit aussi de démocratie sanitaire et nous ne voulons pas qu’une poignée d’individus décident de notre déontologie, de nos bonnes pratiques et de nos sanctions disciplinaires le cas échéant. Les conseillers ordinaux n’ont aucune légitimité pour nous représenter !

On nous a fait miroiter qu’un texte visant à exonérer les salariés d’une inscription à l’ordre serait voté avant la fin de l’année 2010, il semble aujourd’hui aux oubliettes… Les infirmières, salariées ou libérales, n’attendent qu’une chose : l’abrogation de l’Ordre National Infirmier.

En revanche, nous constatons que le ministre tente tout pour sauver cet ordre. Il négocie avec ses membres une baisse de la cotisation et il traite de ces questions avec ceux la même qui menacent les infirmiers depuis plus de deux ans. Ce qui n’est pas dit, et qui justifie le soutien de l’ordre par ce gouvernement, c’est une volonté d’augmenter très rapidement la cotisation pour y inclure une assurance professionnelle obligatoire. Aujourd’hui redescendue à 30 euros, cette cotisation ne fera qu’augmenter pour absorber les dettes de l’ordre.

Mais quelle est donc cette société d’assurance qui se frotte déjà les mains en imaginant d’assurer toute la profession infirmière et ce, sans aucune concurrence ???

La profession infirmière est fatiguée et plus que désabusée par le peu de considération dont elle bénéficie de la part de la classe politique. Nous attendons maintenant des actions concrètes et nous nous engageons à faire connaître le travail en ce sens de chacun d’entre vous aux personnels infirmiers. Ils sauront s’en souvenir au moment des élections de 2012.

Des propositions ont été faites pour renforcer les prérogatives du Haut Conseil des Professions Para-Médicales ainsi que pour y intégrer un cadre spécifique pour nos collègues libérales.

L’ordre infirmier est déficitaire de plus de 10 millions d’euro, c’est la banque populaire qui a consenti ce prêt mais qui commence à s’inquiéter de la solvabilité de celui-ci. Nous allons donc solliciter toute la profession afin qu’elle explique à cette banque que nous ne paierons pas un centime à l’ordre.

Par ailleurs, plusieurs procès vont avoir lieu contre des représentants de l’ordre, nous pouvons vous assurer de vrais scandales autour des méfaits graves commis par ses membres.

Dans l’attente de votre réponse, recevez, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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Message par cedr1c » ven. mai 13, 2011 11:35 pm

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Ils sont quand même bien organisés lorsqu'il s'agit de menacer les professionnels pour obtenir des cotisations.
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