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Posté : mer. mars 04, 2015 6:02 am
par Éric DELMAS
Et oui ce fut très dur. Nous étions harcelés sur nos téléphones cellulaires par la direction, certains médecins et les cadres. Nous recevions des lettres recommandées, etc. Nous avons tenu parce que le choix, dès le début, fut d'argumenter juridiquement tout ce que nous faisions. Nous avons été responsables en assurant l'activité minimum de sécurité et en restant ferme sur le reste. Je me rappelle un anesthésiste qui voulut se passer de nous en neurochir et qui réussit l'exploit de couper l'alimentation générale du respirateur sans réussir à comprendre d'où venait la panne.
Enfin, nous avons communiqué largement, y compris en faisant venir la télé dans l'hôpital.

Posté : ven. mars 06, 2015 5:51 pm
par Arnaud BASSEZ
Rien que ça, il faut avoir des leaders. C'est loin d'être gagné partout.

Posté : dim. mars 08, 2015 5:53 am
par Éric DELMAS
Pas forcément des leaders, mais il faut connaître le cadre réglementaire et savoir argumenter avec des éléments compréhensibles de la part d'administratifs et non sur des éléments "soignants" de type émotionnels dont les autres se moquent allègrement.

Posté : mer. mars 18, 2015 6:16 am
par Éric DELMAS
Manifestement, l'ouverture de Vincent est limitée car je n'ai toujours pas été accepté sur le groupe. Ce n'est pas grave, amusez-vous bien.

Posté : sam. mars 21, 2015 7:28 pm
par Arnaud BASSEZ
Tu parlais de ton pseudo sur FB. Ça doit venir de là non ?

Posté : dim. mars 22, 2015 7:05 am
par Éric DELMAS
Certainement. D'un autre côté ce n'est pas grave, je serai hors sujet dans 290 jours.

Posté : lun. mars 23, 2015 8:08 pm
par Arnaud BASSEZ
Pour les autres, un appel est lancé. Vincent m'a envoyé vendredi le PDF. Il est en ligne depuis cette date. http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?breve1038

Posté : jeu. avr. 02, 2015 3:29 pm
par Gaetan CLEMENCEAU
On se tient prêt à l'appel des syndicats pour faire grève, notamment sur le terrain tous les jours (piquet de grève ?) avec invitation de la presse le même jour sur tous les hopitaux et cliniques de France, et en même tenps auprès de toutes les ARS....et devant le ministère de la santé pour les parisiens.
Nous attendons le résultat des négociations actuelles (nouvelle organigramme des professions de santé,....).
Que nos syndicats envoient aussi leurs pré-avis au ministre et conseil superieur de la fonction publique hospitalière, aux groupes parlementaires de l'assemblée nationale et du sénat.

Posté : jeu. avr. 02, 2015 3:37 pm
par Gaetan CLEMENCEAU
PS : il est vrai que l'on aura peut-être du mal à mobiliser nos collègues IADE restés en catégorie ACTIVE !

Posté : jeu. avr. 02, 2015 8:21 pm
par Gaetan CLEMENCEAU
Peut-on et faut-il aussi informer et saisir le conseil d'etat qui gère la juridiction administrative, ainsi que le défenseur des droits (anciennement médiateur de la république) ?....
Pour évoquer notre droit à reconnaissance !

Posté : sam. avr. 04, 2015 9:21 am
par Gaetan CLEMENCEAU
Il faut avouer que les sages-femmes ont pris une sacrée avance...historique !

http://cfecgc-santesocial.fr/statut-sages-femmes-point/

Parviendrons-nous à nous y rattacher ? Sans faire grève, je n'y crois pas beaucoup....

Posté : sam. avr. 11, 2015 9:52 am
par Arnaud BASSEZ
Les députés ont adopté le 9 avril 2015 dans la nuit l'article 30 du projet de loi de santé qui crée un exercice en pratique avancée pour les professions paramédicales.


Projet de loi de santé : les députés créent un exercice en pratique avancée pour les paramédicaux
L'examen du projet de loi "de modernisation de notre système de santé", débattu en séance publique à l'Assemblée nationale depuis mardi 31 mars devrait s'achever vendredi dans la nuit, avec un vote solennel mardi 14 avril.

Les députés ont voté jeudi, avec une petite modification, l'article 30 "qui définit la notion de pratique avancée d'une profession de santé paramédicale et les modalités de son inscription dans la partie législative du code de la santé publique". "Cette mesure est destinée à créer le métier d'infirmier clinicien, ainsi que le recommande le Plan cancer III lancé par le président de la République", explique le gouvernement dans l'exposé des motifs.

L'article a été remanié en commission des affaires sociales, notamment sur la notion d'équipe de soins.

Les auxiliaires médicaux formés à assumer des "pratiques avancées" devront exercer "au sein d'une équipe de soins primaires coordonnée par le médecin traitant ou au sein d'une équipe de soins en établissements de santé coordonnée par un médecin", précise désormais l'article 30.

Seront fixées par décret en Conseil d'Etat "pris après avis de l'Académie nationale de médecine et des représentants des professionnels de santé concernés" pour chaque profession d'auxiliaire médical, les domaines d'intervention en pratique avancée et les conditions et les règles de l'exercice.

Les domaines d'intervention en pratique avancée pourront comporter: des activités d'orientation, d'éducation, de prévention ou de dépistage; des actes d'évaluation et de conclusion clinique, des actes techniques et de surveillance clinique et para-clinique; des prescriptions de produits de santé non soumis à prescription médicale obligatoire, des prescriptions d'examens complémentaires et des renouvellements ou adaptations de prescriptions médicales.

Pour exercer en pratique avancée, les professionnels devront justifier d'une durée d'exercice minimale de leur profession et d'un diplôme de formation en pratique avancée délivré par une université habilitée à cette fin, prévoit l'article. Avant de pouvoir exercer en pratique avancée, les personnes ayant obtenu le titre de formation devront se faire enregistrer auprès d'un service ou organisme désigné à cette fin par le ministre chargé de la santé.

Un décret devra préciser "la nature du diplôme, la durée d'exercice minimale de la profession et les modalités d'obtention du diplôme et de reconnaissance mutuelle".

Toute université assurant une formation conduisant à la délivrance du diplôme de formation en pratique avancée doit "avoir été habilitée, à cet effet, sur le fondement d'un référentiel de formation défini par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de l'enseignement supérieur, dans le cadre de la procédure d'accréditation de son offre de formation", prévoit l'article.

Il précise que les règles professionnelles et éthiques de chaque profession, ainsi que celles communes à l'ensemble des professionnels de santé "demeurent applicables sous réserve, le cas échéant, des dispositions particulières ou des mesures d'adaptation nécessaires prises par décret en Conseil d'État". En outre, le professionnel agissant en pratique avancée est "responsable des actes qu'il réalise dans ce cadre".

Dans l'étude d'impact, le gouvernement précise que l'estimation présentée est "approximative dans la mesure où le modèle de la pratique avancée n'est pas encore défini". Avec des chiffrages qui concernent la seule profession infirmier, l'impact statutaire dans la fonction publique hospitalière est évalué à 4,3 millions d'euros par an en année pleine au plus fort de la montée en charge. Mais cela fera économiser du temps médical qui permettra en partie de compenser le surcoût, note le gouvernement.

Par extrapolation du coût unitaire dans le secteur public, l'impact sur le secteur privé s'élèverait à 6,61 millions d'euros par an au plus fort de la montée en charge et si les établissements privés se saisissent de la mesure.

Dans le secteur des soins primaires, il n'y aura pas de surcoûts (hypothèse sur le nombre de consultations et d'actes médicaux qui pourraient être évités grâce à l'inclusion dans le protocole de suivi médical par un infirmier). Le gouvernement précise que le temps médical dégagé pourrait entraîner une augmentation des consultations médicales propres.

Dans le secteur de la formation, la création de ces professions entraînerait un allongement de deux années des formations des professionnels concernés. En fonction de la technicité attendue et des modalités de formation considérées (alternance, positionnement par rapport aux hospitaliers-universitaires …), l'évaluation financière devra être "étudiée et variera selon les choix pédagogiques effectués, non encore identifiés à ce jour".

En séance publique jeudi soir, les députés ont adopté deux amendements rédactionnels ainsi qu'un amendement défendu par Dominique Orliac (RRDP, Lot), accepté par la commission des affaires sociales et le gouvernement, qui vise à "inclure la situation des médecins spécialistes hors médecine générale qui ont recours à des axillaires médicaux pour des pratiques avancées". La députée a cité l'exemple de la réalisation du bilan urodynamique par l'infirmière au cabinet de l'urologue.

Suppression de la délégation d'actes infirmiers dans le médico-social

Les députés ont supprimé l'article 30 bis, introduit en commission, qui permettait à des professionnels des établissements et services médico-sociaux non soignants de réaliser certains actes à la place des infirmiers, dans des conditions à définir par décret.

Les députés ont adopté deux amendements de suppression de l'article, défendus par l'UDI et les radicaux de gauche.

Pour défendre son amendement de suppression, accepté par la commission et le gouvernement, Philippe Vigier (UDI, Eure-et-Loir) a souligné que la mesure risquait de soulever des difficultés dans les établissements médico-sociaux dans lesquels la présence d'une infirmière n'était "pas systématiquement assurée".

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Posté : dim. mai 03, 2015 9:14 am
par Arnaud BASSEZ
Un appel à la grève snia a été mis en ligne sur la page d'accueil.

A vous de voir pour vous organiser ou pas. Car démarrer un mouvement fin mai n'est sans doute pas le plus approprié.

Re: Les IADE face à leur avenir

Posté : jeu. mai 21, 2015 8:06 pm
par Arnaud BASSEZ
Un petit topo de la journée du 21 mai 2015 est à lire en page d'accueil.

Re: Les IADE face à leur avenir

Posté : ven. mai 22, 2015 11:07 am
par Gaetan CLEMENCEAU