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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. juil. 31, 2019 11:29 am

En attendant le nouveau site (et la perte des liens, à tous les coups..) la SFAR publie son congrès 2019 en pré visualisation. Pour ceux que ça intéressent.
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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Re: Congrès de la SFAR

Message par Arnaud BASSEZ » sam. janv. 04, 2020 5:49 pm

Les actas de la SFAR 2019 sont en ligne
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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Re: Congrès de la SFAR

Message par Arnaud BASSEZ » mar. juin 21, 2022 9:58 am

La docte société dite savante de l'anesthésie-réanimation, qui nous abreuve "d'#" à chacune de ses publications, en a fait une belle il y a peu.

Un webinaire était organisé avec des IADE sur un sujet pour lequel nous avont toute légitimité, antériorité et compétence
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qui avaient travaillé leur présentation et se réjouissaient de pouvoir l'exposer.
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Mais semblerait-il, la période n'était pas propice à ce genre de présentation... On se demande bien pourquoi puisque cela fait partie de nos prérogatives légales...

Tout ça pour avoir ça :
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Devant ce mépris évident, nous avons invité ces derniers à diffuser leur travail sur nos différents supports.

Par la même, la SOFIA demande aux IADE de bien réfléchir à toute future collaboration rédactionnelle et au support dont on ne peut être dépendant pour exister. La SOFIA existe depuis le 1er novembre pour ça : diffuser le savoir IADE.

Apprenons enfin à sortir de la tutelle médicale qui n'a que peu de considération pour nous. Agissons et existons par nos publications. La SOFIA dispose et propose ses supports divers (site, page facebook, chaine Youtube, twitter, Linkedin et application).
C'est un travail considérable qui a été entrepris. Il faut maintenant que les IADE s'en emparent pour faire face à ce qui s'apparente véritablement à une insulte méprisante et méprisable de la SFAR.

Si nos n'occupons pas le terrain, d'autres le feront à notre détriment.
Ce n'est plus son poste qu'il s'agit de défendre, mais bien sa profession et la place qu'elle occupe et occupera dans le futur.
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Re: Congrès de la SFAR

Message par Arnaud BASSEZ » sam. juin 25, 2022 10:59 am

pour faire suite à l'article ci-dessus

« IPA urgences » : une des solutions pour faire face à la crise ?

Isabelle Catala
14 juin 2022
Medscape.com



Les Infirmier.es en Pratique Avancée (IPA) sont désormais vus comme une option d’intérêt par la communauté des urgentistes. Reste à préciser leur place aux urgences tout comme les conditions financières de la formation alors que les premières promotions entrent ou vont entrer sur le marché du travail.

Les "urgen­ces" désormais du domai­ne des IPA

Changement de paradigme au congrès Urgences 2022 [1]. Non seulement parler des Infirmiers en Pratique Avancée aux Urgences n’est plus un tabou, mais il semble pour la première fois qu’ils pourraient représenter l’une des solutions à la situation vécue actuellement par la plupart des SAU. En témoigne le fait que c’est désormais en session plénière que le Dr Youri Yordanov (Hôpital Saint Antoine, coordinateur de la formation IPA urgences à l’Université de Paris Sorbonne) qui porte ce sujet à bout de bras depuis des années s’est exprimé devant le Dr François Braun qui coordonne la mission flash sur les Urgences.

La cin­quième men­tion, "urgen­ces", s’est ajou­tée en 2021 aux quatre domai­nes d’inter­ven­tion qui exis­taient déjà pour les IPA à savoir : Oncologie et Hématologie ; Néphrologie, Dialyse et Maladie rénale chronique ; Psychiatrie et Santé men­tale ; Pathologies chro­ni­ques sta­bi­li­sées, pré­ven­tion et poly-patho­lo­gies cou­ran­tes en soins pri­mai­res (Décret n° 2021-1384 du 25 octo­bre 2021 rela­tif à l’exer­cice en pra­ti­que avan­cée de la pro­fes­sion d’infir­miers, dans le domaine d’inter­ven­tion des urgen­ces).

Pour les situations graves et moins graves

Que disent les textes ? Ils pré­cisent les moda­li­tés rela­ti­ves à l’exer­cice en pra­ti­que avan­cée de la pro­fes­sion d’infir­miers, dans le domaine d’inter­ven­tion des urgen­ces, notam­ment la défi­ni­tion du lieu d’exer­cice, la créa­tion d’un par­cours para­mé­di­cal pour la prise en charge et les moda­li­tés d’infor­ma­tion du patient. Ainsi l’article R. 4301-3-1 précise : « dans le domaine d’inter­ven­tion “ urgen­ces ”, les dis­po­si­tions des arti­cles R. 4301-1 et R. 4301-3 sont appli­ca­bles lors­que l’infir­mier exer­çant en pra­ti­que avan­cée par­ti­cipe à la prise en charge des patients, pour les motifs de recours et les situa­tions cli­ni­ques les plus graves ou com­plexes, défi­nis par un arrêté du minis­tre chargé de la santé. Toutefois, par déro­ga­tion aux dis­po­si­tions des arti­cles R. 4301-1 et R. 4301-3, pour les motifs de recours et les situa­tions cli­ni­ques pré­sen­tant un moin­dre degré de gra­vité ou de com­plexité, également défi­nis par un arrêté du minis­tre chargé de la santé, l’infir­mier en pra­ti­que avan­cée est com­pé­tent pour pren­dre en charge le patient et établir des conclu­sions cli­ni­ques, dès lors qu’un méde­cin de la struc­ture des urgen­ces inter­vient au cours de la prise en charge. »

Reste à trouver des financements

Comme le résume le Dr Yordanov, « l’IPA doit acquérir des connaissances théoriques, le savoir-faire aux prises de décisions complexes indispensables à la pratique avancée de sa profession. Les caractéristiques de cette pratique avancée sont déterminées par le contexte dans lequel l’IPA est autorisé à exercer ». En SAU ou au SMUR, les IPA pourraient trouver rapidement leur place et déjà les 5 diplômés de la première promotion marseillaise vont se retrouver dans les semaines qui viennent sur le terrain. « C'est une excellente nouvelle et un plus pour les personnels du monde de l'urgence », s'est enthousiasmé le Dr Yordanov, même si « ce n'est pas une réponse aux problématiques de cet été ». Le Dr François Braun invité à s’exprimer sur le sujet en conférence de presse a partagé son expérience locale à Strasbourg avec l’intégration d’un IPA santé mentale au sein du centre 15 afin de faciliter les parcours patients.

Déjà les 5 diplômés de la première promotion marseillaise vont se retrouver dans les semaines qui viennent sur le terrain.


Reste la question du financement de cette formation de grade Master à des professionnels déjà intégrés dans le monde du travail (3 années de pratique en tant qu’IDE). L’AP-HP propose la formation de 2 IPA par an pour chaque structure ayant un service d’urgence.

« Il s'agit d'introduire des gens en plus, de créations de postes. On ne peut pas déshabiller Jacques pour habiller Paul », a précisé Youri Yordanov.

Les ARS pourraient aussi être sollicitées pour le financement car il semble difficile de demander à des professionnels de s’extraire de la vie active pendant 2 ans avec les conséquences financières que l’on peut imaginer. Reste enfin à proposer à ces bac+5 un grille de rémunération attractive. A ce stade, la rémunération est « un poil plus » élevée que celle des IADES, a indiqué l'orateur.

toujours pas de S à un acronyme qui n'est pas un nom commun. Et non, les grilles sont les mêmes que les IADE
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. juin 25, 2022 11:44 am

en parallèle, on lira avec attention cet article suivant
-Pour le fait qu'enfin on estime que le médecin puisse n'être pas si utile que ça dans un camion, concept pas si délirant, si on regarde outre atlantique, en Angleterre ou en Suisse par exemple où pullulent les paramedics. En france on dispose des IADE. Utilisons-les dans les smur !!
-Pour le fait d'une rémunération délirante qui se moque littéralement des soignants. Le Ségur n'est pas le même pour tous. Selon que vous serez puissant ou misérable aurait dit la fable.


https://www.charentelibre.fr/charente/a ... 205846.php

Au cas où il disparaisse

Le député et urgentiste Thomas Mesnier propose des Smur sans docteur

publié le 6 juin 2022 à 20h01

Thomas Mesnier, député sortant et qui a participé à plusieurs missions parlementaires sur la crise hospitalière, suggère une répartition plus homogène des médecins sur le territoire.

Le député charentais livre ses pistes d’amélioration du système hospitalier et raconte avoir reçu une offre d’emploi à 10000€ pour la semaine !

Dans une interview au Journal du Dimanche, Thomas Mesnier, le député sortant de la première circonscription, évoque les mesures envisagées pour faire face aux tensions hospitalières, alors que 120 services d’urgence font face à de graves difficultés.

L’urgentiste avance plusieurs solutions. D’abord « des gardes de télémédecine dans les maisons médicales pour épauler le médecin d’astreinte ». Et ce afin d’assurer la permanence des soins qui a souvent fait couler beaucoup d’encre en Charente. La préfecture a déjà dû réquisitionner des médecins pour assurer les gardes entre 20 h et minuit. Ensuite, Thomas Mesnier suggère d’essayer les « Smur sans docteur ». « Dans la Sarthe, des infirmiers partent seuls en Smur paramédical pour pallier l’absence de médecins et ça marche. Le Smur sans docteur, ça existe partout dans le monde.” Il suggère également de transformer certains services d’urgences qui ne parviennent plus à rester ouverts 24 heures sur 24 « en antennes de jour bien dotées en personnel ».

Pour soulager les médecins de ville, Thomas Mesnier aimerait qu’ils puissent s’appuyer davantage sur les professions paramédicales : un kiné pour soigner une entorse, un pharmacien pour prendre en charge une infection urinaire. Une proposition qui avait rencontré beaucoup d’hostilité chez les médecins libéraux. Le député-médecin suggère également alors que ce débat fait rage jusqu’en Charente dans la campagne des législatives, d’assurer « une installation plus homogène des médecins ». Sans aller jusqu’à les contraindre à s’établir dans une zone sous-dotée.

Enfin, il reste selon lui, à « casser la spirale inflationniste de l’intérim médical ». Il raconte, à ce propos, avoir reçu une offre de travail à 10000€ pour une semaine de travail en semaine entre 9h et 18h. Un décret a déjà été pris pour limiter les salaires de ces intérimaires mais ils restent encore bien trop élevés ce qui ne contribue pas à rendre l’hôpital public attractif pour les jeunes praticiens.
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. sept. 30, 2022 1:01 pm

PLFSS 2023 : le gouvernement souhaite réguler l’intérim pour les jeunes soignants
27 septembre 2022

L'article 25 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2023 prévoit que les établissements de santé ne pourront plus avoir recours à certains professionnels de santé intérimaires, si ces derniers n'ont pas déjà exercé pendant une "durée minimale" dans un cadre autre qu'une mission de travail temporaire.

Les médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens et sages-femmes sont directement visés par la mesure. Les infirmiers, qui relèvent du livre III de la quatrième partie du code de la santé publique, sont a priori concernés aussi.

La durée "minimale" d'exercice préalable à l'intérim, pour ces professionnels, n'est pas encore pas encore précisée. Elle sera fixée par décret en Conseil d'État et après concertation avec les parties prenantes.
Réduire les coûts

Dans l'exposé des motifs, le gouvernement justifie la mesure par l'impact financier majeur du travail temporaire dans les budgets des établissements . Pour l'hôpital public, ce coût annuel est passé de 500 M€ en 2013 à 1.424 M€ en 2018, indique-t-il.

Le recours à l'intérim médical "engendre une déstabilisation des services et des équipes, particulièrement forte dans des territoires marqués par la fragilité de la démographie en professionnels de santé", souligne le gouvernement.

L'intérim médical fait déjà l'objet, depuis 2006, d'un encadrement législatif et réglementaire permettant de lutter contre le mercenariat intérimaire. Cette mesure viendrait donc compléter et renforcer le dispositif déjà en place dans ce cadre.
Sécuriser les cadres d'exercice des jeunes diplômés

"En complément des mesures de la loi du 26 avril 2021 visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification [...], nous proposons par ailleurs de sécuriser les cadres d'exercice des jeunes diplômés, particulièrement sensibles aux conditions de tutorat lors de leur première prise de poste et à la sécurisation de leur transition professionnelle", indique le gouvernement.

Il s'agit donc de "conditionner l'emploi des professionnels de santé en qualité d'intérimaires par les établissements de santé à une condition préalable d'exercice dans un cadre autre qu'un contrat de mission conclu avec une entreprise de travail temporaire pendant une durée minimale"

Une sanction sera prévue pour les entreprises de travail temporaire qui ne respecteront pas la mesure.

Rédaction ActuSoins

On en peut pas faire de l'intérim ? Pas grave, on sera vacataire... Ou comment contourner facilement ces solutions qui n'en sont pas

____________

Fatigués et stressés, les soignants apparaissent usés par leur travail
23 septembre 2022 |

Les trois-quarts des soignants jugent leur métier fatiguant, alors que moins de la moitié de la population active est confrontée à cette difficulté.
Fatigués et stressés, les soignants apparaissent usés par leur travail

La santé morale et physique des soignants est toujours au plus bas, pointe le dernier baromètre MNH-Odoxa, réalisé en partenariat avec la Chaire Santé de Sciences Po.

L'enquête comparative, qui porte sur les conditions de travail, la santé et les attentes des personnels soignants indique en effet que trois-quarts des soignants jugent leur emploi fatiguant, alors que la moitié de la population active est confrontée à cette difficulté.

Cette fatigue est encore plus prégnante chez les aides-soignants (87%) et chez les infirmiers (79%).

Par ailleurs, un quart des professionnels pensent être en mauvaise santé, "c'est presque deux fois plus que les Français en activité professionnelle", pointe l'étude.

"Le déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée du personnel de santé est un facteur jouant sur leur santé psychique", explique-t-elle.

Ces professionnels sont ainsi deux fois plus nombreux que les actifs à se dire mécontents de cet équilibre (46% d'insatisfaits chez le personnel soignant contre 23% chez les actifs) et 94% vivent "toujours" ou "souvent" une source de stress pas nécessairement liée à leur métier (concentration, masse de travail, difficulté à "couper" en rentrant chez soi, etc.)
Soigner la carrière des soignants

"Les soignants demandent avant tout des changements sur l'organisation et les conditions de leur travail", indique l'étude.

Plus de huit professionnels de santé sur dix pensent que leur travail a une incidence sur leur sommeil. Un chiffre de 23 points supérieurs à l'ensemble des actifs.

En conséquence, trois professionnels sur dix prennent des somnifères ou des tranquillisants, pointe le baromètre.

Par ailleurs, l'étude relève que les personnels soignants sont confrontés à une charge de travail "importante" : en moyenne, ils travaillent 40h par semaine, soit 3 h de plus que le temps de travail contractuel, alors que les actifs sont en moyenne à 38h par semaine.

Un quart d'entre eux travaillent plus de 45 h par semaine (plus de 10 points supérieurs au reste des actifs).

Conséquence de cette quantité de travail : les professionnels de santé sont deux fois plus nombreux à avoir un arrêt de travail pour street que le reste de la population active (soit 12% pour les personnels soignants et 6% pour les actifs).
Soigner la santé de la profession

L'étude indique aussi que si plus des trois quarts des Français sont satisfaits de leur travail et le sont de plus en plus, les personnels soignants, eux, le sont nettement moins (54%) et de moins en moins (-10 points en 3 ans). "Ces données illustrent la problématique liée à l'attractivité des métiers du soin", pointe-t-elle.

Pour y remédier, les soignants mettent spontanément en avant 4 axes de réflexion et de mesures à mettre en place : 35% souhaitent agir sur le travail lui-même (charge, condition, durée); 17% souhaitent agir sur l'humain (augmentation des effectifs); 13% souhaitent agir sur le temps consacré à la prise en charge des patients; 10% souhaitent agir sur la reconnaissance des métiers.

Plusieurs pistes sont envisagées comme levier d'action pour répondre aux sources de stress, indique l'étude : soutien psychologique adapté, accès à des crèches disposant d'une amplitude horaire large, perspectives de carrière avec accès à la formation.

Rédaction ActuSoins

accès à des crèches disposant d'une amplitude horaire large Super utile quand on n'a pas d’enfant ou quand ils sont à l'école. Il faut plutôt regarder du côté de la charge de travail, des conditions dans lesquelles on fait travailler ce personnel à bout de force. Toujours plus de patients, avec moins de lit, moins de moyen, moins de motivation, un salaire qui stagne, des intérimaires qui gagnent plus pour le même travail, mais pas forcément la même charge de travail car il faut les ménager pour qu'ils reviennent, des intérimaires qui riment de plus en plus avec mercenaires, qui choisissent et travaillent de telle heure à telle heure, dans tel service, dans telle spécialité, qui ne sont jamais là le mercredi (jour des gosses) ou le vendredi (préparation du week-end), qui ne font pas de week-end (quelle drôle d'idée ?!), ni de garde, de férié. Bref, les intérimaires sont devenus les rois du pétrole de l'hôpital, avec la mise à leur disposition des titulaires qui sont littéralement à leur service et qui font le bouche trou, qui vont là où les intérimaires ne veulent pas aller, travaillent les jours où les intérimaires ne souhaitent pas être présents, voire se retrouvent de repos forcés pour que l'intérimaire puisse venir à ses jours convenus...Le titulaire est la voiture balai de l'intérim

perspectives de carrière avec accès à la formation Surtout quand on vous refuse la formation ou le DIU que vous convoitez depuis des années, mais qui "vouscomprenezçacoûtechervotreDIU" alors qu'en parallèle et dans le même service, les médecins alignent sans aucune difficulté deux DIU dans l'année "ouimaisvoussavezcen'estpaslemêmebudgetvoilàvoilà" ou encore l'excuse la plus commune "j'ailemêmebudgetpourlechuquejegéraisavantquecenesoitunGHUquiluimêmeestdevenuunDMUvoussavezcen'estpasfacile", avant d'apprendre quelque temps plus tard que le directeur de l'hôpital a fait une formation dans un château de la Loire, château réputé pour son restaurant et son parcours de golf... Alors après, il convient vraiment de se questionner sur les raisons de la fuite du personnel, du manque de motivation et de l'écroulement total de l'hôpital public qui ne résistera pas longtemps face à ce constat, parce que le quoi qu'il en coûte, à coûté en soignant. Au delà du raisonnable.
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Re: Congrès de la SFAR

Message par Arnaud BASSEZ » ven. sept. 30, 2022 1:13 pm

Arnaud BASSEZ a écrit : mar. juin 21, 2022 9:58 am La docte société dite savante de l'anesthésie-réanimation, qui nous abreuve "d'#" à chacune de ses publications, en a fait une belle il y a peu.

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Mais semblerait-il, la période n'était pas propice à ce genre de présentation... On se demande bien pourquoi puisque cela fait partie de nos prérogatives légales...

Tout ça pour avoir ça :

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Devant ce mépris évident, nous avons invité ces derniers à diffuser leur travail sur nos différents supports.

Par la même, la SOFIA demande aux IADE de bien réfléchir à toute future collaboration rédactionnelle et au support dont on ne peut être dépendant pour exister. La SOFIA existe depuis le 1er novembre pour ça : diffuser le savoir IADE.

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Si nos n'occupons pas le terrain, d'autres le feront à notre détriment.
Ce n'est plus son poste qu'il s'agit de défendre, mais bien sa profession et la place qu'elle occupe et occupera dans le futur.
Le topo de notre collègue est disponible sur le site de la SOFIA. Ici très exactement.
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