Articles sur la santé

Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » jeu. sept. 05, 2013 7:46 pm

Pauvre Évin !
Cela me rappelle comment en 88 un ministre de la santé m'avait accordé une augmentation de 500 Francs après six mois de mouvement et 100 000 infirmières dans la rue dès la troisième manif, avant de m'en reprendre le double sous forme de recul de carrière (vous savez ces reclassement qui vous ramènent dix ans en arrière).
Comment s'appelait-il déjà ? Ah oui, je m'en souviens il s'agissait des « accords » Évin !
Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. sept. 10, 2013 5:09 pm

Le fils de Marisol Touraine incarcéré pour extorsion de fonds

Marisol Touraine a écrit une lettre à la victime, pour lui présenter ses excuses, au nom de son fils. Ce dernier, Gabriel Reveyrand de Menthon, âgé de 22 ans, a été reconnu coupable «d'extorsion de fonds» et «séquestration» et a été incarcéré au début du mois de septembre à la prison de la Santé où il doit purger une peine de 3 ans ferme.

Il est le fils de la ministre et de Michel Reveyrand de Menthon, ancien ambassadeur de la France au Tchad et aujourd'hui «représentant spécial de l'Union européenne au Sahel». Le couple a deux autres enfants, âgés de 20 et 18 ans.

Les faits, raconte Le Parisien , se sont déroulés en mai 2011. Gabriel a alors 19 ans. Deux hommes vêtus d'une cagoule pénètrent dans l'appartement d'une femme de près de 60 ans dans le XIIIème arrondissement de Paris. Ils la menacent avec une arme, la dépouillent de son argent et lui extorquent son code de carte bancaire avant de tenter de la bâillonner.
Le jeune homme aurait eu des soucis d'argent

«Ils voulaient aussi m'attacher les mains, relate la victime, toujours au Parisien . Ils m'ont demandé ma carte bancaire. Je leur ai donné le code mais je me suis trompée, sous le coup de l'émotion. L'un d'entre eux est parti à la Poste pour faire un retrait au distributeur. Pendant ce temps-là, son complice me pointait le canon de son arme sur la tempe… Quand il a fini par revenir, il n'était pas très content parce que ça n'avait pas marché. Je leur ai alors dit que j'avais un peu d'argent chez moi, puis ils sont partis.»

Interpellé en octobre 2011, le jeune homme passe aux aveux et explique avoir agi ainsi à cause d'une dette à rembourser. Une assertion étonnante, car sa mère est notamment sujette à l'Impôt sur la fortune. Outre une peine de prison ferme, Gabriel Reveyrand de Menthon a aussi été condamné à verser à sa victime 3000 € au titre de son préjudice moral et 990 € pour son préjudice matériel. Une amende qui n'a toujours pas été payée, selon l'avocate de la victime.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. sept. 18, 2013 7:20 pm

Quand on balance de la xylo on balance des parabènes

Des parabènes présents dans 400 médicaments

Environ 400 spécialités pharmaceutiques – certaines utilisées de façon très courante– contiennent des parabènes, ces conservateurs dont la toxicité et les effets cancérigènes font l'objet de débats scientifiques et dont l'Assemblée nationale a voté l'interdiction le 3 mai. La liste, établie par Le Monde, comprend aussi bien des dentifrices que des médicaments utilisés en chimiothérapie anticancéreuse.

Parmi les produits les plus courants listés : de nombreux cosmétiques pour bébé ; des crèmes comme la Biafine ; de nombreux sirops contre la toux (Clarix, Codotussyl, Drill, Hexapneumine, Humex, Pectosan, Rhinathiol) ; des pansements gastriques (Maalox, Gaviscon) ; des traitements des troubles du transit intestinal (Motilium) ou des nausées et vomissements (Primpéran) ; les formes en suspension buvable de médicaments cardiovasculaires (Cozaar, Vastarel) ou antibiotiques (Josacine, Zinnat) ; des médicaments contre la douleur et la fièvre (formes génériques d'ibuprofène et de paracétamol) ; les traitements de l'asthénie (Sargenor) ; sans oublier les formes génériques de ces médicaments.

Les parabènes sont présents dans des milliers de produits cosmétiques, alimentaires et dans des médicaments afin d'éviter le développement de champignons et de micro-organismes qui pourraient être nocifs pour l'homme. Les conservateurs ont également pour objectif d'empêcher la dégradation du médicament et la baisse de son efficacité, voire d'éviter sa nocivité.

Le 3 mai, les députés avaient créé la surprise en adoptant, contre l'avis du gouvernement, la proposition de loi de Yann Lachaud (Nouveau Centre, Gard) visant à interdire l'utilisation des phtalates, des parabènes et d'alkylphénols, trois catégories de perturbateurs endocriniens.

Le texte doit encore être voté par le Sénat, mais l'inquiétude règne dans les secteurs industriels concernés, qui se verraient obligés, en cas d'adoption définitive, de trouver des substances de remplacement.

Une étude de toxicologie, menée par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) avec le concours de plusieurs laboratoires pharmaceutiques, est en cours. "Les 400 spécialités pharmaceutiques contenant des parabènes, sous forme méthyle ou propyle, concernent environ 80 firmes titulaires d'autorisations de mise sur le marché", estime Vincent Gazin, responsable de l'unité de toxicologie clinique de l'Afssaps et pilote de l'étude en cours, dont les résultats sont attendus pour novembre.

EFFETS TOXIQUES

L'Afssaps s'est penchée sur la question des parabènes dès 2004, notamment à la suite de la publication d'une étude britannique. Une chercheuse de l'université de Reading, Philippa Darbre, et ses collègues avaient retrouvé des parabènes intacts dans des tumeurs du sein, en particulier du parabène de méthyle. "Cela démontre qu'au moins une partie des parabènes présents dans les cosmétiques, l'alimentation et les produits pharmaceutiques peut être absorbée et retenue dans les tissus du corps humains" sans être transformée, estimaient les auteurs.

Ils précisaient cependant que les études menées jusque-là n'avaient pu déterminer la source et le chemin emprunté par les parabènes retrouvés dans des tissus humains. En revanche, ils évoquaient l'hypothèse d'un effet favorisant le développement de cancers par le biais de l'action proche des oestrogènes qu'exercent les parabènes, décrite depuis 1998.

L'étude de Mme Darbre a fait l'objet de critiques, mais l'Afssaps a préféré engager une évaluation de la sécurité d'emploi des parabènes en constituant un groupe d'experts ad hoc dès juin2004. Le Bulletin des vigilances de l'Afssaps, daté de juin 2005, indiquait que les experts avaient conclu que les parabènes "sont peu toxiques et bien tolérés, bien que des réactions allergiques puissent survenir chez certaines personnes".

Néanmoins, le groupe de scientifiques avait relevé que des études avaient "établi que ces conservateurs pourraient être à l'origine d'une faible perturbation du système endocrinien". Ils précisaient que les données disponibles ne permettaient pas de "caractériser ni de quantifier le risque, notamment cancérigène, qui pourrait être associé à la perturbation endocrinienne".

Les experts soulignaient cependant la mise en évidence d'effets toxiques sur la reproduction chez le jeune rat, par une équipe japonaise, ajoutant que ces études "suggèrent un risque potentiel pour la fertilité masculine", observé avec le parabène de propyle mais pas avec la forme méthyle.

"L'évaluation de 2004 avait laissé des zones d'ombre et l'étude japonaise montrant une altération de la fertilité chez le jeune rat présentait des insuffisances. Nous avons donc décidé de refaire une étude chez le jeune rat avec le parabène de propyle", explique M. Gazin. Six laboratoires pharmaceutiques sont parties prenantes de cette investigation, dont le coup d'envoi a été donné en avril 2010.

Reste que si, à eux seuls, les parabènes n'étaient pas à même de perturber significativement le système hormonal, la question resterait posée d'un effet cumulatif avec des expositions à d'autres perturbateurs endocriniens.

Paul Benkimoun
lemonde.fr


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L’analyse du génome d’une fillette atteint d’une maladie rare lui empêchant de ressentir la douleur pourrait permettre de créer une nouvelle forme d’analgésique.

Ne pas ressentir de douleur lorsque l’on se fait mal, à première vue, cela ne présente que des avantages. Or, pour quelques personnes souffrant de la maladie rare qu’est l’analgésie congénitale cela peut avoir des conséquences dramatiques. Cette pathologie génétique peut en effet être très invalidante. Ne pas percevoir la douleur implique un risque de blessure important. Pourtant, le cas d’une fillette atteinte de cette maladie vient d’inspirer une équipe de chercheurs allemands. Grâce à l’analyse détaillée de son génome, ces scientifiques pourraient bel et bien être désormais sur la piste d’une nouvelle classe d’antidouleurs plus efficaces que ceux actuellement disponibles.

Le gène SNC11A, une des clefs de la douleur

Cette équipe qui vient de publier ces travaux dans la revue Nature Genetics a d’abord comparé le génome de cette fillette à celui de ses parents, non touchés par cette maladie. C’est ainsi qu’ils ont mis en évidence, chez la jeune patiente, une mutation d’un gène baptisé SNC11A. Une mutation qui rendrait ce gène en quelque sorte hyperactif, mais qui serait donc à l’origine du blocage de la transmission naturelle des signaux de la douleur. Lorsque l’on se fait mal, des terminaisons nerveuses présentes par exemple, sur la peau ou les articulations, sont normalement stimulées. Elles envoient alors un signal par le biais de fibres nerveuses jusqu’à la moelle épinière et le cerveau. Selon cette équipe, cette mutation génétique présente chez cette fillette serait donc la cause de cette perte de sensibilité aux stimuli douloureux.

Une découverte confirmée chez la souris

Afin de confirmer leur première découverte ces scientifiques ont ensuite inséré une mutation du gène SNC11A chez des souris, pour ensuite tester leur sensibilité à la douleur. Résultat, 11% de ces rongeurs présentaient les mêmes blessures que les patients atteint d’analgésie congénitales (fractures ou plaies cutanées). En revanche, ils ont également testé un groupe de souris témoins avec une version normale du gène SCN11A. Aucune d'entre elles n’a développé de telles blessures.

Sur la piste de nouveaux antidouleurs

Grâce à leur découverte les auteurs de cette étude sont désormais sur la piste de nouveaux médicaments qui permettraient de lutter contre la douleur. Ils espèrent parvenir à fabriquer un puissant analgésique qui permettrait d’agir sur le gène SCN11A. Leur objectif reste donc de parvenir à mettre au point un traitement capable de reproduire durant un laps de temps donné, la surexpression de ce gène présente chez certains patients souffrant d’analgésie congénitale, afin de mettre la main sur l’analgésique de demain.

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Hôpital : les pistes de la Cour des comptes


"Efforts" amplifiés de gestion des hôpitaux publics, développement de la chirurgie ambulatoire, recours à l'hospitalisation à domicile : la Cour des comptes consacre cinq chapitres aux hôpitaux, privés ou publics, où des milliards d'euros d'économies sont possibles, selon elle. L'institution pointe la "fragilité du redressement des hôpitaux publics". En 2011, le déficit des hôpitaux publics avait atteint 304,6 millions d'euros. Si en 2012 ils ont renoué avec l'équilibre avec un résultat global de 143,6 millions d'euros, cet excédent est principalement imputable à des ajustements comptables et aux aides d'urgence octroyées en fin d'exercice, indique le rapport. Parallèlement, la dette s'est creusée et les charges sont en progression.

Dans ce contexte, la Cour souligne que les restructurations dans le secteur doivent être conduites "plus fermement". Ainsi, la distribution des subventions doit intervenir de façon plus ciblée. La Cour suggère par exemple que l'attribution d'"aides exceptionnelles à l'exploitation" soit conditionnée à la réalisation "d'efforts structurels". Autre solution, qui concerne aussi les hôpitaux privés : le développement de la chirurgie ambulatoire, ces actes chirurgicaux pratiqués à l'hôpital permettant la sortie le jour même du patient.

Cinq milliards d'euros d'économies

La Cour des comptes y voit "un potentiel d'économies" tournant autour de cinq milliards d'euros. Dans le secteur public, la suppression des lits liés au développement de la chirurgie ambulatoire engendrerait des économies de fonctionnement qui se situeraient entre 4,5 et 5,3 milliards d'euros. Dans le privé, la fourchette va de 1,7 à 2,2 milliards d'euros. Actuellement, quatre interventions sur dix sont réalisées en ambulatoire, selon le rapport. Ce taux "peut atteindre huit interventions sur dix pour certains gestes, voire plus de neuf sur dix pour quelques interventions", estime la Cour des comptes.

La moitié des interventions effectuées en ambulatoire concernent cinq domaines (cataracte, chirurgie de la main, circoncision, varices et méniscectomies). Il y a aussi les interventions sur la peau ou des drains trans-tympaniques. Le privé réalise sept interventions sur dix en ambulatoire, contre un peu plus de deux sur dix en CHU et trois sur dix en centres hospitaliers. La France reste "en décalage" par rapport aux principaux pays occidentaux en termes de recours à cette pratique.

Selon les exemples cités dans le rapport, le Danemark arrive largement en tête avec 74 % de chirurgie ambulatoire, suivie de la Suède (69 %), des Pays-Bas (53 %), du Royaume-Uni (52 %), de la Norvège (50 %) et de l'Allemagne (43 %). Le Portugal ( 35 %) et l'Espagne (33 %) arrivent derrière la France (36 %). En 2011, les pouvoirs publics ont pour la première fois fixé un objectif chiffré de développement de la chirurgie ambulatoire : dépasser les 50 % "à horizon 2016". En outre, la Cour des comptes s'interroge sur le développement de l'hospitalisation à domicile (HAD). Elle permet à un malade atteint de pathologies lourdes de bénéficier chez lui de soins médicaux et paramédicaux. L'HAD constitue une part "minime" de l'activité hospitalière, "mais peut représenter un levier pour faciliter une prise en charge graduée et coordonnée des soins", selon le rapport.

source le point.fr

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Evolution des soins aux grands prématurés : ce qui est effectif

De nouvelles pratiques de soins ont été préconisées ces dernières années pour améliorer le pronostic de la grande prématurité. Leurs buts sont de prévenir la maladie des membranes hyalines ou d’être moins invasives que les pratiques conventionnelles. A quelle allure se diffusent-elles en obstétrique et en néonatologie ?

C’est ce qu’examine une étude du Vermont Oxford Network, un réseau auquel collaborent volontairement plus de 900 unités de soins intensifs néonataux [USIN] de par le monde.

En l’occurrence cette étude exploite des données recueillies prospectivement sur les soins reçus par environ 350 000 nouveau-nés de 501 à 1 500 g admis de 2000 à 2009 dans 669 USIN d’Amérique du Nord.
Les courbes de tendance linéaire des principales pratiques de soins, nouvelles ou conventionnelles, sont très significatives sur dix ans (p <0,0001), à l’exception de la ventilation à haute fréquence et de la neuro-imagerie, qui sont stables. En maternité, les taux de corticothérapie anténatale et de césarienne ont encore augmenté.

En salle de naissance, la ventilation au masque et l’instillation de surfactant sont en hausse alors que l’intubation trachéale et l’oxygénation sont en baisse. Dans les USIN, les techniques non invasives d’aide respiratoire (PPC nasale, ventilation nasale, canule nasale à haut débit) progressent au détriment de la ventilation mécanique sur tube, et la corticothérapie pour dysplasie broncho-pulmonaire régresse. Plus d’enfants ont eu un examen de la rétine et sont allaités à la sortie d’une USIN.

Cependant, pour plusieurs des pratiques conventionnelles les différences ajustées [DA] entre 2009 et 2000, quoique significatives, sont modestes. Par exemple, en salle de naissance, le taux d’intubation n’est descendu que de 58,3 % à 54,5 % (DA –3,7 % ; intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : -4,2 % à -3,4 %) et le taux d’oxygénation de 93,0 % à 89,3 % (DA -3,7 % ; IC 95 % : -4,4 % à –3,1 %), et en USIN, le taux de ventilation mécanique n’est passé que de 72,7 % à 65,0 % (DA -7,5 % ; IC 95 % : -8,0 % à -6,7 %)… Cela peut vouloir dire que les nouvelles pratiques de soins ont encore une marge de progression ou qu’elles ont atteint des limites.

Une de leurs limites est possiblement un très petit poids de naissance. Une analyse par tranches de poids de 250 g montre que, chez les enfants de 500 g à 750 g, il n’y a pas eu de changement dans les taux d’intubation trachéale et d’oxygénation à la naissance et de ventilation mécanique en USIN.

Dans le même intervalle de temps, la mortalité intra-hospitalière de la même population d’enfants a diminué de 14,3 % à 12,4 %, les pathologies majeures chez les survivants ont diminué de 46,4 % à 41,4 %. Il est donc très tentant d’imputer l’augmentation de la survie sans pathologie majeure au changement des pratiques. Cependant, dans le détail, seule la corticothérapie anténatale dispose de preuves solides et il n’est pas certain que l’inflation des césariennes soit bénéfique.

En conclusion, les auteurs soulignent que s’il y a eu des changements importants dans les soins obstétricaux et néonataux depuis l’an 2000, il est difficile de dire dans quelle mesure ils ont affecté le devenir des patients.


Dr Jean-Marc Retbi

Soll RF et coll. : Obstetric and neonatal care practices for infants 501 to 1 500 g from 2000 to 2009. Pediatrics, 2013 ; 132 : 222-228
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. sept. 19, 2013 5:24 pm

Le deuxième baromètre Appel Médical Search des offres d’emploi médicales qui vient d’être publié fait état d’une « pénurie durable, structurelle » de médecins.

Rappelons que l’Appel Médical, filiale du Groupe Randstad France, est le numéro 1 du recrutement et du travail temporaire médical, paramédical et pharmaceutique en France.

Selon cette étude, qui analyse les milliers d'offres d’emplois recensées sur les dix sites spécialisés les plus importants, ce sont exactement 4 356 postes de médecins généralistes et spécialistes qui sont vacants en ce mois de septembre.

Les généralistes sont les médecins les plus recherchés avec 1 524 offres proposées. La médecine d’urgences, l’anesthésiologie et la gérontologie forment le trio de tête des spécialités médicales ayant le plus de poste vacants.

D’autre part, selon l’étude, ce sont les offres d’emplois de chirurgiens qui, en proportion, enregistrent la croissance la plus forte entre mai et septembre 2013 ( + 130 %).

Avec cette deuxième édition, le baromètre Appel Médical Search permet donc d’effecteur une nouvelle photographie du marché de l’emploi médical. Il confirme le caractère structurel de la pénurie de médecins en France. A cet égard, la baisse des offres constatée par rapport au mois de mai est en trompe-l’œil, le repli étant surtout imputable au fait qu’il n’y a plus de remplacements d’été à assurer.
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. oct. 01, 2013 6:07 pm

Vaccin PANDEMRIX et narcolepsie : risque très faible mais confirmé

Plus de trois ans après la pandémie de grippe A (H1N1), l'ensemble des données disponibles confirme la relation entre la vaccination par PANDEMRIX et le sur-risque de narcolepsie chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte jeune. L'objectif des investigations actuellement en cours est maintenant de comprendre les mécanismes pouvant expliquer cette relation.

L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) fait le point concernant la relation entre les vaccins pandémiques utilisés pendant la pandémie de grippe A (H1N1) de 2009-2010 et les cas de narcolepsie rapportés chez des sujets vaccinés.
A cette occasion, l'Agence française souligne que le renforcement de la pharmacovigilance concernant ces vaccins se poursuit, même si ces vaccins ne sont plus commercialisés depuis la fin de cette pandémie.
En outre, cet effet indésirable est désormais clairement mentionné dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) de ces vaccins, afin d'être pris en compte dans l'analyse bénéfice/risque en cas de nouvelle pandémie grippale.

Le bilan en France en 2013
A ce jour, 61 cas de narcolepsie ont été rapportés chez des personnes vaccinées par un vaccin contre la grippe A (H1N1), dont 56 par PANDEMRIX.
PANDEMRIX a été le vaccin le plus utilisé au cours de la pandémie grippale. Du fait de la faible utilisation des autres vaccins (PANENZA, FOCETRIA et CELVAPAN), le sur-risque de narcolepsie n'a pas pu être étudié.

Les délais moyens d'apparition des premiers symptômes chez les adultes étaient de 4,7 mois (2 jours à 2,5 ans), et de 3,9 mois (15 jours à 1,3 an) chez les enfants et les adolescents.

Le risque de survenue de narcolepsie après une vaccination par PANDEMRIX reste très faible, estimé à environ 3 à 7 cas additionnels de narcolepsie pour 100 000 sujets vaccinés chez les enfants et à environ 1 à 2 cas additionnels pour 100 000 sujets vaccinés chez les jeunes adultes.

Plusieurs études aux résultats convergents
Dès 2010, des études ont été entreprises afin de démontrer le lien entre la vaccination par PANDEMRIX et la survenue de narcolepsie :
L'étude VAESCO (Vaccine Adverse Event Surveillance and Communication) est une étude européenne multicentrique.
Les résultats sont en faveur d'une association entre vaccination et narcolepsie chez les enfants et les adolescents dans les 2 pays lanceurs d'alerte, la Finlande et la Suède.
En revanche, cette association n'a pas été mise en évidence dans les autres pays participant à l'étude, quelle que soit la tranche d’âge, à l'exception d'un cas d'augmentation du risque de narcolepsie chez l'adulte à partir de l’analyse des données françaises de cette étude européenne.
L'étude NarcoFlu-VF est une étude française de type cas-témoin, menée par l'Inserm et financée par l'ANSM.
L’analyse spécifique et complète de ces données françaises fait apparaître une association significative entre la vaccination anti-H1N1 et la survenue de narcolepsie, aussi bien chez les sujets jeunes et atteints de narcolepsie, que chez les sujets âgés de 19 ans et plus.
La France a été le 1er pays où cette association a été retrouvée chez l'adulte.
Deux études de cohorte menées en Suède et en Finlande confirment le sur-risque de narcolepsie associé à la vaccination anti-H1N1 chez l'adulte.
D'autres investigations sont en cours afin de comprendre les mécanismes, notamment biologiques, qui pourraient expliquer l'augmentation du risque de narcolepsie.

Pour mémoire
La narcolepsie ou maladie de Gélineau est un trouble du sommeil chronique qui se caractérise par une somnolence diurne excessive avec des accès de sommeil incontrôlables.
Elle peut s'accompagner de cataplexie, ou perte soudaine du tonus musculaire, survenant à la suite d'une émotion.
En France, 900 cas environs de narcolepsie sont dénombrés chaque année, le plus souvent chez des adolescents et des adultes jeunes.

Sources et ressources complémentaires

-Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Mise à jour de l'information sur les dernières données scientifiques- Point d'information (ANSM, 19 septembre 2013)
-Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie - Questions/réponses (ANSM, 19 septembre 2013)
-Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Résultats de l’étude européenne et de l’étude cas-témoins française – Point d’information (ANSM, 20 septembre 2012)
-Etude NarcoFlu-VF (NarcoFlu VAESCO-France) : Grippe, vaccination antigrippale et narcolepsie : contribution française à l’étude cas-témoins européenne. Août 2012 (ANSM, 20 septembre 2012)

Sources : ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament)


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Un plan d’urgence pour les urgences


Paris, le 1er octobre 2013 - Le professeur Pierre Carli, chef du service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Necker et président du Conseil national de l’urgence hospitalière, a remis hier matin son rapport sur les urgences au ministre de la Santé. Ce rapport intervient à quelques jours d’un mouvement de grève du zèle aux urgences prévu pour le 15 octobre et alors que continue la polémique sur la fermeture de l'Hôtel Dieu.

Ce document de 16 pages préparé par l’équipe de la commission nationale des urgences hospitalières (CNUH) se fixe comme principal objectif de diminuer l’attente des patients et le temps passé par les médecins à rechercher des « lits d’aval » autrement dit des lits d’hospitalisation.
Le contrôle de l'amont : un lieu commun inopérant

Le rapport rappelle que « au cours de l’hiver 2012-2013 une saturation importante et durable des structures d’urgence (ou services d’urgences) a été constatée. La surcharge des services d’urgences est un facteur de non-qualité provoquant une morbi-mortalité supplémentaire et allonge la durée de séjour des patients. De même, des travaux internationaux objectivent une relation directe entre la surcharge des urgences et la saturation des lits d’aval ».

Pour la commission le problème d’engorgement des urgences est donc d’abord celui de l’hospitalisation des malades en « aval ».
« Le contrôle de « l'amont » en tentant d'empêcher la venue aux urgences de patients qui « n'en n'auraient pas besoin » est un lieu commun dont l'effet en pratique serait de toute façon limité (ne serait ce que par l'offre de soins ambulatoire existante). Cette notion est renforcée par des études récentes qui ont montré que l'arrivée supplémentaire de « malades légers » aux urgences influençait peu le temps de passage de l'ensemble des malades, montrant l'inutilité de diminuer leur arrivée aux urgences pour diminuer les délais d'attente ».

Du "gestionnaire de lits d'aval" au "salon de sortie"

Pour atteindre ces objectifs, le Pr Carli préconise :
- la création d’une fonction de "gestionnaire de lits d'aval" qui serait chargé de faire le lien entre les besoins des urgences et les possibilités d'accueil des services ;
- d’ouvrir des lits polyvalents pour s'adapter aux variations prévisibles de l'aval des urgences ;
- l’optimisation des lits d’un même établissement sur le modèle du bed management (sic) ;
- la création d’une commission de l’admission et des soins non programmés qui serait chargée d’édicter des règles claires pour pouvoir déprogrammer des hospitalisations de malades non urgentes au cas où les urgences manquent de lit. Elle organiserait les fermetures de lits, notamment l’été, ou déclencherait le plan « Hôpital en tension » si l’hôpital était saturée;
- la mise en place de consultations spécialisées non programmées;
- de valoriser la participation à ces mesures par des mesures d'intéressement directes ou indirectes;
- la mise en place de « salons de sortie » comme il en existe au CHU de Metz. Les patients devant rentrer chez eux n’attendraient plus leurs familles dans leur chambre avant de sortir, mais dans un salon.

Des brigades volantes d'urgentistes

Après la publication de ce rapport Marisol Touraine a annoncé la mise en place de plans de recrutement prioritaires et l’ouverture de lits dédiés aux urgences dans certains services hospitaliers. Par ailleurs des équipes territoriales d'urgentistes seront disponibles pour intervenir ponctuellement si un problème imprévu engorgeait un service d'urgence.
« Les agences régionales de santé ont identifié plusieurs établissements nécessitant des moyens supplémentaires en personnel, lits ou organisation des locaux avant l'hiver. En concertation avec les ARS, nous répondrons à leur demande » a-t-elle indiqué.

Elle a enfin précisé que 162 établissements allaient tester les propositions du Pr Carli durant les trois prochaines années.

Des réactions syndicales convenues

Pour le Dr Gérald Kierzek, chef de file de la lutte contre la fermeture des urgences de l'Hotel Dieu, ce rapport « fait des bonnes recommandations. Mais le problème est que, dans les faits et notamment à Paris, c'est l'inverse qui se passe. Les structures ne sont pas souples, les lits sont ultra-spécialisés, on ferme trop de lits en psychiatrie. C'est pourquoi il faut développer des modèles avec des lits généralistes, des filières d'accueil du patient courtes. Ce rapport ne doit pas être un effet d'annonce ». Le Dr Patrick Pelloux, juge (comme on ne pouvait en douter) au micro d’Europe 1 les propositions «très insuffisantes. Pas un mot sur les moyens. Rien sur les moyens à développer pour les périodes de tension comme l'hiver. Et aucune annonce de la ministre».

Ainsi pour le président de l’AMUF: « depuis des années, les hôpitaux ferment des lits, il est nécessaire d’inverser cette tendance pour mettre en application ces mesures ». Il s’est dit tout de même satisfait que le sujet soit enfin discuté.


Frédéric Haroche
(source JIM)
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. oct. 02, 2013 2:45 pm

Son changement de sexe est un échec, il se fait euthanasier

Un homme belge âgé de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué. Ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables" avait jugé son médecin.

Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie est légale depuis 2002. Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car "on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables", a-t-il précisé au quotidien HetLaasteNieuws cité par lefigaro.fr.

Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prénom de Nancy. Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort. Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois transformations et opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait : sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté", avait-il expliqué. "J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan.

Pour avoir recours à l'euthanasie, "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie. "Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère", a-t-elle ajouté sur RTL.

[Avec lefigaro.fr]

§§§

Un hôpital tente de cacher 3 kilos de cocaïne

Après avoir trouvé un sachet de 3 kilos de cocaïne dans les affaires d’un patient, un hôpital belge a "omis" de prévenir la police.

En août dernier, un homme est admis dans un hôpital bruxellois après un malaise dans la rue. Alors qu’il est plongé dans un coma artificiel, le personnel médical, pour tenter de connaître son identité fouille dans ses affaires et découvre un paquet de 3kg de cocaïne, ce qui ne représente pas moins de 150 000 euros.

Pour une raison obscure, surement pour éviter d’attirer l’attention sur l’hôpital, la direction prend une décision surprenante et décide de ne pas appeler la police. Pour se défendre, elle invoque le secret médical. Elle aurait même envisagé de détruire la drogue, mais il n’en sera rien.

Ce n’est finalement que 6 jours plus tard que quelqu’un se décide à prévenir la police. Le paquet de cocaïne est désormais entre les mains de la justice qui n’a pas souhaité faire de commentaires sur l’affaire.

L’homme qui détenait le sac est lui décédé à l’hôpital.

[Avec Rtl.be]

§§§

Anéanti par son erreur au bloc, l'obstétricien se suicide


Un gynécologue-obstétricien de la clinique de Montbéliard, dans le Doubs a été retrouvé pendu. Il faisait l'objet d’une plainte pour avoir sectionné l’uretère d’une patiente. Une erreur médicale largement relayée par les médias locaux.

"À la suite de l’acharnement médiatique à son encontre, et de l’irresponsabilité de certains journalistes locaux depuis la semaine dernière, et jusqu’à ce matin encore, le Dr Sorin Fléancu a mis fin à ses jours par pendaison", ont indiqué dans un communiqué la présidence du groupe Kapa Santé et la direction de la clinique de Montbéliard.

Le chirurgien, qui a eu 60 ans le 25 septembre dernier exerçait depuis 2007 dans cette clinique. "Il avait depuis 30 ans donné naissance à des milliers d’enfants sans incident."

Selon les médias locaux, une patiente quadragénaire du médecin, opérée pour une ablation de l’utérus, aurait "failli y laisser la vie", suite à une importante hémorragie interne post-opératoire. Son uretère avait été sectionné lors de l’intervention. La patiente a été transférée au CH de Montbéliard, puis réopérée.

Par ailleurs, le praticien, sous le coup d'une plainte de la patiente, aurait reconnu, dans un enregistrement réalisé à son insu par le compagnon de la plaignante, avoir "fait une énorme connerie", cause d'une "casse terrible" révélée par le compte rendu postopératoire de ses confrères du CH.

[Avec Hospimedia.fr]
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. oct. 07, 2013 5:42 pm

Une manœuvre simple (et gonflée) pour diminuer la douleur après cœlioscopie


Les douleurs scapulaires et abdominales sont banales après cœlioscopie, de même que les nausées ou vomissements. On dispose de plusieurs méthodes pour tenter de les prévenir (évacuation le plus complète possible du pneumopéritoine-PNP-, instillation d’anesthésiques dans le péritoine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, etc.). Des manœuvres peropératoires simples peuvent aussi y contribuer, ce que les auteurs britanniques ont démontré par un essai randomisé en double aveugle.
Ils ont inclus dans leur étude tous les adultes opérés par voie coelioscopique entre 2010 et 2012 de cholécystectomie ou de hernie inguinale par abord transpéritonéal, à froid.) sauf les femmes enceintes et les conversions en voie ouverte. Tous les sujets étaient en bonne santé (grades ASA I et II de l’American Society of Anaesthesiologists pour 93 % d’entre eux).

Le CO2 du pneumopéritoine a été insufflé à 1 l/mn jusqu’à atteindre 14 l, et ensuite maintenu à une pression de 12 l.

C’est alors qu’entre en jeu la randomisation ; dans le groupe contrôle (GC), on s’est contenté d’évacuer passivement le PNP par les trocarts en fin d’intervention. Dans le groupe traité (GT), en revanche, on a en outre mis l’opéré en position de Trendelenburg (inclinaison de la table de 30 °) et, les orifices des trocarts restant ouverts, l’anesthésiste a réalisé deux manœuvres d’hyperpression pulmonaire de 5 secondes chacune, au ballon, jusqu’à une pression de 60 cm d’eau pour déplisser les alvéoles. Les chirurgiens ont quitté la salle à ce stade de l’intervention, afin de ne pas savoir dans quel groupe le malade était inclus.
Tous les patients ont reçu les mêmes antalgiques postopératoires et, avant leur sortie (à J1), ont décrit l’intensité de leur douleur sur une échelle visuelle analogique (EVA)

L’étude a porté sur 76 opérés (39 GC et 37 GT), les 2 groupes étant comparables en termes d’âge, sexe, indice de masse corporelle et types d’intervention.

Le score de la douleur sur EVA a été significativement abaissé dans le GT par rapport au GC, tant à 12 heures (3 vs 5) qu’à 24 h (3 vs 4.5).
Après évacuation du pneumopéritoine, une manœuvre simple, en position de Trendelenburg, consistant à gonfler les poumons à deux reprises, est donc très active sur l’intensité de la douleur postopératoire.


Dr Jean-Fred Warlin (JIM)



Khanna A et coll. : Randomized clinical trial of a simple pulmonary recruitment manoeuvre to reduce pain after laparoscopy. Brit J Surg., 2013; 100: 1290-1294.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. oct. 09, 2013 4:33 pm

L’Ordre des médecins n’a, a priori, pas pipé mot devant la couverture du magazine Capital de ce mois d’octobre, ventant en Une : “Les 150 meilleurs médecins de France”. Une exclusivité du journal.

En fait, il s’agit des 150 meilleurs services, labels décernés par le Dr Maurice Soustiel, fondateur de SOmedical.com (seconde opinion médicale), un site qui oriente les patients vers les professionnels reconnus. Et, signale le mensuel, “Les Français ont de la chance : leurs grands médecins figurent parmi les meilleurs du monde. Dommage qu’ils ne soient pas plus accessibles.” Le dossier comporte d’ailleurs un article accusateur sur la pratique des dépassements d’honoraires et la désertification médicale.

Premier constat : les deux tiers de ces ténors n’officient pas à Paris, mais en province et la moitié d’entre eux seulement dans des centres hospitalo-universitaires (CHU). Un tiers d’entre eux n’ont aucune activité d’enseignement ou de recherche, est-il souligné. En face de la liste de nos sommités nationale, Capital publie le nom de leurs homologues étrangers.

Qui sont-ils, ces heureux élus hexagonaux ? Sur les trois pages concernent la prise en charge du cancer, notons le Pr Eric Cuillier du CHU de Bordeaux, cité en tête pour le cancer Colo-rectal. Pour les cancers gynécologiques, ce sont les Prs Michel Canis et Christophe Pomes du CHU d’Estaing à Clermont Ferrand, qui sont promus pour ne citer qu’eux.

En neurochirurgie, les Prs Philippe Metellus et Jean Régis du CHU La Timone à Marseille ont été placés en première place ; pour la chirurgie de la main et du poignet, c’est le Pr. Philippe Bellemere (AHO Clinique Jeanne-d’Arc à Nantes) et les Prs Laurent Lantieri avec le Pr Emmanuel Masmejean, de l’hôpital Georges Pompidou, qui se partagent la première place, etc.

Le dossier se termine par trois pages de controverses où le Dr Claude Leicher (MG France), le Pr. Guy Vallencien (chirurgie urologique à l’Institut Montsouris à Paris) et Xavier Bertrand, ancien ministre de la Santé, s’expriment sur les maux dont souffre notre système de santé, et les solutions que le gouvernement compte y apporter.

Et pourquoi pas les 100 meilleurs IADE de la région ?
:roll:
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. oct. 12, 2013 7:29 pm

Témoignage par Aline Brillu (source egora)

Urgentiste harcelée : "Ce qui se passe dans les hôpitaux est abject !"

Ancienne urgentiste au centre hospitalier de Toulouse Purpan, Elisabeth Dès a vécu deux ans de pressions et d’humiliations de la part de sa direction. Après une descente aux enfers et un combat juridique d’une dizaine d’années qui n’a jamais abouti, elle a souhaité raconter dans un livre* l’horreur du harcèlement au travail. Elle y parle de son histoire et des conditions de travail en milieu hospitalier.

"J’ai passé ma thèse en 1985, puis j’ai immédiatement commencé à travailler comme urgentiste au centre hospitalier de Toulouse Purpan. J’étais essentiellement postée aux urgences, en vacations. Je faisais des gardes de nuit et j’avais deux consultations de sevrage tabagique et d’allergologie. J’avais acquis un bon équilibre financier et personnel. Jusqu’à ce qu’un nouveau directeur arrive à l’hôpital. C’est lui que plus tard, les médias ont appelé le "fossoyeur de l’hôpital", car il avait réussi à faire partir 600 salariés. Il avait pour mission de tout restructurer et je me suis retrouvée au cœur d’une dérive mafieuse. Il voulait récupérer mes vacations pour qu’elles constituent le poste d’une collègue, plus jeune et donc payée moins cher.

"J’ai été attaquée sur mon âge, sur mon absence de formation"

J’ai tenu deux ans, pendant lesquels j’ai subi diverses agressions psychiques et verbales. La situation n’a cessé de s’envenimer : on me supprimait mes vacations les unes après les autres, ce qui, compte-tenu de mon ancienneté, n’aurait pas du arriver. On me mettait sur le dos des erreurs que je n’avais pas commises. J’ai été attaquée sur mon âge, sur mon absence de formation spécifique. C’était délirant, j’avais 44 ans, 15 ans d’expérience aux urgences et je n’avais jamais commis une seule faute professionnelle. J’étais quelqu’un de très tranquille qui vivait pour son travail, et j’ai été plongée dans l’horreur.

Un jour, alors que j’étais en arrêt maladie pour une virose, le chef de service et une surveillante sont venus chez moi. Ils ont déclaré que je faisais des malaises dépressifs, et qu’il vaudrait mieux que j’arrête de travailler aux urgences. J’avais effectivement fait un malaise une fois en arrivant à l’hôpital. Mais j’ai travaillé tout de suite après.

Quelques temps plus tard, on m’a envoyé deux psychiatres alors que j’étais avec un patient. Ils devaient me persuader que j’étais trop dépressive, que je ne pouvais pas continuer à exercer dans ce service. J’ai réussi à garder mes nerfs. C’est le chef de clinique qui a du prendre ma défense, il s’est retourné contre le directeur. Et puis quand le service a déménagé, je n’ai même pas été invitée à visiter le nouveau bâtiment. Ca a été la goute d’eau.

Le fait est qu’ils n’avaient aucune raison de me renvoyer et qu’ils avaient décidé de me pousser à bout. Et ce fut le cas pour beaucoup de collègues. Une fois qu’ils avaient décidé de renvoyer quelqu’un qui, à leur sens, était resté trop longtemps, on le poussait à la dépression, puis on lui envoyait les psychiatres. C’était leur méthode de management.



"Expulsée de mon appartement"

Un jour j’ai décidé d’entrer en guerre et j’ai contacté un confrère qui m’a conseillé de me tourner vers Jean Darnaud, à l’époque président du syndicat des praticiens hospitaliers du CHU. Il m’a fait prendre conscience que je faisais l’objet d’un scénario de harcèlement moral et psychologique. Moi, je n’en avais pas conscience. Nous étions en 2000, à l’époque on en parlait encore très peu et je savais à peine ce que c’était. Mais j’ai découvert avec stupeur que ca existait en milieu hospitalier.

En 2000, j’ai été renvoyée du centre hospitalier. Je n’exerçais plus qu’en cabinet, en tant qu’allergologue, pneumologue. Mais le parcours de soin s’est mis en place et comme je n’étais pas connue des généralistes puisque j’avais été très investie aux urgences, cela s’est traduit pour moi par une baisse énorme de revenus et j’ai été expulsée de mon appartement. J’ai vécu plusieurs mois sans domicile fixe.

Et puis, j’ai appris qu’au Samu du CHU, qui était aussi en restructuration, l’administration s’acharnait sur une très brillante anesthésiste. Elle a été retrouvée noyée dans la Garonne. On a dit qu’elle avait des problèmes personnels. C’est ridicule, elle ne faisait que travailler. Ce sont ses amis qui m’ont appelée pour me dire qu’elle subissait des pressions abominables de la part de la direction de l’hôpital. C’était exactement le même type de pressions que celle que j’avais subies.

J’ai compris qu’il fallait faire quelque chose. Moi qui n’avais jamais vu un avocat de ma vie, j’en ai contacté un. Petit à petit, j’ai monté un dossier. Puis j’ai déposé plainte, j’étais déterminée à aller au bout du combat. Avec mon avocate nous avions décidé de porter l’affaire au pénal alors qu’en général ce genre de cas est jugé par des tribunaux administratifs. J’ai attendu ce procès pendant huit ans. Il n’a jamais eu lieu. Et mon avocate m’a lâchée en cours de route. Le temps que je retrouve un autre avocat, il y avait prescription. C’est un grand regret. Pendant 13 ans je me suis battue totalement seule. Puis je me suis décidée à écrire. C’est abject ce qui se passe dans les hôpitaux, j’avais besoin de le dire.



"Les hôpitaux sont désormais gérés comme des industries automobile"

J’ai donc commencé à rédiger un mémoire. Le but était de confronter mon histoire à celles vécues dans d’autres milieux. J’ai rencontré des personnes du Technocentre Renault, de la Poste, de France télécoms… Je voulais savoir si c’était pire ailleurs. Mais le constat est effroyable. Il se trouve que les hôpitaux sont désormais gérés comme des industries automobile. On utilise la méthode Toyota, le « lean management ». On gère l’entreprise par la peur, par le stress. Et par l’humiliation qui est très présente dans les milieux hospitaliers. C’est un mode de management qui conduit au burn-out, puis au suicide. Le problème, c’est que peu de gens en parlent par peur du licenciement.

Finalement, je me suis réinstallée en libéral, avec une amie. Je suis allergologue - pneumologue à Cugnaux, près de Toulouse. J’ai retrouvé un équilibre même si j’ai toujours cette envie d’exercer en hôpital."

*Le harcèlement au travail, mémoire d’un combat, Elisabeth Des, éditions Les points sur les i.
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. oct. 21, 2013 4:35 pm

Objet : Décès du Docteur Jean PASTEYER

Madame, Monsieur,

Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de monsieur le Docteur Jean PASTEYER, survenu le 16 octobre dernier, à l'âge de 80 ans.

Le Docteur PASTEYER a été le créateur et le directeur du SAMU 92 en 1974, puis du centre 15 en 1981, premier centre départemental de France à se voir attribuer le numéro 15.

Il a pris en charge la traumatologie de l'autoroute de l'ouest avec le Professeur Alain PATEL dans les années 70, avant que le SAMU ne soit créé, faisant de l'hôpital Raymond Poincaré le centre de référence pour le traitement des grands polytraumatisés, une définition et un repère qui perdurent aujourd'hui.

Jean Pasteyer fut également le chef du service d'anesthésie adultes et enfants de l’hôpital Raymond-Poincaré.

La cérémonie religieuse aura lieu le mardi 22 octobre à 9h15, en l’église St François de Molitor, 44 rue Molitor à Paris 16°.

Le cabinet de la Directrice générale APHP
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. oct. 26, 2013 2:40 pm

L’opération tourne mal, le chirurgien jette le corps

La police vietnamienne a arrêté mardi le propriétaire d'un centre de chirurgie esthétique non autorisé, soupçonné d'avoir jeté dans une rivière le corps d'une patiente décédée sur la table d'opération, selon la presse officielle.

Le corps de la femme de 39 ans, portée disparue depuis samedi, n'a pas encore été retrouvé. La police pense qu'elle serait morte lors de la pose ratée d'implants mammaires, selon l'agence vietnamienne d'Information (AVI).

“Après six heures de chirurgie, elle a commencé à convulser” et elle est morte malgré les efforts pour la ranimer, a précisé l'AVI, citant la police. Le propriétaire du centre a alors transporté son corps dans une voiture puis l'a jeté dans une rivière à Hanoï, a ajouté l'agence, précisant qu'il avait tenté de dissimuler les preuves de l'existence de l'opération dont le mari de la patiente n'était pas au courant.

Le centre, ouvert depuis avril, n'avait pas de licence pour effectuer des opérations de chirurgie esthétique. Le ministère de la Santé dans un communiqué a “condamné fermement le comportement inacceptable du médecin” qui officiait également dans un hôpital public, et l'a suspendu de ses fonctions.

Alors que le système de santé vietnamien est relativement mal réglementé, beaucoup de médecins travaillant dans les hôpitaux d'État ouvrent des cliniques privées non autorisées ou procurent depuis chez eux des soins médicaux.

§§§

Du ciment dans les fesses : 1 an de prison pour le faux chirurgien

Un faux chirurgien esthétique américain qui injectait du ciment et de la colle dans les fesses de ses "patientes" pour que leur derrière ait un aspect rebondi a été condamné jeudi à un an de prison en Floride.

Oneal Ron Morris, un transgenre de 32 ans, avait plaidé coupable d'exercice illégal de la médecine. Elle devra prochainement répondre de la mort d'une de ses "patientes".

Après un an de recherche, la police de Miami avait retrouvé sa trace en 2011 sur les indications d'une ancienne "patiente" hospitalisée pour une infection généralisée: elle avait subi plusieurs injections du "docteur" Morris en mai 2010. Les médecins avaient découvert que Morris lui avait injecté de la colle, de l'huile et du ciment pour augmenter le volume de ses fesses.

Selon les enquêteurs, Morris officiait clandestinement dans des chambres d'hôtel ou, dans le sud de la Floride, chez ses "patientes" qui souhaitaient augmenter la taille de leurs postérieurs, lèvres ou joues.

Le faux médecin s'était infligé directement sur elle ces mêmes traitements, arborant des courbes plus que généreuses comme le montrent les photos transmises par la police.

§§§

Elle voulait de belles fesses, elle perd ses 4 membres


Une américaine, voulant augmenter le volume de ses fesses a perdu ses 2 bras et 2 jambes à la suite de l’intervention suivie d’une gangrène. Elle témoigne dans le tabloïd anglais, The Sun, pour dissuader les gens de subir des opérations de chirurgie esthétique “au noir” : du mastic lui avait été injecté, au lieu de silicone.

Apryl Michelle Brown, une ancienne coiffeuse de 46 ans, de Los Angeles, a failli mourir et a dû être amputée des jambes et des bras après s’être fait injecter du silicone dans les fesses pour avoir un arrière train plus rebondi. Sauf qu’il s’agissait de mastic et pas de silicone, rapporte le tabloïd britannique The Sun.

Complexée depuis longtemps par un fessier «en forme de pancake», Apryl décide de participer à une "pumping party", une fête où les participantes se font gonfler les fesses par des injections de silicone. "Je n’ai pas compris que c’était dangereux. Je pensais que ces injections étaient inoffensives et qu’elles me donneraient un derrière parfait. Mais en réalité, le silicone n’était pas approprié à une utilisation sur les humains", a-t-elle raconté au Sun. En échange d’un peu moins de 800 euros, une femme, qui n’avait aucune formation médicale, lui a fait les injections à son domicile, dans la chambre de sa fille. Mais après chaque injection, la douleur était insoutenable.

Durant les deux années qui ont suivi, la zone où elle a subi les injections s’est durcie et sa peau s’est noircie. "Je savais que quelque chose n’allait pas, mais j’avais trop honte pour aller voir un médecin. J’ai ensuite ressenti des brûlures si intenses que j’ai dû dire à mon médecin ce que j’avais fait. J’avais tellement honte." Apryl a passé les quatre années suivantes en souffrant constamment. Une plaie profonde a ensuite commencé à se constituer sur son fessier, induisant une infection qui lui a été quasiment fatale l’été suivant. "J’avais tellement mal que mourir aurait été un soulagement", se souvient-elle.

Les médecins l’ont alors plongée dans un coma artificiel pendant deux mois, et ont réalisé 27 opérations, en commençant par une amputation des fesses et poursuivant par de vastes greffes. "Ils m’ont sauvée, mais la gangrène s’était installée dans mes mains et mes pieds. Ils m’ont réveillée peu avant de m’amputer des quatre membres. J’ai connu des moments très difficiles. J’ai beaucoup pleuré. J’étais accablée par la honte et la culpabilité… Tout ça parce que je voulais un derrière plus gros."

"Je pense que j’ai survécu pour partager mon histoire. Je veux prévenir les gens des dangers des opérations esthétiques au noir. Nous sommes nés parfaits. Mon message, c’est: nous devons apprendre à nous aimer et nous accepter tels que nous sommes."
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. nov. 01, 2013 3:50 pm

Le Sunshine Act à la française sur les rails

La loi de transparence se met en place à partir du mois d’octobre 2013. Elle vise la régulation des relations entre les laboratoires pharmaceutiques et les entreprises de dispositifs médicaux, la presse médicale, les agences de communication… et les professionnels de santé. Cette loi appelée « Sunshine Act » est appliquée après l’affaire dite du Mediator. Une énorme machinerie technocratique est en marche obligeant les entreprises ayant des contacts avec des professionnels de santé à publier des informations sur des sites Internet, en général le leur, ceux des ordres professionnels et à l’avenir sans doute un site général piloté par le ministère de la Santé. La publication doit se faire à partir du 1er octobre 2013 et couvre l’ensemble des opérations, conventions et avantages depuis le 1er Janvier 2012.

Les conventions doivent être déclarées dans un délai de 15 jours après signature. Les avantages doivent l’être au plus tard le 1er août pour le premier semestre de l’année en cours et au plus tard le 1er février pour le second semestre de l’année en cours. Les informations restent accessibles sur Internet pendant cinq ans. Les sanctions en cas de non-respect de ces procédures seront de 45 000 euros d’amendes et peuvent aller jusqu’à 225 000 euros. Un mécanisme de peines complémentaires est institué dont la fermeture des établissements en cause, l’exclusion des marchés publics et l’affichage de la décision de justice.

D’une manière générale, la loi « Bertrand » du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire modifie en profondeur les relations entre les industriels au premier chef et les acteurs intervenant dans le champ de la santé (Articles L.1453-1 et L.1454-4 ; Décrets D.1453-1 ; R.1453-2 à R.1453-9 ; circulaire DGS du 29 mai 2013). A la suite de ces mesures, il y a donc obligation de rendre publics l’existence des conventions entre parties et tous les avantages en nature ou en espèces, directs ou indirects au-delà de 10 euros. Il est à noter que pour les conventions, les montants ne sont pas dévoilés, ce qui fait dire aux partisans de ces mesures que les pouvoirs publics ne sont pas allés au bout de la logique de la transparence. Pourtant des détails nombreux (des milliers de lignes) seront diffusés sur les sites quant à l’identité des parties, les programmes de manifestations s’il y a « hospitalité » …

Il est à l’heure actuelle difficile de prévoir les conséquences économiques, sociales et professionnelles de ces mesures. Au-delà de la rapidité de mise en place et de la lourdeur administrative des procédures (chaque entreprise a dû mettre en place une équipe spécifique de suivi de ces mesures), l’attitude des professionnels de santé face à ces règles de transparence est plus difficile à prévoir. Les médecins continueront-ils à collaborer à des programmes scientifiques et de formation organisés avec le soutien de l‘industrie ? Si oui, ils devront accepter que leurs noms soient cités sur les sites Internet. Si non, il y aura un affaiblissement des pratiques de formation et de partenariats entre les industries et les acteurs de santé, alors que les pouvoirs publics ne sont pas en situation de suppléer aux actions privées. L’incertitude est totale.

§§§

Hôpitaux : les premiers fraudeurs à la Sécu

Près de 150 millions d’euros, c’est le montant des fraudes détectées par l’assurance maladie en 2012, selon le rapport de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude. La progression est significative d’une année à l’autre. En 2011, le montant s’élevait à 120 millions.

Les hôpitaux et cliniques sont les « principaux coupables », dus notamment aux erreurs relevées dans le contrôle de la tarification à l’activité. Plus de 70 millions d’euros ont ainsi été réclamés aux établissements hospitaliers. La rétrocession des médicaments par les CHU a également fait l’objet de contrôles. Ils se sont traduits par l’envoi de notification dans 27 établissements pour un montant global de 12,4 millions d’euros. Les fraudes des professionnels libéraux sont plus limitées. Les infirmier(e)s sont en tête avec 17,3 millions d’euros incriminés, suivis par les transporteurs (12,7 millions d’euros,) les médecins généralistes et spécialistes (7,4 millions d’euros), les chirurgiens dentistes (3,3 millions d’euros) et les pharmaciens (2,8 millions d’euros ).

Quant à la fraude des assurées, elle s’élève seulement à 16 millions d’euros.

§§§

Les hôpitaux publics en excédent budgétaire en 2012

Les hôpitaux publics l’ont fait. Pour la première fois en 2012, ils affichent un résultat net comptable de 54 millions d’euros. En 2011, le déficit pointait à 324 millions d’euros. Ce résultat ne signifie pas pour autant que tous les établissements soient devenus vertueux. Si 315 hôpitaux publics sont en excédent, 263 d’entre eux présentent encore un déficit. 80 % du déficit est d’ailleurs concentré sur 66 établissements.

Cette nette amélioration se traduit par la baisse du déficit dans les charges qui passe de 1,0 % en 2011 à 0,64 % en 2012. Mais elle n’est pas partagée par tous les types d’établissements. Les hôpitaux psychiatriques connaissent en effet une augmentation de leur déficit.

Comment interpréter cette embellie des comptes ? Elle s’explique par une augmentation des recettes (+2,8%), alors que les charges ne progressaient dans le même temps que de 2,2 %. Sans surprise, le personnel représente 63,5 % du total des dépenses, alors que les matériels et médicaments pointent à 16,6 %. Les dépenses hôtelières et générales représentent 9,6 %, et les dotations aux amortissements et provisions 10, 3 %. .

Cette situation ne devrait toutefois pas de se renouveler en 2013. L’activité progresse moins rapidement que prévue. D’où le risque important de déficit en 2013.
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. nov. 03, 2013 4:35 pm

Après les génériques, les biosimilaires pour renflouer la sécu

Source : D’après un entretien avec le Dr Florian Scotté, service d’oncologie médicale, hôpital européen Georges Pompidou (Paris), et le rapport, "Les médicaments biosimilaires - Etat des lieux " de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (septembre 2013) egora.fr


Les spécialistes veulent éviter de créer un amalgame entre ces médicaments équivalents à un produit biologique de référence, et les génériques, dont ils sont pourtant bien différents ; ce qui risquerait d’entraver leur développement.

Le 10 octobre 2013, la firme Hospira a annoncé que la commission européenne venait de donner une autorisation de mise sur le marché à Inflectra, biosimilaire de l’infliximab (Remicade), ce qui en fait le premier anticorps monoclonal biosimilaire autorisé en Europe. "Le recours aux médicaments biologiques a permis d’importantes améliorations des traitements de différentes affections, notamment la polyartrhrite rhumatoïde et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (Mici). Toutefois, ces médicaments ont également entraîné les dépenses médicales les plus importantes dans de nombreux pays (1). La commercialisation des anticorps monoclonaux biosimilaires en Europe devrait permettre des économies de près de 20,4 milliards d’euros d’ici 2020, les économies les plus importantes étant attendues en France, en Allemagne et au Royaume-Uni (2)" affirme le laboratoire Hospira dans son communiqué de presse.

Et force est de constater que le marché des biosimilaires représente un enjeu considérable à brève échéance. Dans les trois prochaines années, les brevets des agents biologiques utilisés en cancérologie et dans les maladies auto-immunes (infliximab, rituximab, trastuzumab) vont arriver à leur terme. Or, ces médicaments coutent très chers. A eux seuls, ces produits représenteraient environ 800 millions d’euros de dépenses annuelles. Et par la suite, ce sont le cétuximab, l’étanarcept, ou l’adalimumab qui tomberont dans le domaine public, ce qui ouvre des possibilités importantes aux produits équivalents. Le développement des biosimilaires trastuzumab (Herceptin, utilisé en particulier dans le cancer du sein) et rituximab (Mabthera, dans le lymphomenon Hodgkinien) en sont déjà à un niveau avancé de leur développement. "Les pertes imminentes de brevet de certains médicaments issus de biotechnologies et l’arrivée sur le marché de leurs biosimilaires représentent un potentiel d’économies non négligeable" confirme le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2014 (Plfss2014). "Il convient de permettre à la collectivité, non seulement de tirer pleinement profit de ces chutes de brevet, mais aussi de garantir la sécurité de l’utilisation des médicaments biosimilaires pour le patient."

Différent d’un générique

Un médicament biosimilaire est, un médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active, et de même forme pharmaceutique, que le médicament biologique de référence. Sa dose et son schéma d’administration sont identiques. Cependant le produit biosimilaire ne peut être strictement identique au produit de référence. "Les médicaments biologiques similaires à des médicaments de référence ne remplissent jamais toutes les conditions pour être considérés comme des médicaments génériques, en raison notamment des caractéristiques des procédés de fabrication, des matières premières utilisées, des caractéristiques moléculaires et des modes d'action thérapeutiques", précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) dans un rapport intitulé "Les médicaments biosimilaire-Etat des lieux" qui vient d’être publié.

Le biosimilaire est ainsi un médicament totalement nouveau qui a des propriétés thérapeutiques qui peuvent être différentes du médicament qu’il est censé copier. "Le médicament biosimilaire est un médicament à part entière, mais qui suit une voie de fabrication fondée sur des démarches d’essais thérapeutiques plus légères que pour le médicament princeps, car la molécule et son efficacité sont déjà connues. Leur développement ne nécessite pas toutes les étapes, permettant par là même de réduire leur coût. Cependant, les traitements biologiques étant des médicaments plus compliqués que les médicaments chimiques, ils doivent suivre un schéma d’essais thérapeutiques qui n’existe pas pour les génériques. Le biosimilaire est donc une copie, mais qui, à la différence des génériques, nécessite un développement rigoureux, imposé par la commission européenne"explique le Dr Florian Scotté, service d’oncologie médicale, hôpital européen Georges Pompidou (Paris). En outre, la sécurité de ce type de traitement fait l’objet d’un suivi continu après leur autorisation.

10% des prescriptions

Les médicaments biosimilaires concernés, actuellement mis sur le marché ne sont qu’au nombre de sept, représentant trois classes thérapeutiques : l’hormone de croissance, l’erythopoïétine, et le facteur de croissance Gcsf, auxquels il faudra bientôt rajouter les anticorps monoclonaux. Leur intérêt réside principalement dans leur coût : de 20 à 30% moins chers en moyenne que le produit de référence, selon l’Ansm. Par ailleurs, "la concurrence stimule […] la performance et tend à faire baisser les prix, un enjeu toujours plus important pour garantir un large accès à l’innovation pour tous les patients. Il arrive également que la production délicate des médicaments issus de la biotechnologie entraîne des difficultés d'approvisionnement. En acceptant plus d'un produit et en autorisant la mise sur le marché de biosimilaires, l’Agence Européenne et l’Ansm rendent le marché de ce type de médicaments moins sensible aux tensions, accidents de production et/ou aux ruptures de stock" précise le rapport de l’Ansm.

Pourtant, les biosimilaires sont encore peu prescrits en France. "La pénétration de ces médicaments en Europe est encore faible du fait, notamment, de leurs spécificités. De plus, ces produits sont nouveaux sur le marché et leurs profils d’efficacité et de sécurité sont encore peu connus des professionnels de sante dont les prescripteurs" affirme l’Ansm. Les biosmilaires représenteraient ainsi 15% des volumes dans la classe des EPO de courte durée d’action et environ 30% pour le Gcsf. En Allemagne, les taux de pénétration seraient trois fois supérieurs à ceux de la France.

Deux mesures à risque dans le Plfss 2014

Le marché des biosimilaires a fortement progressé entre 2008 et 2012, que ce soit en en quantités ou en valeurs (cf schéma ci-contre). "Il reste toutefois modeste" atteste le rapport de l’Ansm : malgré leur coût nettement inférieur, les biosimilaires ne concerneraient que 10% des prescriptions. En chiffre d’affaire, ce marché représenterait 60 millions d’euros en 2012 sur les 370 millions que comprennent l’ensemble comparateurs + biosimilaires. Et il apparait encore plus faible si on le compare à l’ensemble du marché cible qui s’élève à 860 millions d’euros en 2012. Les facteurs de croissance représentaient en 2012 69% des ventes de biosimilaires en quantités et 46% en valeur.

Alors comment développer ces biosimilaires ? Le gouvernement a ainsi souhaité dans Plfss 2014 "promouvoir la diffusion des médicaments biologiques similaires". Il envisage

pour cela deux mesures importantes. La première est la possibilité de substitution possible par le pharmacien, "mais uniquement en initiation de traitement (c’est-à-dire à l’occasion de la première délivrance) ou afin de permettre la continuité d’un traitement initié avec le même médicament biologique similaire", et à condition que le prescripteur n’ait pas exclu la possibilité de cette substitution, précise le texte. Le praticien devra porter sur la prescription la mention "en initiation de traitement" ou "en continuité de traitement". En outre, le texte de loi précise que "lorsque le pharmacien délivre par substitution au médicament biologique prescrit un médicament biologique similaire du même groupe, il inscrit le nom du médicament qu’il a délivré sur l’ordonnance et informe le prescripteur de cette substitution".

"Ce n’est pas une mesure à prendre à la légère"

Pour le Dr Scotté, "cette mesure aurait nécessité une véritable réflexion de fond, c’est à dire une concertation entre les prescripteurs, les pharmaciens et les différentes agences du médicament afin que la décision soit prise de manière collégiale. Ce n’est pas une mesure à prendre à la légère car nous parlons de pathologies vitales et de traitements à la toxicité surveillée. Par exemple dans le cas du cancer, il est indispensable que le prescripteur sache exactement ce qu’il donne comme médicament à son malade. Car en fonction des réactions des patients, de la tolérance et de l’efficacité du médicament, il peut y avoir des différences sur l’observance et a fortiori sur la survie. D’ailleurs l’EMA impose un suivi de chaque molécule à disposition, avec possibilité de renforcement de la surveillance de certaines. Il est donc indispensable de connaître le produit prescrit".

Le Plfss prévoit aussi la création d’un répertoire des biosimilaires qui sera établi par l’Ansm. Ce répertoire sera "assorti d’éventuelles mises en garde ou restrictions complémentaires pour chaque produit. Il vise à informer les prescripteurs de l’existence de ces médicaments et donc de les inviter à les prescrire" explique le texte de loi. Cette mesure semble positive pour le Dr Scotté. "Il faut savoir que, dans les biosimilaires, il y a les firmes qui respectent les règles rigoureuses de développement imposées par l’EMA. Mais il existe aussi des produits qui viennent de pays à la réglementation moins rigoureuse, et qui sont, en réalité, de fausses copies, avec une efficacité et une tolérance différentes du produit princeps. Et cela peut s’avérer dangereux. Un répertoire permettra de savoir réellement quels sont les produits reconnus et disponibles."

Tout l’enjeu des biosimilaires est de ne pas entrainer d’amalgame avec les médicaments génériques, ce qui pourrait entrainer un climat de défiance par rapport au biosimilaires.

(1) Bendtzen, K. Immunotherapy. 2012 ; 4(11) : 1167-1179

(2) Haustein R. et al. Saving money in the European healthcare systems with biosimilars. Generics and Biosimilars Initiative Journal. 2012 ; 1(3-4) : 120-6
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. nov. 05, 2013 7:18 pm

La HAS (Haute Autorité de Santé) a annoncé au début du mois d’octobre le lancement pour la fin de l’année d’un site Internet destiné au grand public qui proposera une information détaillée sur la qualité des soins délivrés par l'ensemble des établissements hospitaliers. Ce classement se basera sur de nombreuses données comme les taux d'infections nosocomiales, de ré-hospitalisation ou de mortalité et les modalités de la prise en charge de la douleur. A cela devrait s’ajouter des indicateurs de qualité et de pratiques cliniques mesurés par la HAS et se basant sur les données issues de la certification.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. nov. 06, 2013 9:15 pm

Martin Hirsch à la direction de l’AP-HP

Ancien directeur de l’agence de sécurité alimentaire, président d’Emmaüs, créateur du RSA et Commissaire aux solidarités actives sous le gouvernement Fillon, Martin Hirsch, le pourfendeur des conflits d’intérêts et médecin spécialiste de formation, devrait prendre à 49 ans, la direction de l’Assistance-publique-Hôpitaux de Paris.

Depuis quelques jours, on disait Mireille Faugère, l’actuelle directrice du plus gros CHU d’Europe (37 établissements et 92 000 personnes), proche de la sortie. On vient d’apprendre que cette haute fonctionnaire de 56 ans nommée le 22 septembre 2010 à la direction de l’AP-HP, devrait céder son fauteuil à Martin Hirsch, actuel président de l’Agence nouvelle des solidarités actives. Cet homme qui fut un des symboles de l’ouverture à gauche du président Sarkozy, va devoir faire revenir la paix dans la maison, et apaiser les troubles nés de la fermeture très controversée des urgences de l’Hôtel-Dieu, hôpital parisien restructuré en centre de recherche et lieu de consultation de jour, sans lits.

Volontiers iconoclaste et souvent provocateur, le Dr Hirsch devrait donc prendre la succession de Mireille Faugères, dont la tête était demandée avec insistance par plusieurs organisations syndicales depuis plusieurs semaines. Celle qui a piloté l‘AP-HP sur fond de tensions autour du plan de stratégique visant à atteindre l’équilibre financier en 2012, avait porté le projet de restructuration de l’Hôtel-Dieu, dont la rénovation avait été jugée trop coûteuse.

A quelques encablures des élections municipales, cette mutation conflictuelle était revenue un enjeu électoral pour Paris et l’Ile de France.

§§§

Pas étonnant que Mme Faugères disparaisse, étant la femme de l'ex directeur de cabinet de Fillon. Donc classé à droite, sous un gouvernement de gauche, ses heures étaient comptées.

Comme seront celles de Hirsch lorsque la droite sera revenue au pouvoir et celles du successeur de Hirsch quand la gauche reprendra le pouvoir à la droite puis celles du successeur...

Bref, un éternel recommencement dont le personnel a l'habitude.
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