Reconnaissance universitaire

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Éric DELMAS

Reconnaissance universitaire

Message par Éric DELMAS » sam. déc. 06, 2008 9:13 am

Le moins que l'on puisse dire est que, concernant la reconnaissance universitaire, le gouvernement est franc comme un âne qui recule et pratique allègrement la politique du "un pas en avant, deux pas en arrière".
Après avoir cherché à nous re-fourguer une licence professionnelle au lieu d'une licence générale, ce qui ferme la porte au doctorat, il essaie maintenant de bloquer le processus d'évaluation afin de renvoyer toute décision aux calendes grecques.

C'est pourquoi les syndicats infirmiers (hou les vilains corporatistes !) et quelques syndicats généralistes (hou les sociaux-traîtres !) lancent encore une pétition nationale pour dénoncer cela.

Les bons syndicats (vous les reconnaîtrez aisément) ne bougent pas le petit doigt car, l'idée que les infirmiers puissent obtenir une reconnaissance universitaire à la hauteur de leur formation leur semble anormale. Je suppose qu'ils ont mis en priorité la mise en place d'un doctorat universitaire pour les aide-soignants avant la licence infirmière.

Cette pétition inter-syndicale est disponible et j'en envoie un exemplaire à Arnaud pour qu'il vous la propose en téléchargement.

Sans licence infirmière, pas de master possible pour les IADE.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. déc. 06, 2008 5:00 pm

Voila qui est fait.
ici
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Message par cedr1c » sam. déc. 06, 2008 7:24 pm

(Arnaud, cela bave un peu sur la colonne de droite)

On tire au final dans tout les ens avec cette reconnaissance universitaire, le groupe d'étude pour le rapport Couty concernant la psychiatrie évoque aussi cette license, et chacun y va de sa proposition...peu lisible au final.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. déc. 06, 2008 8:04 pm

cedr1c a écrit :(Arnaud, cela bave un peu sur la colonne de droite)
à cela plusieurs choses :
- si c'est moi qui bave, je n'y peux rien, c'est l'âge ! :D bon là c'est la colonne qui a pris, mais parfois c'est l'infirmière. (en visant bien).
- si c'est la colonne de droite de ton écran, c'est la faute à ton écran...ça le fait aussi sur ceux de l'hôpital. A moins que tes contrôles active-X...
- si c'est la colonne de droite du document, déplace ton curseur, et ça ne bavera plus.
Sinon, essaye les neuroleptiques, ça assèche pas mal ça. :wink:
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. déc. 06, 2008 8:53 pm

Je ne sais pourquoi, mais je suis allé sur le forum agrume.
Ça faisait des lustres que je n'y avais mis les moustaches de ma souris.
(promis je ferai pénitence).

Or, étrangement, j'y vois une pétition sur les études en IFSI, l'heure de publication étant postérieure à celle du message d'Eric, et même de ma réponse...avec un lien qui est le même que celui que j'ai mis en ligne.

C'est trop d'honneur que le site auto proclamé "n°1" de la profession Image:lol: , vienne finalement picorer quelques informations professionnel ici.

Cela dit, les autres professionnels ne s'y trompent pas non plus.
Un aperçu des recherches par les liens entrant, en disant plus qu'un long discours.

Image
Ah c'est pas facile d'être le n° 1...
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Message par cedr1c » sam. déc. 06, 2008 9:16 pm

Etrange, écran assez grand, résolution donc pas mal non plus...

arnaud BASSEZ a écrit : Sinon, essaye les neuroleptiques, ça assèche pas mal ça. :wink:
Certains pourront les utiliser comme anti émétiques, pour mes propos de comique.
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. déc. 07, 2008 5:54 pm

Je n'ai pas d'explication et encore moins de solution à ton problème d'hyper sialorrhée cathodique.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. déc. 10, 2008 5:41 pm

Rebondissons sur le rapportde la DREES

lu sur le JIM

Parmi les articles de la rubrique socioprofessionnelle de notre site qui rencontrent le plus d’attention (et oserons-nous dire de contestation ?), figurent ceux qui évoquent les rémunérations et les conditions de travail des infirmières. Avant de publier son étude sur « Les sept premières années de carrière des infirmiers diplômés en 1998 », la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ne semble pas avoir eu vent de ce phénomène. Cette enquête contient pourtant plusieurs sujets particulièrement sensibles. Tout d’abord, on relèvera que pour évaluer la situation professionnelle des infirmières, les experts de la DREES ont choisi de la comparer entre autres à celle des « diplômes de niveau bac +2 de la santé ou du social, les DEUG-DEUST, les BTS-DUT, les deuxièmes cycles universitaires », ce que certains observeront peut-être avec étonnement à l’heure où les infirmières réclament que leur formation soit reconnue au niveau bac+3 ! Surtout, alors que la DREES reconnaît elle-même que la question de la rémunération est « presque l’unique source d’insatisfaction » de ces professionnelles (meme si ce n'est pas ce qu'elles changeraient en priorité), elle se plait cependant à rappeler que : « Le revenu moyen des infirmiers à la première embauche est plus élevé que celui de tout autre diplômes de niveau proche ou équivalent ». Par ailleurs, bien que les auteurs confirment que cette rémunération « évolue beaucoup moins vite que celle de ces autres diplômés (…) sept ans après l’obtention du diplôme, elle reste plus élevée que celle des autres diplômés, excepté les autres diplômés de la santé ».

Au-delà de ces observations, la DREES propose une série de chiffres et de données, qui confirment que les infirmières exerçant dans le public n’ont souvent rien à envier (en matière de rémunération) à celles ayant choisi le secteur privé. Alors qu’en 2005, le revenu mensuel net des infirmières diplômées en 1998 est de « 1 700 euros », la DREES constate qu’il « n’y a pas différence de rémunération moyenne entre secteurs privé et public pour ce qui concerne les infirmiers en soins généraux. En revanche, les infirmiers spécialisés (psychiatrique, cadres de santé, autres spécialités) salariés du public sont en moyenne mieux rémunérés que ceux du privé ». La DREES indique encore que les infirmiers libéraux de la promotion 1998 (8 %) perçoivent un revenu mensuel net moyen de 2 700 euros (la variation est comprise entre 1 800 et 3 300 euros). « Les infirmiers libéraux perçoivent en moyenne des revenus comparables à ceux des masseurs kinésithérapeutes de près de 3 000 euros net par mois. La dispersion des revenus de ces derniers est cependant plus grande que pour les infirmiers libéraux » note la DREES. On signalera par ailleurs, qu’en 2005, 17 % des infirmières diplômées en 1998 affirment qu’elles souhaitent pouvoir s’installer en libéral dans les cinq ans à venir. Il est par ailleurs intéressant d’observer « qu’un homme IDE de la génération 98 a trois fois plus de chances de s’installer en libéral qu’une femme ».


J'attends vos commentaires.
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Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » jeu. déc. 11, 2008 7:26 am

Quels commentaires faire à propos de chiffres bruts qui nous sont parfaitement connus.
En évaluant le salaire sur la base du niveau de formation, lui-même clairement sous-évalué, non seulement on méconnait les éléments de la rémunération mais on fait le choix d'un mauvais indicateur afin de justifier une mauvaise analyse.
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