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yves benisty
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Message par yves benisty » lun. nov. 30, 2009 12:01 am

cedr1c a écrit :C'est un constat sur la difficulté à unir tout le monde dans cet ordre
Mais comme vous n'êtes pas homme à reculer devant la difficulté, vous n'avez qu'un seul objectif : trouver ce qui nous rassemble, plutôt que ce qui nous sépare, pour aider l'ordre infirmier à naître et croître.

cedr1c avec nous ! Il est des nôtres...
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).
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Message par cedr1c » lun. nov. 30, 2009 12:25 pm

Ou aider la profession, ne nous trompons pas de cible :wink:
Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. nov. 30, 2009 9:01 pm

Moi je me sens plus IADE qu'IDE parce que mon quotidien est un ensemble de gestes qui n'appartiennent pas au décret IDE "simple" mais au décret qui régit les IADE.

Mon quotidien est fait de prise en charge globale de la personne qui se fait opérer, qu'elle soit jeune ou âgée, en pleine santé (ASA 1) ou pas ( ASA 3, 4).
Mon quotidien est un ensemble de tâches, de gestes, de contrôles qui ne relèvent que du rôle du IADE.
cedr1c a écrit :les infirmiers en psychiatrie (dont les ISP) se sentent plus "de psychiatrie" qu'infirmiers (ce qu'ils n'ont jamais demandé) [...]
Et tout comme toi qui ne te sens pas trop infirmier, nous non plus.
de par notre exercice très spécifique et hautement qualifié.
de par nos études supérieures (et deux ans ce n'est pas pour rien, demande à ceux qui viennent de sortir de l'école ce qu'ils en pensent).
de par nos possibilités légales qui échappent à l'ensemble de la profession IDE.
Donc il y a certainement une vision corporatiste chez nous.
Elle ne plait pas à certains, soit :
Pour autant
cedr1c a écrit :les infirmiers en psychiatrie (dont les ISP) se sentent plus "de psychiatrie" qu'infirmiers
ça ne ressemble pas à du corporatisme ça ?
En tout cas c'est pas mal imité.
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Message par Thomas WUEST » mar. déc. 01, 2009 5:33 pm

Éric DELMAS a écrit :Je viens de recevoir mes documents (carte et caducée) et je trouve qu'il y a un point qui mérite une réaction afin de voir reconnue la totalité de la profession infirmière.
LE moins que l'on puisse dire est que la profession n'est pas reconnue à sa juste valeur par l'ensemble des professionnels de santé, des responsables administratifs et politiques et même par la population.
Il me semble donc que la profession devrait donner l'exemple en marquant sa reconnaissance pour ses propres spécificités, c'est-à-dire les trois spécialités qui nécessitent formation supplémentaire et imposent des responsabilités qui ne sont pas celles du reste de nos collègues.
J'ai donc envoyé un courriel au Conseil national pour lui demander de bien vouloir marquer cette reconnaissance à l'occasion des prochaines émissions de documents professionnels.
Les spécialités ne sont pas de simples grades ou fonctions mais bien des particularismes distincts disposant notamment de diplômes d'État spécifiques.
On peut éventuellement hésiter pour les cadres qui sont désormais partiellement extérieurs à la profession, puisque positionnés de façon transversale à toutes les professions de santé non médicales.
Bonjour tout le monde,

Comme vous, je veux ma spécialité sur mon caducée.

Le 16 septembre 2009 j'ai écrit à ce sujet à Mme Le Boeuf pour lui demander si le caducée sera le même pour tous (IDE, IBODE, PUER, CADRE, IADE) et elle m'a répondu texto

"Pour l’instant le même pour tous .. cette vision des choses pourra être revu

bien cordialement

Dominique LE BŒUF
"

Infirmier Anesthésiste n'est pas le même métier qu'Infirmier. Je ne fais plus du tout la même chose que quand j'étais Infirmier, j'ai bien plus d'autonomie, mais aussi d'autonomie et surtout d'autonomie...
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Message par Éric DELMAS » mar. déc. 01, 2009 5:53 pm

C'est une réponse que je trouve sensée et ouverte.
Si nous sommes nombreux à le demander, nul doute que le prochain caducée reconnaîtra nos efforts de formation et notre particularisme professionnel.
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Message par cedr1c » mar. déc. 01, 2009 10:35 pm

arnaud BASSEZ a écrit :
cedr1c a écrit :les infirmiers en psychiatrie (dont les ISP) se sentent plus "de psychiatrie" qu'infirmiers
ça ne ressemble pas à du corporatisme ça ?
En tout cas c'est pas mal imité.
Il y a plusieurs corporations exerçant en psychiatrie, comme il y en a plusieurs dans un bloc, par exemple.

Pour le reste, nous sommes d'accord pour dire que certaines spécificités ou spécialités (je pense aussi aux IST, aux puers) ne se retrouvent pas prioritairement sous le nom "infirmier", face au poids de cette spécificité de leur exercice.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. déc. 02, 2009 2:12 pm

Thomas WUEST a écrit : Infirmier Anesthésiste n'est pas le même métier qu'Infirmier. Je ne fais plus du tout la même chose que quand j'étais Infirmier, j'ai bien plus d'autonomie, mais aussi d'autonomie et surtout d'autonomie...
ça fait du bien de l'entendre d'une autre personne.
Cedr1c ne pourra pas dire que ça ne vient que de moi.
Nous sommes 7000 en France dans ce cas.
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Message par cedr1c » mer. déc. 02, 2009 3:50 pm

Il y a donc plusieurs professions dans cet ONI?
Un anesthésiste est il "plus infirmier" qu'un cadre de santé?

Ce sont des questions qui peuvent être intéressantes, juridiquement.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. déc. 02, 2009 4:11 pm

Tu penses au jugement de Toulouse.
Il ne nous appartient pas de dire si un cadre est plus infirmier qu'un IADE.
Toutefois, les cadres ont des fonctions transversales, éloignées du soin, pour se consacrer plus au management, à l'organisation...
Mais un cadre est-il plus infirmier qu'une puer, qu'une IBODE ??

Ce qui est certain c'est que les 3 spécialités débouchent sur un DE et restent dans le soin.
Pas le cadre de santé. Même si celui-ci peut être amené ponctuellement à faire quelques gestes d'entraide.
Mais nous faisons tous les jours du remplissage de papier.
et la dernière check-list ne va pas arranger les choses.
Pour autant, suis-je un personnel administratif ?
ça pourrait y ressembler, mais ça n'en n'est pas encore.
C'est l'effet IADE canada dry.
ça en a la couleur, la saveur, mais ça n'est pas administratif.
Pourtant là encore, c'est franchement pas mal imité.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. déc. 02, 2009 5:25 pm

en parlant de carte
vu sur le JIM

Accroître la liberté de circulation des professionnels de santé au sein de l’Union européenne et tout en renforçant la sécurité des patients est une préoccupation des instances communautaires depuis plusieurs années. Dès 2005, en effet, une directive européenne met en avant la nécessité de proposer à tous les soignants de l’Union, une carte professionnelle similaire. Déjà, depuis octobre 2007, dans plusieurs pays, notamment en France, les médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmiers et chirurgiens-dentistes peuvent disposer d’une carte professionnelle européenne. Elle présente deux faces distinctes : l’une européenne, l’autre nationale. Ainsi, Patrick Fortuit, pharmacien et responsable du groupe de travail HPro Card rappelait au mois de février, cité par la revue Biologie médicale : « Les pharmaciens français ont été les premiers à avoir une carte européenne de professionnel de santé ».
Interopérabilité

Depuis près de deux ans, cependant, se prépare une autre étape : la mise en place d’une carte européenne de professionnel de santé dotée d’une puce. Ce dispositif doit permettre de pouvoir interroger de n’importe quel endroit de l’Union européenne les registres professionnels de chaque pays, afin de vérifier si le praticien est bien enregistré et habilité à exercer. En 2007, un groupe de travail, baptisé HPro Card a été mis en place afin de travailler à l’élaboration de cette nouvelle carte et notamment se concentrer sur l’interopérabilité des systèmes existants dans chaque pays de l’Union. Les résultats de ces travaux viennent d’être rendus publics par le biais d’un rapport remis au Parlement européen, le 18 novembre dernier. Les conclusions sont tout à fait positives : « Le travail du groupe HPro Card va permettre, dans les mois qui viennent, le développement progressif des cartes à puce dans les 27 états et dans les cinq professions que sont les médecins, les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, les infirmiers et les pharmaciens » a notamment commenté le député européen Bernadette Vergnaud, citée par le Moniteur des pharmacies.

Un dossier pharmaceutique international ?

Outre la vérification des informations concernant chaque professionnel de santé, ces cartes à puce doivent pouvoir à terme permettre de remplir d’autres fonctions. Certains citent notamment la comptabilisation des crédits de formation continue, tandis qu’en France, les pharmaciens évoquent l’accès au dossier pharmaceutique informatisé des autres pays. Déjà, des projets dans ce sens sont en cours d’élaboration. « Bientôt, le pharmacien belge pourra lire le dossier pharmaceutique français et ce, en toute sécurité pour le patient », se félicite notamment Patrick Fortuit.
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. déc. 29, 2009 7:27 pm

source JIM

A la mi-décembre, la présidente de l’Ordre infirmier, Dominique Le Bœuf, indiquait que 50 % des Ordres départementaux sont désormais « opérationnels », une proportion que certains pourraient juger décevante, un an après l’élection de ces conseillers ordinaux. Cependant, à sa décharge, on ne manquera pas de rappeler que les obstacles continuent à être nombreux sur le chemin des responsables de l’Ordre national infirmier (ONI).

Ainsi, du 14 au 18 décembre était organisée une nouvelle semaine de mobilisation contre l’institution à l’appel d’une intersyndicale composée de la CFDT, la CFTC, FO, le Snics-FSY (infirmières scolaires), SUD, et l’Ufmict-CGT. Appelant de leurs vœux une réunion avec le ministre de la Santé afin qu’ils puissent « exposer [leur] demande d’abrogation de cette structure », les syndicats ont multiplié les arguments contre cette instance. Ils ont notamment souligné que les structures disciplinaires existent déjà dans les établissements de santé et que la création de l’Ordre entraînait pour les infirmiers salariés l’émergence d’une « double peine », selon l’expression de Michaël Deroche, secrétaire fédéral de la CFDT santé-sociaux.
Leurs principales critiques se seront cependant concentrées sans surprise sur la cotisation obligatoire et jugée fort élevée de 75 euros (mais réduite de 50 % pour les nouveaux diplômés). « Nous sommes contre l’Ordre infirmier et contre le fait de payer pour pouvoir travailler », a ainsi résumé Michaël Deroche.

ONI soit qui mal y pense

Bien que désormais certainement habituée aux protestations des centrales syndicales, Dominique le Bœuf aurait sans doute souhaité pouvoir compter sur le soutien du ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Cependant, lors d’une interview accordée à l’APM le mercredi 16 décembre, le ministre a marqué ses distances avec l’Ordre. « Je ne suis pas à l'origine de l'Ordre infirmier, c'est une loi qui a été votée en décembre 2006 bien avant que je sois ministre de la santé, les décrets d'application ont été pris en avril 2007, c'est-à-dire avant mon arrivée au ministère de la santé, moi je me suis contentée de mettre en oeuvre ces dispositions et d'organiser les élections ».

Se présentant comme une simple exécutrice, Roselyne Bachelot n’a cependant pas hésité à réitérer ses critiques à peine voilées contre le montant de la cotisation. « Je n’ai pas compétence dans ce domaine, [mais] j’ai indiqué ma préférence [à la présidente de l’Ordre infirmier] pour un montant de cotisation de 30 euros qui me paraissait compatible avec la capacité contributive des infirmières salariées » et « largement suffisant pour faire fonctionner l’Ordre », étant donné, a-t-elle encore souligné que « Quand on multiplie 500 000 cotisants par 30, cela fait quand même 15 millions d’euros ! ».

Sa désapprobation à l’égard des choix de la présidence de l’Ordre a été marquée plus nettement encore lorsqu’elle a estimé « avoir donné les outils d’un consensus » en faisant notamment allusion à certaines dispositions de la loi HPST visant à réduire les coûts de fonctionnement des Ordres et à la possibilité de différencier le montant de la cotisation en fonction du mode d’exercice des professionnels, une solution qui n’a pas été retenue par les responsables ordinaux.

Neutralité

Après avoir fustigé en avril « l’ingérence de l’Etat » qui par la voix de la directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins avait en effet critiqué le choix des responsables de l’Ordre quant au montant de la cotisation, l’ONI s’interroge dans un communiqué de presse du 23 décembre en réponse aux propos du ministre : « L’Etat ne devrait-il pas naturellement soutenir l’institution chargée par la loi de contribuer à la santé publique, à l’éthique professionnelle et à la promotion de la profession infirmière ? ». L’Ordre regrette également qu’en « contradiction avec l’affirmation de sa neutralité [le ministre] a « pris position » et « rappelé sa préférence » pour une cotisation réduite de 60 % ».

Or, répète une nouvelle fois le communiqué : « L’Ordre ne saurait remplir l’ensemble des missions qui lui sont confiées avec des ressources qui n’atteindraient pas le quart de celles de l’Ordre le moins doté » !

40 à 60 % des infirmiers n’avaient pas reçu leur dossier d’inscription à la mi-décembre

Au-delà de cette mise au point, la direction de l’Ordre entend donner des précisions sur plusieurs « rumeurs et contre vérité ». Elle insiste notamment sur le fait que l’inscription se fait par le renvoi du dossier adressé par l’institution aux infirmières ou téléchargé par ces dernières sur le site de l’Ordre. « Il n’existe pas de « nouveau dossier plus simple », ni d’autre mode d’inscription », souligne-t-on.

Il s’agit d’une allusion aux propos du ministre qui a affirmé que les Ordres pourraient se voir transmettre des données personnelles simplifiées, dans l’attente de la publication d’un décret d’application de la loi HPST qui permettra aux établissements de santé de transmettre aux Ordres une liste de leurs salariés dans le but d’obtenir une inscription automatique. L’Ordre des infirmiers précise encore que la « demande d’inscription » « n’a jamais été repoussée » au 31 décembre et qu’elle doit se faire « au plus vite ». La présidente s’est engagée à la mi-décembre a indiquer en janvier le nombre d’infirmiers inscrits. Elle avait cependant indiqué que « 40 à 60 % des infirmières n’avaient pas reçu leur dossier et que plus de 20 % des dossiers renvoyés n’étaient pas conformes ».

De leur côté les syndicats, ont indiqué avoir « récolté » dans certaines établissements « entre 50 % et 80 % des dossiers » et ont assuré que dans la plupart des cas les infirmiers ont eux-mêmes jeté ou négligé les formulaires d’inscription.
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Message par Gaetan CLEMENCEAU » mer. déc. 30, 2009 2:45 pm

Alors impasse pour l'ONI ?

Je ne vois que 2 solutions, à 4 mois du début de la 2ème année d'inscription et de cotisation :

- passage en force (et aussi bien en temps et en coût exhorbitant pour l'OI) en saissisant la justice nominativement chaque professionnel et chaque établissement de santé employant des infirmiers et infirmières pour exercice illégale (et complicité) de la profession.
Cela paraît impossible, sauf à rendre ridicule ceux qui ont mal interpréter la loi, et oublier qu'il faut être patient !. Erreur de jeunesse, où enthousiasme et ambition, oublie le respect du dialogue !
L'ONI décide (et vote ?) la somme de la cotisation, en n'écoutant pas même pas ses propres élécteurs (les conseillers régionaux, élus eux-mêmes par les conseillers départementaux, élus par les votes exprimés des 510000 infirmier(e)s.

- alors, retour en arrière par l'ONI en réduisant cette cotisation, à la moyenne des sommes proposées des professions de foi des conseillers départementaux d'avril 2009, représentant toute la profession, en réécoutant la base départementale élue et leur proposition !

Je comprends l'empressement des élus de l'échelon national (plus de 20 ans à certains d'avoir attendu), l'ambition, la volonté d'agir vite, et efficacement, mais cela témoigne bien qu'il faut apprendre aussi le réalisme politique. Respectez les élécteurs (qui ont pour la plupart voté pour une cotisation autour de 30 euros.) Là, le texte de loi, respecte les fondements constitutionnels de notre démocratie française : seul le peuple est souverain.

Pour ma part, partisan depuis longtemps de ce mode de représentation de la profession, je me suis empressé là aussi de régler mes 75 euros (que je ne regrette pas ! pour les mêmes arguments que ceux de l'échelon national), et je prendrais mon mal en patience pour voir la profession avancée. Espoir, quant tu nous tiens !

Comment s'étaient déroulées les réunions présidents des environ 100 conseils départementaux avec le bureau de l'ONI ou 52 membres du conseil national, sur la décision de la cotisation ? Qui a des souvenirs ?
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Message par Gaetan CLEMENCEAU » mer. déc. 30, 2009 2:52 pm

Éric DELMAS a écrit :C'est une réponse que je trouve sensée et ouverte.
Si nous sommes nombreux à le demander, nul doute que le prochain caducée reconnaîtra nos efforts de formation et notre particularisme professionnel.
Oui, d'accord avec toi, mais regardons bien alors avant cette 2 ème année, que cette question a bien été soulevé et voté en conseil national, et dont la réponse devrait être publique à travers les comptes rendus que nous devrions recevoir comme inscrit et cotisant : comme pour un conseil municipal, le compte-rendu est public dans les 5 jours suivants les délibérations.

J'en fait donc la demande immédiate à l'ordre national via courriel comme inscrit et cotisant.

vive la démocratie !

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Message par Arnaud BASSEZ » mer. déc. 30, 2009 8:15 pm

Gaetan CLEMENCEAU a écrit : L'ONI décide (et vote ?) la somme de la cotisation, en n'écoutant pas même pas ses propres élécteurs (les conseillers régionaux, élus eux-mêmes par les conseillers départementaux, élus par les votes exprimés des 510000 infirmier(e)s.
Il n'y a pas eu 100 % de votants. mais 13,8 % des votes exprimés.
Respectez les élécteurs (qui ont pour la plupart voté pour une cotisation autour de 30 euros.)
là encore, on ne demandait pas le montant de la cotisation dans le vote.
Il y a eu des paris, des tenants qui croyaient à 30 euros maximum.
Mais lorsqu'ils ont voté, ils n'ont pas voté pour une somme.
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Message par Éric DELMAS » mer. déc. 30, 2009 8:40 pm

Il faudrait arrêter de décider ce que doit faire l'ONI à la place de ceux qui sont chargés de son fonctionnement.
Si l'ONI communique un tout petit peu ce sera déjà mieux que le SNIA qui ne communique pas (comme les autres syndicats d'ailleurs). Par contre j'apprécierai qu'il communique un peu moins que le SNPI pour le bien de ma boîte courriel. :wink:
Nous demandons un caducé spécifique aux professions qui sortent du cadre général de la profession. Cela me semble raisonnable et devrait donc faire l'objet d'un intérêt. Maintenant, je ne demande pas que les travaux de l'ONI triatent ce sujet en priorité et je serai désolé d'apprendre que la revalorisation de la profession attendra que le choix d'un caducée IADe soit effectué.
pour le reste, comme dans toute bonne démocratie, les non votants valident involontairement - mais mathématiquement - le choix de ceux qui arrivent en premier (fut ce avec 1% des voix). Le déni de démocratie n'est pas d'être élu avec 14% de votants mais de mépriser son bulletin de vote. Donc, merci aux non votants et à tous ces syndicats qui se sont ainsi tiré une balle dans le pied et merci aux militants syndicaux, tellement motivés et efficaces qu'ils sont à peine moins nombreux aux manif anti-Ordre qu'ils l'ont été dans les bureaux de vote. Qu'est-ce que disait De Gaulle à propos des français? Je crois que cela a un rapport avec le salon de l'agriculture.
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