H1N1 et droit du travail....

Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. nov. 13, 2009 3:59 pm

Le lancement de la vaccination contre la grippe A intervient alors qu’un débat existe toujours chez les professionnels de santé et la population : certains s’interrogent sur le bien-fondé d’une campagne aussi massive avec des vaccins sur lequel le recul, à leurs yeux, n’est pas suffisant.

D’autres estiment, au contraire, comme les autorités sanitaires, que la France a une « chance historique d’affronter cette pandémie avec des vaccins qui, largement utilisés, permettront d’éviter de nombreux morts ».
Quels sont les vaccins utilisés en France ?

Au total, le gouvernement a acheté (pour 750 millions d’euros) 94 millions de doses de vaccins à trois laboratoires : Sanofi Pasteur (28 millions de doses), Novartis (16 millions) et GlaxoSmithKline-GSK (50 millions). Dans un second temps, 50 000 doses ont été commandées au laboratoire Baxter. Le plus rapide à délivrer ses produits a été GSK : c’est aujourd’hui son vaccin Pandemrix qui est utilisé pour le démarrage de la campagne grand public.
Que contiennent ces vaccins ?

D’abord un principe actif appelé « antigène », qui induit la réponse immunitaire permettant de protéger la personne vaccinée. Ils contiennent aussi du thiomersal, un conservateur utilisé pour limiter le risque infectieux, à une dose minime qui, selon les autorités, exclut « a priori » tout risque de toxicité.

Deux vaccins (Novartis et GSK) contiennent aussi des adjuvants à base de squalène (huile de foie de requin). Ces adjuvants ont été utilisés pour deux raisons : l’adjuvant permet de provoquer une réaction immunitaire en mettant moins « d’antigène » dans chaque dose de vaccin.

Surtout, ils augmentent l’efficacité du vaccin. Selon plusieurs spécialistes, un vaccin avec adjuvant pourrait rester efficace si le virus devait muter et devenir un peu plus agressif.
Quels sont les risques des adjuvants ?

Certains estiment qu’il existe toujours un risque à injecter un stimulateur de l’immunité. Ces craintes sont écartées par un grand nombre d’experts qui crient à la « désinformation » : il s’agit, selon eux, d’un risque théorique, jamais démontré.

Ils rappellent que l’adjuvant utilisé dans le vaccin de Novartis est présent dans un vaccin saisonnier délivré à 47 millions de personnes dans le monde depuis 1997 sans effets secondaires notables.
Pourquoi utiliser un vaccin sans adjuvant pour les femmes enceintes et les nourrissons ?

Aujourd’hui, les experts recommandent de ne pas utiliser d’adjuvants chez les personnes dont le système immunitaire est immature (nourrissons de 6 à 23 mois) ou un peu modifié (femmes enceintes, certains sujets immuno-déprimés). Cela ne veut pas dire qu’il y a un risque démontré de l’adjuvant chez ces personnes.

Simplement, les experts ne disposent pas d’études suffisantes pour se prononcer et, à titre de précaution, ils jugent préférable de leur délivrer des vaccins sans adjuvant. En France, un seul vaccin de ce type sera disponible, celui de Sanofi Pasteur. Il pourrait être autorisé au début de la semaine prochaine.
Faut-il une dose ou deux doses ?

Au départ, on pensait que deux doses du vaccin seraient nécessaires. Mais depuis, des études ont montré qu’une seule dose pourrait être suffisante pour les plus de 10 ans. En tout cas pour l’instant, en France, le schéma vaccinal est toujours fixé à deux doses.

Les autorités sanitaires souhaitent se donner encore un peu de temps pour savoir avec certitude si une dose est suffisante. Si tel devait être le cas, la recommandation évoluerait avec une dose pour les adultes et sans doute toujours deux doses pour les moins de 10 ans.
Quel recul a-t-on sur les vaccins ?

Les données disponibles en France portent sur les 50 000 doses du vaccin GSK délivrées entre le 21 octobre et le 5 novembre à 50 000 professionnels de santé. Sur cette période, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a eu connaissance de 36 signalements d’effets indésirables, principalement des douleurs au site d’injection, des maux de tête ou de la fièvre.

« À ce jour, il n’y a pas eu de notification d’effets graves », assure l’Afssaps. En Europe, le pays le plus avancé en matière de vaccination est la Suède où 1,4 million de doses du vaccin GSK ont été délivrées. Selon l’Afssaps, rien d’alarmant n’y a été constaté.
Que sait-on des risques liés aux vaccins ?

Les données disponibles sont a priori rassurantes. « La tolérance du vaccin est très bonne », répètent de très nombreux spécialistes de la grippe et des vaccins. Toutefois, dans une vaccination de masse, il est toujours possible de voir apparaître quelques complications chez des personnes ayant peut-être une prédisposition à telle ou telle maladie.

Depuis des semaines, un large débat tourne autour de la maladie de Guillain-Barré, une affection neurologique potentiellement grave, qui touche 1 700 personnes par an en France. Certains affirment que le vaccin peut déclencher cette maladie.

De leur côté, les autorités sanitaires et de nombreux experts répondent que ce risque n’est pas démontré avec certitude et qu’il est, en tout état de cause, très faible (un cas sur un million de vaccinés). Ils ajoutent que la principale cause du Guillain-Barré est une infection et qu’il y a plus de risque de développer cette maladie après une grippe qu’après une vaccination.
Faut-il se faire vacciner ?

Comme tout acte médical, une vaccination repose sur une analyse du rapport bénéfice-risque, propre à chaque individu. Cette analyse n’est pas toujours facile à faire pour le grand public qui, en quelques mois, a entendu parler d’une grippe jugée « redoutable » puis qualifiée de « grippette ».

En fait, pour l’instant, cette grippe reste bénigne chez l’immense majorité des personnes touchées mais peut provoquer, dans quelques cas, des formes sévères et mortelles, y compris chez des jeunes en parfaite santé. Ce qui n’est pas le cas avec la grippe saisonnière qui, à 90 %, fait des victimes chez les plus de 65 ans.

Depuis le début de l’épidémie, 34 décès ont été attribués en France métropolitaine à la grippe A, dont deux chez des personnes sans facteur de risque. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), au 3 novembre dernier, 625 patients avaient été hospitalisés dont 131 en réanimation dans un état grave.

Parmi ces cas graves, on a recensé neuf nourrissons de moins d’un an, huit enfants de un à 14 ans et 101 personnes de 15 à 64 ans. Sur ces 131 patients traités en soins intensifs, il y avait notamment 26 personnes souffrant d’asthme, 14 de diabète, 14 de forte obésité, 14 femmes enceintes et 19 personnes à première vue en bonne santé.

« Ce n’est pas une grippe anodine. On voit des formes très sérieuses chez des sujets jeunes », avertissent de nombreux réanimateurs. Pour avoir une idée précise de la dangerosité de cette grippe, il faudrait bien sûr comparer ce chiffre des cas graves avec le nombre total de personnes ayant contracté la grippe A en France. Ce qui n’est pas possible car cette donnée n’est pas disponible à l’InVS.

À titre indicatif, on peut préciser que dans la semaine du 26 octobre au 1er novembre, 39 personnes ont été hospitalisées dans un état grave alors que, dans le même temps, le nombre de consultations pour grippe A a été estimé à 341 000. Selon plusieurs experts de la grippe, ces chiffres pourraient augmenter fortement au cours des prochaines semaines avec une intensification de l’épidémie durant l’hiver.


source : la croix
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. nov. 17, 2009 7:43 pm

Paris, le mardi 17 novembre 2009 – Le parcours ce matin de la presse régionale est à certains égards édifiant : il n’est pratiquement pas un seul journal, de la Voix du Nord, à la Dépêche du Midi, en passant par Ouest France qui n’évoque pas la fermeture d’une classe ou d’une école. C’est ainsi qu’hier à Perros-Guirec (Côtes d’Armor), les enseignants n’ont accueilli que 14 des 36 enfants que compte l’école maternelle : la raison de l’absence d’une grande partie des petits écoliers ne faisait guère de mystère, la grippe A (H1N1) semble avoir frappé. Aussi, ce matin, l’établissement est totalement fermé. A Aube (Orne), le nombre de jeunes malades est plus élevé encore, puisque le Préfet a décidé de suspendre les cours des écoles primaires et maternelles pendant au moins six jours après le recensement de 32 cas.

A Fouras (Charente Maritime), la décision de fermeture a été prise dans la journée même, forçant les parents d’élève à venir chercher leurs enfants avant la fin des cours. Les exemples abondent et si les régions paraissent inégalement touchées, nulles ne semblent épargnées. De même, si les décisions sont prises au cas par cas par les préfets, le scénario semble immuable : une flambée des cas ces derniers jours impose des solutions de plus en plus strictes pour faire face à l’épidémie. L’impression donnée par la lecture de la presse locale a été confirmée ce matin par le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, interrogé sur France Inter. Il a en effet fait état de 124 classes et de 32 établissements fermés à ce jour, alors que l’on comptait uniquement 40 classes et 10 écoles concernées vendredi 13 novembre. « Il y a vraiment une accélération, une progression forte de l’épidémie » a confirmé le ministre, qui a par ailleurs souligné que le système de fermeture des établissements, adopté depuis la rentrée s’était « révélé (…) efficace ».

Pour les plus jeunes, la vaccination se fait avec les parents !

Le ministre de l’Education nationale, également porte-parole du gouvernement, avait la veille défendu le choix du gouvernement de faire reposer la campagne sur des centres de vaccination et non sur les médecins généralistes. « Le gouvernement a fait un choix pragmatique, qui est de vacciner le plus grand nombre de Français dans un temps limité grâce à des vaccins multiples et à des centres de vaccination de proximité, qui permettent des vaccinations en grand nombre pendant une même journée », avait-il notamment souligné. Concernant les écoliers, collégiens et lycéens, le programme a été présenté la semaine dernière. Tous les élèves vont recevoir chez eux, au moment du lancement de la campagne de vaccination des enfants scolarisés le 25 novembre, un bon de leur caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).

Pour les enfants des écoles maternelles et primaires, l’immunisation aura lieu dans un centre de vaccination, afin de permettre aux parents de les accompagner. La circulaire du 9 novembre 2009 précise que « compte tenu de la présence simultanée de nombreux enfants et de la nécessité d’un entretien avec le médecin plus long que pour les adultes, des séances spécifiques peuvent être organisées pour les enfants des écoles primaires en dehors du centre de vaccination pour la population générale ». C’est sur place que les parents souhaitant que leurs enfants soient vaccinés rempliront le questionnaire médical et le formulaire de consentement.

Et les profs ?

Concernant les collégiens, les lycéens, les élèves des classes préparatoires et ceux des classes de BTS, la vaccination sera possible au sein même des établissements. Les séances seront organisées par les équipes opérationnelles départementales (EOD) qui, précise la circulaire du 9 novembre, « veillent à ce que les chefs d’établissement soient tenus informés par l’intermédiaire des inspecteurs d’académie des conditions, des modalités et du calendrier de mise en œuvre de la vaccination ». Ce sont par ailleurs les EOD qui assureront la constitution des équipes mobiles de vaccination (EMV) et leur approvisionnement en matériel nécessaire.

De leur côté, les services académiques ont pour tâche l’information des chefs d’établissement et le recensement des personnels de santé de l’éducation nationale « pouvant participer aux EMV ». Le rôle des chefs d’établissement est plus précis. C’est notamment à eux que revient la mission de « recenser les noms prénoms, dates de naissance et numéro de sécurité sociale de ceux des élèves n’ayant pas reçu le bon de vaccination de la CNAMPS et de les communiquer à l’EMV ». Pour les enfants dont les parents consentent à la vaccination (chaque « bon » envoyé par les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) sera accompagné d’une fiche médicale individuelle et d’un formulaire de consentement à remplir par les parents), des séances de vaccination seront donc organisées.

Cependant, les parents conservent la liberté de « privilégier une vaccination dans le centre de vaccination de leur lieu de résidence ». Cette organisation, qui laisse, on le voit, une certaine souplesse aux familles, ne dit par ailleurs rien de l’immunisation des personnels de l’éducation nationale. Sur ce sujet, le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, est également resté silencieux.

source : JIM
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. nov. 17, 2009 7:45 pm

Toujours sur le (très bon) site du JIM

En février 1976 une nouvelle souche de virus grippal A (Hsw1N1), d’origine porcine, se répandait chez les militaires de la base de Fort Dix, New Jersey, USA. Quelques mois plus tard, en octobre, et bien que l’infection soit demeurée circonscrite au camp, les autorités sanitaires lançaient une campagne de vaccination massive pour tenter de prévenir une éventuelle dissémination épidémique communautaire : 45 millions de doses de vaccin étaient distribuées entre octobre et décembre 1976. La campagne, cependant, devait être stoppée avant d’avoir atteint son terme : 500 cas de syndromes de Guillain-Barré (SGB) étaient diagnostiqués, 25 décès enregistrés, et on estimait finalement que les individus vaccinés présentaient un risque 8 fois supérieur à la population générale de développer le syndrome dans les deux mois suivants.

L’inconscient collectif du monde entier prenait acte, et la crainte d’un SGB vaccinal ne devait plus lâcher personne. A tort ou à raison ? Fantasme ou réalité ? Pour faire le point sur cette brûlante question, qui en cette période de large vaccination contre le virus de la grippe A H1N1 revient encore une fois sur toutes les lèvres, HP Sejvar et coll. proposent aujourd’hui rien moins que l’analyse de la littérature sur le sujet de… 1950 à aujourd’hui. Voici donc quelques-uns des faits et conclusions les plus remarquables de ce gigantesque travail :

- Rien n’est venu confirmer les données, encore largement inexpliquées, de Fort Dix, et les nombreuses études épidémiologiques réalisées sur le vaccin grippal par la suite n’ont « au pire » retrouvé qu’une augmentation extrêmement faible du risque (estimée autour de 1 par 1 000 000 doses). On notera que les SGB font l’objet d’une surveillance post-administration du vaccin H1N1 étroite un peu partout dans le monde…

- Si les anciennes formulations de vaccin antirabique, réalisé sur tissu cérébral animal, ont pu poser problème, ce n’est plus le cas avec les produits fabriqués sur cellules embryonnaires de poussin.

- Les données préliminaires de l’Institute of Medicine américain évoquant une association causale entre les vaccins polio oral (ou à toxine tétanique) et le SGB n’ont pas été confirmées (et sont contredites) par celles issues des vastes campagnes d’immunisation menées un peu partout dans le monde.

- Des rapports spontanés à l’US Vaccine Adverse Events Reporting System lors de l’introduction d’un vaccin conjugué méningococcique quadrivalent ont également semé le doute. Des comparaisons avec les taux de SGB attendus se sont finalement révélées non concluantes, et on manque toujours de la preuve qu’apporterait une véritable grande étude contrôlée.

- En ce qui concerne les autres vaccins, enfin, les craintes ne reposent que sur des cas trop isolés dans le temps et dans l’espace pour en tirer de véritables conclusions.

A de rares exceptions près, les associations vaccin/SGB apparaissent finalement très temporelles et il n’y a guère de preuves qui supportent l’hypothèse (l’impression globale étant qu’il y a eu mais qu’il n’y a plus…). Il existe certainement, comme l’affirment les auteurs de ce remarquable travail, des cas qui méritent attention, en particulier, par exemple, les patients qui ont déjà développé un SGB. Cependant, "le bénéfice des vaccins en [terme de] prévention et de baisse de morbidité et de mortalité, particulièrement pour la grippe, doit être évalué contre le risque potentiel de SGB". Certes…


Dr Jack Breuil

Haber P et coll. : Vaccines and Guillain- Barré syndrome. Drug Saf. 2009; 4: 309-23.
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Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » mar. nov. 17, 2009 8:20 pm

Nous vivons dans un monde qui, de notre point de vue, est totalement schizophrène.
D'un côté la sécurité de nos pays développés est bien meilleure qu'elle n'a jamais été avec l'extinction de la regrettable habitude de nos pères à se faire la guerre.
D'un côté, le monde est de plus en plus instable mais ce danger est encore lointain et notre nature réclame des raisons d'apprécier la vie par rapport à nos voisins directs.
Donc, la violence locale augmente car chacun veut extérioriser sa « nature » prédatrice faute d'avoir eu à affronter un véritable danger qui l'aurait largement calmé.
Donc aussi, il faut s'inventer des ennemis ce qui explique la large diffusion de toutes les théories de complots qui éclosent ici ou là.
Quand les enfants africains meurent par tombereaux entiers faute de vaccins basiques, nous faisons la fine bouche pour des vaccins luxueux destinés à éviter quelques dizaines de morts et, aussi sans aucun doute, à éviter d'aggraver une crise financière dont la sortie serait retardée par des arrêts maladie en masse.
Je respecte ceux qui ne veulent pas se protéger individuellement à condition qu'ils ne deviennent pas des vecteurs susceptibles de causer des dommages aux autres. C'est pour cela que je me suis fait vacciner. Mes patients adultes fragiles ou jeunes à l'immunité sans défense devant ce virus, a priori sans danger pour moi n'ont pas à subir les conséquences de mon inconséquence.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. nov. 18, 2009 7:34 pm

Une des raisons de la grande désaffection que connaît la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) organisée par les autorités sanitaires résiderait dans la réticence des Français à confier ce geste à des professionnels qu’ils ne connaissent pas. Un sondage réalisé le 17 novembre sur le site internet du Figaro révèle d’ailleurs que 87 % des Français seraient favorables à une immunisation par les omnipraticiens. Ces derniers se montreraient en outre sans doute plus enclins à faire la promotion de la vaccination, s’ils y prenaient une part plus active.
Contraintes logistiques

Cependant, à ces arguments en faveur de la vaccination au sein des cabinets de ville s’opposent des contraintes logistiques majeures. Elles ont été récemment rappelées par le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui, après avoir indiqué que le vaccin est conditionné sous forme de flacons de dix doses à utiliser dans les vingt quatre heures suivant l’ouverture, s’est interrogée : « Comment s'assurer de bonnes conditions de conservation, une fois un flacon entamé, si le médecin ne s'en sert pas il devra le jeter s'il ne travaille pas par exemple le lendemain ». Roselyne Bachelot a par ailleurs demandé : « Comment livrer - puisqu'on ne peut pas aller acheter ce flacon chez son pharmacien individuellement -, comment livrer 60 000 cabinets de médecins généralistes avec des moyens logistiques que je n'ai pas ». Ces différents obstacles et probablement également la perspective de devoir vacciner rapidement des millions de personnes contre une infection dont on pouvait légitimement redouter une létalité très élevée avaient dicté au gouvernement l’organisation de centres dédiés, une solution « discutée avec les médecins qui en étaient d’ailleurs convaincus » a assuré Roselyne Bachelot.

La balle est dans le camp des MG

Cependant, alors que la perspective d’une vaccination de masse ne semble pas d’actualité, quand on sait que seuls 160 000 français ont jusqu’alors été immunisés (dont 20 000 seulement dans les centres de vaccination !), Roselyne Bachelot a hier estimé à l’Assemblée nationale en réponse à une question d’un député que « Nous pourrions dans des conditions ciblées, en décembre, étendre la vaccination, à certains cabinets médicaux ». Une réunion doit avoir lieu dès demain avec les syndicats de praticiens pour évoquer les modalités d’une telle action. Le gouvernement attend des médecins généralistes qu’ils fassent la preuve qu’une telle organisation est viable. « La balle est dans leur camp pour nous montrer qu’ils en ont la possibilité » a en effet conclu Roselyne Bachelot. Le ministre semble, comme en témoigne cette injonction, conserver une certaine réticence à l’égard de cette idée. Elle a d’ailleurs tenu à remarquer que seule la Belgique (oubliant certains cantons suisses) avait fait le choix d’une vaccination par les médecins généralistes et que les difficultés liées à une telle organisation commençaient aujourd’hui cruellement à se faire sentir.

Rémunération à l’acte ou à la vacation ?

Les médecins généralistes (ou du moins leurs représentants !) se montrent cependant très enthousiastes et assurent que l’on pourrait compter également sur le recours des pharmaciens d’officine. Mais les discussions ne devraient pas seulement concerner les contraintes logistiques mais également s’intéresser à l’aspect financier de l’opération. « Pour les personnes que nous suivons régulièrement, la vaccination pourrait être faite dans le cadre d’une simple consultation » observe le président de MG-France, le docteur Martial Olivier-Koehret, cité par le Figaro. De son côté, le coprésident d’Union généraliste, le docteur Jean-Paul Hamon propose : « Les médecins pourraient organiser des séances dans leur cabinet et être rémunérés à la vacation, comme ceux qui participent à la campagne dans les centres ».

Les fermetures d’école se multiplient

En décembre cependant, il ne sera peut-être plus temps de s’interroger sur la pertinence du choix initial fait par les pouvoirs publics. Face à la recrudescence de l’épidémie, la capacité des centres de vaccination pourrait en effet être nécessaire pour faire face à la demande. La progression de l’épidémie ne ferait en effet plus aucun doute. La directrice de l’Institut national de veille sanitaire (InVS), Françoise Weber note ainsi : « Nous assistons à un redémarrage très franc » notamment « dans le sud de la France », et à « une augmentation du nombre d'hospitalisations pour cas graves ». « Vingt et un pour cent des cas graves concernent des moins de 15 ans et c'est plus que lors d'une grippe saisonnière », a-t-elle encore indiqué. Par ailleurs, le dernier bulletin publié par l’InVS fait état de 11 décès supplémentaires depuis le 12 novembre. Ces nouveaux décès portent à 43 le nombre de victimes en France métropolitaine, dont trois ne présentaient aucun facteur de risque. En attendant de nouveaux chiffres concernant le recours aux services d’urgence et les consultations de ville, d’autres indicateurs marquent l’augmentation de l’épidémie : le nombre d’établissements scolaires fermés. Il a quintuplé depuis vendredi, passant de 10 écoles et 40 classes closes à 59 établissements et 122 classes concernées (avec des différences d’interprétation des recommandations selon les Académies). Pour Luc Chatel, ministre de l’Education nationale qui assure que « nos personnels sont prêts », il s’agit d’une « accélération forte » de l’activité épidémique, moins d’une semaine après le retour des vacances de la Toussaint.


source JIM
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Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » mer. nov. 18, 2009 7:44 pm

C'est sûr qu'après avoir gouté à la consult à 20 € pour vous tendre un matériel de recherche de sang dans les selles, plus une autre pour vous donner le résultat, ils pensent que la médecine c'est plus intéressant que le bandit manchot.
Du coup ils se verraient bien remettre un tour de roulette avec la vaccination H1N1.
Pour la prochaine fois je leur propose en vrac : consultation obligatoire pour toute personne désirant acheter des chaussures, idem avant de passer au supermarché, itou avant de choisir le papier peint de votre chambre, et j'en cherche d'autres.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. nov. 21, 2009 12:44 pm

source JIM (Pour les parents qui hésiteraient encore) :

Les commentateurs ont beau jeu de fustiger les erreurs de communication du gouvernement autour de la grippe A (H1N1) qui expliqueraient la défiance marquée de la population à l’égard du vaccin, il semblerait pourtant également opportun de dénoncer l’incapacité totale de certains à comprendre les enjeux du dispositif mis en place par les pouvoirs publics. Ainsi, alors que les fermetures d’école se multiplient (avec des décisions à géométrie variable puisque un nombre de cas semblable d’une académie à l’autre peut ou non entraîner la suspension des cours), les organisations de parents d’élèves démontrent une nouvelle fois qu’elles ne savent pas apprécier la situation à sa juste mesure.
Pour la grippe c’est A, pour les fédérations de parents d’élèves c’est D !

Les déclarations hier de Christiane Alain, secrétaire générale de la FCPE témoignent ainsi qu’elle refuse de comprendre les principes qui régissent les opérations de limitation de propagation d’une épidémie. Elle a en effet assuré : « En août dernier, lors de nos discussions avec le gouvernement, nous étions d’accord pour casser la collectivité scolaire afin d’éviter la propagation de la grippe chez les élèves, car on imaginait le virus se développant surtout dans les écoles. Maintenant que l’on sait que la grippe est partout, l’idée de sortir les élèves du système scolaire pour éviter la propagation ne se pose plus » ! Bref, puisque le mal est là, il serait inutile de vouloir essayer de le contenir ! De son côté, le président de la PEEP, Philippe Vrand, se sera aventuré sur le terrain de la virologie en soulignant : « Les fermetures de classes à partir de trois cas de grippe A avérés sont une préconisation de l'OMS difficile à appliquer car, les tests étant coûteux, on ignore souvent si la grippe est saisonnière ou H1N1 ». Las, pour adopter ce ton docte, quelques révisions préalables auraient peut-être été nécessaires. Lors de son audition par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, mardi, la directrice de l’Institut de veille sanitaire (InVS), Françoise Weber a en effet indiqué que le virus de la grippe A (H1N1) avait « pris toute la place » : en effet sur 994 virus testés la semaine dernière, 932 étaient des virus A (H1N1) !
Augmentation de 50 % du nombre de décès

Le bilan dressé par Françoise Weber à l’occasion de son audition permettait par ailleurs de confirmer la recrudescence de l’épidémie. « Nous assistons à une intensification franche » a-t-elle ainsi insisté. Alors que 1,5 million de personnes auraient déjà été touchées en France, tous les indicateurs témoignent de la hausse du nombre de cas. Françoise Weber a ainsi évoqué « une augmentation du nombre d’hospitalisations pour cas graves », parmi lesquels 21 % concernent des moins de quinze ans, 33 % des patients souffrant de maladies respiratoires, 12 % des diabétiques et 10 % des personnes d’obèses. Hier soir, sur France 2, le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a complété ce bilan en soulignant que « Nous avons eu dans la semaine 16 morts à cause de la grippe A (H1N1), ce chiffre est en augmentation de 50 % par rapport à la semaine dernière ». Elle a également indiqué que « 81 personnes étaient hospitalisées en service de réanimation » à ce jour.
30 vaccinations par jour plutôt que 30 vaccinations par heure !

Hier, comme ce matin, interrogée, sur LCI, elle s’est par ailleurs attelée à évoquer le nombre de personnes vaccinées. Faisant état de 200 000 personnes immunisées mercredi 18 novembre au matin, elle a exhorté ses détracteurs à ne pas « juger sur quatre jours une campagne de vaccination qui va durer quatre mois ». Elle a par ailleurs affirmé : « Le nombre de personnes qui se sont fait vacciner augmente tous les jours. Nous sommes à plus de 24 000 personnes par jour (soit moins de 24 par centre, ndrl) ». Les échos de la presse régionale témoignent également de ce frémissement. Ainsi, pour exemple, la Voix du Nord fait état à Valenciennes d’une progression nette des demandes depuis l’ouverture des centres : neuf personnes s’étaient fait vacciner jeudi, vingt-quatre vendredi et trente-neuf mardi. Par ailleurs, dans les six centres de l’arrondissement, 404 personnes se sont faites immunisées entre le 12 et le 17 novembre, dont 107 pour la seule mâtinée de mardi. Même tendance dans le sud de la France : à Toulouse, dans l’un des quatre centres, alors que l’on avait compté 29 personnes vaccinées jeudi 12 novembre, elles ont été 83 à être immunisées mercredi 18. « C’est vrai, cela a été poussif, mais il me semble qu’il y a une montée en puissance. C’est le premier jour où nous assistons à un tel rush », commente dans la Dépêche du Midi, l’un des responsables de centre, Henri Garrigues. Toujours dans le sud, à Rodez hier, les organisateurs de la campagne ont été surpris de voir se former une véritable file d’attente à l’extérieur du centre. Ces affluences relatives restent cependant limitées et l’on demeure loin des trente vaccinations par heure que l’on pensait devoir atteindre !
49 millions de vaccinés aux USA !

Les 200 000 personnes immunisées en France représenteraient d’ailleurs pour certains pays un chiffre catastrophique ! Ce serait probablement le cas dans la province de l’Ontario au Canada (près de 13 millions d’habitants) où 2,5 millions de personnes ont été immunisées en trois semaines et où l’ouverture des centres à l’ensemble de la population a incité le ministre de la Santé à lancer un appel à la patience. De même aux Etats-Unis, 49 millions de doses de vaccin ont déjà été injectées, selon Tom Skinner, porte-parole des CDC.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. nov. 21, 2009 2:59 pm

S’il ne s’agissait pas d’une situation aussi grave, mettant en jeu la vie la santé des gens, on pourrait observer, avec un brin d’ironie, que chaque nouvelle étape de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) est marquée par un mauvais coût du sort. Ainsi, le 12 novembre, jour de l’élargissement de la vaccination à sept millions de français prioritaires après l’immunisation des professionnels de santé hospitaliers, la survenue d’un cas possible de syndrome de Guillain-Barré était révélée chez une soignante s’étant fait vaccinée quelques jours auparavant.

Si aucun élément ne permet d’associer le développement de ce syndrome à la vaccination et si aujourd’hui la jeune femme se « porte le mieux possible et a repris son travail » selon le directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), Jean Marimbert, cette information ne pouvait qu’accroître le sentiment de défiance entretenu par les Français à l’égard du vaccin.

Une mort in utero

Aujourd’hui, alors que débute la vaccination des femmes enceintes et des enfants de 6 à 23 mois par le vaccin sans adjuvant des laboratoires Sanofi-Pasteur, on apprend qu’une femme enceinte, professionnelle de santé, immunisée avec le vaccin adjuvanté, a « perdu son bébé » deux jours après la vaccination. Enceinte de 38 semaines, cette soignante a présenté après l’injection « des symptômes post-vaccinaux classiques », explique le président de l’AFSSAPS. Puis, après 48 heures, elle a souffert de fortes contractions et « les médecins se sont aperçu que le cœur du fœtus ne battait plus » indique encore Jean Marimbert.

Ce dernier tient à signaler que l’on compte chaque année 3 000 morts in utero, dont 30 % demeurent inexpliquées. Aussi, là encore, rien ne permet d’établir un lien entre la mort de ce fœtus et la vaccination, cependant, l’impact risque d’être fort pour les futures mères appelées aujourd’hui à se faire immuniser, quand bien même le vaccin sans adjuvant est désormais disponible.

Pelloux est piqué

D’ailleurs les interrogations sont nombreuses aujourd’hui à propos de l’immunisation de cette professionnelle de santé enceinte. Ainsi, le très médiatique président du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI, minoritaire) affirme : « Elle n'aurait jamais dû être vaccinée, c'est totalement contraire aux instructions qui ont été diffusées. En plus, le vaccin sans adjuvant vient d'arriver. »

De son côté, le président de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), Patrick Pelloux exige que le directeur général de la Santé « s’explique » et dénonce la « forte pression à laquelle sont soumis les personnels des hôpitaux. On veut les vacciner à tout prix ». Il ne viendrait cependant pas à l’esprit du docteur Pelloux de s’expliquer sur son revirement : alors qu’il annonçait il y a quelques semaines au Parisien qu’il ne se ferait pas vacciner, il a confirmé hier sur France 3, après l’avoir également confié sur RTL, qu’il était immunisé contre la grippe A (H1N1) !

Un risque beaucoup plus élevé pour les femmes enceintes

Au-delà de l’anecdote concernant le docteur Pelloux, la révélation de cette mort in utero du troisième trimestre devrait résonner d’une façon singulière aux oreilles de celles que l’on appelle aujourd’hui à se rendre dans les centres de vaccination. Espérons qu’elles entendront plutôt la voix du ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui a l’occasion d’une conférence de presse hier a martelé : « Je les invite plus encore peut-être que toute autre catégorie, à profiter de la proposition qui leur est faite ».

Si Roselyne Bachelot tente de se montrer si persuasive, c’est que le risque pour les femmes enceintes et les jeunes enfants est plus élevé que pour toute autre catégorie de population. Parmi les 48 décès enregistrés en métropole, trois ont concerné des enfants de moins d’un an et un une femme enceinte, tandis que plusieurs futures parturientes sont actuellement hospitalisées. Roselyne Bachelot a d’ailleurs précisé que pour les femmes enceintes, le taux de forme grave est beaucoup plus élevé : il est quasiment multiplié par un facteur 10.

Le ministre aura également indiqué que la France dispose à ce jour de 1,4 millions de doses de Panenza, ce qui devrait permettre de couvrir une grande partie des populations à ce jour ciblées : les femmes enceintes en deuxième ou troisième trimestre de grossesse (400 000) et les nourrissons de 6 à 23 mois (1,1 million). Le vaccin sans adjuvant est également destiné aux femmes enceintes en premier trimestre de grossesse et aux personnes immunodéprimées, mais en raison de la limitation des stocks, elles ne sont pas à ce jour appelées en priorité.

80 000 personnes vaccinées dans les centres en une semaine !

De manière générale, alors que les centres de vaccination n’ont jusqu’alors vacciné que 80 000 personnes (et quand bien même une montée en puissance a été constatée ces derniers jours), on ne peut que s’interroger sur ce qui empêche les pouvoirs publics de lancer, dès maintenant, un appel général à la population, le risque d’encombrement dans les centres semblant très théorique. Plus encore, on doit s’étonner du fait que certaines caisses primaires d’assurance maladie refusent de délivrer des bons à des pères de famille souhaitant se faire vacciner pour protéger un nourrisson, faute de documents suffisants ou encore que des centres de vaccination renvoient chez eux des patients sans bon quand d’autres, à Paris par exemple, acceptent tout un chacun !

Au regard des 49 millions d’américains vaccinés et du million de Belges immunisés (en début de semaine) et alors que le retard pris face à l’évolution de l’épidémie est déjà grand, il semblerait opportun que soit avancée, dès aujourd’hui, la date de vaccination de l’ensemble des Français.

source JIM
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. nov. 21, 2009 6:11 pm

source JIM toujours pour une note un peu plus légère.
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C’est madame qui l’avait amené dans cette clinique de l’Iowa, bien mal en point depuis quelques jours : il ne mangeait plus et sa respiration était haletante. On avait rapidement fait le diagnostic : infection à H1N1, et on l’avait traité pendant toute une semaine par antibiothérapie et réhydratation massive. Aujourd’hui tout allait pour le mieux et le docteur était optimiste : comme les deux autres infectés de la même famille, qui d’ailleurs lui avaient certainement transmis le virus, il allait bientôt pouvoir reprendre ses activités habituelles.

Et le Dr J., tout sourire, de commenter la guérison sur un réseau national câblé bien connu : « Il n’y a pas ou peu de risques que le chien se contamine à son tour. Les chiens aussi peuvent attraper la grippe, mais ils ont leurs propres virus et ce n’est pas le H1N1 humain … En attendant, les autres propriétaires de chats devraient faire attention à leur animal, qui pourrait bien se contaminer avec le reste de la famille… »

Le H1N1 humain transmis au chat par la fille de la famille ? Sans doute car l’AVMA (American Veterinary Medical Association) confirmait le fait mercredi 4 novembre dernier et annonçait que les résultats des examens indiquaient formellement que le chat avait été contaminé au swine Flu. Elle ajoutait qu’aucun cas secondaire de transmission à partir du chat n’avait été détecté, et que point n’était besoin de paniquer ni de se débarrasser rapidement de son animal favori ; suivaient malgré tout quelques conseils pratiques : « si vous avez un chat et que vous êtes grippé, c’est probablement une bonne idée de vous tenir à distance de l’animal jusqu’à la guérison. Nous savons que c’est difficile mais essayez d’être un peu moins attentionné pendant cette période ».

Comment reconnaître un chat atteint ? Les symptômes semblent assez proches de ceux des humains, avec des signes respiratoires, des yeux larmoyants et une forte perte d’appétit. Ils semblent, eux aussi, guérir en quelques jours, mais on ne sait pas s’ils peuvent contaminer d’autres chats (voire, dans certains cas, des chiens). En pratique, et toujours selon les vétérinaires de l’AVMA, c’est simple : « traiter votre chat comme n’importe quel autre membre de la famille, et si il est malade isolez-le ».

Dr Jack Breuil

Recommandations de l’AVMA in « First H1N1 cat case confirmed by veterinary group », Statesman Journal, Nov 5, 2009

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Message par Arnaud BASSEZ » sam. nov. 21, 2009 7:02 pm

Et toujours cet excellent :wink: article à lire.
Des documents à télécharger, des informations actualisées.

La SOFIA, peut-être le n°1 de la profession pour la quantité (et la qualité) des documents disponibles ... :D
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. nov. 23, 2009 8:42 pm

question :
Qui a peur du squalène et du thiomersal ?
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Message par Christophe Leroy » dim. déc. 06, 2009 3:24 pm

Un lien sur une mesure transitoire...sur ce pas mal de personnels soignants dépassent déjà ce quotas d'HS ....Certes on s'arrète à 220h de paiement d'HS (défiscalisées)(si les CH les paient)...mais on reporte le trop plein sur l'année d'aprés ....

http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... aires.html
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. déc. 07, 2009 4:44 pm

sur la gazette santé social pour faire suite aux heures supplémentaires
Les réquisitions sèches commencent à tomber.
Elles concernent les internes, une note est affichée, et les E IDE 3e année.
Les cadres seraient aussi concernés, mais je n'ai pas vu de documents relatifs à ça.

Renforcement du dispositif de vaccination

François Fillon a annoncé, le 1er décembre 2009, un renforcement du dispositif de vaccination contre la grippe A(H1N1) pour faire face à l'afflux de demandes, avec des centres ouverts jusque tard le soir et le dimanche en zone urbaine. Dans le même temps, le Premier ministre a une nouvelle fois exclu de permettre aux médecins libéraux de procéder à des vaccinations dans leurs cabinets, leur demandant de se concentrer sur leurs patients touchés par le virus.

François Fillon a fait ces annonces à l'issue d'une réunion sur la pandémie à Matignon avec cinq de ses ministres. La veille, le 30 novembre, Nicolas Sarkozy avait demandé au gouvernement de prendre des "dispositions complémentaires pour assurer un meilleur service à la population" devant la pagaille relevée dans certains centres, réclamant notamment que ceux-ci soient ouverts le dimanche.

1.080 centres en fonction
"Je veux redire à ceux qui ont dû patienter trop longtemps dans de mauvaises conditions combien nous sommes désolés", s'est excusé le Premier ministre. "Mais en même temps je veux rappeler qu'il s'agit là d'une opération de très grande envergure et qu'elle ne peut pas être conduite sans quelques uns des désagréments que nous avons connus", a-t-il ajouté.

Détaillant son plan, il a déclaré que 1.080 centres étaient désormais en fonction, contre 600 la semaine précédente. "Ces centres seront ouverts, notamment en zone urbaine de 8H à 22H et ils seront ouverts toute la semaine y compris le samedi", a-t-il ajouté.

Renfort de personnels
L'ouverture dominicale concerne "les grandes agglomérations" sur décision "des préfets" et du ministère de l'Intérieur. "Ces centres seront armés par un plus grand nombre de personnels", a ajouté le Premier ministre, évoquant l'aide des médecins du travail, celle des équipes mises à disposition par le ministère de la Défense et la réquisition des internes des hôpitaux.
"Enfin pour que l'accueil des familles - en particulier l'accueil des femmes enceintes, des enfants - soit considérablement amélioré, nous allons avoir recours aux bénévoles de la Croix Rouge et des fédérations de la protection civile, c'est à dire 80.000 ou 60.000 personnes supplémentaires qui vont permettre d'encadrer ce dispositif", a-t-il encore dit.

Des "sous-préfets grippe"
Pour sa part, Roselyne Bachelot a tenu à préciser, dans un entretien au Monde du 4 décembre 2009, que «tous les centres ne sont pas saturés. Des problèmes persistent en région parisienne, à Lyon, à Toulouse. Mais dans beaucoup de départements, cela se passe bien. Il est vrai qu'il est inadmissible d'attendre quatre heures dans un centre de vaccination».

Dès le 3 décembre, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a indiqué que tous les centres de vaccination contre la grippe H1N1, "sans exception", sont désormais ouverts du lundi au samedi, avec également une ouverture dès le dimanche 6 décembre dans les grandes zones urbaines. Lors d'une conférence de presse commune avec la ministre de la Santé, il a précisé que les plages d'ouverture des centres sont élargies, en particulier le mercredi, le samedi et en début de soirée. Les zones urbaines où les centres sont ouverts le dimanche sont l'Ile-de-France, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Lille et Rennes, ainsi que "là où cela s'avère nécessaire" sur décision préfectorale, a dit le ministre.

Il a précisé que les centres resteraient ouverts pendant la période des fêtes de fin d'année, à l'exception du 25 décembre et du 1er janvier. En outre, les personnels ont été augmentés et devraient atteindre, lorsque le maximum de centres sera ouvert, 8.000 médecins ou internes, 30.000 personnels paramédicaux et 30.000 personnels administratifs. Dans chaque préfecture, un "sous-préfet grippe" est chargé de coordonner l'ensemble du dispositif.

30 millions de personnes vaccinées d'ici fin février
Le déploiement mis en œuvre devrait permettre de vacciner environ 300.000 personnes par jour, a indiqué un communiqué de Matignon. A ce rythme, 30 millions de personnes pourront être vaccinées d'ici fin février en France, selon la ministre de la Santé.

Sur la question de savoir si cela présentera encore un intérêt de se faire vacciner en février, elle commente : "La pandémie de grippe va sans doute sévir jusqu'aux beaux jours du printemps. D'ici là, beaucoup de Français auront affaire au virus H1N1. Combien? Cela dépendra de la rigueur de l'hiver". Plus de 4 millions de personnes ont déjà été infectées par le virus, et plus d'un million ont été vaccinées.

Cabinets libéraux : un coût trop élevé
Sur le débat relatif à la vaccination dans les cabinets médicaux libéraux, elle "coûterait plus cher", a indiqué Roselyne Bachelot, qui évoque un triplement du coût de la logistique et du paiement des professionnels. "Selon les études que nous avons menées, basculer la vaccination sur la médecine libérale triplerait à minima le coût de la logistique et du paiement des professionnels". "Imaginez qu'il faudrait livrer, sans doute de façon quotidienne, plus de 50.000 cabinets libéraux après avoir pré-positionné les vaccins dans 22.000 officines pharmaceutiques". "Dans leur raisonnement, les médecins généralistes ne prennent en compte que ce qui se passe dans leur cabinet. Qui plus est, si les stocks de vaccins étaient disséminés dans les réfrigérateurs des médecins de ville et que nous ayons des besoins urgents à tel ou tel endroit, les récupérer ne serait pas évident", ajoute la ministre.

Evoquant la question des stocks de médicaments, François Fillon a assuré que "dans les tous prochains jours l'ensemble des pharmacies pourraient bénéficier des médicaments, des traitements antiviraux sur les stocks de l'Etat" pour les malades qui présentent des symptômes grippaux". Ces médicaments ne concernent toujours que les personnes munies d'ordonnances, a précisé Matignon. Enfin, François Fillon a exclu de passer pour le moment au niveau d'alerte maximal du plan de lutte contre la pandémie, estimant que les autorités bénéficiaient de "tous les instruments nécessaires" pour y faire face.

92 décès depuis le début de l'épidémie
92 décès liés au virus grippal H1N1 ont été enregistrés en France métropolitaine depuis le début de l'épidémie, dont 14 chez des personnes sans facteur de risque connu, selon le dernier point de situation arrêté au 1er décembre. La présence du virus H1N1 a été confirmée chez 79% des personnes décédées. Neuf décès sont survenus chez des enfants de moins de 15 ans, selon le bulletin épidémiologique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publié le 3 décembre 2009. 56 cas graves ont été hospitalisés du 23 au 29 novembre, soit un total de 481 depuis le début de l'épidémie. Parmi ces cas graves, 154 sont encore hospitalisés en réanimation ou en soins intensifs. Les enfants (moins de 15 ans) représentent 18% des cas graves hospitalisés. On ne retrouve pas de facteur de risque connu pour 21% des cas.

Le nombre de consultations pour grippe clinique en médecine de ville a augmenté, du 23 au 29 novembre, dans les trois réseaux de surveillance Sentinelles, Grog et Sos Médecins, selon l'InVS. Cette augmentation est observée "dans la plupart des régions de France métropolitaine, à l'exception de l'Ile-de-France".

Le réseau des Grog a estimé à près d'un million (993.000) les consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe H1N1 pour la semaine du 23 au 29 novembre. Selon le ministre de la Santé, cette hausse des consultations de 40% est "considérable", mais légèrement inférieure à celle de la semaine précédente (70%). A l'hôpital, pour la même semaine, l'InVS note "une nette diminution du nombre de passages aux urgences pour grippe".
Dans les territoires français ultramarins, l'épidémie est "en décroissance ou terminée", excepté à Saint-Barthélemy. Aucun nouveau décès n'a été enregistré. Depuis le début du mois d'août, "de l'ordre de trois millions de personnes ont été infectées par le virus grippal pandémique en France", a souligné Roselyne Bachelot, soit "plus que pour toute la saison de grippe saisonnière 2008-2009".
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. déc. 07, 2009 6:53 pm

Sur le JIM


La campagne de vaccination contre le virus, responsable de la pandémie grippale actuelle, est historique à bien des égards. Par la vitesse à laquelle le vaccin a été mis au point puisque, dans beaucoup de pays, celui-ci a été disponible avant même que l’épidémie ait eu le temps de s’étendre. Par le nombre de sujets potentiellement concernés, puisque plusieurs des grands états développés se sont donné les moyens de vacciner toute leur population. Par l’ampleur de la polémique sur les risques vaccinaux, suscitée notamment par le rappel des cas de syndromes de Guillain-Barré (SGB) survenus aux Etats-Unis en 1976 chez un vacciné sur 100 000 lors d’une campagne de vaccination contre la grippe A H1N1. Par les difficultés d’organisation inhérentes à une campagne d’une telle ampleur.

Face à ces caractéristiques très inhabituelles, les autorités sanitaires de plusieurs pays occidentaux ont renforcé leurs dispositifs de pharmacovigilance. Un peu plus d’un mois après le début de l’immunisation avec des vaccins spécifiques monovalents, il est possible de faire le point sur leurs risques d’effets secondaires. Pour ce faire nous pouvons notamment nous appuyer sur l’expérience américaine et sur les données françaises (recueillies par l’afssaps).

Moins de un syndrome de Guillain Barré par million de vaccinés aux Etats-Unis

Les résultats américains pour la période du 1er octobre au 24 novembre viennent d’être publiés par le MMWR (1). Ils ont l’intérêt de s’appuyer sur une expérience bien plus importante que celle de la France, puisqu’au 24 novembre, 46,2 millions de personnes avaient été vaccinées (contre un million en France au 29 novembre). Cependant ils ne sont pas totalement extrapolables à l’Europe puisque les vaccins qui sont utilisés aux Etats-Unis ne comportent pas d’adjuvant et que l’un d’entre eux, administré à 11,3 millions d’américains, est un vaccin vivant atténué délivré par voie nasale non autorisé en Europe. Ces réserves étant faites, il apparaît que, globalement, la tolérance à ces vaccins est tout à fait satisfaisante.

Le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) qui regroupe tous les effets indésirables signalés spontanément aux Etats-Unis en a enregistré 3 783 au 24 novembre (soit 82 par million contre 47 par million pour le vaccin grippal saisonnier). Parmi ces effets secondaires possibles de la vaccination peu ont été considérés comme sévères (n=191).

Sur les 13 décès ayant suivi la vaccination, dans 10 cas la responsabilité du vaccin semble pouvoir être écartée raisonnablement (maladies sous jacentes graves et évolutives dans 9 observations et accident de la route pour un patient), tandis que pour les 3 derniers morts les résultats complets de l’enquête ne sont pas encore connus. Pour ce qui est du SGB, 12 cas suspects ont été déclarés dont 4 répondent aux critères de définition de Brighton et 4 sont encore en cours d’investigation. La fréquence du SGB (moins de 1 par million) apparaît donc être inférieure à celle des cas fortuits que l’on pouvait attendre au cours de cette période sur une population de plus de 40 millions d’habitants. Parmi les autres effets secondaires sérieux il faut signaler également 11 cas d’anaphylaxie et 8 observations d’anaphylaxie possible.

Pas de signal négatif en France

Les données de l’afssaps au 29 novembre vont dans le même sens (2), même si elles ne sont pas directement comparables car le système de recueil des effets secondaires est différent (notamment dans la mesure où les patients eux-mêmes peuvent signaler des effets indésirables). Sur 860 000 doses de vaccins Pandemrix (avec adjuvant), 562 signalements ont été portés à la connaissance de l’afssaps dont l’immense majorité correspondait à des effets secondaires bénins.
Quarante-huit cas médicalement significatifs dont 16 graves ont été signalés (dominent parmi ces cas graves, les réactions allergiques et les paresthésies). Un seul décès a été signalé dans la nuit qui a suivi la vaccination et l’enquête n’a pas conclu à une relation avec le vaccin. Quant au cas de suspicion de SBG qui avait été rapporté les tous premiers jours de la campagne, il ne semble pas être confirmé comme le suggère « la normalité des examens neurologiques successifs et l’évolution rapidement favorable ».
L’expérience française avec un vaccin sans adjuvant (Panenza) est plus limitée (167 000 doses) et seuls 5 effets secondaires possibles ont été notifiés jusqu’ici dont 4 non graves et une exacerbation de douleurs articulaires chez un sujet ayant une tumeur osseuse.

Tous ces éléments très rassurants ne permettent évidemment pas de conclure formellement à l’innocuité de ces vaccins. On peut bien sûr rappeler que le caractère volontaire des déclarations peut, en théorie, conduire à une sous évaluation des risques (encore que ceci paraisse bien peu probable pour des effets secondaires graves dans le climat de suspicion actuel !). On peut également souligner que tous les cas signalés n’ont pu encore être entièrement explorés et que des effets secondaires retardés ne peuvent, par définition, être écartés.

Il n’en reste pas moins que, dans l’état actuel des connaissances, aucun signal ne permet de remettre en cause la balance bénéfice-risque positive des vaccins disponibles.


Dr Anastasia Roublev

1) Broder K et coll. : Safety of influenza A (H1N1) 2009 monovalent vaccines. United States, October 1-November 24, 2009. MMWR 2009; Publication avancée en ligne le 4 décembre 2009.
2) Afssaps. Suivi de pharmacovigilance des vaccins grippaux A (H1N1). Bulletin n°5 (21 octobre-29 novembre 2009).
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. déc. 10, 2009 6:20 pm

Une info comme je les aime

Il n’y a que l’ail qui vaille

Dans une économie morose, les cours de l’ail ont connu un bond spectaculaire en Chine ces dernières semaines. La raison en est simple, les Chinois demeurent convaincus des vertus de cet aliment face à la grippe A (H1N1). Aujourd’hui la gousse d’ail vaut 40 fois plus cher qu’il y a un an.
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