30 mars à l'Assemblée Nationale

Arnaud BASSEZ
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30 mars à l'Assemblée Nationale

Message par Arnaud BASSEZ » mar. mars 30, 2010 11:50 pm

Le compte-rendu et les photos. Le vécu de l'intérieur.
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Christophe Leroy
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Message par Christophe Leroy » mer. mars 31, 2010 9:26 am

Merci pour ce compte rendu....ceux qui ne pouvaient pas y être du fait des réquisitions peuvent ainsi avoir les infos.....
Et de tout cœur avec les gazés du Languedoc Roussillon....(d'ailleurs il est à noter que sur une photo on dirait que le f..c qui gaze agit comme s'il s'agissait d'un jeu......un peu en dilettante.... :evil: )
philibien
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Message par philibien » mer. mars 31, 2010 9:43 am

Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 31, 2010 4:25 pm

C'est purement scandaleux.
Il est tellement plus facile de faire ça à des soignants qu'à des agriculteurs ou des continentaux beaucoup moins dociles.

S'il faut venir en tenue TLD aux prochaines manif...Image
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Message par Thomas WUEST » mer. mars 31, 2010 5:24 pm

Très bonne synthèse Arnaud. Merci. C'est avec beaucoup d'attention que je l'ai lue. Penses tu, pour avoir fait partie de la délégation reçue au PS, que les choses vont bouger sous leur pression ? Ou sans plus ?

Je voudrais souligner ici ma colère contre les journalistes qui ne font pas leur métier sérieusement. Hier soir et ce matin encore, sur France Info (qui est quand même un peu "spécialisée" dans l'information), j'ai entendu parler de "1000 infimières qui ont manifesté devant l'assemblée nationale pour leur retraite".

Deux constats :
- les autres revendications (master, exclusivité de compétence, revalorisation salariale de 100 pts) sont passées une nouvelles fois inaperçues ou presque.

- ces 1000 IDE étaient des IADE et une nouvelles fois, notre spécialisation complètement oubliée. Comment faire comprendre au grand public qu'IDE et IADE ne sont pas le même métier, si les journalistes censés faire leur travail, ne le font pas ? Il y a écrit sur nos tenues "Infirmier Anesthésiste" alors pourquoi parlent ils d'Infirmières ? C'est vraiment gavant ! Sans compter que les infirmières ne se sont pas déplacées (ou si peu) et qu'on parle d'elles ...

Bon ... bref ... zen ! :roll:
Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » mer. mars 31, 2010 5:56 pm

Et oui, la comm est un métier difficile.
Au moins vous savez maintenant qu'une petite action violente est mieux valorisée qu'une grosse action calme.
LA prochaine fois, au lieu de vous faire gazer gentiment, convoquez donc les médias à une action dont vous serez les héros et pas les victimes.
Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 31, 2010 6:25 pm

Thomas WUEST a écrit :Penses tu, pour avoir fait partie de la délégation reçue au PS, que les choses vont bouger sous leur pression ? Ou sans plus ?
Ne soyons pas utopistes : le parti socialiste (la gauche dans son ensemble) n'est pas majoritaire dans les deux chambres parlementaires.

Pour autant : Le fait d'avoir été reçus par deux "poids lourds" du PS , le numéro 2 et le directeur de cabinet de Martine Aubry, véritable éminence grise de la première secrétaire, est aussi un bon coup pour nous.

Ils se sont montrés très attentifs, ont parfaitement compris la régression sociale que cela représente. ils font donc remonter l'information auprès de leur groupe parlementaire.
Nous avons donc ouvert une porte. Elle reste ouverte pour nous.
Ils ont nos mails, nos patronymes, nos lieux d'exercice.

Ils demanderont un IADE pouvant être amené à faire l'interface entre la profession IADE et le Sénat et l'Assemblée Nationale.

Donc oui, c'est un atout. Il vaut mieux l'avoir que pas du tout.
De plus, les affidés de Sarkozy, commencent à s'agacer de la politique qui les fait perdre des élections et donne des prévisions présidentielles peu favorables. Il n'est donc pas gagné que l'article de Bachelot passe sans encombre.
Je voudrais souligner ici ma colère contre les journalistes qui ne font pas leur métier sérieusement. Hier soir et ce matin encore, sur France Info (qui est quand même un peu "spécialisée" dans l'information), j'ai entendu parler de "1000 infimières qui ont manifesté devant l'assemblée nationale pour leur retraite".

Je sais, j'ai entendu la même station...
ça m'a crispé aussi.
On peut envoyer un correctif.
Mais si nous ne sommes pas connu, c'est peut-être aussi de notre faute...

Comment faire comprendre au grand public qu'IDE et IADE ne sont pas le même métier, si les journalistes censés faire leur travail, ne le font pas ?
En le faisant à leur place !
A savoir : aller à la rencontre de la population, avec un mannequin, un univers de bloc reconstitué à minimum bien entendu, et faire une "démonstration" de l'anesthésie.
En allant dans les écoles de nos enfants, expliquer ce que c'est.
En allant sur les marchés, comme les conseillers régionaux récemment.
En interpellant nos politiques.
Je puis t'assurer, que la présentation de la profession IADE, à été le préalable que j'ai fait auprès de nos deux interlocuteurs de Solférino, car je savais pertinemment qu'ils ne nous connaissaient pas.
Une fois l'explication apportée, la clarté du propos était évidente pour eux.
Il y a écrit sur nos tenues "Infirmier Anesthésiste" alors pourquoi parlent ils d'Infirmières ? C'est vraiment gavant ! Sans compter que les infirmières ne se sont pas déplacées (ou si peu) et qu'on parle d'elles ...
Mais la faute à qui encore ?
Combien de fois ai-je lu que nous sommes IDE "à la base" ?
Comme une pancarte indélébile dans notre dos, nous obligeant à tout accepter à ce seul titre d'être IDE "à la base".
Et bien non. Il n'est pas interdit de s'élever dans sa formation en France.
Mon ancienne chef de service en anesthésie était aide-soignante "à la base". Pense-tu qu'on lui rabâchait ceci en permanence ?
Moi je ne suis plus IDE.
Je suis IADE.
J'ai passé un concours sélectif
J'ai passé deux années intensives
J'ai passé et réussi un autre diplôme d'État
J'ai acquis de l'expérience dans mon exercice professionnel
Et mon travail est un travail de IADE.
Et uniquement de IADE.
Et nous sommes 7500 en France à être ceci.
S'il faut à chaque fois regarder dans le rétroviseur, on n'avance plus et on ne voit pas l'obstacle qui est devant soi.
Si les IDE ne bougent pas, je m'en tape.
Le problème est que les corporations IDE récupèrent de facto, les combats des IADE sans bouger.
Il en est de même pour les IBODE qui vont avoir le master d'ici peu (d'après les IBODE de mon CHU).
Et bien moi, je suis ultra corporatiste.
ça peut sembler dégueulasse, cynique, personnel, cruel, égoïste et tout ce qu'on veut.
Je m'en tape.
Je veux que le métier que j'exerce soit reconnu.
Et il me semble normal que lorsque les IADE vont au charbon pour avoir des avancées pour eux, que le charcutier du coin ne récupère pas ces avancées pour sa boutique.

A nous d'être créatifs, réactifs et corporatistes.
7500 IADE coûtent moins cher à revaloriser que 500 000 IDE.
navré pour ce discours parfaitement égoïste.
Mais j'assume mon métier.
Sans regret ni remords.
Sans arme, ni haine ni violence...
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Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » mer. mars 31, 2010 7:05 pm

Spaggiari (pardon Arnaud) soulève une question intéressante.
Le mot infirmier nous colle aux basques.
Jusqu'à présent nous bénéficions des avancées des IDE et de petits plus pour notre spécialité.
Mais, la crise et les appétits augmentant, nous constatons effectivement qu'il pourrait s'avérer que ce qui nous avantageait puisse nous nuire.
Comment s'en sortir ?
Passer dans le camp médical est un gros piège car, nous le savons, les responsables médicaux rêvent notre mort. Se livrer à eux pieds et poings liés serait suicidaire.
Si le camp infirmier nous fait plus de tort qu'il ne nous procure d'avantages, il faudrait le quitter pour acquérir une véritable visibilité professionnelle.
Mais, cela pourrait aussi devenir un enterrement de première classe.
En effet, 7500 personnes qui n'auraient pas une véritable reconnaissance et un statut pivot dans le domaine de l'anesthésie, seraient faciles à ignorer.
La solution de sortir du camp infirmier sans entrer dans le camp médical s'appelle créer une nouvelle profession paramédicale (cette fois le terme serait justifié). Cela avait été pensé voici quelques années et nous avions même cherché un nom évocateur. Malheureusement les urgentiste nous l'ont piqué (alors qu'il n'est pas évocateur pour eux), c'était oxyologue.
Il y avait aussi anesthésiologue mais autant vous dire que la SFAR va péter un plomb si nous le proposons. Anesthésio-praticiens, assistants en anesthésie, inhalothérapeutes (ah non, ça c'est pour la belle province), anesthésiothérapeutes, oxyothérapeutes, gaziers, etc.
En fait le problème serait d'avoir un statut bétonné en termes de compétences autonomes et de compétences praticiennes déléguées.
Et pourquoi ne pas chercher plutôt du côté des cliniciens-praticiens en anesthésie qui, sans quitter le statut infirmier, le ferait disparaître de notre titre. Attention aussi à l'abréviation que cela donnerait. Je ne veux me retrouver avec une truc du genre : Manipulateur d'Electro-Radiologie Diplômé d'Etat.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 31, 2010 7:20 pm

La voix du Nord

extrait : Pourtant les infirmiers anesthésistes occupent des postes très sensibles. Ils exercent au bloc opératoire ainsi que dans les équipes mobiles du SAMU.

À Armentières, tous les infirmiers sont d'ailleurs anesthésistes, ce qui n'est pas une obligation. Leur métier consiste en fait à participer à l'endormissement des patients mais aussi d'en assurer la surveillance continue jusqu'au réveil, en collaboration avec un médecin anesthésiste.



À Armentières, tous les infirmiers sont d'ailleurs anesthésistes, ce qui n'est pas une obligation.
Si on parle du SMUR c'est entendu.
Si on parle de notre profession juste ensuite...Image Image
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 31, 2010 7:30 pm

Éric DELMAS a écrit : Je ne veux me retrouver avec une truc du genre : Manipulateur d'Electro-Radiologie Diplômé d'Etat.
Si ça nous porte bonheur... j'irai dedans du pied gauche ! Bah quoi, piétiner la manip (phalloïde) ça peut être amusant. :D
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Message par Thomas WUEST » jeu. avr. 01, 2010 3:23 pm

Arnaud, je suis tout à fait en accord avec tes propos à la virgule près. Ne te sens pas seul ! Et je ne vois pas en quoi ça peut paraître dégueulasse de vouloir faire reconnaitre sa profession et surtout le parcours accompli pour y arriver. D'ailleurs un mot me vient pour résumer notre lutte actuelle c'est le mot "légitimité". Légitimité du combat et de toutes nos revendications.

Oui peut être que le terme "infirmier" nous joue des (mauvais) tours. Mais pour autant, je ne suis pas persuadé que changer de nom soit à la réponse à tous nos maux. Si en continuant à être des IADE, on pouvait avoir la reconnaissance salariale, le master, les pratiques avancées et garder l'exclusivité de compétence, cela me suffirait déjà.
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. avr. 04, 2010 1:44 pm

Message du SNIA
Le 30 mars prochain commence à l’assemblée nationale l’examen du projet de loi dit « du dialogue social » dont le contenu est à apprécier par chacun selon ses convictions, par contre le gouvernement a trouvé judicieux de glisser une lettre rectificative ajoutant un titre 2 et surtout un article 30 qui est inadmissible tant par la méthode que par le contenu.


Cet article en effet anticipe toute discussion et négociation à venir promises par le Président Sarkozy sur la réforme des retraites, et institue sans aucune concertation l’abandon de la catégorie active pour les infirmières désormais reconnues en catégorie A. Les IADE étaient déjà en catégorie A et étaient cependant maintenues en catégorie active. Rien n’a changé dans leurs activités et compétences et donc rien ne justifie de devoir abandonner cette position. Au contraire les discussions en cours sur les pratiques avancées et la réingéneirie ne font que confirmer l’extrême degré d’engagement professionnel des IADE et donc justifient pleinement le maintien de cette catégorie active. Seuls les députés et sénateurs ont les moyens d’empêcher l’application de cette mesure et c’est uniquement une action auprès d’eux qui pourra faire pression pour contrecarrer cette tentative de passage en force avant toute négociation sur les retraites. C’est pourquoi le SNIA appelle à soutenir tout mouvement qui visera à supprimer cet amendement.
Un préavis de grève a donc été déposé en conséquence !
En revanche, nous vous demandons impérativement de contacter vos députés et sénateurs afin de les sensibiliser à cette ineptie et leur demander de se prononcer contre. Ce sont eux qui ont désormais les outils et les moyens de s’opposer à cette mesure inacceptable (modèle lettre ci-joint).

Le SNIA comme son nom et sa raison d’être le soulignent est au service des intérêts des seuls IADE. Ses actions se situent donc dans cette dynamique et les objectifs sont ainsi clairement identifiés. Ce positionnement peut être taxé de corporatisme, mais ce n’est pas péjoratif quand il s’agit en effet de défendre le corps professionnel des infirmiers anesthésistes dans tous ses aspects : formation, statut, reconnaissance professionnelle, exercice professionnel, compétences etc…Etant également partie prenante de la profession infirmière, tous les aspects de celle-ci ont forcément un impact direct ou indirect sur la spécialité IADE, ce qui justifie de se mobiliser plus globalement. Mais le SNIA n’a pas à s’engager systématiquement dans toute action dès lors qu’elle ne situe pas son domaine strict de compétences, d’autres organismes sont dans leur rôle pour cela.
A noter que le SNIA a déposé un préavis de grève pour le 30 mars, disponible ici.
Si Gaëtan voulait bien s'exprimer sur la position ambiguë du SNIA qui appelle à la grève mais n'est pas présent, au moins par une banderole, devant l'Assemblée nationale.
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Message par jemel » dim. avr. 04, 2010 3:32 pm

arnaud BASSEZ a écrit :Message du SNIA
Le 30 mars prochain commence à l’assemblée nationale l’examen du projet de loi dit « du dialogue social » dont le contenu est à apprécier par chacun selon ses convictions, par contre le gouvernement a trouvé judicieux de glisser une lettre rectificative ajoutant un titre 2 et surtout un article 30 qui est inadmissible tant par la méthode que par le contenu.


Cet article en effet anticipe toute discussion et négociation à venir promises par le Président Sarkozy sur la réforme des retraites, et institue sans aucune concertation l’abandon de la catégorie active pour les infirmières désormais reconnues en catégorie A. Les IADE étaient déjà en catégorie A et étaient cependant maintenues en catégorie active. Rien n’a changé dans leurs activités et compétences et donc rien ne justifie de devoir abandonner cette position. Au contraire les discussions en cours sur les pratiques avancées et la réingéneirie ne font que confirmer l’extrême degré d’engagement professionnel des IADE et donc justifient pleinement le maintien de cette catégorie active. Seuls les députés et sénateurs ont les moyens d’empêcher l’application de cette mesure et c’est uniquement une action auprès d’eux qui pourra faire pression pour contrecarrer cette tentative de passage en force avant toute négociation sur les retraites. C’est pourquoi le SNIA appelle à soutenir tout mouvement qui visera à supprimer cet amendement.
Un préavis de grève a donc été déposé en conséquence !
En revanche, nous vous demandons impérativement de contacter vos députés et sénateurs afin de les sensibiliser à cette ineptie et leur demander de se prononcer contre. Ce sont eux qui ont désormais les outils et les moyens de s’opposer à cette mesure inacceptable (modèle lettre ci-joint).

Le SNIA comme son nom et sa raison d’être le soulignent est au service des intérêts des seuls IADE. Ses actions se situent donc dans cette dynamique et les objectifs sont ainsi clairement identifiés. Ce positionnement peut être taxé de corporatisme, mais ce n’est pas péjoratif quand il s’agit en effet de défendre le corps professionnel des infirmiers anesthésistes dans tous ses aspects : formation, statut, reconnaissance professionnelle, exercice professionnel, compétences etc…Etant également partie prenante de la profession infirmière, tous les aspects de celle-ci ont forcément un impact direct ou indirect sur la spécialité IADE, ce qui justifie de se mobiliser plus globalement. Mais le SNIA n’a pas à s’engager systématiquement dans toute action dès lors qu’elle ne situe pas son domaine strict de compétences, d’autres organismes sont dans leur rôle pour cela.
A noter que le SNIA a déposé un préavis de grève pour le 30 mars, disponible ici.
Si Gaëtan voulait bien s'exprimer sur la position ambiguë du SNIA qui appelle à la grève mais n'est pas présent, au moins par une banderole, devant l'Assemblée nationale.
Les revendications reprises sur la pétition blouseblanche étaient celle du SNIA... un copier/coller!
Sur l'ensemble du conseil syndical du SNIA, seul 1 membre (sur 12) a signé la pétition. Ce n'est pas faute d'avoir envoyé un mail d'information à la présidente et aux secrétaires précisant le caractère indépendant de la pétition initiée par de "simple IADE"... en gros, pas de crainte, ce n'est pas les autres syndicats!
Si le SNIA n'est pas d'accord avec ses propres revendications... on est pas dans la M****!
Je ne suis effectivement qu'un "petit IADE" de province, comme la grande majorité des IADE français mais une réponse aux nombreux mails de sollicitation, aurait montré l'intérêt que peut porté le SNIA aux IADE... mais visiblement...
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. avr. 04, 2010 3:54 pm

C'est bien le problème du SNIA.
Son positionnement n'est pas très clair.
Il se positionne comme celui qui bosse dans les couloirs du ministère, et il est vrai que cela ne fait pas de bruit et n'est pas très spectaculaire.

Mais d'un autre côté, il appelle à un mouvement dans lequel il n'est pas présent.
Préférant se draper dans l'habit de celui qui agit dans l'ombre, en laissant la "lumière" (qui fut si faible que nous ne risquons pas l'aveuglement médiatique) aux autres catégories...non sans une pointe de mépris envers ceux qui découvraient le problème jusqu'alors (supposé) inconnu par eux il y a encore trois semaines...

La communication n'a jamais brillé au SNIA. Mais là, nous atteignons des sommets de silence. Un silence assourdissant comme on dit.
Et l'incompréhension voire la désaffection s'affiche chez les IADE.
J'ai pu le constater le 30 mars en sillonnant la manif.

Ce n'est pas bon signe pour le SNIA.
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Message par Gaetan CLEMENCEAU » lun. avr. 05, 2010 4:47 pm

Peut-être un début de réponse ici : http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?p=31723

Avec ce propos de Louise Michel :

Or, la pénibilité, le retrait de l'article 30 et la retraite ne correspondent pas aux revendications relatives au Master, aux pratiques avancées et à la revalorisation salariale.

et toujours de Louise Michel, un peu avant dans ce même topic et forum :

Sinon, pour les revendications des prochaines manif' ; ça fait des lustres que je vous dis qu'on se fait récupérer et qu'il faut envoyer un message clair à nos centrales syndicales...

ou comment reprendre les derniers propos du SNIA :

Mais le SNIA n’a pas à s’engager systématiquement dans toute action dès lors qu’elle ne situe pas son domaine strict de compétences, d’autres organismes sont dans leur rôle pour cela.


Encore une fois, stratégie du SNIA et de sa petite équipe de bénévole, ne peut décider seul pour l'avenir de la profession.

Je félicite tous les collègues engagés, déterminés dans toutes actions de pression (ou lobbying) auprès des politiques, administratifs, presses, publics et ce depuis la grève du 11 mars, et même depuis l'appel de mi-janvier du SNIA à mailer le cabinet du ministère de la santé et de la DHOS pour rectifier notre grille avant la signature aucunement représentatif et légitime du 2 février dernier (et même contradictoire dans la chronologie de nos dossiers : grilles avant master, pratiques avancées alors que la ré-ingiénerie de notre programme existant en 2 ans depuis 1961 ne soit déjà validée. Et pour finir, réforme de la retraite de la profession infirmière (et surtout de la disparition de la prise en compte de la pénibilité !) avant même le débat national promis par Sarkosy d'avril à septembre avec les partenaires sociaux.

N''es-tu pas sûr, Arnaud, de ne pas avoir même pas vu un "petit" auto-collant du SNIA sur l'un de nos "nombreux" collègues adhérents du SNIA à la manif généraliste du 30 mars à Paris ?

Plus que respecteusement à vous tous.

Nous avons besoin de tous, sans exception, pour défendre la profession, et notre spécialité. Pour ce que nous croyons bon, pour la santé publique des français.
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