Le 8 juin 2010

[Éric DELMAS]

Si vous le suivez aussi bien que la dernière fois, le trajet est sans importance.

[Éric DELMAS]

Donc nous avons désormais une graduation dans les actions.
Manif classique, aucun retour télé.
Blocage d'une gare et de 100 000 passagers, près de cinq jours de télé et plusieurs ouvertures de JT
Blocage d'un lieu touristique et interventions dans des ministères, un jour de télé et deuxième ou trisième volet des JT

Donc, la prochaine fois, il faut retrouver un lieu fréquenté par le public français et le bloquer suffisamment pour faire râler nos anciens/futurs patients.

[Arnaud BASSEZ]

Pour l'avoir vécu de l'intérieur et fait partie des quelques "initiés" au secret, je dois dire que même si la médiatisation ne fut pas à la hauteur du 18 mai, (d'ailleurs sera-ce possible à nouveau une telle couverture?), les médias nous ont suivi de bout en bout.

j'ai téléphoné à Canal + 10 minutes après le top départ. Et ils sont venus.

Bfm était là, ainsi que beaucoup d'autres.

la trêve estivale n'entrainera pas la fin du mouvement, sauf si Matignon donne des ordres à Ségur.

elle va nous permettre de mieux réfléchir aux types d'action à faire.
Et si tu as des idées, elles sont les bienvenues en MP.

c'est assez compliqué à mettre en place la journée d'hier.
Tu le sais parfaitement.

Je pense qu'il faut se dire que nous avons réussi des coups médiatiques certains.
Et l'envahissement du quai d'Orsay (étonnamment peu gardé d'ailleurs...)
est un symbole fort.
L'équipe de BFM à mes côtés était épaté par ce coup là.

Je l'ai bien vu. Quand Kouchner est sorti, un peu après Lellouche, celui-ci a littéralement disparu.
La presse ne s'intéressait qu'au ministre Kouchner.
Le pôvre, a été obligé de grimper dans la camionnette SUD au risque de raye ses Richelieu noires... pour qu'il apparaisse sur la photo et les images télé.

Donc la reflexion doit s'engager sur les personnalités médiatiques prêtes à nous épauler.

J'ai rencontré Depardieu dans un hôtel où nous résidions lui et ma famille.
J'aurais dû prévoir le coup et lui demander son portable...

Bon en même temps, c'était en novembre dernier.

Sinon j'ai quelques portables de personnalités. Mais pas de politiques.
Que du people...

[Éric DELMAS]

Pour des raisons de durabilité il faut alterner gros coups et coups sympas comme hier, sinon la pression policière rendra toute action impossible.
Il faut varier les cibles et essayer de proposer aux télés de mettre en place un sujet sur l'anesthésie ou mieux les IADE pendant la période creuse des marronniers.

Pour le reste, si tu as besoin d'idées techniques, tu fais comme vendredi et tu m'appelles mais je n'ai pas à m'immiscer dans une organisation que vous gérez très bien sans moi.
Simplement, si quelqu'un m'appelle qu'il s'interdise de me donner des infos trop précises car on n'écoute pas que les émetteurs.

[Arnaud BASSEZ]

D G n'a pas pu t'appeler car de garde au SAMU...

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La semaine dernière, la présidente de l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH), Rachel Bocher a déclaré tout haut ce que beaucoup dans le milieu médical pensent tout bas : « Madame Bachelot donne l’impression que le monde de l’hôpital ne l’intéresse pas, en tout cas moins que le sport ». Ce qui pourrait n’être que le cri d’exaspération d’un représentant syndical las de ne pas faire entendre ses revendications semble pourtant confirmé par d’autres faits. Ainsi, le refus de Roselyne Bachelot de rencontrer un député UMP, Jean Auclair (Creuse) n’hésitant pas à camper dans les locaux du ministère de la Santé pendant une nuit pour défendre la légitimité du maintien d’un centre de radiothérapie dans sa circonscription révèle une absence de goût pour le dialogue qui semble peu compatible avec la fonction de ministre. De même, on a observé chez Roselyne Bachelot un refus assez net de montrer un esprit de conciliation concernant les infirmières. C’est ainsi qu’on l’a vu minimiser la pénibilité du travail des infirmières, parler de « manipulation » de ces professionnelles par les syndicats ou encore traiter avec peu d’empressement la situation de non paiement de nombreuses infirmières ayant participé à la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1).

Projectiles et violences

Est-ce ce climat délétère qui a poussé à bout hier les infirmières anesthésistes ? Après le blocage de la circulation des trains à la gare Montparnasse le 18 mai, les infirmières se sont se sont prêtées à un nouveau coup d’éclat ce mardi 8 juin en bloquant pendant plus d’une heure la circulation autour de l’Arc de Triomphe à Paris, avant de gagner le ministère de la Santé, avenue de Ségur. Ici, des affrontements contre les forces de l’ordre ont eu lieu. Ces débordements ont été sévèrement dénoncés par le ministre dans un communiqué publié aujourd’hui. « Des projectiles ont notamment été lancés contre la façade du ministère, mettant en danger de manière avérée la sécurité des agents travaillant à l’intérieur des locaux », précise l’Avenue de Ségur avant de poursuivre que ces « violences inacceptables commises en marge de la manifestation sont indignes de professionnels de santé qui sauvent des vies au quotidien ».

Intervention de Matignon (bis)

Ces débordements seraient d’autant plus regrettables qu’une délégation a été reçue « comme convenu » au ministère. Cependant cette rencontre n’aura nullement donné satisfaction aux infirmières qui ont décidé de mettre le cap sur le Quai d’Orsay pour rencontrer un ancien ministre de la santé, Bernard Kouchner. Là, l’heure était plus certainement à la conciliation et à l’apaisement qu’à la dénonciation de procédés « indignes ». En effet, sortant du Quai d’Orsay accompagnée de Messieurs Lellouche et Kouchner, la délégation a été immédiatement reçue par un conseiller chargé des questions sociales du Premier ministre. L’échange avec ce représentant de Matignon est apparu nettement plus constructif selon les déélguées des infirmières anesthésistes. Selon Damien Guillou porte parole de ces professionnelles, le conseiller de François Fillon s’est en effet « engagé à faire ouvrir de nouvelles négociations avec Roselyne Bachelot le 14 juin: c'est une prise en compte de ce que nous demandons, mais il n'y a aucun engagement, et nous restons vigilants ». Après avoir fortement enjoint le ministre de la Santé de recevoir le député de la Creuse, c’est la deuxième fois en quelques jours que Matignon intervient de façon déterminante dans les dossiers de l’Avenue de Ségur.

source JIM

[Éric DELMAS]

S'il en reste une trace à l'INA ou ailleurs, il faudrait ré-écouter le discours de prise de fonction de RBN au ministère de la jeunesse et des sports. Elle avait tenu à rassurer les agents de ce ministère en leur disant à peu près : « N'ayez aucune crainte car je préfère le sport à la santé. » Merci pour nous. Nous étions prévenus au moins. On ne peut pas lui reprocher d'avoir changé de politique contrairement à sa hiérarchie politique.

[Arnaud BASSEZ]

Tu as eu le temps de trouver le discours ?

L'AG idf du 9 juin

Sentiment de grande fierté et de contentement.
Bravo à tous les IADE !!
Particulièrement à la province, sans qui rien n'est possible.

Réunion le 14 juin avenue de Ségur.
9 heures (neuf heurts ?)
Un comité IDF de soutien sera là, comme au 10 mai.
Un match de football pourrait être organiser sous les fenêtres du ministère.
On prendra un CRS pour être dans les cages (ils ont l'habitude des grillages).

Une conférence de presse sera organisée ensuite.

Il est à voir en fonction du résultat de cette réunion QUI NE SERA PAS UNE RÉUNION DE DISCUSSION MAIS DE NÉGOCIATION. Matignon s'y est engagé par le biais du conseiller social de Fillon, mr Aubry.

Si tel n'était pas le cas, malgré les ordres de Matignon, nous en tirerions les conséquences et sans doute un appel à remonter sur Paris avant la fin du mois de juin serait envisagé.

Nous avons parfaitement conscience du coût pour vous.
Aussi, nous avons décidé d'organiser une quête pour la redistribuer, peut-être via les collectifs, à vous qui vous êtes si souvent déplacés.
Les modalités d'organisation de cette quête restent à définir.

Nous restons vigilants et les infos seront délivrées en temps et en heure comme toujours.

à bientôt et encore bravo à vous tous, pour votre présence, pour votre constance.

[fabrice dufour]

d'accord avec toi Arnaud

[Christophe Leroy]

Pas de souci.....de nouveau partant pour revoir la capitale...et ce même si je suis en CA à l'autre bout de la France!

[Éric DELMAS]

Je vais vous proposer un autre plan beaucoup plus marrant.
Puisque les grandes migrations vont commencer, ne serait-il pas amusant que ceux qui envisagent de partir en vacance en France signalent à leur collectif leur position et un moyen de contact pour la période concernée.
Ainsi, au lieu d'attaquer Paris toutes les semaines on pourrait envisager de délocaliser à proximité des lieux de vacances.
Pour moi ce sera le languedoc tout l'été.

[Thomas WUEST]

Tu as eu le temps de trouver le discours ?

Il est à voir en fonction du résultat de cette réunion QUI NE SERA PAS UNE RÉUNION DE DISCUSSION MAIS DE NÉGOCIATION. Matignon s'y est engagé par le biais du conseiller social de Fillon, mr Aubry.

Si tel n'était pas le cas, malgré les ordres de Matignon, nous en tirerions les conséquences et sans doute un appel à remonter sur Paris avant la fin du mois de juin serait envisagé.

Evidemment que si la réunion ne s'avérait pas être une réunion de négociations, il faudrait encore mettre la pression avant les vacances. D'ailleurs malgré les coûts, certains de mes collègues et moi mêmes serions prêts à monter, encore une fois pour une nouvelle action d'éclat.

OUI MAIS ...

Ne pensez vous pas chers collègues, que nous avons atteint les limites de notre statégie ? Certes nous pouvons encore être médiatisés, là n'est pas mon propos. Mais regardez nous mardi dernier après le retour de la délégation du ministère : quasi abattus. Moi le premier. Et pour cause. 4e mouvement national, mobilisation la plus forte (3500 IADE soit 50% de notre profession sur Paris), pression maintenue depuis des mois, lacrymo dans la gueule ... tout ça... pour rien ! Pas un milimètre d'avancée !

Honnêtement, si nous n'avions pas envahi le quai d'Orsay, si Kouchner avait joué les timides ("désolé je ne suis plus ministre de la santé, voyez avec mme bachelot"), qu'aurions nous fait ? Revenir un autre jour ? Même avec 100% de la profession : nous n'aurions été que 7500. Ca n'a pas l'air de les déranger pas ou si peu. D'où les appels du pied au micro pour que les autres se mobilisent (IDE, IBODE, etc) mais pour moi, là n'est pas la solution, c'est juste le meilleur moyen pour que les revendications IADE se perdent.

J'attend vos avis !

En espérant de tout coeur, que le 15 juin, nous n'avons plus à nous poser ces questions car nous aurons obtenu tout ce que nous voulions ...

[Éric DELMAS]

Comme disait Coluche, les patrons commencent à s'inquiéter après trois semaines de grève car ils ont du stock pour trois semaines.

Notre patron est plus difficile à inquiéter car son stock lui semble inépuisable.
C'est son erreur et notre chance.
Qu'est-ce que redoute un politique ? Que l'on inquiète son patron.
Or, son patron c'est le peuple.
Donc, si on attend qu'il propose quelque chose tant que notre action n'a pas soulevé la moindre inquiétude dans la population, nous nous fourrons le doigt dans l'œil.
Par contre, si nous mettons tellement de bordel que la population se mette à grogner, puis à d'interroger sur ce qui provoque autant d'agressivité chez des gens qui n'en ont jamais manifesté, le peuple va finir par se dire qu'il y a un vrai problème dont on a oublié de lui parler.
Et là nous atteindrons le point de non retour dont ne veut pas le gouvernement.
Car là, une fois la machine à questions lancée, personne ne pourra l'arrêter.
Il faudra expliquer pourquoi l'État vole un partie du financement de la santé qui dépasse de loin le prétendu trou de la sécu.
Il faudra expliquer pourquoi la santé est soumise à un financement hors budget de l'État quand la défense, la sécurité intérieure, la justice, l'enseignement eux bénéficient d'un budget interne et sans obligation de bénéfice.
Il faudra expliquer pourquoi la France est en train de devenir un pays sous développé en matière de santé laissant des pays comme le Royaume uni et le Canada lui passer devant alors qu'ils étaient à des années lumière voici moins de trente ans.
Il faudra expliquer pourquoi les copains du président ont pu s'accaparer le secteur de la santé privée qui bénéficie d'énormes dérogations non écrites grâce auxquelles il dégage des bénéfices colossaux pendant que le public est mis sous presse pour rendre gorge afin de contenter les autres amis du Président, ceux qui tiennent les assurances de santé pressées de récupérer le marché de la Sécu (enfin la partie rentable).

Cela s'appelle une révolution populaire ingérable qui provoquera un séisme majeur dans cette société au point que mai 68 semblera avoir été un pique nique champêtre en regard.

Alors si tu veux déposer les armes avant le début du match, ta place est en Afrique du Sud.
C'est maintenant que ça va commencer et pas avec des journées de grève à la con mais par des actions brutales, imprévisibles et permanentes. Et le clou pourrait bien être à l'image de ce qu'ont fait nos collègues de Londres en 88 et celles de Finlande voici peu. Parce que voir les soignants déserter les lieux de soins ça fout une trouille d'enfer au petit peuple et à ceux qui ont besoin de leur bulletin de vote.

[Thomas WUEST]

Alors si tu veux déposer les armes avant le début du match, ta place est en Afrique du Sud.
C'est maintenant que ça va commencer et pas avec des journées de grève à la con mais par des actions brutales, imprévisibles et permanentes. Et le clou pourrait bien être à l'image de ce qu'ont fait nos collègues de Londres en 88 et celles de Finlande voici peu. Parce que voir les soignants déserter les lieux de soins ça fout une trouille d'enfer au petit peuple et à ceux qui ont besoin de leur bulletin de vote.

J'ai du mal me faire comprendre. Il n'est nullement question de déposer les armes. D'où ma phrase "mes collègues et moi mêmes serions prêts à monter, encore une fois pour une nouvelle action d'éclat".

Je vous questionne tous sur les actions futures à mener car pour l'instant ça donne ça : on se retrouve massivement (jusqu'à 50% de la profession IADE) à Paris tous les mois, on fout la zone et on était pas mal médiatisé (les 2 dernières fois du moins) = 0 résultat (demain me fera t-il mentir ?) donc ma question était : n'est il pas temps de changer de stratégie ? Genre grève illimitée dans les blocs (je ne pense pas qu'un jour 100% des IADE le fassent mais bon c'est une proposition comme une autre).

Eric, tu viens d'en proposer d'autres. J'en prends bonne note.

Bref, j'attendais juste vos propositions et surtout ne me faites pas dire ce que je n'ai jamais dit ou sous entendu !

[Arnaud BASSEZ]

donc ma question était : n'est il pas temps de changer de stratégie ? Genre grève illimitée dans les blocs (je ne pense pas qu'un jour 100% des IADE le fassent mais bon c'est une proposition comme une autre).

Mon cher Thomas, pour t'avoir vu à Montparnasse et le 8 juin, je puis t'assurer que tu ne fais pas partie à mes yeux du quota de ceux qui renoncent !
Mais ta reflexion est intéressante, car elle est le cheminement logique de ce que nous ressentons comme une forme de voie sans issue.
Le mutisme et l'inertie du ministère nous pèse.
Il faut donc radicaliser le mouvement.

Comme le suggérait Eric dès le départ d'ailleurs.
Pour autant, nous espérons toujours que le ministère lâche quelque chose, surtout après l'épisode Quai d'Orsay-Matignon.

Nous en saurons plus lundi déjà.

Et si nous étions dans l'erreur ?
Venant de moi, cela va vous paraître étrange, mais après tout...
Oui si nous étions dans l'erreur de ne vouloir faire qu'un mouvement IADE.
Non, je ne rejoints pas SUD ou la CGT et reste ultra corporatiste.
Pour autant, qu'avons nous face à nous ?
Un ministère qui ne bougera que sur un rapport de force franc.
Nous y sommes déterminés, et l'avons démontré.
2500 à 3000 IADE, c'est du sérieux.
Mais c'est insuffisant.
Il faut donc songer à étendre le phénomène envers nos "consoeurs-consfrères" IBODE, puer, et IDE, chacun, concerné par le protocole BACHELOT.

Et qu'aurions nous alors ?
Des blocs bloqués.
Des assignations abusives que l'on pourraient dénoncer, voire ne pas recevoir (tout dépend du procédé de reception)
Des services, voire des SMUR pédiatrique paralysés.

L'hôpital à l'arrêt.
Le cauchemar de tout directeur, ARS, DGOS ministre de la santé, 1er ministre, Président et le chef suprême : le peuple.

J'ai commencé pour ma part, un travail d'information. Les choses ne sont pas gagnées, loin de là, surtout lorsque l'on évoque les combats avec les CRS et que l'on expose ses hématomes pour illustrer.
Mais ça commence à venir chez certaines IBODE. L'intégration du foutage de gueule commence à poindre.

Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Ah...p'têt ben un chouïa de kètchoz...

Alors, si nous étions dans l'erreur de la jouer perso ?
N'aurions nous pas plus d'impact à 100 000 (comme en 1988) qu'à 3000 ?

Les femmes nous ont montré clairement leur détermination (Laurence et sa mâchoire luxée nécessitant un médecin du SAMU 75,
http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/jpg/IMG_8517.jpg
une autre gazée et frappée, évacuée par la BSPP http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/jpg/DSC03090.jpg, une autre prête à en découdre avec un gendarme qui l'avait molesté (et elle ne lâchait pas l'affaire en plus !), une autre ultra déterminée...http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/jpg/DSC02981.jpg

Certes elles sont IADE, et par définition gueulardes. Mais l'effet de foule de masse et d'imitation et d'émulation peut donner quelque chose de fort.

A méditer pour nous les IADE, ultra corporatistes, moi le premier.

[Thomas WUEST]

C'est effectivement la même réflexion que d'autres ont eu. Puisqu'avant d'envahir le quai d'Orsay, des appels ont rapidement été fait au micro appelant tout l'hopital à se révolter. Mais je n'étais pas convaincu. Pourquoi ? Parce que "les infirmières" ...

Qu'elles me fassent mentir et sortent dans la rue, leur profession n'est plus pénible depuis le 30 avril, et pourtant nombreuses sont celles qui l'ignorent, nombreuses sont celles qui ne veulent pas faire la grève parce que "tu comprends vis à vis des patients" ou bien "la cadre est quand même super sympa, on peut pas lui faire ça" ...

Bref ... l'immobilisme légendaire de la profession infirmière ne pèse pas en leur faveur pour moi. Bon alors, si demain on me propose de rejoindre 200.000 IDE, PUER et IBO très fâchés, oui peut être j'irais ... Mais je craindrais alors que les revendications IADE soient noyées dans la masse.

Et depuis le début, je me suis toujours dit (et il me semble que tu as aussi tenu ces propos) qu'il était plus facile pour un gouvernement de satisfaire 7500 IADE que 490.000 IDE ...