Où l'on reparle de démission collective

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Éric DELMAS

Où l'on reparle de démission collective

Message par Éric DELMAS » sam. oct. 09, 2010 8:26 pm

Et voilà que revient sur le tapis l'idée de la démission collective.
Et bien entendu les mêmes remarques pour empêcher cette idée d'aller plus loin.
Alors, rappelons-le, les actions légales sont verrouillés réglementairement et n'ont donc strictement aucune chance de nous permettre de faire plier, ne serait-ce que la concierge de l'hôpital.
Donc, soit on retourne au travail, soit on change de braquet.
Personnellement, je ne donnerai pas un sou de ma poche pour entendre les administratifs, les médecins, les infirmières de tous poils se marrer en compensant mon absence et en attendant mon retour sur assignation.
Mais, si l'on se décide à faire des choses efficaces, je veux bien participer.
Démission collective. Illégale, sans aucun doute. Mais, comme l'ont fait nos collègues finnoises, la ceinture de sécurité s'appelle : le collectif.
Démission collective = réintégration collective, sinon pas de retour au bloc.
Le risque, se retrouver une semaine en congé forcé, donc libre d'avoir 7500 personnes disponibles pour tracter et diffuser nos messages.
Les risques sérieux :
- poursuite judiciaires ? Contre toute une profession ? Impensable puisque la sanction serait la non reprise du travail. Contre quelques éléments ? Impensable en droit français ; on ne punit pas une personne isolée pour un délit collectif.
- sanctions disciplinaires ? Même problème que ci-dessus.
- ambiance de merde au boulot ? Tant que nous ne serons pas revenus, cela ne devrait pas trop nous gêner et ensuite, je parie qu'il y en aura plus pour rêver nous imiter que pour nous critiquer.

En fait, je vous mens. Il y a un vrai problème. Nous ne sommes pas des IADE, nous sommes des infirmiers. En fait, nous ne sommes pas des infirmiers, nous sommes des aides-malades de sa sainteté Vincent de Paul.
On ne va quand même pas risquer la damnation éternelle alors qu'en restant poliment courbé en avant, pantalon de bloc sur les sabots nous sommes certains d'aller au paradis pendant que les ministres, les directeurs et les vilains docteurs iront en enfer. Enfin, presque tous, sauf celui ou celle que nous rêvons d'épouser pour torcher ses mômes.
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