Le manque d'IDE françaises et le surcoût qu'impliquerait une tentative de débauchage de ces dernières en poste ailleurs, amène les employeurs à chercher des solutions alternatives.
L'embauche de collègues roumaines, ravies de multiplier par cinq leur salaire, même au prix d'une formation accélérée en langue et d'une prise en charge administrative de la validation de leur diplôme, devient rentable.
Cela doit nous rappeler que la défense de notre compétence, c'est-à-dire de la formation (en contenu et en difficulté), et la nécessité de recourir uniquement à des diplômés d'État IADE doit rester la lutte primordiale de notre profession.
Ainsi, on ne pourra pas nous remplacer à bas coût par de pseudo-IADE. Quant à ceux qui, de par le monde, ont nos compétences, on les paie bien mieux chez eux que chez nous et ils ne risquent pas de venir prendre nos postes.
Des IDE roumaines au secours des cliniques
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Éric DELMAS