Pardon de reprendre tes propos, mais comme il y a beaucoup à dire
Gaetan CLEMENCEAU a écrit :
je suis sur ces chiffres là :
- 8000 MAR avec 50 % de départ en retraite d'ici à 2015 (500 départs annuels pour 220 nouveaux diplômés, à forte proportion féminine, ce qui amène à beaucoup de temps partiel) ;
Moi
j'ai9000 MAR. source DREES. Avec un relèvement du numérus clausus.
- 8000 IADE avec 35 % de départ d'ici à cette même date de 2015 (toujours 450 sorties par an, mais beaucoup moins de candidat semble t-il au concours).
6650 pour moi. Car les données prennent en compte les infirmiers en activité, à savoir :437 525. Sachant que les spécialisés représentent 8%, et que les IADE sont 19 % de ces 8 %, ça donne 6650 si je ne me suis pas trompé.
De plus, les
données donnent un déficit national en IADE de l'ordre de 500.
Nous ne sommes pas mieux lotis que les MAR.
- HCPP (SNIA et CEEIADE, je pense que la SOFIA aurait du y être, j'insiste) ;
Oui, si l'envie de la voir naître avait existé. Les IADE de France en ont décidé autrement. Je ne peux les représenter à moi seul.
- Ordre infirmier (avec la SOFIA comme partenaire, expert priviligié comme le CEEIADE ; mais sans le SNIA qui est donc un syndicat comme son nom l'indique).
C'était le but du jeu. Encore une fois, seul...ou à 10 ce qui revient au même...Si les IADE ne le souhaitent pas, il est difficile de s'investir pour un groupuscule, navré.
J'ai depuis longtemps proposer de fusionner alors le SNIA avec la SOFIA en changeant le nom : je propose alors la Société Nationale des Infirmier(e)s Anesthésistes : gardons l'histoire de l'un et l'avenir (donc l'espoir) de l'autre ;
plusieurs remarques : fusionner un syndicat et une association ça donne quoi ?
Le nom SNIA demeure. Pas sûr que les iade s'y retrouvent. Surtout les nouveaux.
L'histoire de l'un : elle est indéniable.
L'avenir de l'autre : ça leur fera plaisir de penser qu'il se pourrait qu'il n'y en ait plus au SNIA. En même temps avenir et SOFIA semblent antinomiques actuellement.
- transfert de tâches/délégation de compétences,
N'est-ce pas déjà ce que nous faisons dans la plus parfaite opacité ? avec une compétence à géométrie variable suivant le cours de la bourse ou les voyages à organiser depuis son bureau via internet.
- VAE/Réingénierie des diplômes dans le cursus LMD (ce dossier existe, va exister dans et pour toute les professions, malgré les corporatismes exacerbés, et propose donc une chance à tous le monde tout au long de notre de vie : on ne peut la refuser si l'on veut progresser nous-mêmes dans nos compétences et responsabilités) ;
Avec une grande chance pour que les compétences et les responsabilités augmentent pour les IDE, qui valideront les séquences de réa des IADE ce qui leur donnera une capacité à exercer certains actes de notre décret.
Il y a déjà le problème des smur, cela en ajoutera une louche.
La VAE nous en avons plus à en craindre qu'à en espérer.
Je ne vois pas en quoi on pourra progresser par la VAE ?! N'espère rien du côté médical.
De plus si tu as des compétences supérieures, elles ne seront pas monnayables.
Par contre, il se pourrait que les médecins réclament une augmentation, par la charge de travail induite par le N+1 et les responsabilités qui en découlerait.
Pour nous, comme d'hab' ce sera peau de balle. Car je suis convaincu que le LMD sera à budget constant pour nous.
D'ailleurs, catégorie A, nous n'avons rien vu venir.
Si ce n'est l'horizon qui verdoit, la route qui poudroie, et notre avenir qui merdoit.
- démographie en chute libre des professions de santé et pénibilité au travail,
mais choix d'un système de protection sociale (public - privé libre à la concurrence non encore choisi) entre monde libéral et mission régalienne de l'Etat : Santé Publique ou Santé Privé.
Avec une fois encore, la possibilité d'augmenter l'attractivité pour les médecins, en augmentant les rémunérations du public.
Une des idées de la commission Larcher, appuyée par R. Bachelot.
Mais pour nous circulez, y'a rien à voir, à boire, à croire...
Mais en tous les cas, nos collègues MAR (c'est à dire nos politiques)
Mais en tous les cas, nos collègues MAR (c'est à dire nos politiques) savent qu'ils ont besoin de nous pour endormir en sécurité la population française, alors ils nous défendent, certes sans se et nous l'avouer, mais jusqu'à quand ?
Jusqu'à ce que leur petite entreprise ne connaisse plus la crise.
Alors affaire à suivre, mais continuons d'y croire,
ça c'est l'affaire des jeunes. Moi j'ai assez d'expérience pour laisser cette activité aux jeunes diplômés.
le réel, parce que je le vaux bien !
rassemblons ou essayons, nous aurons faits "notre travail", en âme et conscience, et il sera toujours temps de changer de boulot pour vivre...
Voila une proposition qui est certainement la seule à retenir.
Car comme personne n'aura le courage des finnoises...