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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. juil. 01, 2013 5:21 pm

Ce médecin qui greffait des testicules de singes sur des hommes…

Au tout début du XXe siècle, le Dr Serge Voronoff, éminent chirurgien, spécialiste de la transplantation, a eu la surprenante idée de transplanter des testicules de singes sur des hommes âgés. Il était persuadé que cela leur rendrait forces physiques et capacités sexuelles.


Serge Abrhamovitch Voronoff est russe, né à Voroneje, au sud de Moscou. A 18 ans, il arrive à Paris et entame des études médecine. Externe des hôpitaux, il devient médecin en décembre 1893. Fasciné par la castration, il se rend en Egypte, au Caire, pour étudier les Eunuques. Il observe que ces derniers n’atteignent que très rarement 40 ans et il en déduit un lien entre la castration et l’espérance de vie.

De retour en France, le Dr Voronoff s’installe à Nice et ouvre un laboratoire de chirurgie expérimentale. En 1913, après avoir greffé des ovaires sur des brebis castrée, il "affirme la vitalité du greffon un an après la fécondité des brebis greffées". Le médecin se met à expérimenter en greffant des testicules de jeunes boucs sur de vieux spécimens, et constate que les vieux boucs retrouvent vigueur et énergie. Il devient ainsi persuadé que la transplantation, même partielle, de testicules d’individus jeunes sur des individus vieux permet d’allonger leur espérance de vie et, pourquoi pas, d’augmenter leur appétit sexuel.

Faute de récupérer des testicules humains, il se rabat sur un animal

C’est ainsi que Serge Voronoff fit une demande étonnante à la Préfecture de Police. Le médecin souhaite récupérer les testicules d’un anarchiste de la Bande à Bonnot "Raymond la science", qui est condamné à la guillotine. Un notable est déjà candidat pour mener l’expérience et recevoir la greffe. Las, la Préfecture refuse.

Arrive la guerre de 14-18. Le Dr Voronoff s’occupe de soigner les blessés du front. Il tente alors de consolider les fractures ouvertes infectées avec des greffons osseux animaux, de macaques essentiellement. C’est un échec. Mais le médecin publie un "Traité des greffes osseuses et articulaires", dans lequel il affirme la supériorité des autogreffes sur les homogreffes et les hétérogreffes, ce qui constituait alors, une vue prémonitoire de la question.

La vie de Serge Voronoff prend un tournant radical en 1920. Faute de pouvoir récupérer des greffons humains, il se rabat sur un animal : le singe. Le 12 juin précisément, il effectue sa première greffe de testicules d’un chimpanzé sur un homme de 45 ans, castré à la suite d’une tuberculose. C’est un succès. Le médecin continue alors sur sa lancée et observe chez ses greffés un regain de force et d’activité, une meilleure aptitude à l’effort et même, un réveil ou une augmentation de la libido.

Très vite, la découverte fait le tour des médias. Et les riches français vieillissants se pressent pour obtenir le "remède » du médecin russe, devenu immensément riche. On raconte même qu’Anatole France aurait retrouvé ses "érections d’antan grâce à ses nouvelles testicules de singe cynocéphale.



"Clients" célèbres

Parmi les célèbres clients du Dr Voronoff, un fonctionnaire anglais, retraité de l’armée des Indes, sir Arthur Evelyn Liardet, 74 ans, greffé le 2 février 1921. Huit mois après l’opération, le chirurgien écrit : "M. E.L. avait perdu la moitié de son embonpoint, retrouvé un aspect jovial […] et sa calvitie s’était couverte d’un épais duvet blanc." Deux ans et demi plus tard : "Son état général s’est encore amélioré. […] Il a eu avec sa femme, de nouveau, les mêmes rapports qu’il y a trente ans." Sir Arthur Evelyn Liardet est mort le 4 septembre 1923, "à la suite d’une crise de delirium tremens que la greffe n’avait malheureusement pas amendé".

Alors qu’éclate la seconde guerre mondiale, Voronoff est contraint de fuir aux États-Unis. Ses appartements, et sa ferme de singes sont pillés. C’est aussi la fin de sa période de gloire. Sa médecine se voit critiquée férocement par la communauté scientifique. Le Dr Serge Voronoff meurt finalement en 1951, dans la pauvreté et l’oubli le plus total.

source egora

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LSD, cocaïne, meth’ : les nazis dopés pour tenir le choc

Pendant la Seconde guerre mondiale, l’armée d’Hitler a envahi l’Europe à une vitesse fulgurante… Et pour aider les soldats nazis à tenir ce rythme infernal, les médecins leur donnaient des comprimés de Pertivin qui devaient les aider à garder leur vitalité. Aujourd’hui, ce remède miracle est plus connu sous le nom de méthamphétamine.

Les révélations proviennent du journal allemand Der Spiegel, qui s’appuie sur des lettres de Heinrich Böll. Ce grand auteur allemand, prix nobel de littérature, était au front pendant la Seconde guerre mondiale et écrivait régulièrement à sa famille, en évoquant ces "pilules miracles" grâce auxquelles les soldats gardaient le moral.

Le 9 novembre 1939, alors que Böll est stationné en Pologne, il écrit à ses parents: "C'est dur ici, et j'espère que vous comprendrez si je ne peux vous écrire qu'une fois tous les deux ou quatre jours dans les temps à venir. Aujourd'hui, je vous écris surtout pour vous demander du Pervitin (...). Je vous embrasse, Hein." Comme de nombreux soldats et pilotes allemands, le jeune auteur est rapidement devenu accro au Pervitin.



"Réservoir de chocolat"

Au total plus de 200 millions de comprimés ont été distribués à la Wehrmacht et à la Luftwaffe entre 1939 et 1945. Les soldats allemands la surnommaient "Panzerschokolade" – qui signifie "réservoir de chocolat". Même Hitler prenait de la méthamphétamine par voie intraveineuse, révèle le Daily Mail.

Et si ce stimulant a permis aux nazis de tenir le choc, les effets secondaires étaient particulièrement graves : vertiges, sueurs, dépression et hallucinations. Certains soldats sont morts d’insuffisance cardiaque, d’autres se sont tués pendant des phases psychotiques. C’est pourquoi certains médecins se sont opposés à la distribution de ce "médicament". Leonardo Conti, haut fonctionnaire de la santé du Troisième Reich, a voulu limiter son utilisation, en vain.

Dans une lettre envoyée en mai 1940, le jeune soldat Böll explique à ses parents qu’il est devenu "froid", "sans réaction". Il explique qu’une seule pilule de Pertivin était aussi efficace que des litres de café pour rester en alerte. Encore mieux : le médicament semblait faire disparaître tous ses soucis et, pour quelques heures au moins, il était heureux.

En Janvier 1942 un groupe de 500 troupes encerclées par l’armée rouge tentait d’échapper à des températures de moins de 30 degrés. Le médecin de l'unité écrit alors : "J‘ai décidé de leur donner du Pervitin quand ils ont commencé à s’allonger dans la neige, voulant mourir. Après une demi-heure, les hommes ont commencé à montrer spontanément qu’ils se sentaient mieux. Ils ont recommencé à marcher de façon ordonnée, leurs esprits étaient meilleurs, et ils étaient plus vigilants."



Les nazis, précurseurs des drogues "récréationnelles"

D’après des recherches menées par l’Association allemande des médecins, les scientifiques nazis se sont vivement intéressés à un certain nombre d’autres médicaments qui sont depuis devenus des substances récréationnelles populaires. Un médicament expérimental baptisée D-IX se basait sur la cocaïne et a été trouvé pour que les soldats soient encore plus endurants. Celui-ci était testé au préalable sur les détenus du camp de concentration de Sachsenhausen. Les médecins nazis espéraient produire en masse la drogue et la distribuer aux troupes en 1944, mais la guerre s’est terminée avant que ce plan puisse être exécuté.

Des recherches dévoilent également qu’ils ont fait des expériences avec le LSD hallucinogène, afin de contrôler l’esprit. Les scientifiques nazis pensaient qu’il pourrait être utilisé pour améliorer la mémoire, contrôler le comportement et aider lors des interrogatoires. "C’était la dernière arme secrète de Hitler pour gagner une guerre, il avait déjà perdu il y a longtemps", explique le criminologue Loup Kemper, auteur d’un livre en langue allemande sur l’utilisation de médicaments au Troisième Reich. "Les médecins de l’armée nazie voulaient transformer de simples soldats en des pantins, capables de performances surhumaines."

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Mort des rois : et si l’Histoire s’était trompée ?


Saint-Louis, mort de la Peste, François 1er de la syphilis… Les livres d’histoires sont formels ! Mais si on rouvrait les dossiers médicaux plusieurs siècles plus tard, les conclusions seraient-elles les mêmes ? Non, assure le Dr Jacques Deblauwe. Ce médecin généraliste, passionné d’histoire, s’est penché sur les rapports d’autopsie des rois de France et des personnages célèbres. Les découvertes qu’il a faites sont surprenantes.



Egora.fr : Pouvez-vous nous raconter votre parcours et ce qui vous a poussé à rédiger votre premier ouvrage, "Mais de quoi sont-ils vraiment morts" ?

Dr Jacques Deblauwe : J'ai été médecin généraliste, aujourd'hui je suis médecin du travail. Il se trouve que, depuis ma tendre enfance, je suis passionné d'histoire, mais aussi de médecine légale. Je me suis donc formé en histoire de la médecine. Ce livre est né d'un travail de plusieurs années. En tant que médecin, à chaque fois que je lisais un bouquin d'histoire j'étais souvent surpris des conclusions médicales auxquelles on arrivait. J'ai commencé à fouiller je me suis aperçu que ca ne collait pas. Et je me suis posé la question : mais si j'étais médecin aujourd'hui à l'hôpital et que je voyais un patient avec ces symptômes, est-ce que j'irai vers ce diagnostic là ? Dans certains cas oui, dans d'autres comme pour Saint-Louis, supposé mort de la peste, ou François 1er, de la syphilis, non pas du tout.

La passion m'a pris je suis allé chercher le plus d'éléments possibles : des données d'autopsie mais aussi beaucoup de témoignages de contemporains, de serviteurs, de familiers… C'est un travail de rat de bibliothèque.



Par exemple, dans votre livre vous revenez sur le cas de François 1er. On a toujours dit qu’une syphilis l’a emporté. Vous êtes, vous, persuadé du contraire.

François 1er, mort de la syphilis, on l'a tous appris. Je n'affirme pas qu’il n'en a pas eu - c’était probablement d'ailleurs une blennorragie plus qu'une syphilis - car on sait qu'il a eu de nombreuses maîtresses royales... Mais cela ne peut pas être la cause de sa mort ! En effet, on ne retrouve pas de trace de chancre syphilitique, ni d’adénopathies. En revanche, il y a un abcès dont tout le monde va parler pendant un an, sur lequel les médecins tentent de nombreuses choses, comme des cautérisations, ce qui a du être un martyre pour le roi. Cet abcès dure 5 ans et s'écoule jusqu'à prendre la forme d'une pomme d'arrosoir. Or, on sait en médecine que les tuberculeuses urinaires et les abcès ont la particularité d'être chroniques, donc de durer plusieurs années car il n'y a pas de fièvre, mais aussi d'avoir plusieurs orifices de sortie. Ce qui correspond. La tuberculose urinaire était très fréquente à cette époque, c'est donc très certainement la cause de sa mort et non pas la syphilis. Même s'il en a peut-être eu une. Et encore, on n'en est pas sûrs !



Vous évoquez par exemple, le cas de la descendance de Louis XIV. Tous les héritiers sont morts les uns après les autres…

Louis XIV avait sa descendance assurée avec un fils et cinq petits enfants, cela devait lui suffire. Or, au cours du terrible hiver de l’année 1709-1710, il a vu mourir le grand dauphin de la variole, qui était une maladie très courante à l'époque, mais aussi trois de ses petits enfants, d'une épidémie de rougeole qui s'est transformée en méningite et qui a aussi emporté son épouse.

Il ne restait donc qu'un seul petit enfant. Comme il avait un frère ainé il n'était pas considéré comme un héritier potentiel. Il a donc a été confié aux nourrices. Ces dernières ont eu l'intelligence de laisser passer la fièvre avec un peu de biscuit et un peu de vin et surtout ne l'ont pas confié aux médecins. Il a donc été préservé des saignées et des vomissements… et a régné ensuite sous le nom de Louis XV. Alors que tout le monde le donnait perdu à 3 ans.

L'intérêt de cette histoire, c'est aussi qu'à force de voir tous les successeurs au trône mourir en l'espace d'un an, les contemporains ont soupçonné le duc d'Orléans, le régent, d'avoir voulu empoisonner les enfants du roi pour pouvoir lui même accéder au trône. Alors qu'en fait il n'y était pour rien. Il a bénéficié d'un concours de circonstances.



Vous revenez sur la mort de Marat, assassiné dans sa baignoire par Charlotte Corday. Vous faites des révélations étonnantes…

Cela m'a amusé d'essayer de comprendre pourquoi Marat, qui était lui même médecin, passait autant de temps dans une baignoire en cuivre remplie d'eau d'huilée. En fait il avait des problèmes de peau et d'intenses démangeaisons. Mais de quel type d'infection souffrait-il ? Il se trouve que, c'est surprenant venant d'un médecin, mais c'était un problème d'hygiène. Marat avait des poux, beaucoup de poux. Cela a entrainé

suite aux grattages, une affection allergique, une forme d'eczéma. C'est donc pour calmer ces allergies qu'il était en permanence dans le bain. L'ironie de l'histoire, c'est que Charlotte Corday, qui était plus petite que lui, n'aurait en réalité jamais pu tuer Marat d'un coup de poignard. Et c'est justement parce qu'il était assis dans son bain qu'elle a pu lui porter ce coup fatal.



Il y a aussi le cas, un peu différent, de Charles VI qui était schizophrène…

C'est très curieux. Est resté sur le trône de France, pendant 25 ans, un roi qui pouvait à certains moments se comporter tout à fait normalement, être très lucide. On sait qu’il a rédigé des ordonnances tout a fait sensées. Mais à certains moments entrer dans une sorte de double personnalité, une folie complète au cours desquelles il perdait le sens des réalités. Il oubliait qu'il était roi, qu'il avait des enfants. A certains moments, il se croyait fait de verre et pensait que ses os pouvaient se briser à tout moment. Ces crises ont été très fréquentes, mais sans vraiment d'éléments déclencheurs. Or, son pouvoir n'a jamais été remis en cause. Bien au contraire ! Je pense, au vu de l'esprit de l'époque, que le cas de Charles VI était plutôt perçu comme une fatalité. Pour ses sujets, il était à plaindre. Il rachetait, par sa maladie, les fautes du peuple de France.



Pensez-vous qu’on a voulu, au fil des années "mystifier" la mort des rois de France. Ou bien, que c’est réellement la médecine de l’époque qui n’a pas permis de poser les bons diagnostics.

Pour un bon nombre, l'état de la médecine ne permettait pas le diagnostic. C'est le cas d'Agnès Sorel, morte d’empoisonnement au mercure. Dans certains cas, le diagnostic a parfaitement été fait. Le cancer du sein d'Anne d'Autriche était clair, tout comme la gangrène de Louis XIV, on n'est juste pas allé en profondeur, à la cause de la gangrène qui vient d'un problème cardiaque. Les conclusions médicales ont été celles de l'époque. Pour Saint-Louis, on parle de peste. Je pense en fait qu'on a du à l'époque parler d'infection pestilentielle, c’est-à-dire affection épidémique contagieuse. Puis au fil du temps il y a eu déformation et les historiens ont parlé de peste. Mais à mon avis, le gros problème des médecins de l'époque était de craindre un régicide, notamment par empoisonnement.

Dr Jacques Deblauwe, De quoi sont-ils vraiment morts ?, Editions Pygmalion.


§§§

Médecins, ils ont expérimenté la maladie sur eux-mêmes

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, 2 médecins voulant prouver que le vibrion du choléra n’était pas capable de provoquer la maladie à lui tout seul se l’administrèrent. Le résultat ne fut pas celui qu’ils attendaient…

Sans doute, les pratiques d’inoculation sont bien antérieures à l’avènement de la bactériologie. C’est le seul moyen qui permettait de prouver que le malade peut transmettre sa maladie d’une manière ou d’une autre. Il s’agissait de se soumettre, hors de tout foyer infectieux, à la contamination par l’introduction des matières supposées porteuses de germes: le sang ou les différentes sécrétions des malades. La contamination aurait alors prouvé que l’agent pathogène résidait bien dans l’organisme malade et qu’il en était, sinon la source, du moins le support et l’agent de dissémination.



Il s'inoculait le sang des malades et goûtait leur vomi

Mais l’inoculation du sang des pestiférés ou du pus des bubons pestilentiels n’a fourni que des résultats douteux. C’est plutôt pour rassurer et redonner courage aux soldats de l’armée d’Égypte que Desgenettes trempa une lancette dans le pus d’un bubon que présentait un convalescent et qu’il se fit une légère piqûre dans l’aine et au voisinage de l’aisselle.

Par la suite, Clot Bey pratiqua sur luimême l’inoculation avec le sang d’un pestiféré. Il se fit six piqûres assez profondes. Mais l’inoculation fut également sans résultat. Quelques jours après il s’inocula du pus provenant d’un bubon pestilentiel; il eut quelques légers malaises mais ne présenta pas les symptômes de la peste.

Le médecin Foy procédait de la même façon pour démontrer que le choléra n’est pas contagieux. Il s’inoculait le sang sortant des veines des malades, respirait leur haleine et goûtait les liquides vomis.En vain.



Il se fait piquer par un insecte qui avait prélevé le sang d’un amarilique

Pour prouver la non-contagiosité de la fièvre jaune, plusieurs médecins se sont dévoués : les uns ont avalé la matière des vomissements, d’autres se sont inoculés de la salive et du sérum sanguin provenant de sujets infectés. Mais Firth, Salem, Guyon et Chervin enregistraient des résultats négatifs et concluaient que la fièvre jaune n’est pas contagieuse.

En 1900, Carroll se fait piquer par un insecte qui avait prélevé le sang d’un amarilique au deuxième jour de la maladie et douze jours auparavant. Victime d’une attaque sévère, Carroll vérifiait ainsi la théorie du moustique.

C’est au sujet du choléra que Pettenkofer avait proposé sa théorie du "nidus". Les agents pathogènes résident bien dans les déjections des malades mais pour que ces germes deviennent nocifs il faut qu’ils subissent dans le sol une maturation qui leur confère leur virulence. Par la suite, ces germes mêlés aux émanations du sol s’élèveraient dans l’atmosphère et pénétreraient dans les habitations.



Culture de vibrion de cholera

L’homme devait donc s’infecter en respirant ou en avalant cet air contaminé. La preuve devait en être administrée par Pettenkofer et par son élève Emmerich. Ils tentèrent sur eux-mêmes une expérience restée célèbre: conformément à leur théorie sur le rôle du sol, les deux hommes voulurent démontrer que le vibrion du choléra n’était pas capable de provoquer la maladie à lui seul. Ils demandèrent à Koch de mettre à leur disposition une culture de vibrions du choléra.

La culture la plus ancienne et la moins virulente fut envoyée. Malgré ces précautions, le résultat fut décisif: Pettenkofer, qui avait déjà eu le choléra en 1854, présenta une récidive de gravité moyenne. Quant à Emmerich, son cas fut très grave et il ne s’en tira que de justesse.
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. août 02, 2013 8:15 pm

Les sages valident la loi autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches

La loi, adopté mi-juillet par le Parlement, avait été attaquée pour inconstitutionnalité par des députés de l’opposition.

Dans leur mémoire de saisine, ils avaient fait valoir que cette nouvelle dispositions législative « porte atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine » et aussi critiqué « l'imprécision et l'inintelligibilité » de ce nouveau texte de loi.

Dans sa décision, le conseil constitutionnel a jugé que « si le législateur a modifié certaines des conditions permettant l'autorisation de recherche sur l'embryon humain et sur les cellules souches embryonnaires à des fins uniquement médicales, afin de favoriser cette recherche et de sécuriser les autorisations accordées, il a entouré la délivrance de ces autorisations de recherche de garanties effectives. » Et enfin considérés que « ces dispositions ne méconnaissent pas le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine. »

source JIM
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. août 03, 2013 2:50 pm

Stratégie nationale de santé : les 19 propositions du Comité des "sages"

Le Comité des "sages" présidé par Alain Cordier, mis en place en mars 2013 à la demande du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, a élaboré un rapport comportant 19 propositions afin de constituer un "projet global pour la stratégie nationale de santé".

Selon le ministère de la santé, ces propositions seront remises officiellement en septembre 2013 à Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, et à Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elles seront suivies de débats et consultations "tant au niveau national qu’en région" avant une éventuelle mise en œuvre (d’autres "démarches et réflexions" sont en cours), précise le communiqué du ministère.

En attendant cette remise officielle et les débats qui s’ensuivront, voici les principaux points d’amélioration du système proposés, selon le rapport publié le 15 juillet dans la newsletter de l’Espace Social Européen.

Le rapport Cordier propose de repenser le système de santé français pour qu'il soit "au plus près des usagers".

Proposition d’"un projet global" bâti autour des patients et non autour des structures
Le Comité des "sages" - Alain Cordier, président, Geneviève Chêne, Gilles Duhamel, Pierre de Haas, Emmanuel Hirsch, Françoise Parisot-Lavillonnière et Dominique Perrotin- préconise de reconsidérer l’organisation du système dans son ensemble, en la repensant "au plus près des usagers, de la personne malade ou en situation de perte d’autonomie".

Face aux multiples défis posés aujourd’hui (accès aux soins, démographie, évolutions scientifiques, financement durable, inégalités sociales de la santé, etc.), les "sages" suggèrent notamment "une organisation des soins résolument plus collaborative". L’objectif ? Déployer les "bonnes compétences au bon moment" (amélioration de la qualité des parcours de soins, mieux soigner et mieux prendre soin, coordination, etc.) et "mieux dépenser" (explorer de nouvelles pistes de diversification des financements, tendre vers une indispensable gestion à l’équilibre, repenser et réorganiser les flux de dépense, etc.).

Les politiques de santé publique, toujours selon cette version datée du 21 juin du rapport Cordier, devraient également davantage tenir compte de l’accessibilité économique, culturelle et géographique à la prévention et au soin, sans laisser de côté les plus fragilisés ("meilleurs soins pour tous" et non "excellence pour seulement quelques-uns").

Ce rapport se penche aussi sur la formation et les modalités d’exercice des professionnels, propose de nouveaux métiers, souhaite une accentuation de la recherche publique.

Aperçu des 19 recommandations
Pour mettre en œuvre ces changements organisationnels, structurels et stratégiques du système de santé, le comité propose un projet global appuyé sur 19 recommandations suivies de groupes de travail, définissant des axes d’action prioritaires, des suggestions de décisions à prendre et des sujets de réflexion et concertations :

1. Promouvoir la santé de chacun et de tous : les auteurs estiment qu’il faut un investissement collectif préventif pour réduire "les dépenses de réparation". Pour cela, ils souhaitent que des indicateurs soient créés (exemple : obésité à l’âge de 4 ans) et régulièrement médiatisés. L’éducation scolaire à la santé devrait également jouer un rôle, ainsi que le renforcement de la lutte contre les addictions, le repérage par les ARS (Agences Régionales de Santé) des "formes extrêmes de vulnérabilité et de précarités", etc.

2. Impliquer et accompagner la personne malade, soutenir l’entourage : l’"impératif du respect de la parole du malade et de son autonomie" doit guider les choix opérés. Information régulière sur le "reste à charge", généralisation de l’information sur les droits des malades, développement de l’auto-surveillance, de l’éducation thérapeutique, formation et soutien des aidants, etc.

3. Créer une instance représentative des associations des usagers du système de santé (observatoire du respect des droits des usagers, soutien de la démocratie sanitaire…).

4. Favoriser la constitution d’équipes de soins de santé primaires, le modèle de l’exercice libéral en solitaire étant de moins en moins adapté à la prise en charge des patients atteints de maladie chronique. Cela nécessite des adaptations fiscales, sociales, administratives (facilitation des regroupements professionnels), l’amélioration des référentiels de prise en charge des patients polypathologiques et surtout l’engagement de tous les acteurs (ARS, assurance maladie, mutuelles, etc.).

5. Garantir pour les malades chroniques une coordination des professionnels de santé, sous la responsabilité du médecin traitant : le rapport propose en particulier la systématisation de la remise d’un courrier en fin d’hospitalisation au patient et au médecin traitant, "dans un souci de continuité thérapeutique".

6. Renforcer les outils d’appui à l’intégration des acteurs territoriaux : préconisation de la mise en place d’un "Comité départemental d’accès aux soins" réunissant l’ARS, le conseil général, les caisses primaires, les usagers, les professionnels de santé. La promotion de la mutualisation des moyens territoriaux (plateformes territoriales d’appui) est également souhaitée, ainsi que le renforcement de la coopération entre les équipes de soins primaires et le secteur psychiatrique.

7. Créer un service public de l’information pour la santé, en particulier en utilisant internet : répertorier l’offre de soins et de santé par territoire sur le site de chaque ARS, développer une base de données des établissements médico-sociaux, procurer une information régulière aux usagers par "des solutions domotiques innovantes", etc.

8. Se donner les outils de la coordination et de la continuité ville-hôpital : un "plan personnalisé de suivi après la sortie" pourrait permettre de mieux repérer les patients à risques élevé de rechute, de ré-hospitalisation. Une transformation des capacités d’hospitalisation traditionnelles, pas assez centrées sur le patient, est également souhaitée, ainsi qu’une promotion des temps de concertation entre soignants ville-hôpital et une reconnaissance par la HAS (Haute Autorité de Santé) des efforts faits en ce sens dans le cadre de la certification des établissements de santé.

9. Optimiser la place de l’hôpital dans le territoire de santé : là encore, les parcours de soins et leur fluidité doivent être privilégiés. Réduction des hospitalisations évitables, sorties en fin de matinée et non en milieu d’après-midi, équipes d’intervention mobiles, réévaluation par les ARS de la pertinence des gardes, contractualisation entre les services d’accueil d’urgence et les plateaux techniques pour fluidifier l’accès aux examens, etc.

10. Aider à la transmission d’informations entre professionnels de santé, avec une légalisation de la prescription électronique (impossible pour le moment en France), l’utilisation d’une messagerie sécurisée et une nouvelle relance du développement du DMP (Dossier Médical Personnel).

11. Développer la télémédecine à bon escient : même si la télémédecine ne saurait se substituer "à elle seule" à la relation patient-soignant(s), elle permet de déployer des compétences de proximité. Il faut donc identifier les situations dans lesquelles la télémédecine paraît utile et les généraliser. Les "sages" suggèrent aussi un "pilotage administratif national" de la télémédecine.

12. Mieux garantir la pertinence des organisations et des actes : indicateurs de performance, multiplication des réunions de synthèse, accentuation des revues de morbi-morbidité, comités de retours d’expérience, etc. pourraient, selon ce rapport, éviter davantage d’évènements porteurs de risques.

13. Réformer les modalités de rémunération et de tarification : la "médecine de parcours" et la valorisation de la prévention incitent à revoir les tarifications. Pour cela, il est préconisé de "développer et diffuser des études comparatives de coûts", d’analyser finement les coûts hospitaliers, ou encore de "pérenniser, dans le cadre du PLFSS 2014, le dispositif des nouveaux modes de rémunération en ambulatoire (dotation forfaitaire)". Les "sages" proposent également de fixer les prix des produits de santé "sur une analyse médico-économique mettant en regard l’intérêt thérapeutique du produit, son gain pour la santé et son coût".

14. Repenser la formation pour répondre aux nouveaux enjeux : définir des objectifs territoriaux (toujours avec les ARS), mutualiser des enseignements scientifiques (médecine, pharmacie, rééducation, sciences infirmières, etc.), ajouter au troisième cycle une obligation de stage en ambulatoire, "en autonomie et en pleine responsabilité", assurer à tous les futurs médecins une maîtrise de l’anglais, une maîtrise de l’utilisation des données de santé dématérialisées, développer la formation aux métiers et aux interventions à domicile, etc.

15. Œuvrer au développement de nouvelles fonctions et de nouveaux métiers de santé : pour "mettre fin au modèle en silo qui enferme les professionnels dans des périmètres de métiers et d’actes", le rapport propose de reconnaître de métier d’infirmier clinicien, de simplifier la réglementation en matière de transferts de compétences, ou encore d’identifier les masters de spécialisation qui pourront être retenus comme qualification pour de nouveaux métiers de santé.

16. Mieux cibler et mieux coordonner les programmes de recherche : prioriser les champs soutenus par l’Etat (le rapport cite le vieillissement, maladies chroniques, médecine personnalisée, maladies infectieuses, innovations technologiques et informatique en santé), augmenter le nombre d’enseignants-chercheurs en médecine générale, financer un programme national de recherche annuel analysant précisément le fonctionnement et la gestion du système de santé, impliquer les associations de patients, promouvoir et faciliter une recherche tournée vers les "technologies de rupture et la médecine de demain", etc.

17. Renforcer les capacités prospectives et stratégiques : renforcer les capacités d’analyse médico-économique, d’évaluation d’impact des politiques publiques, développer la production de données de santé ambulatoires et, surtout, leur exploitation, etc.

18. Avec les ARS faire le choix de la subsidiarité : le rapport entérine le rôle majeur des ARS, créées suite à la loi de 2009 "Hôpital, patients, santé et territoire"(HPST). Elles doivent donc être soutenues par l’Etat, avec "sur 3 ans une campagne de recrutements" par redéploiement de postes, de compétences pour mieux anticiper, accompagner, réorganiser, analyser les données de santé des usagers, etc.

19. Réorganiser le pilotage national : Le rapport souligne que la politique de santé est bicéphalique en France, avec un pôle promotion, sécurité et hôpital sous pilotage de l’Etat, un autre pôle soins de ville, remboursement des soins et indemnisation des arrêts de travail sous pilotage de l’Assurance maladie. Ce bicéphalisme entraîne faiblesses, cloisonnements, doublons, paralysies des décisions, dispersion des financements, etc. Les auteurs préconisent donc un pilotage par l’Etat avec une "direction générale de la stratégie nationale de santé" qui chapeautera tout le système (ARS et assurance maladie), une "direction générale de la veille et de la sécurité sanitaire" et une "réorganisation de la gestion des données de santé", jusqu’ici insuffisamment utilisées bien que très largement collectées (Sniiram, PMSI). La HAS, autorité publique indépendante, deviendrait, dans ce système, "un vecteur clef de la régulation du système de santé par la qualité des soins".

Des propositions souvent déjà formulées, mais il est temps de "décider et d’agir"
Le Comité des "sages" concède, avec lucidité, que "depuis longtemps les rapports se succèdent avec souvent des recommandations qui renforcent les précédentes, et les principaux axes d’action sont connus (…) tout ou presque a déjà été écrit, voire expérimenté".

Mais "pour autant, les résultats restent trop modestes", puisque notre système de santé montre de nombreuses limites (inégalités, DMP insuffisamment déployé et utilisé, informatisation en retard, information publique des usagers et passerelles sanitaires-sociales insuffisantes, etc.).

Alors comment avancer ? Outre ces recommandations, brièvement résumées, le Comité propose la constitution de nombreux groupes de travail pour aller plus loin (voir dans le rapport après chaque recommandation), ainsi qu’une multiplication des temps de rencontre en région avec les usagers de santé, les professionnels, élus et représentants de chacun. Et surtout "de décider et d’agir".

Pour cela, il faudrait, toujours selon ce rapport, une équipe à temps plein de lancement de la stratégie nationale de santé, pour piloter ces groupes de travail, rencontres, stratégies et mettre en route les décisions et actions retenues par le Gouvernement.

A suivre !
Comme mentionné au début de cet article, la divulgation de ce rapport, bien qu’actée par le ministère par un communiqué de presse, n’est pas encore complètement officielle, ce qui peut peut-être s’expliquer par l’existence d’autres analyses (le ministère cite par exemple un prochain avis du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie) et la largeur et la profondeur des sujets abordés et propositions élaborées : refonte complète du système de santé, de son pilotage, des agences sanitaires, de la place plus centrale de l’usager de santé, du parcours de soins, des financements, de la formation, etc.

Ce travail a en tout cas d’ores et déjà été salué par le syndicat MG France, pour qui "ce rapport doit ouvrir la voie à une réforme aussi importante que celle initiée pour l’hôpital par Robert Debré en 1958, celle des soins primaires".

Le gouvernement fera-t-il le choix, après la loi HPST, comme l’y incite le rapport Cordier (et MG France), de repenser à nouveau le système de santé, son orientation et son pilotage ? Les multiples groupes de travail proposés permettront-ils, comme l’espère le Ciss (Collectif Interassociatif sur la santé) dans un communiqué, de challenger, débattre des recommandations et faciliter leur réappropriation par les différents acteurs ?

Faut-il, toujours comme le suggère le Ciss, organiser, dans le cadre de la définition de cette Stratégie nationale de santé, des Etats Généraux, ou encore des Assises (comme il y en a eu pour le médicament en 2011) ?

Autant de questions qui trouveront réponse à la rentrée, après la remise officielle de ce rapport à Marisol Touraine et Geneviève Fioraso : "à cette occasion, le Gouvernement présentera l’ensemble des suites qu’il entend apporter à cette démarche, ainsi que les conditions pratiques de sa mise en œuvre", conclut le communiqué ministériel.

Jean-Philippe Rivière

Sources et ressources complémentaires :
- "Stratégie nationale de santé : le comité des sages achève ses travaux", sante.gouv.fr, 15 juillet 2013
- "Un projet global pour la stratégie nationale de santé : 19 recommandations du comité des « sages »", 21 juin 2013
- "Le SNIIRAM et les bases de données de l’Assurance Maladie en 2011", Dominique POLTON, Philippe Ricordeau, CNAMTS, 30 mars 2011
- "Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI)", Wikipedia
- "Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie", espace internet sur le site securite-sociale.fr
- "MG France salue la qualité du travail réalisé par le Comité des Sages", MG France, 16 juillet 2013
- "La stratégie nationale de santé… en fuite ?", Le Ciss, 16 juillet 2013
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. août 04, 2013 3:48 pm

La France comptait, au 1er janvier 2013, 595.594 infirmiers actifs, soit 4,9% de plus qu'en 2012, indique la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans un document publié le mercredi 31 août 2013, tout en soulignant que ce nombre est probablement surestimé.


600.000 infirmiers en France ? Un nombre surestimé pour la Drees

Intitulé "Les professions de santé au 1er janvier 2013", le document de travail de la Drees de 92 pages de la collection "Statistiques" est en ligne sur le site internet de la Drees. Il se fonde sur le Répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) pour les pharmaciens, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes, et sur le répertoire Adeli (automatisation des listes) pour les autres professions. Les médecins ont fait l'objet d'une publication à part, le 15 mai 2013. La Drees en dénombrait 218.296 en activité au 1er janvier.

Le document paru le mercredi 31 août 2013 recense, pour la métropole et l'outre-mer :

595.594 infirmiers ;
77.778 masseurs-kinésithérapeutes ;
73.670 pharmaciens ;
45.634 psychologues ;
40.833 chirurgiens-dentistes ;
31.242 manipulateurs d'électroradiologie médicale ;
27.340 opticiens-lunettiers ;
26.758 techniciens de laboratoire ;
21.902 orthophonistes ;
20.235 sages-femmes ;
12.430 pédicures-podologues ;
8.891 psychomotriciens ;
8.539 ergothérapeutes ;
8.525 diététiciens ;
3.826 orthoptistes ;
2.768 audioprothésistes ;
1.293 orthopédistes-orthésistes ;
933 orthoprothésistes ;
526 podo-orthésistes ;
68 épithésistes ;
39 ocularistes.

« Fragilités » du répertoire Adeli

La Drees ne précise pas les pourcentages d'augmentation de chaque profession mais signale un accroissement de 4,9% pour les infirmiers, contre 3,5% entre 2011 et 2012. Pour elle, c'est un signe qu'Adeli "surestime probablement" le nombre de ces professionnels en activité. Elle souligne que "malgré les différentes opérations qualité mises en oeuvre au fil des années (...) et l'obligation légale d'inscription, le répertoire Adeli présente des fragilités qui justifient que l'on considère avec précaution les statistiques présentées". Par exemple, les professionnels ne sont pas réellement incités à se désinscrire lorsqu'ils cessent leur activité car l'inscription est gratuite. De plus, ils ne signalent pas systématiquement leurs changements de situation professionnelle (mode d'exercice, département d'exercice, etc.). Enfin, certains professionnels, dont les infirmiers, "semblent tarder à faire enregistrer leur diplôme au répertoire", lequel "sous-estime potentiellement les jeunes professionnels en activité et surreprésente les plus âgés".

L'Ordre infirmier a affirmé à de nombreuses reprises que le fichier Adeli comportait des erreurs, rappelle-t-on. Une étude réalisée par le conseil départemental de l'Ordre de Paris avait recensé un peu plus de 18.000 professionnels exerçant fin 2011, contre 31.000 répertoriés par Adeli.

Les données du RPPS, en revanche, sont élaborées à partir d'une confrontation des données des Ordres, de l'assurance maladie et du Centre national de gestion (CNG), ce qui contribue à "la qualité statistique du fichier", explique la Drees. Le document présente également, pour la plupart des professionnels, leur répartition suivant le statut (libéral ou salarié), le lieu d'activité (hôpital, clinique...), le sexe, le département ou encore leur tranche d'âges.

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Message par Arnaud BASSEZ » lun. août 05, 2013 2:44 pm

Le paracétamol est l'un des médicaments les plus fréquemment utilisés aux États-Unis. Récemment, la Food and Drug Administration (FDA) a lancé une mise en garde : il peut provoquer des réactions cutanées, certes rares, mais graves.

3 graves maladies de peau

Parmi les réactions cutanées qui peuvent être dues au paracétamol, il y a trois graves maladies de peau. Le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique sont deux réactions cutanées graves qui nécessitent généralement une hospitalisation. La troisième, la pustulose exanthématique aiguë généralisée, disparaît généralement dans les deux semaines suivant l'arrêt du médicament qui a causé le problème. Dans tous les cas, les symptômes se ressemblent : des rougeurs, des cloques avec, parfois, des dommages étendus sur toute la surface de la peau. En cas de réaction cutanée après une prise de paracétamol, la FDA recommande d'arrêter immédiatement d'en prendre et de consulter un médecin.
Reconnaître les premiers symptômes

"Cette nouvelle information ne vise pas à inquiéter les consommateurs ou les professionnels de la santé, ni destinée à les inciter à choisir d'autres médicaments», explique Sharon Hertz, directeur adjoint de la Division de l'anesthésie, l'analgésie et des toxicomanies de la FDA. «Cependant, il est extrêmement important que les gens reconnaissent les premiers symptômes et y réagissent rapidement, les effets secondaires étant rares mais graves, potentiellement mortels." D'autres médicaments, utilisés pour traiter la fièvre et la douleur, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et naproxène), portent déjà des avertissements sur le risque de réactions cutanées graves.

ÉTIQUETTAGE. La FDA exige qu'une mise en garde sur ces réactions cutanées possibles soit ajoutée aux étiquettes de tous les médicaments sur ordonnance contenant du paracétamol. Elle doit également consulter les fabricants pour en faire de même sur les médicaments vendus sans ordonnance.


Stéphane Desmichelle, Sciences et Avenir, 02/08/13


§§§

L'aspirine, dangereuse pour la virilité

Des chercheurs de l'Inserm ont montré que la consommation de certains antalgiques inhibent la production de testostérone chez l'adulte.

Le paracétamol, l'aspirine et l'indométacine (AINS) inhibent la production de testostérone dans les testicules, chez l'homme adulte.

Les antalgiques de niveau 1 (voir tableau) perturbent-ils le système endocrinien des testicules chez les hommes ? Voici la question à laquelle s'est intéressée une équipe de chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).



Tableau : la classification des antalgiques par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III

Douleur légère à modérée

Antalgiques "périphériques"


Douleur modérée à sévère et/ou échec des antalgiques du niveau I

Opioïdes faibles


Douleur intense et/ou échec des antalgiques du niveau II

Opioïdes forts

• Aspirine

• Paracétamol

• Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)


Codéine ou Dextropropoxyphène ouTramadol

+- Paracétamol

+- AINS


• Buprénorphine

• Nalbuphine

• Morphine

• Hydromorphone

Différentes doses d'antalgiques ont été comparées

On savait déjà que des antalgiques avaient été mis en cause comme perturbateurs endocriniens potentiels. En effet, une étude épidémiologique avait suggéré un lien entre leur consommation pendant la grossesse et la cryptorchidie chez le fœtus (absence de descente d'un ou des deux testicules). D'autres travaux avaient mis en évidence une baisse de la production de testostérone chez les rats.

Les chercheurs de l'Inserm ont voulu aller plus loin et déterminer si ces composés pouvaient altérer la fonction testiculaire de l'homme adulte. Ils ont évalué les effets de différentes doses de paracétamol, d'aspirine et d'indométacine (AINS) sur des explants testiculaires d'hommes adultes pendant au moins 24 heures.
La production de testostérone altérée

Les résultats de cette première phase de recherche, publiés dans la revue Human Reproduction, montrent que les trois analgésiques ont causé plusieurs perturbations du système endocrinien dans les testicules humaines adultes.

Les productions de testostérone et de l'insuline-like factor 3 (facteur impliqué dans la descente des testicules) ont été altérées par la prise de ces médicaments. De plus, une altération de la production de prostanglandine est également constatée, variant en fonction du médicament utilisé, la dose et la durée d'exposition.

RECOMMANDATIONS. Bien que ces études aient été réalisées in vitro, il s'agit tout de même d'une première preuve que ces médicaments perturbent le système endocrinien chez l'homme. Les auteurs soulignent que leur consommation doit être surveillée, en particulier dans certaines populations à risque telles que les athlètes de haut niveau.

Pour Bernard Jégou, directeur de l'Institut de recherche, santé, environnement et travail (IRSET) à Rennes, et responsable du programme de recherche, "il s'agit des médicaments les plus utilisés dans le monde. La conduite de ces travaux est donc un enjeu de santé publique".

Stéphane Desmichelle, Sciences et Avenir, 02/07/13
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. août 06, 2013 6:30 pm

Un anesthésiant efficace contre la dépression sévère

Les antidépresseurs sont parfois inefficaces pour soigner les dépressions profondes et résistantes. Un anesthésiant, l'isoflurane, offre une piste intéressante.

Après de premiers travaux effectués au début des années 1990 en Europe sans suite commerciale, une récente étude américaine relance la piste de l'utilisation d'anesthésiants dans la prise en charge de la dépression profonde. L'isoflurane, utilisé habituellement pour l'entretien des anesthésies générales, se montrerait efficace dans le traitement des dépressions résistantes aux antidépresseurs, selon des travaux publiés le 26 juillet sur le site de la revue Plos One . La molécule offrirait ainsi une alternative intéressante au traitement actuel par électrochocs, certes efficace, mais souffrant d'une image agressive.

Violence et douleur sont sans doute les deux qualificatifs que l'imaginaire collectif associe le plus souvent au traitement par électrochocs. Ce mythe est pourtant loin de refléter la réalité, et l'électroconvulsivothérapie (ECT) est reconnue par le monde de la psychiatrie comme ayant fait ses preuves dans la lutte contre une souffrance bien plus réelle: la dépression profonde. Considérée jusqu'à présent comme le meilleur traitement dans les cas de dépressions sévères résistantes aux traitements médicamenteux par antidépresseurs, elle serait efficace dans 55 à 90% des cas.

Aucune innovation depuis plus de dix ans

Mais l'ECT n'est pas exempt d'effets secondaires, pouvant entraîner des troubles de la mémoire, de la concentration, de l'attention et même une amnésie temporaire pendant la période de traitement.
«De plus, beaucoup de personnes imaginent à tort que l'ECT est douloureuse (en France ce traitement est effectué sous anesthésie depuis les années 1970, NDLR) et provoque des dommages au cerveau, entraînant une stigmatisation sociale qui fait que des millions de patients hésitent à recevoir le traitement», explique le Pr Weeks, psychiatre et chercheur à l'université de l'Utah. «Dans d'autres cas, et malgré le consensus international dont elle ne manque pas de faire l'objet, l'ECT n'est pas pratiquée, notamment en Allemagne, pour des raisons historiques évidentes, en raison de son image encore teintée de barbarisme», précise le Dr Franck Baylé, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne et professeur à l'université Paris-Descartes.

Enfin, si la recherche sur les médicaments antidépresseurs est toujours active et a permis d'en améliorer sensiblement la tolérance et l'efficacité, il n'y a pas eu de découvertes significatives dans ce domaine depuis la fin des années 1990, notamment concernant les résistances au traitement ou le délai d'apparition d'une amélioration, toujours de 6 à 8 semaines en moyenne.

Meilleures capacités cognitives

Dans ce contexte, l'isoflurane pourrait s'avérer une alternative intéressante à l'ECT, selon les travaux du Pr Weeks. L'anesthésiant a été testé dans une étude pilote comparant 20 patients ayant reçu des électrochocs à 8 patients ayant reçu de l'isoflurane. Les chercheurs ont ainsi constaté que les deux traitements permettaient une diminution significative des symptômes de dépression.

Cependant, dans les suites immédiates du traitement, les patients sous ECT ont eu des troubles de la mémoire, de la fluidité verbale et de la vitesse de traitement de l'information. Si ces effets secondaires se sont dissipés en quatre semaines, le rappel des événements de la vie personnelle est resté en dessous des niveaux de prétraitement après quatre semaines. Les patients soignés avec de l'isoflurane n'ont en revanche pas montré d'altération de leurs capacités cognitives, que ce soit dans les suites immédiates du traitement ou quatre semaines plus tard, rapporte l'étude.

«Très peu d'études existent sur l'utilisation des anesthésiants dans le traitement de la dépression résistante aux antidépresseurs, mais l'isoflurane semble intéressante du fait de l'absence supposée d'effets secondaires latéraux», estime le Pr Franck Baylé. Ce qui n'est pas le cas d'un autre anesthésiant faisant également le cas d'études, la kétamine, connu pour être un stupéfiant puissant entraînant un risque de mésusage et dont l'efficacité à long terme semble moindre que celle de l'isoflurane.

«Si la piste de l'isoflurane est intéressante, des études de plus grande envergure sont indispensables», conclut le Pr Baylé. «Au-delà de ces recherches alternatives à un traitement, les électrochocs, qui a prouvé son efficacité, il me semblerait bien plus pertinent de chercher à réhabiliter auprès du grand public l'image de l'électroconvulsivothérapie», commente de son côté la Dr Hélène Kourio, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne.

source figaro.fr

§§§

Le début de la fin ?

Les prises de sang bientôt confiées à un robot ?
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. août 08, 2013 11:53 am

"Taisez-vous, Even !"

LES INDIGNES (1/5) - Fin de vie, génériques, politique de santé... ces médecins revendiquent des opinions tranchées sur des sujets qui vous concernent. Cet été, Egora.fr leur donne la parole. Premier volet aujourd'hui, le Dr Alain Trebucq s'insurge contre les percées médiatiques du célèbre Dr Philippe Even.

"Qu’il est bon de s’autoproclamer expert en machinchose et de vendre du papier en publiant n’importe quelle contre-vérité pourvu qu’elle soit séduisante pour un public crédule en quête permanente de boucs émissaires pour porter le fardeau commun de nos déficits !

Leur copie ne mérite rien qu'un zéro pointé

En la matière, Even est une source intarissable: quand ce n’est pas pour nier les avantages des statines, y compris en prévention secondaire, c’est pour traîner dans la boue ses confrères allergologues; et maintenant, par cooptation d’autres experts autoproclamés, il s’attaque globalement au médicament, considérant qu’il serait possible de faire 10 milliards d’euros d’économies sur les 35,5 milliards que représenterait le coût des médicaments.

Malheureusement pour nos soi-disant experts, leur chiffre est faux, et leurs 10 milliards d’économies sont déjà partis en fumée. En effet, pour le régime obligatoire, le coût des médicaments en 2012 aura été de 22,9 milliards d’euros; et globalement, en incluant l’automédication, le marché du médicament s’est élevé la même année à 27 milliards. Dès lors, leur copie ne mérite rien d’autre qu’un zéro pointé.

Qu’il y ait des marges de progrès dans le bon usage du médicament est une évidence. Mais qu’il faille cesser de taper sur le médicament en est une autre. La France est encore –pour combien de temps ? – un pays parmi les leaders dans les sciences de la vie, son industrie du médicament, qui emploie plus de 100000 personnes, est le premier exportateur européen de médicaments, avec une balance excédentaire de 7 milliards. Et chacun sait que le médicament a une large place dans les onze années de vie supplémentaires gagnées au cours des trois dernières décennies.

Alors, taisez-vous, Even! Ou, en tant que pneumologue, attaquez-vous au tabagisme, une belle cause de santé publique. Pardon, j’oubliais, vous contestez aussi les dangers du tabagisme passif…"


Le Dr Alain Trébucq est directeur général et actionnaire majoritaire de Global Média Santé (éditeur du Panorama du médecin, de la Revue du praticien et du Concours médical). Il est également président du Syndicat national de la presse médicale et des professions de santé (SNPM).

§§§

"Les génériques ne sont qu'une affaire de gros sous"

LES INDIGNES (2/5) - Fin de vie, génériques, politique de santé... ces médecins revendiquent des opinions tranchées sur des sujets qui vous concernent.

"Ce qui me choque, c’est qu’on affirme que sur le plan scientifique, les médicaments génériques sont des copies conformes des médicaments princeps. Alors que c’est faux. Les génériques sont différents de la molécule originale d’une part, et sont différents entre eux d’autre part. Et ces différences ont des conséquences sur les patients.

La Commission européenne, dans son souci de faire la promotion du générique, a donné une définition très large qui englobe beaucoup de choses. Pour elle, les différents sels qui composent le principe actif sont équivalents, les modifications chimiques qu’on peut apporter sur un principe actif sont équivalentes. Un comprimé ? Une gélule ? C’est pareil. Un médicament à libération rapide ou à libération lente ? C’est pareil. Ça, si vous en parlez à un chimiste ou à un pharmacologue, il tombe de sa chaise. On considère que grosso modo, ils ont toléré des variations de biodisponibilité de -20% à +20%. Mais ces variations ont des conséquences cliniques pour le malade !

Si ça peut faire faire des économies à la sécu, et que l’efficacité est la même, très bien

La différence entre les génériques et les princeps n’est pas du tout prise en compte du tout par les pouvoirs publics. Voyant que les déficits de la sécurité sociale augmentaient année après année, ils ont pensé que la promotion des génériques était la solution qui allait résoudre le problème.

Je n’avais pas d’a priori dogmatique. Si ca peut faire faire des économies à la sécu, et que l’efficacité est la même, très bien. Simplement, quand on a commencé à prescrire des génériques, on avait des patients qui revenaient nous voir. Ils disaient "Docteur vous m’avez donné des génériques, mais ce n’est pas aussi efficace, les douleurs reviennent, j’ai des brûlures d’estomac, des nausées". Au début, ma première réflexion a été de leur dire "Mais non, c’est dans votre tête, c’est une vue de l’esprit. Générique et princeps, c’est pareil". Mais quand vous avez des dizaines des vingtaines de patients qui vous disent la même chose, vous finissez par vous poser des questions. Les malades ne sont pas tous des fous, et il faut bien en ternir compte.

Il n’y a pas que moi qui le dis ! Il y a des experts, l’Académie nationale de médecine, l’Igas a remis un rapport à la ministre, le CISS… Tous font remonter les mêmes observations. Depuis 2008, des médecins, des hospitaliers, tirent la sonnette d’alarme. Mais on nous dit "Il faut faire des économies, circulez y’a rien à voir".



Les fabricants ne font aucun investissement dans la recherche ni dans le développement

Les intérêts économiques prévalent clairement sur la santé des patients. La priorité du malade est mise en berne. La fabrication des génériques, c’est avant tout une question d’argent : faire des économies pour les pouvoirs publics, et faire des profits pour les entreprises de génériques. Les fabricants ne font aucun investissement dans la recherche ni dans le développement, et ils réduisent le coût de la main d’œuvre pour vendre le médicament le moins cher possible et accorder des remises les plus importantes aux pharmaciens. Les génériques, ce n’est qu’une affaire de gros sous.

Ce qui est complètement aberrant, c’est que certains génériques sont même plus chers que les princeps ! Certains laboratoires s’alignent sur le prix du générique. Par exemple, la molécule originale du Lexomil est moins chère que le générique. Vous avez la même chose dans le Spasfon.

Cette politique du générique a été faite en dépit du bon sens. Il y a des aberrations, il y a du forcing. Il y a une sorte de consensus des experts, des politiques, des économistes, qui disent tous "C’est pareil". Jusqu’au prochain scandale."

* Sauveur Boukris est médecin généraliste à Paris depuis plus de vingt ans. Il est aussi enseignant à la faculté Bichat et Lariboisière, et auteur de nombreux ouvrages dont Médicaments génériques, la grand arnaque ou La fabrique de malades, ces maladies qu’on nous invente (Le Cherche Midi).

§§§

Etats-Unis: quand les grands laboratoires paient pour retarder les génériques

A 40 reprises en 2012, des entreprises pharmaceutiques américaines ont payé des fabricants de génériques pour qu'ils retardent la mise sur le marché de génériques concurrents. Cette pratique est dénoncée avec persistance par les autorités de la concurrence américaines.

La Commission fédérale du commerce (FTC) indique dans son rapport annuel que 40 accords, portant sur 31 médicaments de marques, ont inclus le paiement de sommes aux fabricants génériques et des restrictions sur la date de mise sur le marché des versions génériques. La pratique, baptisée "payer pour retarder" ("pay-for-delay"), n'est pas nouvelle mais a atteint un sommet en 2012, après 28 accords en 2011.

Les 31 médicaments concernés représentent 8,3 milliards de dollars de chiffres d'affaire annuel. Pour les patients, la différence de prix peut atteindre 90% entre un médicament de marque et un générique, rappelle la FTC, qui estime que ces accords financiers retardent en moyenne de 17 mois l'arrivée des génériques concernés sur le marché, par rapport aux accords sans compensation financière.

L'Europe fait face à des cas similaires mais à un degré moindre. La loi américaine incite en effet les fabricants génériques à développer leurs versions très tôt, car elle accorde au premier générique une exclusivité de 180 jours parmi les génériques. Il suffit au laboratoire de marque de "payer" ce premier concurrent générique pour bloquer tous les autres.

Avec l’AFP

§§§

Les ambulanciers grillent un feu : 750€ d'amende

Deux employés d'une société d'ambulance lyonnaise ont écopé de 750 euros d'amende et du retrait de 4 points sur leur permis pour des infractions au code de la route. Le directeur de l'entreprise dénonce l'excès de zèle des policiers lyonnais.

En début du mois de juillet, deux ambulanciers avaient été appelés par le centre 15 pour transporter en urgence un malade à l'hôpital. "Il s'agissait d'un homme de 75 ans, ayant eu des antécédents cardiaques et dont le diagnostic vital était engagé", relate ainsi Ali Boudjelida, directeur de l’entreprise, Alternative Ambulance.

Toute sirène hurlante sur deux kilomètres et feux avertisseurs déclenchés, l'ambulance avait alors déposé le malade à l'hôpital de Saint-Joseph. "Et là, les deux ambulanciers se sont fait cueillir par les forces de l'ordre qui les avaient suivis", poursuit le responsable.

Les deux employés ont alors été verbalisés pour une série d'infractions: installation et usage irrégulier d'avertisseurs sonores et de feux spéciaux, franchissement d'un feu rouge fixe et non apposition du certificat d'assurance.

Selon Me Mounier, avocate des ambulanciers, aucune de ces six infractions ne se justifie car, selon les textes, l'ambulance qui agit dans le cadre d'une mission délivrée par le Samu peut utiliser ses feux spéciaux et ses avertisseurs sonores. Ce que confirme Luc de Laforcade, président délégué à la chambre nationale des services d'ambulances (CNSA).

Mais de son côté, la commissaire Dorothée Celard, chef par intérim du service d'ordre public et de sécurité routière de Lyon, assure que les deux employés ont été verbalisés à juste titre. "L’ambulance n'est jamais un véhicule d'intérêt général comme l'est un véhicule de police", assure-t-elle. En se signalant, l'ambulance peut donc juste compter sur la compréhension des automobilistes pour lui dégager la voie. "C'est pourquoi elle a un équipement spécifique pour ne pas être confondue avec un véhicule d'intérêt général. Elle doit avoir un trois tons et non un deux tons, posséder un signal lumineux scintillant et non gyroscopique. Ce que n'ont pas respecté les deux ambulanciers", souligne la commissaire en insistant sur la clémence dont ont fait preuve les policiers dans cette affaire. "Quatre feux avaient été grillés. Ils en ont retenu deux seulement."

"Le code la Santé impose aux ambulanciers d'agir dans les 20 minutes, dans l'intérêt du patient. On ne pourra tenir les délais si les forces de l'ordre nous verbalisent sans cesse", fait valoir le directeur de la société en se plaignant de l'excès de zèle des services policiers lyonnais.

L’avocate des ambulanciers conteste l'ensemble de ces infractions et qui compte les soumettre au juge de proximité, en charge de ce contentieux.

Hé bien moi je suis d'accord avec ce jugement. Marre de ces ambulanciers qui se croient conduisant un SMUR, marre de ces infractions à répétition, de ces deux tons illégaux actionnés parce qu'il y a trop de monde sur la route, de ces feux rouges passés parce qu'on "sauve des vies", juste quand on transporte quelqu'un qui va atterrir dans une maison de retraite.
Arrêtez de vous prendre pour des cow boys!
Il faut les voir débouler à l'hôpital. l'ascenseur leur est réservé, faites place les gueux !!
Sauf quand je transporte un patient sortant d'une anesthésie et que j'amène en SSPI. Je dispose d'une carte magnétique qui rend l'ascenseur prioritaire, avec message sonore "appareil prioritaire". Là, pas de chance pour eux, ils doivent sortir de l'ascenseur. Il leur arrive de gueuler. Mais j'ai un sens de l'humour très relatif dans ce cas, et un ton qui ne laisse pas beaucoup de place à la réplique. Un patient qui sort d'une anesthésie est toujours prioritaire.
Hé oui, le deux tons, c'est moi qui l'ai en l’occurrence.


Pour continuer avec nos amis les ambulanciers (source egora.fr)

Ambulances/taxis : une arnaque à un million d’euros

Conducteurs sans agrément, transport de plusieurs patients à la fois, taxis facturés en ambulances…. Au total, cinq personnes d'une société de transport sanitaire ont été interpellées en Alsace. Le préjudice s’élèverait à 1 million d’euros pour l’assurance maladie.

Les responsables d'une société de transports alsacienne, soupçonnés d'avoir fraudé la Sécurité sociale à hauteur d'environ un million d'euros, ont été mis en examen à Colmar ce mercredi 19 juin. Une information judiciaire a été ouverte pour escroquerie et travail dissimulé.

Transport de malades dans des taxis ou des véhicules sanitaires légers au lieu d'ambulances, apposition de la croix de Saint-André bleue sur un véhicule non homologué, conducteurs sans agrément et transport de plusieurs patients à la fois : selon une source proche de l'enquête, 30% de l'activité de la société aurait été frauduleuse en novembre 2012.

Les services anti-fraude de la Caisse primaire d'assurance maladie et des autres caisses de Sécurité sociale estiment le préjudice à un million d'euros, a indiqué cette même source. Environ 20.000 euros en liquide ont par ailleurs été saisis lors des perquisitions.

Cinq personnes ont été interpellées, dont le dirigeant de la société et son épouse. Ils ont été remis en liberté sous caution.

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Des sociétés d’ambulance escroquent la sécurité sociale

Un gérant de deux sociétés de transport en ambulance de Seine-Saint-Denis est soupçonné d'avoir escroqué la Sécurité sociale d’ 1,65 million d'euros entre 2009 et 2011.

L'enquête avait débuté en janvier 2012 après que la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) de Seine-Saint-Denis eut signalé des facturations de transports par des sociétés d'ambulance qui lui paraissaient suspectes, a précisé la préfecture.

L'arnaque fonctionnait notamment grâce à des bons de transport vierges tamponnés par des hôpitaux. Ces bons, remplis pour des transports fictifs en ambulance ou en véhicule sanitaire léger, entraînaient un règlement de la course par la CPAM alors que le transport n'avait jamais eu lieu.

Par ailleurs, l’enquête a révélé que la société faisait travailler des brancardiers non agréés et non déclarés. Le gérant est donc également suspecté de travail dissimulé et le préjudice a été estimé par l'Urssaf à 513 000 euros.

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2 millions d’euros escroqués à la Sécu par des sociétés d’ambulance

Les gérants de deux sociétés d’ambulances privées sont suspectés d’escroquerie d’une trentaine de caisses primaires d’assurance maladie (Cpam) pour un préjudice évalué à 2,3 millions d’euros selon le quotidien Le Parisien. Ces entreprises auraient facturé aux Cpam des remboursements de transports en ambulance jamais effectués, les malades ayant été véhiculés avec des voitures de particuliers. Des bons de transport dérobés à l’institut de cancérologie Gustave-Roussy à Villejuif (Seine-et-Marne), estampillés de faux tampons, étaient ensuite adressés aux caisses pour remboursement.

« Ce dossier a été élucidé grâce au signalement de la Cpam des Hauts-de-Seine, mais aussi grâce à la bonne collaboration entre les services de gendarmerie et de police », selon une « source proche de l’affaire » interrogée par le Parisien. Quatre personnes, sur sept interpelées, ont déjà été mises en examen pour « escroqueries en bande organisée » et « abus de biens sociaux ».

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Ambulancier fraudeur : un appart sur la Côte d’Azur payé par la sécu


Le gérant d'une société d'ambulance est accusé d’escroquerie la Caisse primaire d'assurance maladie pour un préjudice de 280 000 euros.

Un gérant d'une société d'ambulances de l'agglomération rouennaise (Seine-Maritime), soupçonné de malversations, a été mis en examen pour escroquerie. L'enquête a été ouverte en septembre 2011, à la suite d'une plainte déposée par la CPAM. Celle-ci "avait été informée par un patient de discordances entre les transports assurés par l'ambulancier et la facturation transmise à la CPAM. Des vérifications menées par le service fraude de la Sécurité sociale confirmaient l'ampleur des malversations", selon un communiqué de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime.

L'enquête a mis en évidence plusieurs procédés utilisés par le fraudeur présumé tels que la transformation du mode de transport prescrit par le médecin (conversion de transports assis en véhicule sanitaire légers (VSL) en transports allongés par ambulance, beaucoup plus onéreux) ou la multiplication de transports en réutilisant d'anciennes prescriptions habilement modifiées.

Les investigations ont confirmé les accusations. Il a par ailleurs été démontré un accroissement important du patrimoine du gérant de la société, qui avait notamment fait l'acquisition durant la période des faits d'un appartement sur la Côte d'Azur tout en plaçant une importante somme d'argent auprès d'un établissement financier. Placé en garde et entendu par les enquêteurs, l'homme mis en cause "a reconnu les faits".

Son appartement dans le Var ainsi qu'une importante somme d'argent versée sur un contrat d'assurance vie ont été saisis à titre conservatoire.

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Médecin et ambulanciers de mèche : 6 millions d'€ de fraude à la Cpam

Un médecin Niçois et un patron de société d’ambulances sont jugés à partir de ce matin au tribunal correctionnel de Nice pour escroqueries en bande organisée. Ils sont soupçonnés d’avoir facturé 6 millions d’euros d’actes médicaux et de transports de patients fictifs, au préjudice de la CPAM des Alpes-Maritimes.

Des ambulanciers dirigeaient des patients vers un médecin qui, en contrepartie, signait des bons de transport médicalisés fictifs et facturait des soins réalisés par du personnel non habilité, le tout remboursé par la sécurité sociale. Ces escroqueries présumées se seraient multipliées entre 2007 et fin mars 2009, jusqu’à causer selon l’accusation un préjudice de 6 millions d’euros à la Caisse primaire d’assurance maladie des Alpes-Maritimes.

Depuis ce matin et jusqu’à demain soir, médecins et ambulanciers vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Nice. "L’entente privilégiée entre mon client et les ambulanciers est certes une faute déontologique, reconnaît l’avocate du médecin, Me Valérie Bothy, mais pas une infraction pénale !" D’après l’accusation, son client se serait également rendu coupable de complicité d’exercice illégal de la médecine en faisant réaliser des soins par une secrétaire ou une kinésithérapeute, avant de se les faire payer au prix fort par la CPAM. "Il y a eu une erreur de cotation systématique en "K" (le code utilisé pour les actes réalisés par un médecin) au lieu de "AMK" (celui correspondant à un acte réalisé par un kiné) mais la jurisprudence estime que ce n’est pas constitutif d’une complicité d’exercice illégal de la médecine" assure son avocate.

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Les ambulanciers forcent le barrage du budget 2013

A la veille d’une conférence de presse parisienne, la Chambre nationale des services d’ambulance (CNSA) laisse entendre que le gouvernement s’apprête à geler son projet de décret sur l’article 44 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2014, visant à expérimenter le lancement d’appels d’offre par les ARS, pour le transport assis des patients.

Le CNSA redoute que les petits artisans ne fassent pas le poids face aux compagnies à grosse flotte, hors secteur sanitaire, qui peuvent accepter des tarifs à la baisse en fonction d’un volume d’activité négocié.

Une précédente opération escargot à travers la France des ambulanciers soutenus par les taxis avait suscité un gigantesque embouteillage dans toutes les grandes villes. Or, le gastéropode est un petit animal qui fait toujours réfléchir le politique.

Mais ce gel est "insuffisant" pour le CNSA, qui exige le retrait pur et simple du projet de décret qui, aux yeux des professionnels, "fait peser un risque mortel sur le transport sanitaire, et donc sur la santé des patients".

C'est sûr, lorsque l'on voit des voitures comme les nôtres, mais simplement affublées d'un autocollant "ambulance" avec la croix de saint André sur les portes, on se demande s'il n'y a pas de foutage de gueule. Un simple taxi coûterait moins cher que ce transport dit "ambulancier" et qui n'est ni plus ni moins qu'une berline standard, comme celle que nous avons dans nos garages. L'autocollant en moins...
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. août 08, 2013 4:13 pm

(7 août 2013)

Un rapport (aluminium et vaccins) remis à la ministre de la Santé ne confirme pas le lien entre l'aluminium utilisé comme adjuvant et les troubles musculaires ou cognitifs revendiqués par quelques centaines de patients.

La nocivité de l'aluminium utilisé comme adjuvant dans certains vaccins est au cœur d'une polémique qui agite la France depuis une quinzaine d'années. Derniers rebondissements: en mars 2012, les députés du groupe d'étude sur la vaccination à l'Assemblée nationale réclamaient un moratoire sur ces produits. La Direction générale de la santé a sollicité l'avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), qui a rendu son rapport en toute discrétion, au cœur de l'été. Les conclusions des 11 experts de l'organe consultatif, mises en ligne fin juillet, sont très rassurantes.

«Le HCSP estime que les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l'aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques», peut-on lire dans le document d'une soixantaine de pages. Pour cette raison, le HCSP «recommande la poursuite des vaccinations» selon le calendrier en cours et met en garde contre les conséquences que pourrait avoir une baisse de la couverture vaccinale sur la réapparition des maladies infectieuses.

L'aluminium est utilisé dans les vaccins depuis plus de 80 ans. Associé à un antigène, il permet de renforcer la réaction immunitaire de l'organisme sur laquelle repose la protection vaccinale. Actuellement, on trouve un adjuvant aluminique dans le vaccin dTP (dyphtérie-tétanos-polio, le seul qui soit obligatoire en France), les vaccins contre les hépatites A et B et le papillomavirus.
620 cas identifiés

Les premiers soupçons sur l'éventuelle toxicité de l'adjuvant aluminique remontent à 1998 avec la publication des travaux du Pr Romain Gherardi, qui dirige le centre expert en maladies neuromusculaires à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil dans le Val-de-Marne. L'étude parue dans The Lancet montrait que ces vaccins provoquaient des agrégations persistantes de cellules immunitaires incluant des particules d'aluminium, dans le muscle deltoïde de l'épaule, là où le patient avait été piqué. «Ce phénomène est normal quand il dure quelques jours, voire quelques semaines. Mais les personnes venues nous consulter présentaient encore ces symptômes plusieurs années après leur dernière injection», explique le Pr Gherardi au Figaro.

Les biopsies révélant ces lésions au niveau du deltoïde ont été pratiquées sur des personnes se plaignant de divers troubles: douleurs musculaires diffuses, fatigue chronique profonde, et problèmes cognitifs (pertes de mémoires, difficultés à se concentrer, perturbations du sommeil). Au total, le Pr Gherardi a identifié 620 cas de «myofasciite à macrophages», du nom donné à ces agrégations de cellules. Les patients sont arrivés dans son service en moyenne 5 à 6 ans après leur dernière injection à l'aluminium. Ils disent avoir ressenti les premiers troubles un an après la vaccination.

Au début de cette année, le même chercheur a publié dans la revue BMC Medicine une étude montrant que les cellules immunitaires véhiculant l'aluminium pouvaient migrer dans le cerveau de souris et y rester. Or l'aluminium est toxique pour les cellules cérébrales.

Toutefois, pour le HCSP, les travaux du Pr Gherardi ne permettent pas d'affirmer qu'il existe un lien de cause à effet entre les agrégats révélés par les biopsies et les symptômes évoqués par les patients (fatigue musculaire, difficulté à se concentrer...). «On connaît le risque de réaction locale au niveau de l'injection mais l'hypothèse selon laquelle cette anomalie s'étendrait à tous les muscles n'a jamais été scientifiquement prouvée, explique au Figaro le Pr Jean Beytout, chef du service de maladies infectieuses au CHU de Clermont-Ferrand, qui a participé à la rédaction du rapport. Quant au risque que l'aluminium migre dans le cerveau et détériore le système nerveux central, il n'a été prouvé que sur le modèle animal de la souris et ne peut donc pas être généralisé à l'homme». L'infectiologue souligne en outre que les cas de myofasciite à macrophages connus sont presque exclusivement français et que des millions de vaccins ont été administrés dans le monde pendant plus d'un demi-siècle sans que ces symptômes ne soient mentionnés jusqu'à récemment.
Nouvelle étude à la demande du gouvernement

Le caractère assez large et vague des symptômes associés aux lésions du deltoïde fait redouter au Pr Beytout un afflux dans les hôpitaux de personnes qui se sentiraient soudainement concernées. «On leur fera des biopsies, on constatera peut-être une lésion dans le deltoïde, cela entretiendra le doute, mais cela ne prouvera pas pour autant le lien de causalité entre l'aluminium et le mal-être ressenti», met-il en garde. Par ailleurs, l'hydroxyde d'aluminium présente un intérêt supérieur à d'autres adjuvants en termes d'efficacité et de tolérance, souligne-t-il. Remplacer l'aluminium dans les vaccins nécessiterait des années de recherches, prévoit-il.

Optimiste, le Pr Gherardi voit néanmoins dans le rapport du HCSP «le début d'une prise de conscience». «Les experts insistent désormais sur la notion de rapport bénéfice/risque mais n'osent plus affirmer que l'innocuité est absolue», souligne-t-il. Son objectif est d'obtenir que l'on réduise l'exposition du grand public à un seuil ne présentant pas de danger, lequel n'est pas encore défini. «C'est pourquoi nous avons besoin d'être soutenus financièrement pour poursuivre les recherches», plaide-t-il.

Un vœu qui a été entendu puisque la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a fait accorder à l'Agence nationale de sécurité du médicament une dotation spécifique pour une nouvelle étude sur les conséquences des adjuvants aluminiques dans les vaccins. La première réunion du comité de pilotage, dont le Pr Gherardi est le vice-président, a eu lieu fin mai.

(source figaro.fr)
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. août 08, 2013 6:59 pm

Première baisse de l’obésité chez les enfants pauvres américains

L'obésité recule légèrement pour la première fois parmi les très jeunes enfants américains issus de familles à bas revenus et ce après des décennies d'augmentation, selon un rapport des autorités sanitaires fédérales publié mardi.

Ce recul chez les deux à quatre ans a été constaté dans 19 Etats de l'Union et les territoires américains d'outre-mer de 2008 à 2011, précise cette recherche des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le rapport est basé sur l'indice de masse corporelle (IMC) de près de 12 millions d'enfants dans 40 Etats. Mais un enfant sur huit en âge d'aller à l'école maternelle est encore en surpoids aux Etats-Unis avec des taux encore plus élevés chez les Noirs et les Hispaniques particulièrement frappés par la pauvreté.

"Ce recul est modeste mais pour la première fois en une génération les choses vont dans le bon sens", constate le Dr Tom Frieden, directeur des CDC. Les reculs les plus notables ont été observés en Floride, en Géorgie, dans le Missouri, le New Jersey et le Dakota du Sud où la baisse du taux d'obésité a dépassé 1%.

Peut-être aussi, parce qu'avec la crise, les pauvres n'ont même plus la possibilité de se payer des sodas et autres bouffes grasses. Du coup, fatalement ils maigrissent.
Je ne sais pas si "ça va dans le bon sens"...?
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. août 09, 2013 8:50 pm

La Région finance un site internet pour l'entraînement des chirurgiens

Le projet «3D Virtual operating room», en cours de développement et financé à hauteur de 852 000 euros par la Région Ile-de-France, va permettre aux chirurgiens, anesthésistes et infirmiers de s'entraîner aux gestes médicaux.

On savait l'existence de simulations de pêche, de gestion d'exploitations agricoles, de pilotage d'avions, de trains. Mais connaissiez les jeux permettant d'incarner un chirurgien ? Le Conseil régional annonce qu'il finance le développement d'un site internet innovant destiné aux personnels médicaux. L'objectif est de les aider dans la formation de la pratique de la gestuelle médicale dans les blocs opératoires. Le projet sera mis en ligne au début de l'année 2016, selon le Conseil régional.

Certes, des jeux vidéos – bien moins sérieux, uniquement destinés aux loisirs – ont déjà eu la médecine pour thématique. En septembre 2012, par exemple, sortait Chirurgie Simulator, un jeu PC bas de gamme à l'audience confidentielle. On se souviendra aussi de Trauma Center, sur DS puis Wii. Le jeu japonais, grand public, permettait d'incarner un jeune chirurgien venant en aide à de nombreux patients. N'oublions pas la suite délirante des Them Hospital où il s'agissait de gérer un établissement de santé dans un cadre humoristique. On s'éloigne ici de notre sujet.

En effet, le projet de l’entreprise francilienne KTM Advance – épaulée par Novamotion en Rhône-Alpes, spécialiste du personnage virtuel – n'est pas fait pour s'amuser. Il s'agira, selon les développeurs, «d'aboutir à la réalisation d'un outil de formation interprofessionnelle capable d'améliorer la qualité et la sécurité des pratiques médicales, grâce à la valorisation des compétences acquises par les experts dans l'exercice de leurs fonctions, et à la capitalisation de leur expérience professionnelle» dans le but de faire acquérir une expérience concrète par le virtuel.

Le site du projet, ICI.

Le site internet sera collaboratif. Selon le Conseil régional, l'utilisateur «confronté à différents scénarios» – allant de la vérification de l’identité du patient à la maîtrise d’un arrêt cardiaque – est, une fois connecté à la plateforme, «immergé dans le bloc opératoire avec le personnel et le malade».

«Le site va aider les professionnels du milieu médical et les étudiants en médecine à appréhender les opérations à risques et à prendre les bonnes décisions», explique la communication de la Région qui précise que «les utilisateurs se retrouveront confrontés à des situations qu’ils n’ont pas forcément connues dans leur parcours universitaire ou professionnel». Le projet insistera donc sur la gestion de situations d'urgence graves.

Le projet 3D Virtual operating room est le fruit d'un partenariat d'ancien chercheurs en informatique, en ergonomie et en sociologie : une collaboration qui a permis «la mise au point d’un volet didactique particulièrement poussé» qui aboutira à des débriefings en ligne complets des équipes soignantes virtuelles composées de chirurgiens, d'anesthésistes et d'infirmiers.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. août 17, 2013 4:40 pm

Après le safe sex, le safe drink !

New-York, le 14 août 2013 - Victime d’un empoisonnement par le GHB (acide gamma-hydroxybutyrique) lors d’une fête, Mike Abramson, s’est juré qu’on ne l’y reprendrait plus.

Ingénieur de formation, il s’est employé à la suite de travaux théoriques israéliens, à créer des verres et des pailles capables de détecter des drogues ou médicaments incolores et inodores tels le GHB (dite drogue du viol), la kétamine et le Rohypnol.

En association avec le professeur de chimie John Mac Donald du Worcester Polytechnic Institute du Massachusset, il a élaboré une technique de petits capteurs implantés dans des verres et des pailles qui permettent à ceux-ci de changer de couleur en entrant en contact avec ce type de substance. Ce nouvel outil dans la lutte contre les agressions (principalement sexuelles), développé grâce à une campagne de financement organisée sur Internet, sera distribué gratuitement dans les centres d’aides aux victimes dès la rentrée 2013 et en vente auprès des tenanciers de boîtes de nuits et autres clubbers au printemps 2014.

Espérons que cette ingénieuse trouvaille, qui sera commercialisée sous le nom DrinkSavvy, trouvera le succès et traversera l’Atlantique pour faire son apparition sur les tables de nos lieux de divertissements dans les prochains mois.

§§§

Interdiction du libre blanchiment des dents

Paris, le lundi 12 août 2013 – Désormais le blanchiment ou l’éclaircissement des dents au peroxyde d’hydrogène est strictement réservé aux chirurgiens-dentistes, selon une décision de police sanitaire (c’est le terme exact) prise par l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) et publiée au Journal officiel le 9 août dernier.

Les techniques de blanchiment utilisant des produits à base de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) sont, de très loin, les plus répandues. Qu’il s’agisse de peroxyde d’hydrogène, de peroxyde de carbamide ou de perborate de sodium, le principe actif est le même : ces produits contiennent ou libèrent du peroxyde d’hydrogène qui a un fort pouvoir oxydant et permet de décolorer la substance colorante. Si leur concentration est trop importante, leur utilisation peut s’avérer dangereuse et provoquer altération de l’émail, irritation des muqueuses, hypersensibilité…

A ce jour coexistent des produits de blanchiment et/ou d’éclaircissement des dents ayant le statut cosmétique et de dispositif médical. L’agence du médicament a donc voulu apurer le marché de ces produits indûment marqués CE en tant que dispositifs médicaux alors qu’ils relèvent du cadre juridique des cosmétiques.

En effet l’ANSM considère que « l’apparition de tâches sur les dents ne constitue pas en soi une maladie quelque soit l’origine d’une coloration dentaire, et qu’en conséquence les produits contenant du peroxyde d’hydrogène utilisés sur la face externe des dents en vue de les blanchir et/ou les éclaircir n’ont pas une finalité médicale mais une visée purement esthétique pour en modifier l’aspect. Ils ne peuvent être qualifiés de dispositifs médicaux »

Une concentration à plus ou moins 6 % strictement réglementée

Tous les produits contenant du peroxyde d’hydrogène désormais considérés comme cosmétiques sont strictement encadrés par la nouvelle réglementation qui vient compléter celle déjà en vigueur depuis le 31 octobre 2012. Suspension et interdiction en sont les mesures phares.
L’ANSM a en effet décidé de suspendre de la mise sur le marché « les produits dont la concentration en peroxyde d’hydrogène (présent ou dégagé) est supérieure à 0,1 % et inférieure ou égale à 6 %, jusqu’à leur mise en conformité à la réglementation cosmétique qui leur est applicable ». Par ailleurs, elle donne un cadre encore plus étroit à leur usage en restreignant « leur première utilisation aux seuls chirurgiens-dentistes et chez les adultes seulement. » Exit donc les blanchiments low- cost qui fleurissent un peu partout…

Deuxième point imposé par l’agence : « l’interdiction et le retrait sans délai des produits dont la concentration en peroxyde d’hydrogène (présent ou dégagé) est supérieure à 6 %. » A signaler que cette décision de police sanitaire ne concerne pas les produits utilisés en intra-canalaire sur dents dévitalisées. Toutes ces dispositions entrent en vigueur dans un délai de 1 mois à compter de leur publication au JO du 9 août 2013.

§§§

Le parquet requiert le renvoi du Dr Bonnemaison devant une cour d’assises

Bayonne, le 14 août 2013 - Le parquet de Bayonne a requis le renvoi devant la cour d'assises du Dr Bonnemaison pour huit empoisonnements par injection létale soit l’« administration de substances de nature à entraîner la mort sur des personnes particulièrement vulnérables », il risque pour ces faits la réclusion criminelle à perpétuité.

L’ancien urgentiste du Centre Hospitalier de la Côte Basque (CHCB), qui a été mis en examen il y a tout juste deux ans, avait alors déclaré avoir « pleine conscience de la gravité de ses actes » motivés selon lui « par le souci d'éviter des souffrances extrêmes aux patients et de respecter leur dignité ».

L’ordonnance de règlement des juges d’instruction Francavilla et Tignol doit intervenir à la fin du mois. Les avocats, qui s’attendent désormais à une décision de renvoi devant la cour d’assisses, souhaitent, semble t-il, faire de celle-ci une tribune : « Nicolas Bonnemaison est prêt à se défendre devant un jury populaire s'il le faut, de façon à poser les vraies questions de l'euthanasie sans hypocrisie ».

Prenant part au débat en ignorant quelque peu les règles de séparation des pouvoirs, Michèle Delaunay, LA ministre chargée des personnes âgées a aussi réagi à ces réquisitions et s’est déclarée « convaincue que les intentions du Dr Bonnemaison n'étaient pas celles d'un meurtrier ou d'un empoisonneur mais celles d'un médecin qui a pris des responsabilités qu'il conviendra de juger ».
Il est à rappeler qu’en février dernier, plus de 250 médecins, avaient apporté leur soutien à l'urgentiste sous forme d’une lettre ouverte à l'Ordre des médecins (qui l’avait radié un mois auparavant) et à la présidence de la république.

Hasard du calendrier, le procès du Dr Bonnemaison se tiendra peut-être au moment de débats parlementaires sur le sujet de l’euthanasie, François Hollande ayant fait part le 1er juillet dernier, de son intention de soumettre un projet de loi sur la question aux parlementaires avant la fin de l’année.

§§§

Déserts médicaux : salaire minimum garanti d’installation

Paris, le vendredi 16 août 2013 - Marisol Touraine l’avait annoncé dans son plan de lutte anti déserts médicaux aux 12 engagements présentés en décembre 2012. « En vue d’avancer dans l’égalité des soins », les derniers textes relatifs à l’installation des jeunes médecins dans les territoires isolés, viennent de paraître au Journal officiel. Plutôt attractifs, semblent-ils, car ils misent sur l’incitation (majoritairement financière) et non sur l’obligation. Liberté d’installation respectée, il n’y aurait que des avantages à vouloir s’aventurer, stéthoscope autour du cou, dans la France profonde grâce aux deux mesures phare du texte.

Création de contrats de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG)

Ce dispositif est réservé aux médecins généralistes en exercice, non encore installés ou installés depuis moins d’un an. Il leur garantit un salaire net mensuel de 3 640 €, pendant deux ans, en complément des revenus tirés des activités de soins. Ce n’est pas tout, des avantages en matière de protection sociale leur seront consentis, soit par exemple un complément de rémunération forfaitisé versé pendant trois mois en cas d’arrêt maladie ou pendant toute la durée d’un congé de maternité. En contrepartie, les bénéficiaires s’engagent, par contrat, « notamment à respecter les tarifs opposables et à participer à la permanence des soins ambulatoires ». 200 contrats de PTMG sont proposés en 2013, selon une répartition par région fondée sur les caractéristiques de l’offre de soins. Dans chaque ARS, un "référent installation" sera à l’écoute des jeunes généralistes et les accompagnera dans leur installation.

Renforcement des contrats d’engagement de service public (CESP)

Le nouveau texte publié jeudi au JO renforce en l’améliorant le dispositif existant destiné aux étudiants à partir de la 2e année de médecine et aux internes en médecine. Ces contrats d'engagement de service public leur permettront de toucher une allocation de 1 200 euros bruts mensuels pendant leurs études à condition « qu’ils s'engagent à exercer dans des territoires identifiés comme fragiles et éligibles à ce nouveau dispositif par les agences régionales de santé ». De plus, ce contrat d’engagement de service public est étendu aux étudiants en odontologie qui, là encore « en contre partie de l’allocation mensuelle durant leurs études, pourront renforcer l’offre de soins dentaires là où elle est quantitativement insuffisante. ».

Toutes ces mesures ont été votées dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013.
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. août 23, 2013 3:08 pm

Palmarès des hôpitaux, sur quels critères ?

Le très attendu palmarès des hôpitaux, seizième du genre vient d’être publié par Le Point. Comme l’année précédente, les CHU de Lille et Toulouse restent en pole position, talonnés par Bordeaux. Ce qui ne signifie pas pour autant que le dernier du classement, La Roche- sur-Yon, soit le pire. Au contraire, le CH vendéen appartient lui aussi au Top 50 des meilleurs hôpitaux de France, établi à partir d’une enquête rigoureuse auprès de 300 établissements publics ou privés à but non lucratif ayant accepté d’être passés au crible dans 63 disciplines. Le privé ayant un classement à part.

1142 centres interrogés et 674 répondeurs

Au commencement... le 15 février dernier, un questionnaire a été envoyé à 522 établissements publics ou privés à but non lucratif participant au service public hospitalier et à 574 cliniques privées à but commercial, ainsi qu’à 46 centres de la vision pratiquant exclusivement la chirurgie réfractive. Deux mois plus tard, plus de la moitié d’entre eux a renvoyé ses réponses, soit 300 hôpitaux, 361 cliniques et 13 centres de la vision. « L'essentiel des questions portaient sur les moyens matériels et humains dont disposent ces structures et qui garantissent un niveau plus ou moins élevé de sécurité et de qualité des soins en chirurgie, cardiologie, réanimation et plusieurs autres spécialités médicales » expliquent François Maye et Jérôme Vincent, les auteurs de l’enquête du Point.

En effet pour figurer au classement final, un établissement devait fournir un service médical et chirurgical complet. Raison pour laquelle, ils ont donc privilégié comme critères d’évaluation pour de nombreuses activités la présence de certains équipements et spécialistes à forte "valeur soignante ajoutée". « Par exemple, précisent-ils , des services de réanimation pour la chirurgie des artères, des unités de soins intensifs cardiologiques pour la prise en charge des infarctus du myocarde, des neuroradiologues, des kinésithérapeutes ou des orthophonistes pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, des médecins de réadaptation, des psychologues, des psychiatres pour la prise en charge de la sclérose en plaques ».

Ce n’est pas tout, pour compléter les réponses aux questionnaires, nos deux enquêteurs ont utilisé des sources d’information très diversifiées. Ainsi ont-ils pu s’appuyer sur cet outil précieux qu’est le Programme médicalisé des systèmes d'information (PMSI) après avis positif de la Cnil et de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation. « C’est une base de données qui permet une analyse fine des actes médicaux et chirurgicaux pratiqués dans chaque établissement, car elle contient pas moins de 22,5 millions de dossiers médicaux informatisés et "anonymisés" des patients hospitalisés en 2010, dans le privé et le public.»

Enfin, ils ont pu avoir accès aux listes de centres d’excellence de l’hypertension artérielle, ou encore à des annuaires divers comme ceux de la Société de pathologie infectieuse de langue française, de la Fédération nationale des pôles de référence et réseaux hépatites ou de la Fédération européenne des services d'urgences mains. Ils ont également consulté le bilan des activités de prélèvement et de greffe en France (2010) édité par l'Agence de la biomédecine, etc. etc.

Activité, notoriété, technicité, durée de séjour…

Une fois en possession de tous ces éléments documentaires, une série de huit critères ont été définis pour analyser chaque établissement. Avec le critère Activité, c’est le nombre de cas réalisés dans l’année qui est alors comptabilisé pour procéder au classement. « Plus l'activité est importante, plus les équipes sont entraînées et meilleurs sont les résultats, le plus souvent » observent les enquêteurs. Sous le critère Notoriété ils ont cherché à savoir pourquoi un établissement de soins attire le public plus qu’un autre « on calcule alors le pourcentage de malades soignés dans l'établissement mais domiciliés dans un autre département. Sauf exception géographique, plus ce pourcentage est élevé, plus cet hôpital est attractif ».

En Ambulatoire, troisième critère, « plus le pourcentage des interventions réalisées en ambulatoire est élevé, meilleure est l'organisation de cet hôpital ». La Technicité mesure soit la part des actes réalisés avec une technique performante par rapport aux mêmes actes effectués avec une technique obsolète, soit la part des actes complexes par rapport à des actes simples de la même spécialité. Là encore « plus ce pourcentage est élevé, plus le service est rompu aux techniques de pointe ou aux opérations complexes ». Pour ce qui concerne le critère Spécialisation « l'orientation d'une équipe vers une activité très spécifique au sein d'une discipline plus large a été mesurée, comme par exemple se consacrer quasi exclusivement à la chirurgie du genou dans un service de chirurgie osseuse et articulaire. » Sous le critère Coeliochirurgie est appréciée la fréquence de la pratique de chirurgie coelioscopique.

Quand à l’Indice de gravité des cas traités « ce critère établit la capacité d'un établissement à prendre en charge les cas les plus difficiles et les malades les plus lourdement atteints dans une activité donnée. Plus il est élevé, plus cette capacité est grande ».
Le critère Durée de séjour témoigne d’une bonne organisation du service et de la présence d'un personnel suffisant et entraîné lorsque sa durée moyenne est brève et qu’en conséquence elle limite les risques d'infection contractés pendant l'hospitalisation. L’évaluation de la mortalité est le dernier critère d’appréciation.

« In fine, concluent les deux journalistes, chaque équipement, chaque spécialiste présents ou absents, chaque critère a fait l'objet d'une pondération particulière, et une note sur 20 a été attribuée à tous les hôpitaux et toutes les cliniques pratiquant l'activité classée. Ce sont les 50, 40, 30, 25 ou 20 établissements les plus performants, selon les classements (par pathologie) qui ont été finalement publiés.Le tableau d’honneur des 50 meilleurs est la résultante des classements particuliers selon les spécialités retenues, 63 pour les hôpitaux, 37 pour les cliniques privées ».

Le travail entrepris par les deux enquêteurs est chaque année impressionnant pour atteindre à un maximum d’objectivité même si nul n’ignore que de tels classements ont leurs limites. Ne restera plus que, l’année prochaine, à introduire un neuvième critère comme par exemple « l’évaluation du médecin par ses patients », un sujet tabou en France mais qui se pratique déjà aux Etats-Unis.

Il reste que malgré le sérieux de cette enquête et la rigueur des critères retenus, beaucoup de nos lecteurs continueront sans doute à estimer que des palmarès de ce type, qui ne sont basés que sur des données chiffrées recueillies au niveau des services, ne permettront jamais de comparer les performances diagnostiques et thérapeutiques des praticiens dans la vie réelle...

Palmarès complet

§§§

Bientôt un logiciel d’alerte dédié aux ruptures de stock, via le DP
Le DP (Dossier Pharmaceutique) se verra bientôt paré d’une nouvelle fonctionnalité pour que les pharmaciens puissent alerter les industriels et les autorités de santé sur les difficultés d’approvisionnement qu’ils rencontrent.

Une possibilité qui vient à pic au vu des nombreuses ruptures récentes qui défrayent les chroniques et effraient, parfois à juste titre, patients et pharmaciens… Le « DP-Rupture » est issu d’un travail engagé depuis plusieurs mois par le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens. Un outil innovant prévu pour être opérationnel avant la fin de cette année. Il permettra la remontée d’informations depuis la quasi-totalité des pharmacies puisque 98 % soit 22 249 officines au 19 aout 2013 sont connectées au DP. Le décret du 28 septembre 2012 définit la rupture d’approvisionnement comme l’incapacité pour une pharmacie d’officine de dispenser un médicament à un patient dans un délai de 72 heures, délai qui peut être réduit par le pharmacien s’il estime que la poursuite optimale du traitement du patient le nécessite.

La phase d’expérimentation du « DP-Rupture » débutera dans les prochains jours, le 26 aout, avec 200 officines, quelques pharmacies hospitalières, des grossistes-répartiteurs, 15 laboratoires et les autorités sanitaires (ANSM, ARS, ministère).

Une montée en puissance du DP qui sert déjà non seulement de dossier patient mais aussi de média pour les pharmaciens. Les canaux de descente d’informations concernent les rappels en provenance de l’ANSM et les alertes transmises par les autorités (suspension d’un médicament, retrait de lots, etc.) : un message unique répercuté à une multitude de récepteurs. Dans l’autre sens, pour que les destinataires des messages issus des multiples pharmacies ne soient pas submergés, le système prévoit un traitement des données. Les notifications de rupture de stock seront présentées sous forme de carte et d’histogrammes facilement interprétables.

L’Ordre National des Pharmaciens est convaincu que l’amélioration de la communication et l’articulation entre les différents acteurs nationaux que sont les agences (ANSM, HAS..), les autorités et les professionnels ne peuvent qu’être bénéfiques à la santé publique.

Un premier pas avant une coordination au niveau européen.


Marjolaine Labertoniere, source JIM
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. août 30, 2013 3:20 pm

Travailler debout serait meilleur pour la santé : testé et approuvé

Il y a deux ans, un entrepreneur américain a pris la décision de travailler
systématiquement debout. L’expérience s’est traduite par de nombreux effets positifs sur sa santé, assure-t-il.

Aux Etats-Unis, le “rester assis” est sur le point de devenir un véritable enjeu de santé public. “Sitting is the new smoking” dit-on outre Atlantique. De fait, de nombreuses études ont pointé du doigt les effets délétères d'un excès de temps passé en appui sur un siège. Problèmes cardiaques, risque accru de diabète mais aussi de certains cancers. Chaque heure passée assis réduirait ainsi notre espérance de vie de... 22 minutes, soit deux fois plus qu'une cigarette. Pire, faire de l'exercice à côté n'y changerait absolument rien.

C’est pourquoi, Arshad Chowdhury a décidé, lui, de rester toute la journée debout. "Peu importe la durée de ma journée de travail, je suis debout devant mon ordinateur. Cela implique que certains jours, je passe jusqu'à 10 heures debout, avec quelques pauses pour faire la sieste, manger ou méditer", raconte-t-il sur son blog.

Pour travailler debout, Arshad utilise un accessoire à installer sur son bureau qui coûte quelques dizaines de dollars. Son clavier est installé à hauteur de la poitrine, l’inclinaison est calculée de telle sorte que son regard soit orienté légèrement vers le bas (105°, précise-t-il). Cela fait deux ans que ca dure.

Résultats : épaules et cou ne sont plus penchées vers l'avant. L'entrepreneur dit ne plus souffrir de mal de dos, constate également que ses jambes sont plus musclées qu'auparavant. De manière générale, il affirme bouger davantage qu'auparavant. Pourtant, il ne se sent pas plus fatigué en fin de journée ou de semaine. Quant à sa productivité ou sa capacité à se concentrer, celle-ci n'auraient pas souffert de cette nouvelle habitude. "Rester assis pendant plus de deux heures m'est désormais inconfortable", explique-t-il.

Mais si plusieurs commentateurs ont souligné qu'il risquait de développer des problèmes de genoux, à l'image de nombreux coiffeurs qui travaillent dans cette position, Arshad ne déplore pour l'instant aucun problème de ce type.

[Avec Huffingtonpost.fr]

bon ben je suis mort...et tous les IADE aussi. Quand aux MAR, c'est le génocide. :D

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Dans le même style

Pour vivre vieux, vivons debout

Rester assis moins de trois heures par jour pourrait permettre d'augmenter de deux ans l'espérance de vie. C’est le résultat d’une étude publiée hier dans la revue British Medical Journal (BMJ). Réduire son temps passé devant la télévision à deux heures par jour pourrait aussi accroître l’espérance de vie.

“Les résultats de cette étude indiquent que rester assis ou regarder la télévision longtemps peut réduire l'espérance de vie aux Etats-Unis”écrivent les auteurs, qui font état d'une “relation de cause à effet” présumée plutôt que d'une preuve formelle. “Certaines études montrent qu'en position assise, les muscles des jambes sont totalement inactifs, ce qui crée des perturbations des niveaux sanguins de sucre et de graisse”, explique le Dr Peter Katzmarzyk, de l'Université de Louisiane qui a dirigé l'étude.

En effet, cette étude a analysé une enquête faite sur 123 216 personnes et publiée en 2010 par l'American Cancer Society qui avait fait apparaître un taux de mortalité supérieur de 20 % chez les personnes déclarant rester assises plus de six heures par jour par rapport à celles restant assises moins de trois heures, avec un risque de décès nettement supérieur chez les femmes (34 %) contre 17 % chez les hommes.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. sept. 04, 2013 4:34 pm

Stratégie nationale de santé : Touraine élimine Evin

Règlements de compte feutrés au ministère de la Santé… Sous le titre très explicite “Stratégie de santé : Marisol Touraine évince Claude Evin”, Libération révèle comment la ministre de la Santé a manœuvré, cet été, pour désamorcer la nomination annoncée de l’ancien ministre des Affaires sociales et de la santé, et actuel directeur de l’ARS d’Ile de France, à un probable futur poste de Haut commissaire attaché aux Affaires sociales.

C’est la mise en place de la stratégie nationale de santé, décrite par le Premier ministre, puis détaillée par Alain Cordier, ancien directeur de l’AP-HP, le rapporteur du Comité des sages, qui est à l’origine de ce remue-ménage. D’un avis unanime, affirme Libération, Matignon et le ministère des Affaires sociales et de la Santé étaient pourtant tombés d’accord sur la nécessité de nommer une figure à l’autorité morale et technique incontestée, pour mener à bien le gigantesque chantier consistant à redonner, en une dizaine d’années, de la cohésion à notre système de santé en l’articulant autour du parcours du patient et non plus de l’hôpital, de la médecine libérale ou du secteur médico-social.

Il fallait pour ce faire, une personnalité à large carrure, condition nécessaire pour briser les conservatismes, bousculer les chapelles et les intérêts privés et même partir à l’assaut des citadelles. Parfait connaisseur du secteur et de ses blocages, ancien rocardien pragmatique, ferme, Claude Evin faisait pourtant depuis plusieurs mois, le consensus, tant chez Jean-Marc Ayrault que chez Marisol Touraine. Candidature annoncée comme certaine au point que, se sentant désavoué, le secrétaire général des ministères sociaux, Denis Piveteau, démissionnait cet été.

Mais tout change fin août, à l’issue d’une rencontre entre Claude Evin et la ministre de la Santé. Car, selon Libération, la ministre “veut un profil plus modeste pour rester seule maître à bord et propose à l’ancien ministre, un poste moins important”. Ce dernier décline l’offre. “J’ai passé l’âge d’être un chargé de mission”, confie alors Claude Evin à ses proches.

C’est donc la panne. Au ministère de la Santé, on répète que “le projet n’est pas fini” en évoquant la prochaine loi de santé publique. Le rapport Cordier - déjà largement commenté dans la presse depuis cet été - doit être remis officiellement ces jours-ci à la ministre de la Santé.

[Avec Libération]
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. sept. 04, 2013 6:43 pm

Il y a quarante ans… Le premier syndrome de Stockholm

L’expression est aujourd’hui entrée dans le langage courant. Mais c’est bien au cours d’un fait-divers, dans la capitale suédoise que l’on a, pour la première fois, remarqué un attachement particulier d’otages envers leur bourreau. C’était en août 1973, Jan-Erik Olsson se lance dans un hold-up, mais tout ne se passe pas comme prévu. Quarante ans plus tard, il témoignait sur France Info.

Le 23 août 1973, Jan-Erik Olsson, alors détenu en permission, pénètre armé d’un pistolet automatique dans une agence Kreditbanken du centre de Stockholm. Mais la police intervient et contraint le braqueur de prendre quatre employés en otage. "Au début les otages avaient très peur, ils m'avaient vu tirer sur le toit, sur le policier, je les avais attachés, ils étaient vraiment effrayés évidemment", raconte à France Info cet homme âgé aujourd'hui de 72 ans. Les otages étaient alors loin d’imaginer que, selon les propres mots de leur ravisseur, « the party has only started », (la fête ne fait que commencer).

La prise d’otage a duré 5 jours pendant lesquels les suédois sont restés scotchés par la retransmission en direct des événements. Olsson ordonne notamment la libération de son ancien compagnon de cellule, le braqueur Clark Olofsson, qui viendra le rejoindre dans la banque.

"Les otages se rangés de mon côté"

Mais au fil des jours, l’angoisse des victimes laissa place à des sentiments beaucoup moins habituels. Et les otages ont commencé à montrer des marques de sympathie envers leurs ravisseurs. "Les otages se sont plus ou moins rangés de mon côté, me protégeant dans certaines situations pour que la police ne m'abatte pas. Une otage m'a dit qu'elle devait aller aux toilettes, mais les toilettes étaient en bas, là ou la police attendait. J'ai dit 'va aux toilettes, mais tu dois revenir, tu dois penser à tes amis' elle y est allée, les policiers ont tenté de la retenir mais elle est revenue à moi. Les autres femmes ont fait comme elle, elles sont revenues. Il y avait une situation amicale entre les otages et moi, c'était très étrange", se souvient Jan-Erik Olsson au micro de France Info.

Une otage, Kristin Enmark, allait l'expliquer dans un entretien au téléphone: "Je n'ai pas la moindre peur de Clark et de l'autre type. J'ai peur de la police. Vous comprenez ça? J'ai entièrement confiance en eux. Vous me croyez ou pas, mais on a passé de bons moments ici". On racontera par la suite que Kristin et Jan-Erik ont vécu, après le braquage, une histoire d’amour…

"Ils sont venus me voir en prison"

Au bout de six jours de négociation les otages sont libérés. Les braqueurs se rendent et retournent en prison. "Quand je suis allé en prison après tout cela, deux otages, un homme et une femme, sont venus me voir derrière les barreaux, on est devenus en quelque sorte des amis", avoue Olsson.

Mais ce braquage hors-norme ne s’est pas fini là. Quelques mois plus tard, un psychiatre américain, Frank Ochberg, analyse l’attitude des otages et parle, pour la première fois, du syndrome de Stockholm. Il a défini trois critères du syndrome: "de l'attachement voire de l'amour" de l'otage pour son preneur d'otage, de la réciprocité de la part de ce dernier, et enfin un mépris commun pour le monde extérieur. Cet attachement peut amener les négociateurs à favoriser le développement du syndrome, car il réduit le risque de violence.

Les prises d'otage commencent généralement de manière brutale, avec des victimes tétanisées, qui n'arrivent plus à penser qu'à leur mort. "Très vite, on leur nie leur droit de parler, de bouger, d'aller aux toilettes, de manger. Ensuite on leur offre ces dons de vie, et au moment où ils les reçoivent, ils ressentent (...) ce que nous ressentons quand nous sommes nouveau-nés et proches de notre mère", explique le psychiatre.

Fréquence limitée

Mais si l’existence du syndrome de Stockholm est unanimement reconnue, sa fréquence reste limitée. Si on l’a souvent recherché chez chaque victime, des négociateurs du FBI ont depuis mis en doute sa prévalence.

Toujours est-il que, grâce à ce braquage hors du commun, Frank Ochberg a gagné une notoriété internationale. Devenu une sommité en la matière, il a notamment témoigné lors du récent procès d'Ariel Castro, qui a séquestré pendant 10 ans trois femmes dans sa maison de Cleveland (Etats-Unis). Tout juste quarante ans après sa découverte.

[Avec l'AFP et Franceinfo.fr]
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