Articles sur la santé

Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. janv. 15, 2014 1:05 pm

Un homme à deux pénis, c'est possible : une malformation rarissime et souvent grave

Par Ronald Virag
Chirurgien et sexologue

"Double Dick Dude" ou "le gars aux deux bites". C'est ainsi que se fait appeler un internaute, qui a assuré être né avec deux pénis sur le réseau social Reddit, photos à l'appui. Un tel cas est-il possible ? Quelles en sont les conséquences médicales ? Décryptage du chirurgien et sexologue Ronald Virag

Comment s'organise la cohabitation entre les deux pénis de "Double Dick Dude" ?

Autrefois, le peuple se précipitait au cirque ou dans les foires pour voir la femme à barbe ou d’autres monstruosités anatomiques (rappelons-nous "Elephant Man"). Aujourd’hui c’est la toile qui nous les montre.

Tel est comme il se nomme "Double Dick Dude", "le gars aux deux bites" qui a posté sur Reddit deux photos (NSFW) montrant à l’évidence un cas de duplication pénienne, une malformation rarissime surtout quand elle est complètement isolée comme cela semble être le cas et parvenue jusqu’à l’âge adulte.

Un cas véritablement exceptionnel

De fait, les deux pénis paraissent pratiquement de même dimension, ils urinent et éjaculent simultanément. Même si pour uriner debout ce n’est pas très aisé, le porteur de l’anomalie se réjouit de son état et livre aux internautes force détails sur ses possibilités sexuelles bien évidemment doubles et doublement attrayantes puisqu’il se dit bisexuel.

Certains commentaires paraissent d’ailleurs plutôt de l’ordre du fantasme que du réel car la cinétique du pénis double fortement divergente doit rendre l’utilisation simultanée des deux organes un tant soit peu difficile. Il rapporte également qu’enfant, sa mère l’a montré à un médecin qui en a appelé cinq autres… tant il avait été surpris. Depuis, il n’a jamais plus consulté.

À l’évidence, et en sortant de l’anecdote on est devant un cas véritablement exceptionnel dans une pathologie déjà rarissime. La littérature médicale comptabilise une centaine de cas tous décrits beaucoup plus tôt dans la vie, chez les nouveaux nés le plus souvent et jusqu’à la puberté. La malformation a été décrite pour la première fois en 1609 par un dénommé Wecker à Bologne (Italie).


Quand on recense toutes les anomalies congénitales possibles, la duplication du pénis ne survient qu’une fois toutes les 5.500.000 naissances.

La nécessité d'une intervention chirurgicale

La caractéristique essentielle à laquelle semble échapper notre "Double Dick Dude" est que la malformation pénienne s’associe à d’autres malformations de la région : imperforation anale, vessie extériorisée à la naissance ou d’autres anomalies intestinales. Il existe presqu’autant de variétés de l’anomalie que de cas. Au mieux, la malformation est limitée à une duplicité du seul gland, dans d’autres cas ce sont deux hémipénis avec chacun un seul corps érectile, ou bien un pénis normal flanqué d’un micropénis.

Enfin, la malformation à son maximum est complète avec deux pénis complet et deux urètres reliés à un appareil urinaire normal ou lui-même en but à des anomalies dont il faudra faire le bilan.

Qu’en est-il des testicules et du sac (le scrotum) qui les contient ? Généralement les testicules sont normaux avec un seul scrotum, comme c’est le cas pour notre vedette du net. Parfois, le scrotum est lui aussi dédoublé. L’intervention chirurgicale est la règle pour rétablir une anatomie la plus normale possible et éviter les conséquences psychologiques qu’engendrent le plus souvent de telles malformations qui, rappelons le, sont le plus souvent associées à d’autres au niveau du rectum et ou de la vessie. Et c’est donc très précocement dans la vie que l’on interviendra. C’est bien sûr une chirurgie extrêmement délicate qui bénéficie d’une bien meilleure préparation grâce aux possibilités sans cesse plus grandes de l’imagerie médicale.

Certes le cas de "Double Dick Dude" peut faire poser la question de la nécessité de l’ablation de l’un des deux pénis alors même que les deux organes fonctionnent et, semble t-il, ne posent aucun problème, bien au contraire, à leur propriétaire. Joker... le cas est trop rare pour être érigé ni en exemple ni en conduite à tenir. Si vous aviez l’insigne malchance d’avoir un enfant porteur d’une telle anomalie, faites le opérer sans hésiter.

Les serpents sont aussi pourvus de double pénis

Au-delà, quelle est l’origine de telles malformations ? Sans doute pas génétique puisque le caryotype, quand il a été étudié, s’est trouvé normal sauf dans un cas. L’anomalie se développerait entre la troisième et la sixième semaine de la gestation suite à une séparation anormale de l’ébauche génitale pour des raisons encore inconnues.

Les chercheurs qui ont décrit le cas avec anomalie génétique suggèrent la possibilité de déficits de certains gènes dits "homeobox", qui auraient pour fonction de contrôler la différenciation sexuelle. D’autres évoquent une aberration, comme un clin d’œil tardif à l’évolution. En effet, certains de nos ancêtres reptiliens, serpents et lézards sont pourvus d’un double pénis. C’est également le cas de nombreux arthropodes.

On peut alors se poser la question de savoir si, finalement, n’en déplaise à "Double Dick Dude", le double pénis n’était pas une fausse bonne idée de l’évolution.

Cela devait être très angoissant pour nos ancêtres lointains de savoir lequel de leurs deux organes ils devaient utiliser pour copuler. Ainsi, le perce oreille, pourvu lui aussi à l’origine de deux pénis, a fini par en perdre un, le gauche dont au fur et à mesure de l’évolution il ne se servait plus. [1]

Allons, fantasmes mis de côté, n’envions pas trop "le gars aux deux bites". La vie de cet organe capricieux qu’est le pénis n’est pas toujours évidente et nombre d’hommes renâcleraient à avoir à en gérer deux.

[1] "Nature", 2006, 444, page 689.

en anglais


source : http://leplus.nouvelobs.com
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. janv. 18, 2014 3:26 pm

Des médecins de l'hôpital de Tromsø, en Norvège, ont mis accidentellement le feu à un patient qui se trouvait sur la table d'opération. Il subissait une opération à coeur ouvert. Les médecins ont appliqué de l'alcool chirurgical pour désinfecter une plaie ouverte et ils ont utilisé juste après un scalpel électrique qui a enflammé le liquide.

L'homme, souffrant de brûlures au troisième degré, s'est réveillé à cause de la douleur. "Nous parlons d'un incident rare mais très regrettable", a commenté le directeur de l'hôpital universitaire de la Norvège du Nord, où à eu lieu l'incident. "Cet événement nous rappelle que bien que nos procédures sont excellentes, de telles choses se produisent encore."

Le risque d'inflammation était connu par les médecins. "Au cours de mes 25 ans à l'hôpital, je n'ai jamais entendu parler d'un incident similaire. Mais l'utilisation de désinfectants avec un scalpel électrique peut provoquer l'inflammation, c'est connu. L'année dernière, il y a eu cent cas de ce genre aux Etats-Unis."

source 7sur7.be

Moi je veux bien, mais la phrase "L'homme, souffrant de brûlures au troisième degré, s'est réveillé à cause de la douleur. " me semble particulièrement bidon. Puisque l'on sait que la douleur n'existe pas dans le 3e degré, car les terminaisons nerveuses sont détruites.

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Des milliers de bébés filles avortées au Royaume-Uni


Une enquête menée par le journal The Independant témoigne d'une sélection du sexe de l'enfant qui concernerait des milliers de foetus. L'Angleterre n'est pas le seul pays européen concerné.

Avorter pour avoir un garçon plutôt qu'une fille, un phénomène déjà bien installé dans certains pays d'Asie comme la Chine ou l'Inde, gagne l'Europe. Son installation est confirmée au Royaume-Uni par les résultats d'une enquête menée par The Independant et publiées par le quotidien mercredi. Alors que d'autres médias et organismes européens ont déjà tiré la sonnette d'alarme sur le vieux continent, cette nouvelle dénonciation de la sélection du sexe par le recours à l'avortement pourrait relancer les débats sur la mise en place d'une lutte systématique contre cette pratique.

Ce n'est pas la première fois que ce type d'avortement sélectif est dénoncée au Royaume-Uni. En février 2012, le quotidien britannique Daily Telegraph révélait des vidéos de médecins, filmés à leur insu, acceptant de couvrir des interruptions de grossesse motivées par l'envie d'avoir un enfant de l'autre sexe. Cette semaine, The Independant estime qu'il «manquerait» ainsi entre 1400 et 4700 filles en Angleterre et au Pays-de-Galles, après une analyse poussée du dernier recensement britannique.

«Féminicides»

Le problème ne concerne pas que les Britanniques. Les pays d'Europe du Sud-Est (Albanie, Kosovo, Monténégro) connaissent un déséquilibre préoccupant entre les sexes à la naissance depuis une dizaine d'années, selon un rapport de l'Institut national d'études démographiques publié en décembre. Au sein de l'Union européenne, le nombre d'avortements volontaires tardifs a doublé aux Pays-Bas depuis 2007, année de la mise en place de l'échographie généralisée à la vingtième semaine de grossesse, qui permet, entre autres, de connaître le sexe du fœtus. De même, de nombreux foetus avortés tardivement en Suède sont des filles issues de couples norvégiens. Les familles profiteraient d'un délai plus long chez leurs voisins pour interrompre la grossesse après avoir eu connaissance du sexe de l'enfant, dénonçait l'agence de santé publique de Norvège il y a cinq ans.

En réaction, le Conseil de L'Europe s'est prononcé contre la sélection du sexe avant la naissance en 2011, qualifiés de «féminicides», et a appelé les pays concernés à renforcer leur lutte contre ces pratiques. Outre-Atlantique, les États-Unis ont tenté de pénaliser ce type d'avortements en 2012. Le projet de loi fédérale, qui prévoyait cinq ans de prison et des amendes pour les responsables, a cependant été rejeté faute d'obtenir la majorité des deux tiers requise à la chambre des représentants américains.

La France resterait épargnée par ce phénomène. En effet, dans l'Hexagone tout test génétique est strictement encadré par une équipe médicale comprenant au moins un généticien, ainsi qu'un psychologue. Le rapport filles/garçons à la naissance étant par ailleurs normal, cette structure semble prévenir efficacement les dérives. Cependant des tests génétiques américains, que l'on peut se procurer sur Internet bien qu'ils soient illégaux en France, promettent de déterminer précocement le sexe du futur enfant avec une fiabilité de 95%, selon la société californienne Consumer Genetics qui le produit.

source le figaro.fr

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L’Ordre interdit à Cahuzac d’exercer pendant trois mois

Selon l’APM, Jérôme Cahuzac a été condamné par l'ordre des médecins à trois mois d'interdiction ferme pour avoir déconsidéré la profession après avoir menti dans l’hémicycle

L'ancien ministre délégué au budget et ex-député socialiste du Lot-et-Garonne, le Dr Jérôme Cahuzac, a été condamné mercredi par la chambre disciplinaire du conseil régional de l'ordre des médecins d'Ile-de-France à six mois d'interdiction d'exercice (dont trois avec sursis) pour avoir déconsidéré la profession en mentant dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, indique l’agence de presse médicale.

"Il a été sanctionné pour avoir menti devant l'Assemblée nationale. Nous estimons que c'est amoral et qu'il a déconsidéré la profession de chirurgien", a expliqué la présidente du conseil départemental de l'Ordre des médecins, Irène Kahn-Bensaude.

[Avec l’APM]

Pauvre garçon...
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. janv. 18, 2014 3:45 pm

Une exécution « cruelle » mais pas si inhabituelle : 24 minutes d’agonie pour un condamné à mort aux Etats-Unis

Invitée à participer à une table ronde organisée par le New England Journal of Medicine sur la peine de mort en janvier 2008, la juriste Deborah Denno (Ecole de droit de l’université Fordham) avait reconnu que l’introduction de l’injection létale et l’impression de « sérénité » offerte par ce mode d’exécution avaient permis de « sauver » la peine de mort aux Etats-Unis. Cette méthode permet en effet d’éviter, en théorie, la violation du huitième amendement qui bannit tout châtiment « cruel et inhabituel ». Dès lors, aujourd’hui, la quasi-totalité des exécutions sont réalisées par l’administration d’un cocktail létal.

Ruptures de stocks et prises de position éthique des laboratoires

Mis au point à la fin des années 70 par un médecin légiste d’Oklahoma, celui-ci comprenait jusqu’alors 3 grammes de thiopental sodique, 50 mg de bromure de pancuronium et de 240 mg de potassium. L’approvisionnement des états pratiquant la peine de mort ne connut aucun obstacle majeur entre la fin des années 70 et la fin de la première décennie du XXIème siècle. Mais en 2011, les difficultés se multiplièrent avec d’abord plusieurs ruptures de stocks et bientôt le refus de certains laboratoires européens (mais également américains) que leurs produits soient utilisés à de tels fins. On se souvient par exemple comment après une période de rupture d’approvisionnement, Hospira qui fabriquait le thiopental outre-Atlantique avait annoncé début 2011 suspendre totalement sa production. En cause : l’exigence de l’Italie, où Hospira souhaitait délocaliser sa fabrication, d’obtenir la garantie que le thiopental produit sur ses terres ne serait pas utilisé lors d’exécutions capitales. Faute de pouvoir répondre parfaitement à cet impératif romain, Hospira décida alors de mettre fin à la diffusion de son produit aux Etats-Unis. A ces difficultés, s’ajoute l’impossibilité pour les pénitenciers de s’approvisionner auprès des sociétés pharmaceutiques locales. Leurs produits ne sont en effet pas homologués par l’Agence fédérale du médicament : or la plus grande prudence est observée (même par les prisons !) depuis le scandale des stéroïdes contaminés ayant provoqué plusieurs cas de méningites mortelles début 2012.
Des interrogations avant même l’utilisation de nouveaux produits

Face à tant d’adversité, certains Etats ont quelque peu délaissé la peine de mort. D’autres, bien sûr, ne peuvent s’y résoudre. C’est le cas de l’Ohio qui a décidé d’expérimenter un nouveau cocktail comprenant un sédatif le midazolam et un antalgique l’hydromorphone. Avant même l’utilisation de ces produits, des inquiétudes avaient été exprimées sur leur capacité à assurer une mort digne aux condamnés. Le Docteur Mark Dershwitz, entendu le 12 janvier observa : « Je ne sais vraiment pas en combien de temps le condamné s’arrêtera de respirer ». Ces incertitudes n’incitèrent pourtant pas les institutions auprès desquelles les avocats de Dennis McGuire déposèrent un recours à recevoir leur requête. Le gouverneur John Kasich qui a pourtant par le passé pu défendre une position modérée sur la peine de mort rejeta lui-même la demande se rangeant derrière l’avis du juge Gregory Frost qui avait estimé que la « preuve n’avait pas été faite (…) que McGuire présentait un risque substantiel d’expérimenter une souffrance sévère ».
Des complications fréquentes qui pourraient mettre à mort la peine capitale

La preuve a été faite hier à 10h43 (16h53 heure française) après les 24 minutes d’agonie de Dennis McGuire, condamné à mort après le viol et le meurtre d’une jeune femme enceinte en 1989. Quelques minutes après l’injection « Mc Guire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré en soulevant la poitrine. Un râle long et profond sortait de sa bouche », rapporte la presse locale. « Si on observe la longueur et les descriptions troublantes de l’exécution de Dennis McGuire et si on considère les nombreuses complications de l’injection létale rapportées dans d’autres Etats, il semble que les procédure d’injections mortelles dans ce pays soient plus scandaleuses et problématiques que jamais » analyse Deborah Denno.

Si le caractère nouveau du cocktail utilisé est très probablement un élément qui sera abondamment commenté, les récits similaires avaient en effet déjà été nombreux à l’époque du précédent cocktail. Professeur de chirurgie à Harvard, le docteur Atul Gawande avait rappelé en 2008 que le taux de "complications" était estimé entre 4 et 5 %, tandis que l’anesthésiste David Waisel faisait remarquer qu’il était très difficile de connaître exactement le pourcentage de complications qui pourrait être beaucoup plus élevé. Les trois exécutions réalisées aux Etats-Unis depuis le début de l’année suggèrent de fait que les incidents sont fréquents. Outre McGuire, un autre condamné à mort exécuté le 9 janvier en Oklahoma aurait également manifesté les signes d’une grande souffrance au moment de mourir.


Aurélie Haroche (JIM)
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Message par Sylvain COELHO » sam. janv. 18, 2014 4:18 pm

L'homme, souffrant de brûlures au troisième degré, s'est réveillé à cause de la douleur.
Désormais on saura que les patients ne se réveillent pas à cause de la douleur chirurgicale....mais seulement à cause de brûlures (surtout celles ou il n'y a plus de terminaisons nerveuses) :shock:
D'ailleurs si ça se trouve, on peut pas endormir les brûlés parce qu'ils ont trop mal :D

On en apprend chaque jour :lol:
Sylvain COELHO

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Message par Arnaud BASSEZ » mar. janv. 21, 2014 6:58 pm

Diagnostiquer une pathologie par l'analyse de l'air expiré

Un nouveau dispositif médical électronique sera bientôt mis au point au sein d'un nouveau laboratoire international associé. Ce matériel pourra diagnostiquer l'hypertension artérielle pulmonaire d'un patient, simplement en analysant les composants chimiques de l'air qu'il expire.

Une équipe de chercheurs internationaux est en train démarrer un projet de mise au point d'un nez électronique, qui sera capable de différencier les signatures olfactives de certaines maladies en analysant l'haleine des patients.

Un nouveau Laboratoire International Associé

L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) et le Russel Berries Nanotechnology Institute (RBNI) d'Israël ont en effet signé, le 17 décembre 2013, un accord de partenariat en vue de la création d'un laboratoire International Associé (LIA). Grâce à cette association, les chercheurs de deux laboratoires spécialisés, l'un dans l'Hypertension Artérielle Pulmonaire (HTAP), l'autre dans les nanotechnologies, pourront mutualiser leurs travaux afin de produire un instrument permettant de détecter les symptômes de l'HTAP.

Analyser l'air expiré pour diagnostiquer l'hypertension artérielle pulmonaire

Le projet NA-NOSE pour HTAP se propose de créer un instrument pouvant mesurer, dans un échantillon d'haleine d'un patient, les différences de composition chimique s'il est sain, ou s'il est atteint d'HTAP, une pathologie qui entraîne, entre autres, un défaut d'oxygénation du sang artériel. Le diagnostic d'une telle maladie se fait aujourd'hui aux moyens d'une échographie cardiaque et d'une épreuve d'effort, ce qui mobilise des moyens humains qualifiés et génère de la l'attente pour pour la prise d'un rendez-vous. Le nez électronique pourra, instantanément, déceler la maladie dans un cadre clinique, en effectuant une séparation chromatographique de l'air expiré.

- Source dsih.fr
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. févr. 04, 2014 7:26 pm

Les cliniques menacent de ne plus former d'infirmiers

La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) menace d'entrer "en résistance" si le gouvernement n'entend pas ses revendications, notamment en suspendant la formation des élèves infirmiers dans ses établissements à partir du 1er mars.

Se disant maltraitée par rapport aux hôpitaux, et "condamnée à devoir agir fortement pour faire prendre conscience des atouts que le secteur hospitalier privé apporte au système de santé", la FHP "a décidé de s'engager dans un plan d'entrée en résistance à fort impact". Elle se dit "prête" à suspendre, "à compter du 1er mars et pour une durée indéterminée", l'accueil d'élèves infirmiers. "Plus de 30 000 stagiaires, soit un tiers des élèves infirmiers" sont accueillis chaque année dans les cliniques, précise la fédération. Elle songe également à suspendre le "plan emploi" du secteur, qui comprend des objectifs chiffrés d'embauches, dont 600 à 1 000 emplois d'avenir.

Le déclenchement de ces "mesures sans précédents" dépend de trois lignes rouges. D'une part, les cliniques craignent que le gouvernement baisse les tarifs des soins, pour compenser le crédit d'impôt (CICE) dont elles bénéficient, contrairement aux hôpitaux. Elles refusent en outre que soient instaurés des tarifs dégressifs pour certaines prestations (lorsqu'un volume d'activité est dépassé), comme prévu dans la loi de financement de la sécurité sociale 2014. Enfin, elles ne veulent pas que les missions de service public, comme la formation des infirmiers et des internes, soient réservées au secteur public.

[Avec l’AFP]

§§§

Le «roi de la greffe» visé par une enquête de l'Igas
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. févr. 05, 2014 4:58 pm

Dans le Nord, on vole les hortensias pour fumer des joints

Une enquête a été ouverte suite à deux plaintes et une vingtaine de signalements de vols d’hortensias dans les jardins. Cette plante permettrait d'obtenir des effets similaires à ceux du cannabis.

Les vols d’hortensias se multiplient dans plusieurs villages du secteur d'Hucqueliers, près de Boulogne-sur-Mer. Mais pourquoi ?

En fait, cette plante permettrait d'obtenir des effets similaires à ceux du cannabis, en mélangeant les pétales et les feuilles à du tabac. Ce substitut bas de gamme serait bien moins cher et bien moins risqué sur le plan pénal, pour les trafiquants que la marijuana.

Sur le plan de la santé, en revanche, fumer cette plante de bruyère peut s'avérer très dangereux, voire mortel. La fumée d'hortensia peut bloquer la chaîne respiratoire et détruire le système nerveux central. Et les effets sur le long terme ne sont pas connus.

Et selon un éminent professeur de pharmacologie interrogé par le quotidien suisse Le Matin, les substances psychoactives de la plante, fumées à dose élevée, se transforment en acide cyanhydrique, plus connue sous le nom de Zyklon B, ce gaz mortel qu'utilisaient les nazis pour la "solution finale".

[Avec Bfmtv.com]

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Pratiques des labos : un ancien de Merck, brise l’omerta

En procès avec MSD et cadre jusqu’en 2011 du laboratoire américain Merck (MSD en France), le Dr. Bernard Dalbergue dénonce dans un livre choc, les pratiques non éthiques dont il a été le témoin et l’acteur, destinées à booster les ventes. Au mépris de la santé publique.

Employé jusqu'en 2011 par l'américain Merck (MSD en France), ce médecin de 55 ans lève aujourd'hui le voile sur des pratiques inquiétantes mises en place pour faire le succès de ses médicaments. Actuellement en procès avec MSD, il assure ne pas agir par esprit de vengeance. "La grande majorité des industriels est honnête, mais quelques-uns sont à l'origine de dérapages inacceptables", poursuit-il.

Co-écrit avec la journaliste Anne-Laure Barret, Omerta dans les labos donne des exemples précis de médicaments mis sur le marché dans des conditions douteuses. Le Victrelis, un traitement indiqué dans le traitement de certaines hépatites C, aurait ainsi été lancé avec succès en 2011 grâce au concours de plusieurs médecins "acquis" à la cause du laboratoire, et "infiltrés" dans les instances chargées de statuer sur son autorisation de mise sur le marché (AMM). Sans citer leurs noms, Bernard Dalbergue précise que Merck a rémunéré à plusieurs reprises ces leaders d'opinion alors que l'agence française du médicament (l'Afssaps à l'époque, l'ANSM aujourd'hui) et son équivalent européen les avaient choisis comme experts pour évaluer ce médicament.

En 2011, l’auteur ne tombe sans doute pas de sa chaise en découvrant le pot au rose, puisqu'il connaît de longue date ces experts et les usages du secteur. Mais le Victrelis est pour lui la couleuvre de trop à avaler. Si elles sont avérées, ces infractions pourraient coûter cher au laboratoire, y compris dans son pays d'origine, où les législateurs ne plaisantent pas avec les conflits d'intérêt. Le puissant Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) leur permet de sanctionner, souvent lourdement, des entreprises américaines suspectées de corruption, quel que soit le pays où les faits ont eu lieu.

Deux autres "affaires" relatées dans l'ouvrage posent une question plus grave : certains laboratoires sont-ils prêts à sacrifier certains patients sur l'autel du business ? Pour Bernard Dalbergue cela ne fait aucun doute. La preuve ? Ce stylo injecteur lancé par Merck pour administrer un traitement contre l'hépatite C. Commercialisé en 2002, il n'a été retiré du marché qu'en 2013 alors que le laboratoire a été alerté dès son lancement de ses dysfonctionnements.

Entre-temps, dix ans de "com" bien orchestrée préservent bon an mal an les ventes de son blockbuster avec un argument imparable : ce n'est pas le stylo qui pose problème mais les patients qui ne savent pas s'en servir. Quoi qu'il en soit, sans le savoir, une partie d'entre eux n'a régulièrement pas reçu le dosage adéquat du médicament.

Avec quelles conséquences ? "Difficile de le dire, puisque les incidents étaient très peu reportés", regrette Bernard Dalbergue qui, avec le recul, se demande comment il a pu cautionne et couvrir cela pendant dix ans.

Au-delà de ces affaires qui finiront peut-être un jour sur le bureau d'un juge, le médecin met aussi en lumière des pratiques qui, sans être illégales, interpellent. C'est le cas des techniques de marketing employées par les laboratoires, parfois à la limite de la manipulation. Bernard Dalbergue les connaît par cœur, pour avoir lui-même participé à ces séminaires de formation intensifs organisés dans des hôtels luxueux aux quatre coins du monde. "Les études cliniques – quand elles sont publiées – sont bien trop complexes à décrypter, avec des biais savamment dissimulés. Même les experts s'y perdent ! Dans ce domaine, nous sommes aux mains des laboratoires", estime-t-il.

*Omerta dans les labos pharmaceutiques : confessions d'un médecin (Flammarion, 300 p., 19 euros),
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. févr. 12, 2014 7:09 pm

Décès de Philip Seymour Hoffman : l’accès à la naloxone encouragé aux États-Unis

L’incidence des overdoses mortelles aux opiacés a presque doublé au cours de la dernière décennie aux États-Unis, dûes à l’héroïne (avec actuellement la circulation d’une héroïne coupée au fentanyl à l’origine d’une centaine de décès depuis septembre), mais aussi à l’usage, mésusage ou abus des opiacés sur ordonnance (morphine, codéine, méthadone, oxycodone, fentanyl,...). La mort par overdose de l’acteur Philip Seymour Hoffman met en relief l’augmentation continue de ces overdoses fatales. Pourtant, un antidote, donné à temps, peut sauver la vie.

Afin d’infléchir cette tendance alarmante, diverses initiatives ont été mises en place aux États-Unis pour augmenter l’utilisation de la naloxone (Narcan) et prévenir les overdoses fatales. Cet antagoniste opioïde, administré par injection ou voie nasale, déplace les opiacés de leurs récepteurs et peut arrêter en quelques minutes la dépression respiratoire qui est habituellement la cause des morts par overdose d’opiacés. Sans effet psychoactif, totalement sûre, et de coût modeste, elle est utilisée depuis plus de 40 ans par les urgentistes pour ressusciter les victimes d’overdose.

10 000 vies sauvées

Depuis 1996, divers programmes communautaires de prévention des overdoses ont commencé à distribuer des kits de naloxone aux individus à risque d’overdose. Ces programmes pourraient avoir sauvé jusqu’à 10 000 vies entre 1996 et 2010, selon le CDC (MMWR, 2012).

Le Project Lazarus, un organisme à but non lucratif établi en 2008 en réponse à un énorme taux de décès par overdose d’opiacés en Caroline du Nord, s’est donné pour stratégie de mieux éduquer la communauté sur l’utilisation des opiacés, et de placer les kits de naloxone dans le plus de mains possibles - les patients souffrant de douleurs chroniques sous analgésiques opiacés, leurs proches, les toxicomanes, les policiers, et les groupes communautaires - tout en offrant une formation de prévention des overdoses. Les résultats ont été impressionnants. De nombreux états ont suivi.

En octobre 2013, l’administration américaine des services en toxicomanie et en santé mentale (SAMHSA), un organisme fédéral appartenant au Ministère de la Santé et des Services Sociaux, a publié un kit d’information sur la prévention des overdoses aux opiacés, qui recommande entre autres aux médecins de prescrire la naloxone en association aux analgésiques.

Dr Véronique Nguyen (quotidien du médecin.fr)

JAMA, 7 février 2014, Bridget Kuehn
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. févr. 19, 2014 12:14 pm


Un médecin du Samu de Poitiers doit être jugé pour homicide involontaire


En juin 2006, un Poitevin de 32 ans était mort sur le chemin des urgences du CHU de Poitiers. Le médecin régulateur qui était de service au Samu devra s'expliquer en justice. Il est poursuivi pour homicide involontaire.
Hinda Guemache se bat depuis juin 2006 pour faire reconnaître qu'il y a eu une faute lors de la prise en charge de son compagnon.

Hinda Guemache se bat depuis juin 2006 pour faire reconnaître qu'il y a eu une faute lors de la prise en charge de son compagnon. - Emmanuel Coupaye

Le juge d'instruction ne pouvait pas choisir plus mauvaise date.

Alors que le centre hospitalier universitaire (CHU) de Poitiers est sous les feux de la rampe avec la diffusion, ce jeudi, du premier épisode du documentaire tourné aux urgences durant dix jours, une actualité judiciaire l'éclipse.

Un médecin régulateur du Samu, encore en poste à la fin de l'année dernière, a été renvoyé, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Poitiers pour homicide involontaire après la mort, sur le chemin des urgences, d'un homme de 32 ans en 2006.

Le juge d'instruction considère que le médecin a "commis une faute de négligence caractérisée qui a exposé Emmanuel Granier à un risque d'une particulière gravité".

La faute en question, c'est un "diagnostic insufisamment étayé", à cause d'un questionnement téléphonique incomplet du médecin.

Le juge d'instruction a en revanche délivré un non-lieu concernant les faits de non-assistance à personne en danger.

Une nuit de juin 2006, Emmanuel Granier, confronté à de violentes douleurs à la poitrine et au bras gauche, appelle le Samu.

Les échanges téléphoniques avec le médecin régulateur se passent mal. Au troisième appel, le médecin consent finalement à envoyer une ambulance privée, aux frais du patient.

Alors qu'il est sur le chemin du CHU, Emmanuel Granier convulse, son coeur s'arrête.

Le Samu est alerté, une équipe du Smur est envoyée sur place, Voie Malraux. Elle ne parviendra pas à réanimer le trentenaire.

Depuis cette date, Hinda Guemache, sa compagne, se bat pour faire reconnaître une faute du médecin.

Au terme d'un parcours judiciaire long et chaotique, la décision du juge d'instruction est prise comme une victoire.

"Il va y avoir un procès, c'est une victoire après tant d'années de combat", commente Hinda Guemache. "Je suis soulagée pour moi et pour mes enfants."

Pour ses avocates, Mes Patricia Coutand et Emilie Hay aussi.

"Ce renvoi ne sanctionne pas une banale erreur de diagnostic commise au sein du Samu, laquelle serait excusable, mais bien le comportement gravement fautif d'un médecin qui n'a pas laissé au malade la moindre chance d'expliquer ses symptômes", réagissent-elles.

Me Lionel Béthune de Moro, avocat du Dr Catherine Compain prend acte de la décision du juge avec "surprise" car le parquet s'est toujours prononcé pour le classement du dossier.

"Il y aura un épilogue judiciaire public. C'était la volonté de la partie civile. Soit. Le tribunal correctionnel va devoir se prononcer dans un dossier où les positions sont tranchées. Il va devoir dire s'il y a bien eu une faute caractérisée."

Le médecin mis en cause a toujours réfuté avoir commis une faute lors de la prise en charge de cet appel.

Le procès pourrait avoir lieu d'ici à la fin de cette année.

Cette situation, le représentant régional des urgentistes, Sauveur Meglio, la juge démesurée.

"C'est déraisonnable. Il n'y a pas d'intention de nuire. On est passé de la bienveillance vis-à-vis du médecin à un a priori défavorable contre les urgentistes. Le crédit de l'urgentiste est maintenant très restreint. Le médecin doit faire la preuve de son innocence. Nous sommes là pour sauver des vies, je le rappelle!"

Emmanuel Coupaye centre presse


§§§

Première mondiale: un chirurgien français a opéré avec des Google Glass

Le bloc opératoire d’un hôpital situé au nord de Rennes était connecté directement avec le Japon grâce aux lunettes intelligentes de Google .
Première mondiale: un chirurgien français a opéré avec des Google Glass
Sergey Brin, co-fondateur de Google, portant les Google Glass - Jeff Chiu/AP/SIPA

C’est un événement mondial : pour la première fois, un chirurgien français a opéré avec des Google Glass - les lunettes intelligentes de Google qui disposent d’une connexion internet, d’un micro, d’une caméra haute définition, et même d’un petit écran situé au niveau de l’oeil droit.

Vendredi matin, le Dr Philippe Collin opérait au centre hospitalier privé Saint-Grégoire une dame de 80 ans souffrant d’une rupture ancienne des tendons de l’épaule, ce qui l’empêche de lever le bras. L’opération avait donc pour objectif d’installer une prothèse, afin de soulager la patiente et lui permettre de retrouver l’usage de son bras. Utilisée depuis longtemps en France, cette prothèse vient tout juste d’être homologuée au Japon.
Le Dr Collin s’est donc servi de ses Google Glass pour filmer l’opération, et transmettre en direct les images au Pr Goto, chirurgien au centre hospitalier de Nagoya (Japon), situé à 10 000 km de là. « Il voyait exactement ce que je voyais moi-même et pouvait interagir avec moi via l'affichage des lunettes », a commenté le chirurgien à Ouest-France.

Cet exploit est une première puisque les Google Glass reliaient virtuellement deux continents. Une opération semblable avait été tentée aux Etats-Unis, mais elle n’avait connecté que deux Etats américains. A l'avenir, les Google Glass pourraient être utilisés afin que des spécialistes situés dans une autre ville ou même sur un autre continent puissent assister et guider l'opération de chirurgiens moins expérimentés.

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Message par Arnaud BASSEZ » sam. févr. 22, 2014 3:14 pm

Les anesthésistes-réanimateurs dénoncent un protocole de transfert de compétence aux infirmiers

HOSPIMEDIA - Le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) a appris "avec stupéfaction" l'autorisation d'un protocole de transfert de compétence aux infirmiers initié au Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard de Lyon. Un protocole, validé depuis plusieurs mois, que le Snarf ne voudrait pas voir s'étendre.

Le protocole de coopération intitulé "Transfert de compétence : pose de voie veineuse centrale par l'infirmière" a reçu le feu vert des autorités sanitaires depuis plusieurs mois déjà. L'arrêté autorisant sa mise en œuvre, signé par le directeur général de l'ARS Rhône-Alpes, Christophe Jacquinet (aujourd'hui démis de ses fonctions), date en fait du 22 août 2013. Seulement, le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) n'a, lui, eu connaissance de cette autorisation que récemment. D'où sa réaction tardive...

Dans un communiqué mis en ligne sur son site internet le 10 février dernier, le Snarf indique que son conseil d'administration, réuni deux jours plus tôt, "a constaté avec stupéfaction la décision de la Haute autorité de santé (HAS) de valider, contre l'avis unanime de la spécialité, le protocole de transfert de compétence pour la pose de voie veineuse centrale par un Infirmier diplômé d'État (IDE)". Une stupéfaction d'ailleurs partagée par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E).

Un protocole limité

En effet, le collège de la HAS s'est prononcé le 5 juin 2013 en faveur de ce protocole de coopération initié par le Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard de Lyon (plus précisément par le coordonateur du département d'anesthésie et une infirmière du CLCC). Avec quelques réserves cependant : en particulier, une limitation dudit protocole aux établissements posant au moins 1 000 voies veineuses centrales par an dont au moins 5 par professionnel et par semaine et 20 % par les médecins délégants.

Comme l'intitulé du protocole l'indique, "il s'agit de confier à l'infirmière l'anesthésie locale et la pose de cathéter veineux central", détaille la HAS dans le procès-verbal de la séance de son collège délibératif du 10 avril 2013. "L'activité dérogatoire à la condition légale d'exercice infirmier concerne : le repérage échographique, la ponction échoguidée, la vérification de la pose correcte, l'anesthésie locale." La voie sous-clavière est, elle, exclue du protocole.

Médecin délégant à proximité

Sont concernés par ce transfert de compétence les patients atteints de pathologies cancéreuses qui nécessitent une chimiothérapie intraveineuse, dont la pose est prévue au bloc opératoire du CLCC dans une salle dédiée, le médecin délégant devant être présent à proximité. "La délégation est proposée pour permettre une meilleure continuité des soins des patients qui doivent actuellement être adressés dans d'autres établissements pour bénéficier de la pose d'un cathéter veineux central", poursuit la HAS dans son procès-verbal. Elle précise par ailleurs : "Le protocole présenté s'appuie sur une formation théorique de 20 heures et une formation pratique dont l'acquisition se fait par compagnonnage en plusieurs temps pour conduire à l'autonomie progressive de l'infirmière."

La HAS cite également une étude d'observation de la pratique de trois infirmières formées à la ponction sous échographie des veines brachiales, basiliques, jugulaires internes et fémorales à Léon Bérard en 2011. "Les infirmières (mi-temps) ont posé 1 113 cathéters veineux centraux sur 155 journées de poses (sur un total de 2 074), parmi lesquels 642 picclines, 463 jugulaires internes et 8 fémorales", rapporte ainsi la HAS. Les résultats concernant les complications ont mis en évidence deux ponctions carotidiennes mais aucun pneumothorax ou hémothorax." Par ailleurs, "les externalisations pour pose de Cathéter veineux central (CVC) sont passées de 880 à 250 entre 2010 et 2011".

Besoin croissant de poses de voies veineuses centrales

La HAS fait aussi savoir qu'elle a reçu un courrier des Hospices civils de Lyon (HCL), transmis par l'ARS Rhône-Alpes, qui expliquent constater un besoin croissant de poses de Voies veineuses centrales (VVC). Seulement, compte tenu du nombre limité de médecins poseurs, les HCL doivent transférer les patients vers des structures privées, "amenant des complications et mécontentements de la part des patients et prescripteurs", relève la HAS. "L'hospitalisation est parfois prolongée pour obtenir cette VVC avant le retour à domicile en soins à domicile ou en HAD, note-t-elle encore. Certains maintiens à domicile ne peuvent être réalisés, faute d'accès veineux sécurisés."

Décision lourde de risques

Au final, la HAS s'est donc déclarée favorable à ce protocole, au grand dam du Snarf. "Ainsi, est désormais validée la possibilité de déléguer à un IDE un acte que même un Infirmier anesthésiste diplômé d'État (IADE) ne peut aujourd'hui légalement réaliser", conteste le Snarf. Cette décision prise pour une seule préoccupation économique est lourde de risques pour nos patients, comme l'avait souligné le Conseil d'orientation de l'anesthésie-réanimation de façon réitérée." Contacté par Hospimedia, le président du Snarf, le Dr Christian-Michel Arnaud, insiste : "Ce que l'on voudrait, c'est que ce protocole ne s'étende pas à d'autres établissements."

Le Snarf annonce avoir décidé "de saisir en urgence un avocat au Conseil d'État pour engager tout recours utile aux fins d'annulation de cette décision de la HAS". Trop tard ? Un recours peut être formé devant le tribunal administratif compétent dans un délai de deux mois à compter de la publication de l'arrêté de l'ARS Rhône-Alpes, stipule l'article 6 de ce dernier. Pour rappel, l'arrêté remonte au 22 août 2013.

Sandra Jégu

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Message par Arnaud BASSEZ » dim. févr. 23, 2014 1:35 pm

Voleurs de cadavres : un plan macabre pour la science

En novembre 1828, un fait-divers sanglant fait la Une des journaux dans toute l’Ecosse. Deux immigrés irlandais, William Burke et William Hare, ont tué de sang-froid pas moins de seize personnes en une seule année. Leur mobile : l’argent et la science. A cette époque où l’anatomie est en plein essor, les chercheurs sont sans cesse à la recherche de corps à autopsier. L’un d’eux, l’éminent professeur Knox, est même prêt à dépenser beaucoup d’argent pour un cadavre. Pour peu qu’il soit encore frais.

Au début du 19eme siècle, les Universités d’Europe sont remplies d’étudiants pressés de connaître tous les rouages du corps humain. L’anatomie, une discipline issue de la biologie, connaît des progrès fulgurants. Dans les amphithéâtres, les étudiants en médecine ou en sciences observent les autopsies réalisées par d’éminents spécialistes. Seulement, les anatomistes sont confrontés à un problème de taille : le manque de cadavre à étudier. Car, à cette époque encore fortement marquée par la tradition judéo-chrétienne, la dissection de cadavres est formellement interdite. Au Royaume-Uni, seuls les corps des condamnés à mort peuvent être autopsiés. Mais cela ne fait que 3 ou 4 par an.

Les prix des corps ne cessent d’augmenter

Beaucoup de petits (ou grands) truands comprennent alors qu’il y a un marché à prendre. Les voleurs de cadavres se multiplient. Ils pillent les cimetières, rôdent dans les couloirs des hôpitaux et vendent, à prix d’or, leurs butins aux écoles d’anatomies. Mais les cimetières et les hôpitaux deviennent de plus en plus surveillés. Et les prix des corps ne cessent d’augmenter.

Il n’en fallait pas plus pour donner des idées macabres à William Burke et William Hare. Ces deux amis ont quitté leur vie précaire en Irlande, pour s’installer à Edimbourg. Burke est cordonnier, Hare, vend du poisson à West Port. Sa femme, Margareth, tient une pension de famille dans la capitale écossaise. C’est là que les deux amis se sont rencontrés et ils aiment toujours s’y retrouver.

Un soir de 1927, un des locataires s’effondre d’une attaque cardiaque. Les deux hommes se demandent que faire du corps, puis se décident à le proposer, discrètement, à un énigmatique médecin, le professeur Knox, un très grand anatomiste de l’université d’Edimbourg. Une vente qui se révèlera bien lucrative.

8 à 10 livres pour un corps sans séquelles

Dès lors les deux hommes se transforment en de véritables meurtriers. Leur mode opératoire est simple. Ils repèrent une victime, un étranger, un homme seul ou une prostituée, l’entrainent à la pension de famille, la fait boire et l’étouffent par compression de la poitrine. En criminologie, on appelle cela le “burking”, il s’agit de tuer sa victime par asphyxie, sans étranglement, ni effusion de sang ; un corps sans séquelle se vend plus cher. Le cadavre encore frais est ensuite transporté à travers les souterrains de la ville, puis vendu au professeur Knox, pour 8 à 10 livres. Au total, les deux compères auraient ainsi tué seize personnes en moins d’une année.

Cette macabre entreprise prend fin en novembre 1928, avec Melle Doherty, elle aussi locataire de la maison d’hôtes de Margareth. Des voisins s’aperçoivent de sa mystérieuse disparition. Ils décident de fouiller le lieu, et arrivent jusqu’à la chambre que loue William Burke. C’est là qu’ils découvrent le corps sans vie de la jeune femme.

Un peu plus d’un mois plus tard s’ouvre le procès de ces “resurrectionists”. Mais seuls Burke et sa maîtresse sont jugés pour meurtre avec préméditation. Hare, qui a témoigné contre son complice n’a été poursuivi que pour complicité de meurtres. Lui et sa femme reçoivent une immunité judiciaire et quittent la ville, probablement pour Londres.

Le corps de Burke offert à la science

Le Dr Knox non plus ne sera pas jugé. Mais sa réputation, elle, a été mise à mal. William Burke est donc le seul condamné dans l’affaire. Il est pendu en place publique d’Edimbourg le 28 janvier 1829. Et, naturellement, son corps fut offert à la science puis disséqué devant une centaine d’étudiants. Son squelette est toujours visible au musée du Collège de la médecine à Edimbourg.

source egora

http://ecarlatehistoire.wordpress.com/2 ... 9e-siecle/

http://enigmeshistoire.e-monsite.com/pa ... avres.html

http://www.crimelibrary.com/serial_kill ... ise_3.html
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 05, 2014 6:26 pm

22 % de différence entre l’anesthésique original Diprivan® et l’un de ses génériques !

Dr Isabelle Catala
Auteurs et déclarations 19 février 2014

Alors que le propofol sous sa formulation initiale, Diprivan®, est depuis 2013 régulièrement en rupture de stock et que la plupart des hôpitaux français et américains recourent de plus en plus systématiquement aux génériques, prouver que ces médicaments ne sont pas bioéquivalents peut changer complètement la donne.

« Le travail que nous avons mené en multicentrique en France montre en effet que les doses qui doivent être utilisées pour l’induction d’anesthésie sont de 1,8 +/- 0,1 mg/kg pour le Diprivan® contre 1,7 +/- 0,1 mg/kg pour le Lipuro® et 2,2 +/- 0,1 mg/kg pour le Propoven®, soit une différence maximale de 26 % de dose du principe actif, le propofol », explique le Dr Ngai Liu (Service d’anesthésie, hôpital Foch, Suresnes) à Medscape France. Cette étude a été publiée dans Anesthesiology [1].

Absence de bioéquivalence

En dépit d’une stricte législation de la FDA pour approuver la mise sur le marché de génériques, ce n’est pas la première fois qu’une différence dans l’efficacité thérapeutique est prouvée. Il s’agit généralement de produits dont l’index thérapeutique est limité : warfarine, certains antiépileptiques, immunosuppresseurs ou antibiotiques, la L thyroxine et le budeprion (bupropion®), un antidépresseur [2].

L’étude qui a été menée dans une dizaine de centres hospitaliers français publics et privés avait pour but de comparer de façon directe l’effet des trois formulations de propofol les plus utilisées actuellement.
Les patients n’étaient pas prémédiqués. Ils ont reçu le propofol dans une veine de la main et l’administration a été faite par une titration automatisée guidée par l’activité électrocorticale ou « boucle fermée anesthésique ». Ce « robot » permet de délivrer une dose de produit adaptée aux constantes du patient sans intervention d’un opérateur. C’est ce qui garantit dans cette étude l’absence de biais liés au ressenti personnel de l’anesthésiste face aux réactions du patient.

Une différence de 22 % liée en partie à la formulation

La différence de 22 % de dose nécessaire à l’induction observée entre les groupes Diprivan® et Propoven® ne peut donc être en rapport qu’avec une différence d’effet du principe actif.

A quoi peut être liée cette variation?
La composition des excipients pourrait jouer un rôle important. En effet, le Diprivan® contient 10 % d’huile de soja à longues chaînes de triglycérides. La composition du Propoven® est similaire en terme d’acides gras mais ce générique diffère de la formulation originale par l’absence d’antimicrobien.
Enfin, le Lipuro® contient un mélange de triglycérides à chaines longues et moyennes. Ce choix d’acide gras aurait tendance à limiter la douleur au site d’injection de cet anesthésique. Ceci en partie du fait d’une moindre présence de propofol libre en phase aqueuse qui pourrait interagir directement avec les nerfs périphériques.

Supprimer la douleur à l’injection par de la lidocaïne efface les différences

Afin de vérifier si la composition en acides gras et en propofol libre était en cause, les investigateurs ont procédé à une deuxième phase d’étude en utilisant les trois formulations simultanément associée à de la lidocaïne. Cet anesthésique est doté d’une action analgésique locale et il contribue à uniformiser la taille des gouttelettes d’émulsion des trois médicaments.
« Les doses nécessaires pour l’induction de l’anesthésie se sont révélées similaires avec le recours à la lidocaïne pour le Diprivan®, le Propoven® et le Lipuro®. En outre, la mesure des paramètres de dysconfort des patients au moment de l’injection a montré que les trois produits étaient tolérés de façon similaire », conclut le Dr Liu.

Des robots pour l'anesthésie
« Les contrôleurs en boucle fermée, tels que les pacemakers ou les défibrillateurs implantables, permettent de prendre sans délai et sans intervention humaine des décisions médicales qui engagent le pronostic vital. La perfusion automatisée d'anesthésiques par « robot à boucle fermée » est fondée sur le même principe », détaille le Dr Liu pour Medscape.fr.
« Les modifications de l'activité électrocorticale liées aux médicaments anesthésiques sont mesurées par un moniteur qui calcule un index corrélé à la profondeur de l'anesthésie. Le robot d'anesthésie comporte un régulateur qui titre automatiquement (après calcul en temps réel grâce à des algorithmes préétablis) l'anesthésique en fonction de la mesure de l'index sans intervention humaine. La titration permet une adaptation continue des besoins à chaque patient et à chaque instant ce qui réduit la variabilité inter ou intra-individuelle de l'effet de l'anesthésique évitant les sous ou surdosages ».


Références :

Le Guen M, Grassion-Delyle S, Cornet C et coll. Comparison of the potency of different propofol formulations. A randomized, double-blind trial using closed-loop administration. Anesthesiology, V 120, 2014, n°2 : 355-364
Woodcock J, Khan M, Yu L. Withdrawal of generic Budeprion for nonbioequivalence. NEJM 2012 ; 367 ; 26 : 2463-65.


source medscape.fr

§§§

Première chirurgicale pour le service ORL

Châteauroux. Un patient ne pouvant subir une anesthésie générale a bénéficié d’une première en matière d’anesthésie pour une opération d’ablation de sa thyroïde.

En langage médical, il s'agit d'une « thyroïdectomie sous anesthésie locorégionale » sans utilisation d'anesthésiants locaux. Le docteur François Bories, chef du service d'ORL du centre hospitalier de Châteauroux ainsi que le docteur Khadim, médecin anesthésiste, ont réussi, avec leur équipe, une première et vont rédiger une publication prochainement dans une revue médicale pour expliquer ce qu'ils ont réalisé.

« Nous avions un malade cardiaque qui prenait des médicaments perturbant le fonctionnement de la thyroïde, explique le docteur Bories. L'arrêt des médicaments pouvait entraîner, pour lui, un risque vital. Il ne restait comme possibilité que l'ablation de la glande. Mais cet homme ne pouvait subir une anesthésie classique. Après réflexion, nous avons envisagé une opération qui n'avait jamais été réalisée. »
Concrètement, les médecins ont localisé un tissu avec un échographe pour injecter un produit anesthésiant qui ne se diffuse qu'autour de la glande.

Tout s'est bien passé

« Nous avions plusieurs difficultés à résoudre, comme la position de la tête du patient qui devait rester découverte pendant toute l'opération, pour qu'il puisse parler avec moi, précise le docteur Najib Khadim, médecin anesthésiste. Nous avons longuement préparé cette opération et nous pensions qu'elle prendrait au moins deux heures. En fait, elle n'a duré qu'une heure quinze, grâce au travail de toute l'équipe. Le patient n'a pas eu mal, n'a pas saigné et a pu sortir de l'hôpital trois jours plus tard. »
Le docteur Bories, qui exerce depuis 1997 à Châteauroux, dirige une équipe de quatre praticiens. Il réalise plus de 150 opérations de la thyroïde par an. Il a travaillé main dans la main avec le docteur Khadim, depuis trois ans à Châteauroux, dans le service anesthésie du docteur Kaladja.
Cette première devrait avoir des suites, car cette pratique pourrait permettre à des patients très fragiles de bénéficier de chirurgie indispensable en diminuant les risques liés à leurs pathologies. En tout cas, l'équipe du docteur Bories compte bien développer cette nouvelle technique.

Jean-François Levert

source : lanouvellerepublique.fr
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mars 08, 2014 3:34 pm

Hôpital Edouard Herriot (Lyon)
Première en France : aller au bloc opératoire à pied

Publié le 7 Mars 2014

Le 26 février, Gilbert est allé à pied au bloc opératoire à pied pour une ablation du pancréas. Cette première en France vise à atténuer le stress du bloc opératoire pour diminuer les complications.

« Monsieur, vous allez où ? Me faire opérer ! » Cette scène qui se passe dans un hôpital a en effet de quoi suprendre. L'histoire s'est déroulé le mercredi 26 février, jour où Gilbert s'est rendu à l'hôpital pour une ablation d'une partie du pancréas et du foie. Une opération inédite puisque Gilbert est allé au bloc à pied entouré de deux professionnels de santé du service de chirugie digestive de l'hôpital Edouard Herriot à Lyon. Une première en France.

Atténuer le stress provoqué par l'opération

L'homme en question est en effet le premier patient français a avoir expérimenté ce nouveau mode de prise en charge. Le service de chirurgie digestive de l’hôpital Edouard Herriot est le seul service en France à avoir adhéré à la société ERAS (Enhanced Recovery After Surgery – soit récupération améliorée après chirurgie) afin de mettre en place les 20 mesures proposées par ce programme. Son but, raccourcir la durée d’hospitalisation, mais aussi atténuer le stress provoqué par une intervention chirurgicale dans le but de diminuer les complications et d’améliorer la réhabilitation tout en favorisant le bien-être du patient.
En détails, ce programme propose aux patients une prise en charge différente avant, pendant et après l'opération.
Avant l’intervention : une information claire et des conseils donnés aux patients sur ce nouveau mode de prise en charge avant leur admission ; pas de médicament avant l'anesthésie et une prise de boissons carbohydratées jusqu’à 2h avant l’anesthésie.

Pendant l’intervention : une anesthésie limitée ; privilège donné à des incisions courtes et aux techniques cœlioscopiques; éviter la pose de drain et dans la mesure du possible, procéder à l’ablation de la sonde nasogastrique avant la sortie du bloc opératoire.
Et enfin, après l’intervention : mobilisation des patients dès le jour de la chirurgie ; stimulation de la motricité intestinale ; ablation précoce des sondes urinaires et cathéters ; retour rapide à une alimentation normale.


Autre but : diminuer le convalescence et les complications
Ainsi, dans ce programme, le patient est plus que jamais acteur de sa prise en charge. Il n’a pas été prémédiqué, n’est pas à jeun et arrive au bloc à pieds, aux côtés de l’équipe chirurgicale.

Et pour Gilbert, cette première a pied est une réussite : « Le fait de marcher, de discuter voire de rire avec les soignants sur le chemin, ça nous fait penser à autre chose, on décompresse. C’est beaucoup moins impersonnel que d’être transporté sur un brancard les yeux rivés sur le plafond, explique-t-il. Et puis, aller au bloc debout c’est comme aller au combat. C’est une démarche volontaire, on affronte réellement cette épreuve ». Résultat, les médecins lui avait prédit 10 à 14 jours de convalescence à l’hôpital. Finalement, Gilbert est rentré chez lui une semaine après l’intervention.

Enfin, « si la technique a d’ores et déjà fait ses preuves (diminution des complications d’environ 50% pour une chirurgie colorectale), la réussite de sa mise mise en place dépend aussi beaucoup de l’adhésion des professionnels, que ce soit les chirurgiens, les anesthésistes, les infirmières ou encore les aides-soignantes... », précise le communiqué des Hospices de Lyon. Aujourd'hui, une vingtaine environ de patients ont emboité le pas de Gilbert.

source pourquoidocteur.fr

Pas si première que ça. Là où j'exerce, les patients descendent à pied jusqu'à la salle de KT ou jusqu'à l'entrée du bloc pour les opérations de cataracte. Rien de révolutionnaire là dedans.
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Message par yves benisty » sam. mars 08, 2014 3:46 pm

Arnaud BASSEZ a écrit :Hôpital Edouard Herriot (Lyon)
Première en France : aller au bloc opératoire à pied

Le 26 février, Gilbert est allé à pied au bloc opératoire à pied pour une ablation du pancréas. [...]

« Monsieur, vous allez où ? Me faire opérer ! » Cette scène qui se passe dans un hôpital a en effet de quoi suprendre. L'histoire s'est déroulé le mercredi 26 février, jour où Gilbert s'est rendu à l'hôpital pour une ablation d'une partie du pancréas et du foie. Une opération inédite puisque Gilbert est allé au bloc à pied entouré de deux professionnels de santé du service de chirugie digestive de l'hôpital Edouard Herriot à Lyon. Une première en France.
Merde alors, j'aurais pu publier il y a vingt ans...

Dans un service où j'ai travaillé, il arrivait que l'ascenseur tombe en panne. Vu l'engin, il fallait faire appel à une équipe spécialisée en antiquité, et cet ascenseur pouvait rester en panne plus de 24 h (pour parler poliment). Or c'était le seul ascenseur d'un bâtiment comprenant plusieurs niveaux (un sous-sol avec accès brancard et consultations, un rez-de-chaussée avec accès valide et consultations, un bloc et des chambres d'hospitalisation au 1er, des chambres d'hospitalisation au 2e, et des bureaux au 3e.

Pour pouvoir continuer le programme, en cas de panne d'ascenseur, on déplaçait les patients valides du 1er étage (celui du bloc) vers le 2e étage. Les patients valides n'étaient pas prémédiqués et venaient à pied du 2e au 1er pour se faire opérer, et étaient ensuite hospitalisés au 1er étage en postopératoire.

Donc non seulement ils venaient à pied au bloc, mais par l'escalier s'il vous plaît ;-)
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 12, 2014 9:26 pm

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11/03/14 - 17h20 - HOSPIMEDIA

Double enquête judiciaire et vif émoi à l'AP-HP sur les urgences à Cochin et la chirurgie à l'HEGP, le Premier ministre interpellé par le collectif des sages-femmes... La rédaction vous livre, en bref, quelques informations, réactions, innovations en lien avec le monde sanitaire.

[Judiciaire] Vif émoi à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). La réunion de la Commission médicale d'établissement (CME) organisée ce 11 mars s'est déroulée dans "un climat un peu tendu", comme le relate son président, le Pr Loïc Capron. En cause, d'une part, l'enquête judiciaire qui vient d'être ouverte par le parquet de Paris pour rechercher les causes du décès médiatisé d'une patiente âgée de 61 ans le 15 février dernier aux urgences de l'hôpital Cochin (lire ci-contre). "L'erreur a été de permettre d'inhumer immédiatement le corps d'une personne dont la mort n'était pas claire. Je comprends par conséquent qu'un juge d'instruction se saisisse de l'affaire", confie le praticien. Mais de déplorer, entre effet pré-Municipales et mobilisation du collectif Hôtel-Dieu, que la sérénité dans laquelle était revenue l'AP-HP soit à nouveau remise en cause par cette absence d'autopsie.

[Éthique] CME de l'AP-HP toujours, les débats ce 11 mars ont été doublement tendus avec l'autre enquête judiciaire actuellement menée sur sollicitation de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) à l'encontre du Dr Mohamed Derder, membre du service de chirurgie réparatrice et reconstructrice de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP), dirigé par le Pr Laurent Lantiéri. Non autorisé à pratiquer en libéral, le médecin est accusé par l'un de ses anciens patients d'avoir toucher près de 4 000 euros en liquide pour une intervention de chirurgie esthétique remboursée par la Sécurité sociale. La CME s'est finalement refusée à émettre un avis de sanction et à reconnaître une quelconque culpabilité à l'encontre du praticien tant que l'affaire n'a pas été jugée.

[Dialogue social] Le collectif des sages-femmes a écrit une lettre au Premier ministre afin de lui expliquer pourquoi il rejette la proposition de Marisol Touraine. Pour rappel, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a annoncé la création du statut médical de sages-femmes des hôpitaux le 4 mars (lire ci-contre). "L'ensemble de la profession ne s'est pas mobilisé pour un simple titre mais bel et bien pour un statut de professionnel médical, aux côtés des médecins, odontologistes et pharmaciens", proteste le collectif. Pour ce dernier, aucune avancée n'a été obtenue, contrairement aux déclarations de Marisol Touraine. Il cite, entre autres, le renforcement de la représentation des sages-femmes au sein des Commissions médicales d'établissement (CME) déjà acté par le décret du 20 septembre 2013. "Concernant l'annonce de la gestion des sages-femmes par la direction des affaires médicales, cette disposition devrait être appliquée depuis longtemps", regrette aussi le collectif. D'ailleurs, une circulaire rédigée par Édouard Couty, en 2002, avait pointé cette incohérence et demandait à ce que les sages-femmes ne dépendent plus des directions de soins infirmiers mais bien des directions des affaires médicales."

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Imbroglio dans un service chirurgie de l'hôpital Pompidou

Un rapport confidentiel de l'Assistance publique que Le Figaro s'est procuré accuse le service de chirurgie reconstructrice de l'hôpital Pompidou, dirigé par le Pr. Lantieri, de «graves irrégularités».


Laurent Lantieri, le chirurgien star de la greffe de visage est dans la tourmente. L'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) a diligenté une enquête administrative sur son service de chirurgie reconstructrice et esthétique installé à l'Hôpital européen Georges-Pompidou de Paris depuis 2012. Cette enquête fait suite aux récriminations d'un patient (P.) opéré par le Dr D. et qui dit s'être vu réclamer un paiement en liquide pour son intervention prise en charge par l'Assurance-maladie.

Ce rapport confidentiel de 43 pages que Le Figaro s'est procuré est très à charge pour le service du Pr Lantieri. Les trois enquêteurs prennent d'emblée le parti pris du patient. Sa version fait l'objet d'une partie intitulée «Déroulé des faits» de plus de trois pages. La version du chirurgien mis en cause, appelée «Le témoignage du Dr D.», tient, elle, sur une demi-page.

Le 6 décembre dernier, la direction de l'inspection et de l'audit de l'AP-HP est donc missionnée pour «établir les circonstances d'une remise d'argent (en espèces)» qui aurait été faite par un patient à un chirurgien à la demande de ce dernier. Si le rapport «fait le constat de graves irrégularités», il souligne néanmoins que le Dr D., «nie avoir reçu du patient une somme d'argent sous quelque forme que ce soit (espèces ou chèque)».

Plus largement, l'AP-HP souhaitait que la lumière soit faite sur les modalités de facturations des opérations au sein de ce service. Parallèlement, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) enquête sur cette affaire depuis le 15 janvier avec pas moins de quatre inspecteurs généraux. À l'Igas, un tel zèle fait d'ailleurs sourire. «On voit rarement autant d'inspecteurs pour une mission! Pour le Mediator, ils étaient trois, et pour la Fondation Foch, deux…» confie, amusé, un haut fonctionnaire.
«Je peux vous le faire pour 4800 euros»

Le rapport de l'AP-HP revient sur la chronologie des événements. P. est régulièrement suivi au service d'immunologie clinique (en charge notamment des maladies infectieuses type VIH ou auto-immunes) de Pompidou. Lors d'une consultation en mai dernier, il fait part à son médecin de sa volonté de faire une lipoaspiration. Il est dirigé vers le service de chirurgie reconstructrice de l'hôpital. Le 27 mai, il a rendez-vous avec le Dr D. Ce dernier lui aurait déclaré: «Je peux vous le faire pour 4 800 euros», et il lui aurait également précisé avoir fait une demande pour une prise en charge par l'assurance-maladie, même s'il est rare que cette dernière soit accordée.

Un devis de chirurgie esthétique est remis au patient, qui signe un chèque le 5 juin. Celui-ci est établi à l'ordre du Syndicat national des médecins, chirurgiens, spécialistes, biologistes et pharmaciens des hôpitaux publics (Snam). L'hôpital, comme c'est la coutume, n'encaisse pas le chèque avant l'intervention. Cette dernière a lieu le 14 août. On indique au patient que l'intervention n'est pas de la chirurgie esthétique: elle est donc prise en charge.

Puis, le 20 août, le patient assure avoir été appelé sur son portable par la secrétaire du service, lui demandant s'il lui était possible d'apporter en espèces la somme due. Le rapport de l'AP-HP note: «Le patient répond par l'affirmative. Dans un second temps, il rappelle le secrétariat pour indiquer, selon ses termes, qu'il comprend que le médecin veut se faire du black et qu'il souhaite par conséquent que la somme soit revue. La secrétaire qui avait commencé à protester demande un moment de réflexion. Environ cinq minutes après, elle rappelle P. pour proposer 4 300 euros.» Le patient accepte.
Le patient n'a pas porté plainte

Le 28 août, lors d'une consultation postopératoire, toujours selon les dires du patient, le médecin prend l'enveloppe en disant qu'il n'est pas nécessaire de recompter. Puis le patient passe récupérer son chèque. Le 7 octobre, nouvelle consultation avec le chirurgien. Le patient aurait évoqué une nouvelle intervention, cette fois-ci de nature esthétique. Enfin, ce n'est que le 15 octobre, soit deux mois après l'opération, que le patient parle de cette histoire à son immunologue.

En novembre, la patronne du service d'immunologie lui recommande de prendre contact avec le représentant des usagers de Pompidou, Tim Greacen, que le patient connaît depuis longtemps. La mission d'enquête administrative est déclenchée le 6 décembre. Onze jours plus tard, le 17 décembre, P. envoie une lettre à la directrice de l'hôpital pour exiger le remboursement de la somme qu'il estime lui avoir été «indûment réclamée». «J'analyse l'exigence d'une telle somme à titre de prestations pour cette chirurgie reconstructrice comme illégale et fautive, dans la mesure où j'étais totalement pris en charge par la sécurité sociale», écrit-il. Mais, pour autant, le patient ne porte jamais plainte.

Contacté par Le Figaro, le patient n'a pas souhaité répondre à nos questions, pas plus que Tim Greacen, ancien président de l'association de lutte contre le sida Aides-Ile-de-France. Le chirurgien mis en cause n'a pas donné suite à notre appel.

source le figaro.fr

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Décès à Cochin, pots-de-vin à Pompidou... L'AP-HP dans la tourmente


Atmosphère tendue à la Commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP, alors que deux enquêtes judiciaires sont en cours : sur le décès mystérieux d’une patiente aux urgences de Cochin après 6 heures d’attente et sur une suspicion de pots de vins au service de chirurgie réparatrice et reconstructrice du Pr. Lantieri, à l'hôpital européen Georges Pompidou (HEGP).

Vif émoi à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). La réunion de la Commission médicale d'établissement (CME) organisée ce 11 mars s'est déroulée dans "un climat un peu tendu", comme le relate son président, le Pr Loïc Capron. En cause, d'une part, l'enquête judiciaire qui vient d'être ouverte par le parquet de Paris pour rechercher les causes du décès médiatisé d'une patiente âgée de 61 ans le 15 février dernier aux urgences de l'hôpital Cochin. "L'erreur a été de permettre d'inhumer immédiatement le corps d'une personne dont la mort n'était pas claire. Je comprends par conséquent qu'un juge d'instruction se saisisse de l'affaire", confie le praticien. Mais de déplorer, entre effet pré-municipales et mobilisation du collectif Hôtel-Dieu, que la sérénité dans laquelle était revenue l'AP-HP soit à nouveau remise en cause par cette absence d'autopsie.

C’est également durant la CMU de l’AP-HP qu’a été évoquée l’autre enquête judiciaire en cours, menée sur sollicitation de l’Inspection générale des affaires sociales, à l’encontre d’un membre de l’équipe du Pr. Laurent Lantiéri, au service de chirurgie réparatrice et reconstructrice de l’HEGP.

Le Dr. Mohamed Derder, qui n’est pas autorisé à pratiquer un libéral, est ainsi accusé par un patient d’avoir touché près de 4 000 euros en liquide pour une intervention de chirurgie esthétique remboursée par l’assurance maladie. La direction de l’AP-HP, qui voulait entamer une procédure de licenciement du Dr. Derder, avait dû reculer devant le tollé du corps médical. Interrogée sur ce cas, la CME du 11 mars s’est finalement refusée à émettre un avis de sanction et à reconnaître une quelconque culpabilité à l’encontre du praticien, tant que l’affaire n’a pas été jugée.

[Avec Hospimedia.fr]
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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