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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. mai 05, 2014 4:25 pm

Dans un rapport d'une trentaine de pages réalisé pour le groupe socialiste de l'Assemblée nationale, le député Olivier Véran (PS, Isère) dresse un constat accablant de l'emploi médical temporaire à l'hôpital public.

Un praticien hospitalier gagne environ 260 euros nets par jour travaillé et 600 euros pour une garde de 24 heures, contre 650 euros nets pour une journée en mission temporaire et 1 300 euros pour une garde de 24 heures en mission temporaire, signale Olivier Véran.

L'emploi médical intérimaire représenterait 500 millions d'euros de surcoût pour les établissements et concernerait 6 000 médecins.

Dans un rapport d'une trentaine de pages réalisé pour le groupe socialiste de l'Assemblée nationale, le député Olivier Véran (PS, Isère) dresse un constat accablant de l'emploi médical temporaire à l'hôpital public.

Un praticien hospitalier gagne environ 260 euros nets par jour travaillé et 600 euros pour une garde de 24 heures, contre 650 euros nets pour une journée en mission temporaire et 1 300 euros pour une garde de 24 heures en mission temporaire, signale Olivier Véran.

"Pénibilité", "tensions démographiques" et "fort différentiel de rémunération public/privé" sont les trois maux qui frappent en premier les services d’anesthésie (ou seul un poste de titulaire sur trois est pourvu), la radiologie et la médecine d'urgence. Le député formule 14 recommandations organisées autour de quatre axes, dont trois visent à réduire le recours à l'emploi médical temporaire à l'hôpital : développer les stages hors CHU, constituer une bourse à l'emploi, créer une prime de coopération hospitalière de territoire, développer la coopération médicale entre établissements…

Le dernier axe a pour objectif de réduire à court terme les abus constatés dans ce secteur. Olivier Véran propose que, pour un médecin très expérimenté, la rémunération n'excède pas celle d'un praticien hospitalier au dernier échelon, majorée de 21%. Le député fait état de la multiplication de situations abusives, notamment pour "sédentariser" un médecin temporaire.

Ainsi, par exemple, certains directeurs reconduisent des contrats de courte durée très bien payés, mois après mois, améliorent les salaires au moyen de gardes surnuméraires, c'est-à-dire non justifiées. Parfois, c'est le tableau de service qui est aménagé pour rémunérer un temps partiel sur une grille de temps plein. Autre pratique courante, celle de médecins qui cumulent un temps plein salarié à l'hôpital avec des missions courtes dans un autre établissement.

Le député évoque la question du coût mais également la question de la qualité et de la sécurité des soins. Il fait remarquer que les missions temporaires ne favorisent pas l'implication dans le projet médical d'établissement, ni la connaissance des procédures, la maîtrise des logiciels informatiques ou le suivi au long cours des malades.

Et après des DSSI viennent nous bourrer le mou lors d'entretien d'embauche en disant que les IADE coûtent cher ! Ou refusent l'intérim d'IADE au motif que c'est trop onéreux. Et eux, ils ne coûtent pas cher derrière leur bureau à prendre des gardes d'administrateur où pour les déranger il faut passer par un triple filtre pour qu'ils se déplacent au motif minimal relevant d'une attaque nucléaire sur l'établissement.
Que dire des médecins intérimaires dans ces conditions ?
Le foutage de gueule continue. L'argent il y en a toujours pour les mêmes.


Les rémunérations des médecins employés à titre temporaire par les hôpitaux vont être plafonnées afin de limiter le coût "excessif" de ces pratiques, a annoncé le 28 avril 2014, la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine dans une tribune publiée sur le site Huffington Post.

Après avoir déjà dit fin 2013 qu'il fallait "apporter de la régulation", Marisol Touraine précise une des mesures pour juguler ce phénomène qui représente un surcoût de 500 millions d'euros chaque année et concerne environ 6000 médecins surpayés. Il s'agira de"lutter contre le coût excessif du recours à des intérimaires qui se comportent parfois comme de véritables mercenaires : nous plafonnerons, par exemple, le niveau de rémunération des médecins contractuels dans le cadre d'un recrutement temporaire", écrit la ministre.

Cette mesure contribuera aux 2 milliards d'euros d'économies recherchées à l'hôpital dans le cadre des efforts de limitation des dépenses de santé annoncés par le gouvernement (10 milliards d'économies au total d'ici à 2017 pour la branche maladie).

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Dans le même topo

Les « mercenaires » de l’hôpital dans la ligne de mire du gouvernement

Destinée à lutter contre certaines dérives, cette disposition devra s’accompagner de mesures visant à rendre plus attractifs les postes de médecins à l’hôpital public.

Marisol Touraine ira-t-elle jusqu’au bout ? En tout cas, la ministre de la santé semble décidée à mettre un terme aux dérives de l’intérim médical dans les hôpitaux. Dans une tribune publiée cette semaine sur le site du Huffington Post, elle affirme sa volonté de « lutter contre le coût excessif du recours à des intérimaires qui se comportent parfois comme de véritables mercenaires ».

Avant d’annoncer un plafonnement du « niveau de rémunération des médecins contractuels dans le cadre d’un recrutement temporaire ». Une mesure bien accueillie par Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF).

« Il est temps de réagir, souligne-t-il. Le problème est que pendant trop longtemps, ce dossier a été mis sous le tapis par les politiques. Car sans ce recours à l’intérim, beaucoup de petits services de chirurgie auraient été obligés de fermer au grand dam des élus locaux. »

« Le marché s’est emballé »

Cette proposition d’un plafonnement des rémunérations figure dans un rapport rendu public en décembre par le député PS de l’Isère Olivier Véran. « On pourrait prévoir que le niveau de rémunération d’un intérimaire ne puisse excéder celui d’un praticien titulaire dernier échelon », explique aujourd’hui le parlementaire qui, dans son rapport, décrit bien la lente dérive de ces dernières années.

« Si le recours à l’emploi médical temporaire a du sens pour faire face à un problème conjoncturel, il est désormais utilisé comme une bouée de secours pour pallier un problème structurel, celui d’un hôpital en pénurie chronique de certains spécialistes. En quelques années, le marché s’est emballé, remettant en cause par endroits la qualité, la continuité, la sécurité des soins », écrit Olivier Véran.

Le problème touche principalement les hôpitaux de petite taille isolés. Et trois spécialités sont sous tension : l’anesthésie-réanimation, la radiologie et la médecine d’urgence. « Certains hôpitaux n’ont plus de radiologue, d’autres ne font fonctionner leurs salles d’accouchement qu’avec des médecins en mission temporaire », souligne le rapport Véran.

« Un hôpital ne peut se passer d’anesthésiste »

« Dans mon établissement, nous n’avons qu’une utilisation très ponctuelle d’intérimaires », indique Philippe Blua, directeur de l’hôpital de Troyes. « Mais je pense à certains collègues qui n’ont pas le choix. Un hôpital ne peut pas se permettre de laisser ses blocs opératoires sans anesthésiste », ajoute-t-il.

Pour recruter, le directeur n’a alors que deux options : faire appel à une société d’intérim ou bien négocier « en direct » avec le médecin. Dans son rapport, Olivier Véran donne les prix du marché. Tandis qu’un médecin hospitalier gagne environ 260 € net par jour travaillé, il perçoit en moyenne 650 € net en mission temporaire.

« Idem pour le prix d’une garde de 24 heures, qui passe de 600 à 1 300 €. Une fois additionnés les indemnités spécifiques, frais d’hébergement, de transport et de bouche, les frais d’agence, les diverses charges, le coût global (pour l’hôpital) est triplé », précise le parlementaire.
« Certains arrondissent leurs fins de mois »

Selon lui, environ 6 000 médecins exercent ainsi des missions temporaires. Pour certains, il s’agit de leur unique source de revenus. D’autres sont des adeptes du cumul. « Certains titulaires dans un hôpital vont parfois, sur leur temps libre, “faire des ménages” pour arrondir leurs fins de mois dans d’autres établissements. Ce n’est pas réglementaire mais tout le monde ferme les yeux », déplore un directeur de CHU.

Il existe plusieurs raisons aux difficultés rencontrées par les hôpitaux publics pour recruter des médecins, attirés par l’intérim ou par le secteur privé. « À l’hôpital, les radiologues sont obligés d’assurer les gardes de nuit et de week-end, ce qui n’est pas le cas dans les cliniques », rapporte Gérard Vincent. La rémunération est également mise en avant.

« Un médecin hospitalier bien avancé dans sa carrière gagne 7 000 € par mois. Dans le privé, s’il se débrouille bien, un radiologue peut atteindre 30 000 € par mois et un anesthésiste 20 000 € », confie un directeur de CHU.

Plafonnement des rémunérations des intérimaires

Le plafonnement de la rémunération des intérimaires est-il la bonne réponse ? Plusieurs directeurs, interrogés par La Croix, estiment qu’il s’agit d’une première étape positive. « Cela ne réglera pas la situation de fond, critique pour sa part un anesthésiste en poste dans un CHU de province. La vraie question à poser, c’est pourquoi autant de médecins désertent aujourd’hui l’hôpital. La rémunération est un élément. Mais il faut tenir compte du désarroi d’un grand nombre de praticiens qui estiment ne pas être bien traités notamment par l’administration. »

Olivier Véran convient que ce plafonnement doit s’accompagner de mesures pour améliorer l’attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public. « C’est aussi la conviction de Marisol Touraine qui compte bien inclure des dispositions de ce typedans sa prochaine loi sur la santé », assure-t-il.

PIERRE BIENVAULT (lacroix.com)

pour le prix d’une garde de 24 heures, qui passe de 600 à 1 300 €. Une fois additionnés les indemnités spécifiques, frais d’hébergement, de transport et de bouche, les frais d’agence, les diverses charges, le coût global (pour l’hôpital) est triplé Trois fois...et encore une fois, il parait qu'un IADE coûte cher...

« Un médecin hospitalier bien avancé dans sa carrière gagne 7 000 € par mois. Dans le privé, s’il se débrouille bien, un radiologue peut atteindre 30 000 € par mois et un anesthésiste 20 000 € », confie un directeur de CHU. Si le radiologue est branque, il gagne combien ? la moitié, un tiers ? Entre 10 000 à 15 000 euros par mois, je veux bien mal m'y prendre...
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mai 08, 2014 3:46 pm

En général je ne suis pas un grand fan des blogs. Sauf quand ils regorgent, voire débordent d'humour. ça tombe bien, celui là n'en manque pas.

http://2garcons1fille.wordpress.com/201 ... -pour-moi/

Ça plane pour moi

PUBLIÉ LE 17 DÉCEMBRE 2013 PAR LABOUTONNOLOGUE

21H00 : La famille et quelques invités nous accompagnent à l’aéroport, on m’embrasse, on me souhaite bon voyage, je ne sais pas encore où je pars, je me suis mariée hier, ma vie est merveilleuse.

21H15 : Enregistrement les yeux bandés (oui, j’ai épousé Frédéric Lopez…)

22H00 : Je découvre ma destination : la Réunion. J’ai un immense sourire, le rose aux joues, des fleurs encore dans les cheveux, le cerveau noyé d’endorphines… Tout le monde me trouve bien mignonne (et bien crucruche aussi j’imagine, mais bon). J’en oublierais presque que j’ai très peur en avion.

22H30 : On embarque, main dans la main, je décide de ne pas prendre le Xanax® prévu afin de rester en pleine possession de mes moyens en cas de crash aérien.

22H41 : Savez-vous que personne n’écoute les consignes de sécurité ? Tout le monde me remerciera quand il s’agira de gonfler les canots et d’allumer la loupiote du gilet de sauvetage au moment de l’amerrissage d’urgence.

22H45 : Je pose beaucoup de questions à l’hôtesse sur les modalités exactes de gonflement des canots de sauvetage.

22H46 : L’hôtesse me demande sèchement de remettre le gilet à sa place sous le siège. Je m’exécute à contrecœur.

22H47 : Mon mari me demande tendrement si je suis certaine de ne pas vouloir prendre mon Xanax®, je lui rétorque qu’il sera bien content quand la cabine se dépressurisera de pouvoir compter sur moi pour lui mettre son masque à oxygène (après le mien, comme elle a dit la dame).

23H00 : On décolle, je vais mourir.

23H02 : Mon mari me fait remarquer que répéter en boucle « Je vais mourir, je vais mourir… » est légèrement exagéré, de toute façon improductif et par ailleurs quelque peu anxiogène pour les autres passagers.

23H03 : Il ne me comprend pas, ce mariage est une erreur.

23H05 : Bon, on n’est pas -encore- mort.

00H02 : Le repas est fini, les lumières s’éteignent, l’angoisse m’étreint, je renonce malgré tout au projet de prendre un Stilnox®, rapport à une sombre histoire de copine qui suite à la prise d’un Silnox® dans un avion se serait malencontreusement retrouvée en train de rouler des pelles à un sosie de DSK® juste à côté des toilettes business. C’est niet : je ne roulerai pas de pelles à un inconnu le lendemain de mon mariage, même s’il s’agit du sosie de DSK® ! Je ne suis pas peu fière de ma première décision de femme mariée.

00H13 : « L’état de santé d’un de nos passagers nécessite un avis médical urgent… » Regard à droite : personne ne bouge. Regard à gauche : le hublot. Regard derrière : toujours personne !

00H14 : « L’état de santé d’un de nos passagers nécessite… » visiblement MON avis médical urgent ! Je me lève, je vois la fierté dans les yeux de mon mari derrière son masque de sommeil…

00H15 : … et l’effroi dans les yeux de l’hôtesse à qui j’ai posé des questions pourtant pertinentes sur les canots de sauvetage…

00H16 : … ainsi que dans les yeux de l’ensemble des passagers qui ont entendu mes lamentations apocalyptiques au décollage.

00H17 : On m’amène à la chef de cabine qui, pour une raison que j’ignore, ne semble pas trouver crédible que je sois médecin.

00H18 : D’ailleurs en y réfléchissant bien, je ne suis pas sûre non plus de trouver ça crédible.

00H19 : Allons, je suis quand même interne de deuxième semestre. J’ai fait six mois de médecine interne et déjà deux mois de néphrologie. Autant vous dire que si l’urgence a un lupus ou même un Wegener, je vais immédiatement faire le diagnostic (et t’auras l’air bien conne Mme la chef de cabine !)
Et puis, le concours de l’internat n’est pas bien loin, en me concentrant je dois encore être capable de réciter les 38 causes de diarrhées chroniques en les classant en fonction des résultats du fécalogramme.

00H20 : En fait ça m’étonnerait qu’on m’appelle pour une diarrhée chronique et qu’on ait déjà les résultats du fécalogramme.

00H21 : J’essaye de me souvenir PRÉCISÉMENT de la technique de trachéotomie au stylo bille de Doug Ross.

00H22 : Bon, ben l’urgence n’était pas si urgente puisqu’avant de faire ma trachéotomie il faut que je donne ma carte professionnelle à Mme la chef de cabine. Je lui explique que je n’ai pas de carte professionnelle, parce que je suis interne, non et pas non plus de numéro d’inscription à l’ordre…

00H23 : Je lui explique en détail le schéma du cursus médical.

00H24 : Elle note le numéro de ma carte d’étudiant d’un air dubitatif.

00H25 : Ohhh ça va hein ! OK, ça pourrait être mieux, je pourrais être réanimatrice genre ! Mais ça pourrait aussi être pire hein, je pourrais être, je sais pas moi, dermatologue (oh, wait…)

00H26 : On me conduit enfin au malade, allongé par terre, devant les issues de secours, à côté de la 1ère classe.

00H27 : Premier bilan : il voyage seul, et il a pas l’air bien. Il a mal au ventre, en fait il se tord de douleur. Il est aussi en plein délire mystique (ou alors il parle vraiment à Dieu, je n’ai pas d’avis sur la question, quoi qu’il en soit ce n’est pas très bon signe) et il expérimente visiblement une sensation de mort imminente (QU’EST-CE QUE JE DISAIS !)

00H28 : Il me revient en mémoire que les deux derniers patients que j’ai vus avec une sensation de mort imminente sont effectivement morts de manière imminente. Bon, bon… J’en fais part à la chef de cabine.

00H29 : Ohhh ça va, oui, je sais ! Oui je… OK, c’est moi qui criais « Je vais mourir, je vais mourir » au décollage mais c’était pas pareil !

00H30 : Début de négociations tendues avec la chef de cabine pour qu’on me déplombe la trousse d’urgence.

00H35 : Déplombage de la trousse d’urgence (nous avons des définitions assez différentes de « l’imminence » avec la chef de cabine…) après menace de m’en retourner à mon voyage de noces et signature de tas de papiers avec mon nom, mon adresse, tout ça.

00H36 : Moment de solitude intense au vu du contenu de la trousse d’urgence. Pour info, sachez que par exemple, il y a 40mg de Lasilix® (pour traiter un bébé-OAP donc, ou peut-être pour les jambes lourdes après un long voyage, allez savoir…)

00H37: La vue de l’ampoule de Syntocinon® me remonte le moral : ça pourrait être pire, ça pourrait être un accouchement suivi d’une hémorragie de la délivrance… Bref :

00H38 : « Monsieur je suis le médecin, je vais essayer de vous aider. Pouvez-vous me décrire précisement… OK, OK, criez pas, très mal au ventre OK, Dieu, la mort, la mort, la volonté de Dieu… OK OK… Heuuhhh STOP ! C’est moi qui pose les questions ! »

00H39 : Je prends en note le testament de Monsieur SensationDeMortImminente.

00H53 : Il a une grande famille.

00H55 : Il a une très grande famille mais il doit y avoir des membres plus sympas que d’autres, rapport au testament qui a l’air moyen équitable mais bon, je ne suis pas notaire hein…

00H56 : Début de l’interrogatoire en bonne et due forme : très mal au ventre, sensation de mort imminente, délire mystique (jusque là, on est bon) et… euh… ben et c’est tout, je n’en tirerai rien de plus.

00H57 : Début de l’examen clinique avec le tensiomètre et le stéthoscope de Barbie pédiatre.

00H58 : Matos de merde, bruit des réacteurs, pressurisation défectueuse de mes tympans, psalmodies mystiques, nul ne le saura jamais mais je n’ai absolument RIEN entendu. On se contentera donc d’une systolique au pouls plutôt élevée et d’un pouls qui a le mérite d’être présent quoi… bien, bien.

01H04 : Je viens de poser le diagnostic de colique néphrétique sur les arguments suivants :
……1) ça y ressemble,
……2) j’ai pas d’autre idée.

01H05 : Enfin si j’ai une autre idée : c’est la dissection de l’aorte abdominale, mais je préfère ne pas trop y penser. « Ca va aller, M’sieur ! » (clin d’œil, sourire en coin, pouce en l’air)

01H06 : Je vais donc confirmer mon diagnostic de colique néphrétique par une BU, un ASP, une écho… C’est très sous-équipé en fait un avion (bonjour l’obligation de moyens !)

01H07 : Moi devant la trousse de secours, avec la tête d’un candidat de Masterchef quand il apprend qu’il doit cuisiner un dîner gastronomique avec trois radis et un reste de moussaka.

01H08 : Hop, hop, hop : ce sera donc une IM de Voltarene®, une sous-cut de morphine, deux Spasfon® et un Xanax® (les deux derniers médicaments ayant été gracieusement offerts au passager en détresse par l’auteure dont le sac à main permet de faire face à beaucoup de situations).

01H10 : Je tente de faire taire la voix intérieure qui me susurre que de la morphine et des AINS sur un tableau abdominal pas clair c’est pas très Evidence-Based Medicine.

01H12 : La seringue à la main : quadrant supéro-externe, quadrant inféro-externe (ou bien quadrant supéro-interne, ou quadrant…) C’est fou comme la solitude l’altitude fait oublier l’anatomie…

01H59 : La douleur s’est calmée un peu, le monsieur aussi…

02H06 : Mon mari interrompt son visionnage des « Visiteurs en Amérique » pour venir aux nouvelles.

02H11 : Mon mari interrompt l’écoute empathique de ma logorrhée anxieuse pour retourner voir les « Visiteurs en Amérique » : « Tu a l’air de t’en sortir très bien, chérie ! » (clin d’œil, sourire en coin, pouce en l’air)

03H44 : Le monsieur somnole en geignant… moi aussi, c’est l’éclate !

04H05 : Je retourne cinq minutes à mon siège, mon mari est au milieu du deuxième visionnage des « Visiteurs en Amérique », je décide de ne pas le juger.

04H22 : Mme la chef de cabine m’informe d’un air affecté que le commandant de bord souhaite me parler.

04H26 : Je m’efforce d’adopter une allure à la fois assurée et professionnelle pour pénétrer dans le cockpit.

04H27 : C’est la première fois que je vais dans un cockpit, c’est impressionnant tous ces boutons qui clign… « On a une décision à prendre » me matraque le commandant de bord.

04H28 : Il me montre une carte de la région. Nous sommes au-dessus de l’Afrique. Bientôt, nous survolerons l’Océan Indien pour deux heures sans possibilité de nous poser. Deux possibilités :
……1) se dérouter sur Mogadiscio pour débarquer le passager malade,
……2) le garder à bord, en vie si possible, jusqu’à la Réunion avec transfert au CHU à l’arrivée.

04H29 : …

04H30 : Je comprends soudainement que là, en fait, c’est moi qui décide. Le commandant de bord attend MES instructions. C’est MOI qui pilote cet avion (bordel !)

04H32 : J’ai l’impression d’être dans « Question pour un champion ». Top : Je suis une interne de deuxième semestre, en charge d’un patient souffrant de peut-être une colique néphrétique ou alors de peut-être une dissection aortique, je me trouve actuellement dans un avion au-dessus de l’Afrique. Je dois décider du déroutage éventuel de l’avion vers la Somalie. Je suis, Je suis ??? Dans la merde.

04H35 : Julien Lepers a.k.a. le commandant me presse de lui répondre. Je suis blême, j’ai chaud. Je repense avec regret à ce Xanax® du décollage…

04H36 : Je suis partagée entre l’envie égoïste de me débarrasser du problème au plus vite et la conscience altruiste que débarquer un mec malade tout seul en Somalie et repartir dans mon avion aller boire des Piña Coladas alors qu’on était à trois heures de route d’un CHU français, c’est moyen sympa ! (j’ai rien contre la médecine somalienne, notez bien, mais j’imaginais le rapatriement ultérieur bien plus compliqué…)

04H37 : Altruiste, je suis une fille altruiste !

04H39 : Terminée la ballade dans le cockpit, le commandant demande à la fille super altruiste d’assumer ses responsabilités et de retourner s’occuper de Mr SensationDeMortImminente qui s’est entre-temps remis à crier. Regard noir de la chef de cabine : « Parfait, vous le gèrerez jusqu’à l’atterrissage… » Ambiance…

04H40 : « Pétasse va ! » (dit dans ma tête, mais très fort)

04H42 : Début de deux heures parmi les plus longues de ma vie, au cours desquelles l’avion va traverser une énorme zone de turbulences, mon passager malade une énorme zone de vomissements et moi une énorme zone de désespoir en constatant qu’une jambe pour bloquer le monsieur en PLS, un bras pour tenir sa tête, un autre pour le sac à vomi, ça laisse peu de membres pour se tenir quand l’avion fait des bonds.

06H42 : Un petit tour par les toilettes pour jeter les pâquerettes désormais pleines de vomi de mon chignon en décrépitude.

06H48 : Un petit tour par mon siège pour réveiller mon mari, qui me demande des nouvelles, qui est là, qui me soutient (c’est quand même un lien très fort, le mariage !)

06H49 : Je lui explique ma théorie selon laquelle quand t’as peur d’un truc (genre un avion avec des turbulences) et qu’en même temps t’as un truc qui te fait encore plus peur (genre un mec avec une sensation de mort imminente), et ben t’oublies le truc qui te faisait…

06H50 : Il s’est rendormi.

06H51 : « Pour le meilleur et pour le pire ». Cette phrase résonne dans ma tête tandis que je m’en vais retrouver cette position chère à mon cœur depuis maintenant six heures : moitié à quatre pattes, moitié en tailleur, moitié accroupie sur le sol du couloir (ça aurait été tellement mieux dans une chambre d’hôtel…) à côté de monsieur malade qui a de plus en plus une sale gueule (et qui est en passe de gagner le petit concours de sale gueule qu’on fait lui et moi).

06H54 : Les hôtesses m’enjambent avec des corbeilles de fruits et de viennoiseries, c’est le petit-déj des 1ère classe. Je me souviens subitement que je n’ai rien bu ni mangé depuis… pfiouuu. Je demande un truc à boire.

06H55 : On me signifie qu’il faut que je « regagne mon siège si je souhaite un petit déjeuner » (true story !)

06H56 : J’ai subitement très envie de pleurer ou alors de dire des choses extrêmement vulgaires à tout cet équipage de m…

06H57 : Je pourrais aussi très facilement leur faire des low-kick balayettes dans la position où je me trouve.

06H58 : Je reste altruiste et digne, même avec du vomi dans les cheveux . Tellement moi !

07H39 : Atterrissage, les portes s’ouvrent, une équipe du SAMU pénètre dans l’avion. Je leur saute au cou fais des transmissions extrêmement professionnelles.

07H40 : Début d’un black-out total au cours duquel il semblerait néanmoins que j’ai récupéré mes bagages et pris un taxi jusqu’à l’hôtel.

09H00 : Forte d’une bonne nuit de sommeil de 25 minutes dans le taxi, arrivée à l’hôtel : colliers de fleurs, pluie de pétales de roses… Je crois que je n’ai jamais été aussi extérieure à ma vie.

09H06 : Le mec de la réception nous propose un cocktail de bienvenue dans le salon Valérie Bègue suivi d’une petite conférence d’informa…

09H07 : « Ta gueule » « Non merci monsieur, c’est très aimable à vous mais vraiment je souhaiterais avoir les clés de la chambre le plus vite possible. »

09H10 : Clin d’œil graveleux et complice du réceptionniste à mon mari : « Je vois, je vois… Lune de Miel… jeunes mariés, je sais ce que c’est ! »

§§§

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Message par Arnaud BASSEZ » ven. mai 09, 2014 4:36 pm

Un chirurgien orthopédique fribourgeois a été empêché d’opérer à la dernière minute.

Un médecin se présente au bloc opératoire d’une clinique fribourgeoise pour une intervention. Le patient est là, l’équipe médicale aussi, au grand complet. Des regards embarrassés s’échangent. Selon notre source, le chirurgien orthopédique est alcoolisé. L’intéressé nie farouchement: «J’étais exténué après trois nuits blanches.» Ivre ou pas ivre? En tout cas, le médecin anesthésiste a alerté le directeur de la clinique, qui a aussitôt foncé au bloc. Finalement, le chirurgien a été remplacé par un autre orthopédiste.


Officiellement, le praticien souffre de burn-out. «Il a été suspendu d’activité au bloc opératoire pour une période indéterminée», relève l’employeur. Mais selon nos informations, cet orthopédiste polyvalent opère de nouveau, après avoir été hospitalisé à Nyon (VD). La structure fribourgeoise confirme. «Nous l’avons réintégré après avoir reçu un certificat médical d’aptitude à 100% de l’Institut universitaire romand de santé au travail», explique l’employeur.

«En 40 ans de carrière, je n’ai jamais entendu parler d’un chirurgien imbibé au bloc», a commenté un ancien chef du service de l’orthopédie du CHUV.

Entretiens quotidiens avec le directeur

L’affaire de mars dernier n’est pas restée sans conséquence. Le toubib a certes réintégré l’équipe médicale, mais son environnement de travail «a été adapté», précise la clinique. Il doit avoir des entretiens journaliers avec le directeur. L’équipe paramédicale doit aussi avertir la direction en cas de ¬besoin. «Le président du collège des médecins le suit aussi à ¬travers des contacts très réguliers», ajoute la clinique.

Pas une première

Selon une étude américaine de 2010, 15% des chirurgiens ont un problème avec l’alcool. Ce n’est pas une spécificité de ce pays. Jean-Jacques Marti, de la société cantonale de médecine, signale avoir eu vent de deux cas d’alcoolisme à Fribourg. Selon le médecin cantonal Chung-Yol Lee, un toubib fribourgeois s’est vu retirer l’autorisation de pratiquer et a dû se faire traiter. Il n’a pas voulu préciser la date des faits.
«Les faits sont très graves et le chirurgien en est conscient. Il regrette les conséquences de son attitude inappropriée», a réagi le patron de l’établissement. «L’opération s’est bien déroulée. Le patient a pu rentrer chez lui, comme prévu, dans la soirée», ajoute le boss de la clinique.

source http://www.20min.ch/
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mai 10, 2014 4:24 pm

Dépassements remboursés: pas plus de 2 fois le tarif Sécu

Selon un décret en cours de finalisation, les honoraires ne pourront être pris en charge par les complémentaires santé que dans la limite de deux fois le "tarif Sécu", soit deux fois 28 euros pour un spécialiste qui pratique des dépassements d'honoraires, révéle le quotidien Les Echos. L'objectif est clair : inciter les médecins à baisser leurs tarifs.

Même si les dépassements d'honoraires ont commencé à reculer en 2013, le gouvernement veut encore plus limiter la partie des tarifs des médecins non remboursée par la Sécu. Après avoir mis en place le Contrat d'accès aux soins, par lequel les 11.000 médecins signataires se sont engagés à geler leurs tarifs pendant trois ans, l'exécutif cherche à limiter les montants des remboursements effectués par les complémentaires santé.

Ce texte s'adresse aux médecins de secteur 2 qui n'ont pas signé le contrat d'accès aux soins et qui continuent de pratiquer des compléments d’honoraires. En cours d'élaboration, ce projet de décret indique que les honoraires ne pourront être pris en charge par les complémentaires santé que dans la limite de ‘’100% du tarif opposable’’, soit deux fois le ‘’tarif Sécu’’, à savoir 56 euros (deux fois 28 euros) pour un spécialiste, indiquent Les Echos.

Ce texte n'oblige pas les complémentaires (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) à appliquer ces plafonds. Elles seront toujours libres de mieux rembourser leurs patients. Mais leur fiscalité sera alors plus élevée.

Enfin, un autre changement concerne les frais d'hospitalisation. Le texte prévoit que les complémentaires devront rembourser le forfait journalier de 18 euros jusqu'ici payés par les patients. Il est dû pour tout séjour supérieur à 24 heures dans un établissement hospitalier public ou privé, y compris le jour de sortie.

Pour Jean-Jacques Zambrowski, médecin et économiste de la santé, il s'agit d'une mesure ‘’poudre aux yeux’’. Il reconnaît que les médecins de secteur 2 seront sûrement amenés à baisser leurs honoraires. ‘’Mais ils vont sûrement chercher à compenser ce manque à gagner en augmentant le nombre de leurs consultations. Donc au lieu de voir un patient 20 minutes, il le verra 15 minutes’’, déplore le médecin.

Au contraire, le président du Syndicat des médecins libéraux, le Dr Rua Roger pense que ‘’les tarifs des médecins ont peu de chance de bouger’’ et‘’que c'est le patient qui paiera la différence’’. Autre effet induit par cette mesure : ‘’Des surcomplémentaires vont se multiplier pour satisfaire des patients qui voudraient être mieux remboursés’’, prédit le médecin qui regrette que les tarifs opposables ne soient pas plus élevés.

source egora Avec Lesechos.fr et Lefigaro.fr

Moi je prends la troisième option : les médecins diminuent le temps de leur consultation et les patients paient la différence.
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Message par yves benisty » mar. mai 13, 2014 12:57 pm

Arnaud BASSEZ a écrit :http://2garcons1fille.wordpress.com/201 ... -pour-moi/

21H00 : La famille et quelques invités nous accompagnent à l’aéroport, on m’embrasse, on me souhaite bon voyage, je ne sais pas encore où je pars, je me suis mariée hier, ma vie est merveilleuse.
Voilà l'erreur : le mariage...
Arnaud BASSEZ a écrit :00H13 : « L’état de santé d’un de nos passagers nécessite un avis médical urgent… » Regard à droite : personne ne bouge. Regard à gauche : le hublot. Regard derrière : toujours personne !
[...]
00H19 : Allons, je suis quand même interne de deuxième semestre. J’ai fait six mois de médecine interne et déjà deux mois de néphrologie. Autant vous dire que si l’urgence a un lupus ou même un Wegener, je vais immédiatement faire le diagnostic (et t’auras l’air bien conne Mme la chef de cabine !)
Et puis, le concours de l’internat n’est pas bien loin, en me concentrant je dois encore être capable de réciter les 38 causes de diarrhées chroniques en les classant en fonction des résultats du fécalogramme.
[...]
06H54 : Les hôtesses m’enjambent avec des corbeilles de fruits et de viennoiseries, c’est le petit-déj des 1ère classe. Je me souviens subitement que je n’ai rien bu ni mangé depuis… pfiouuu. Je demande un truc à boire.

06H55 : On me signifie qu’il faut que je « regagne mon siège si je souhaite un petit déjeuner » (true story !)
Pas mal...


Eh oui, il ne faut pas croire ces histoires de passagers médecins qui ont bénéficié d'un surclassement en première, d'une bouteille de champagne, et de 250 miles ajoutés sur leur carte de fidélité, en plus d'un accueil au salon VIP...

Histoire véridique racontée par un médecin, pendant qu'elle s'occupait d'un passager malade pendant l'installation des passagers dans l'avion, elle s'est fait emprunter son portable...
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mai 15, 2014 3:38 pm

Boissons chaudes, fers à repasser ou à lisser, et cuisinières, au Hit parade des brûlures de l’enfant

Seules les enquêtes en population renseignent complètement sur l’épidémiologie des brûlures des enfants, mais elles sont difficiles à réaliser. Pour adapter les messages de prévention à l’évolution du risque, des études transversales menées dans les services d’urgences pédiatriques sont toutefois suffisantes. Le travail d’AM. Kemp et coll. est un exemple de ce type d’études.

Son recrutement est constitué de 1 215 enfants de moins de 16 ans vus pour des brûlures dans cinq services d’urgence et trois centres régionaux de brûlés des Iles Britanniques sur une période de 2 ans et demi (2008-2010). Ont été exclues les brûlures intentionnelles et les brûlures au cours d’incendies.

Dans 72 % des cas (n = 878/1 215), les brûlures touchaient des enfants de moins de 5 ans, avec un pic de fréquence entre 1 et 2 ans. Les enfants de 12 à 24 mois étaient 10 fois plus nombreux que ceux de n’importe quelle classe d’âge scolaire.

Les brûlures par ébouillantement représentaient plus de la moitié des brûlures (n = 709/1 215, soit 58 %).
Avant 5 ans, le premier agent de brûlure était une boisson chaude (n = 305/554, soit 55 %) contenue dans un tasse ou un bol, et l’enfant se brûlait le plus souvent en cherchant à attirer à lui le récipient plein (n = 266/554, soit 48 %).
A partir de 5 ans, les ébouillantements étaient moins fréquents. Ils étaient plutôt dus à de l’eau chaude (n = 78/155, soit 50 %) et au renversement d’un récipient (n = 118/155, soit 76 %).
Quel que fût l’âge, les brûlures intéressaient presque toujours la face antérieure du corps (n = 680/709, soit 96 %), surtout le visage, les membres supérieurs et la partie haute du tronc avant 5 ans, plutôt la partie basse du tronc, les membres inférieurs et les mains après 5 ans.

Les brûlures par contact représentaient environ un tiers de l’ensemble des brûlures (n = 390/1 215, soit 32 %). Avant 5 ans, elles étaient le plus souvent dues au toucher d’objets chauds à l’intérieur de la maison (n = 224/277, soit 81 %), à savoir des fers à repasser ou des fers à lisser les cheveux (n = 117/277, soit 42 %) et des plaques de cuisinière (n = 76/277, soit 27 %). A partir de 5 ans, les brûlures par contact survenaient relativement plus à l’extérieur de la maison (n = 52/117, soit 46 %), avec par exemple des feux d’artifice. Au total, deux tiers des brûlures par contact touchaient les mains (n = 262/390, soit 67 %).

La grande majorité des enfants brûlés est rentrée chez elle après avoir reçu des soins aux Urgences. Seulement un enfant sur six (n = 214/1 215, soit 17,6 %) a été hospitalisé dans une unité pour brûlés.

Cette étude donne une image plus représentative des brûlures de l’enfant que les études portant sur des enfants hospitalisés pour brûlures. Elle ignore toutefois les brûlures bénignes, qui sont traitées à domicile.

Ces résultats donnent des indications utiles pour définir les messages de prévention. Ces messages doivent prioritairement cibler les nourrissons qui commencent à marcher et mettre en garde leurs parents contre les risques d’ébouillantement par des boissons chaudes et de brûlures par contact avec des fers à repasser, des fers à lisser et des plaques de cuisinière.

Dr Jean-Marc Retbi
Références
Kemp AM et coll. : Patterns of burns and scalds in children. Arch Dis Child 2014 ; 99 : 316-321.


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30 minutes de téléphone portable par jour augmentent le risque de tumeur

source :Le Nouvel Observateur

Une étude française fait le lien entre usage intensif du téléphone portable pendant plusieurs années et tumeur au cerveau.
Ce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées.

Des chercheurs ont établi un lien entre l'utilisation massive pendant plusieurs années du téléphone portable et l'apparition de tumeurs cancéreuses, relève "Le Parisien" mardi 13 mai.

L'étude, réalisée par une équipe française de l'Isped - l'Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement à Bordeaux, a été publiée dans la revue scientifique "Occupational and environmental medicine" après une enquête épidémiologique réalisée dans divers départements français.

Les chercheurs ont relevé toutes les tumeurs primitives du système nerveux central en Gironde depuis 1999 puis on lancé en 2004 le programme CERENAT dans la Gironde, l'Hérault, le Calvados, et la Manche, afin d'observer un potentiel lien entre tumeurs et produits suspects : pesticides, solvants et champs électromagnétiques. En tout, 450 personnes atteints du cancer et près de 900 personnes saines ont été interrogées sur leur utilisation du téléphone portable.
Les professionnels exposés

L'étude conclut qu'à partir de 15 heures d'utilisation par mois, c'est-à-dire une demi-heure par jour, le risque de tumeur cérébrale (gliomes et tumeurs temporales) augmente.

Alors qu'un Français utilise son portable pendant deux heures et demie par mois en moyenne, ce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées à ce risque, selon l'étude.

L'utilisation d'un kit main libre, en priorité dans les zones bien couvertes par le réseau, reste à privilégier afin d'éviter une trop grande exposition aux ondes électromagnétiques, selon les autorités. Et les coups de fil trop longs ou dans les transports, à éviter.

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Après un accident, son cœur s’est tourné à 90°

Après un violent accident de moto, un Italien de 48 ans s'est retrouvé avec le cœur retourné à 90 degrés. Il a heureusement pu être sauvé et son cœur s'est remis en place après l'intervention des médecins. Un cas rarissime, rapporté par le New England Journal of Medicine.

Les médecins se sont rendu compte qu’il y avait un problème alors qu’ils tentaient d’écouter le rythme cardiaque du motard accidenté. Inquiétés, ils lui ont alors fait passer une radio et un scanner et ont découvert que son cœur ainsi que les gros vaisseaux avaient subi une rotation de 90 degrés vers la droite. Selon eux l’organe n’a pas été directement déplacé par le choc, il se serait déplacé dans l’heure qui a suivi l’accident.

L’homme présentait, en plus de fractures de cotes multiples et d’une rupture de la rate, un double pneumothorax. La fuite d’air provoquée par les blessures aurait ainsi laissé de l’espace dans le thorax du patient et son cœur se serait engouffré dans cette zone vide. Le danger réside dans le risque qu’un tel déplacement provoque l’obstruction des vaisseaux sanguins. C’était le cas chez cet Italien mais il n’a souffert que d’une baisse de tension.

"C’est une découverte anatomique très intéressante et très inhabituelle", a expliqué à LiveScience Gregory Fontana, directeur du département de chirurgie cardio-thoracique à l’hôpital Lenox Hill de New York mais qui n’a pas participé au rapport. "Je n’avais jamais rien vu de tel. Ce qui est unique dans ce cas est la manière dont le cœur a tourné si loin dans l’autre direction, ainsi que le fait que le patient soit resté éveillé et alerte."

Le problème n'a pas nécessité d'intervention majeure sur l'organe. Lorsque les médecins ont vidé la poche d’air provoquée par la perforation des poumons, le cœur s’est lentement remis dans sa position habituelle. En 24 heures tout était rentré dans l’ordre, même si le patient souffrait toujours de ses autres blessures. "Les structures à l’arrière du cœur, ainsi que les grosses artères, sont fixées à la colonne vertébrale et aux tissus mais le cœur flotte en quelque sorte dans le sac qui l’entoure", poursuit Gregory Fontana. "C’est ce qui est fascinant à propos de la médecine, il y a tellement de choses que nous n’avons pas encore vues et que nous verrons dans le futur avec fascination", conclut-il.

[Avec Maxisciences.com]
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mai 21, 2014 4:19 pm

FIGAROVOX/OPINION - Dans une interview au JDD, Martin Hirsch, patron de l'AP-HP, assume la privatisation de neuf chambres d'un hôpital public du 92 à un émir... Gérald Kierzek, urgentiste à l'AP-HP dénonce un «privilège inadmissible» dans un contexte où les lits manquent cruellement.

Le Docteur Gérald Kierzek est urgentiste pour le groupe hospitalier Cochin Hôtel-Dieu Broca (AP-HP). Il est également président de l'Association l'Hôpital pour tous, et auteur de101 conseils pour ne pas atterrir aux urgence (Robert Laffont, 2014).

A la suite des révélations du Canard Enchaîné sur l'accueil, dans le service de chirurgie orthopédique de l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne, d'un émir du Golfe du 8 au 13 mai, le directeur général de l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), Monsieur Hirsch, a assuré que cet accueil VIP dans un établissement public “ne s'était pas fait au détriment de malades français». Il a même invoqué “Robin des bois” (oui, celui qui prend aux riches pour donner aux pauvres!).

Ce même 8 mai, les équipes médicales de l'Hôtel-Dieu, hôpital vidé de ses capacités d'hospitalisation, ont passé tout un après-midi à chercher une chambre pour un patient de 60 ans, victime d'un problème neurologique.
Mais, cet accueil privilégié ne s'est-il pas fait au détriment de patients? Certes, l'opération avait été planifiée et -heureusement- on n'a pas «sorti» de patients lambda pour le confort de l'émir. Il se trouve en revanche que ce week-end de pont du 8 mai, les hôpitaux de l'AP-HP étaient pleins et des patients attendaient dans les services d'urgence des lits d'hospitalisation.

Les lits sont le maillon faible

Ce jeudi 8 mai justement, dans le cadre de ma garde au SAMU/SMUR, j'ai pris en charge une patiente SDF de 41 ans, victime d'un accident de la route à Paris. Elle présentait une double fracture des deux jambes et a dû être conduite aux urgences générales par les pompiers, alors que la place adaptée à son état aurait été justement un service d'orthopédie. Pourquoi n'y a-t-elle pas été emmenée directement? Tout simplement parce qu'il n'y avait pas de place! La régulation du SAMU, en charge de la recherche de lits, était en proie à une impossibilité, comme tous les jours, de trouver des lits pour ces malades nécessitant une intervention chirurgicale orthopédique.

Pendant que l'AP-HP satisfait les désirs d'un émir, d'autres patients s'entassent dans des conditions indignes dans les salles d'attente ou les couloirs des urgences.
Ce même 8 mai, les équipes médicales de l'Hôtel-Dieu, hôpital vidé de ses capacités d'hospitalisation, ont passé tout un après-midi à chercher une chambre pour un patient de 60 ans, victime d'un problème neurologique. Elle ont finalement réussi à l'hospitaliser...hors de l'AP-HP, faute de place.
Les lits, on ne cesse de le dire, sont le maillon faible de l'hôpital et des urgences en particulier.

La mixité doit être préservée mais pas la privatisation d'un service de l'hôpital public

Pendant que l'AP-HP satisfait les désirs d'un émir, d'autres patients s'entassent dans des conditions indignes dans les salles d'attente ou les couloirs des urgences. Certes, l'AP-HP espère combler 15% de son déficit grâce à ces patients VIP ; encore faut-il qu'ils soient de bons payeurs, ce qui reste à démontrer.

Ensuite, réaliser des travaux de confort et réserver un étage entier pour satisfaire cette « clientèle » a quelque chose d'indécent quand on sait que les travaux tardent à être réalisés dans nombre d'établissements décrépis.

Pendant que la ministre de la Santé espère réaliser des économies, en augmentant l'hospitalisation à domicile et la chirurgie ambulatoire, elle semble faire preuve d'un déni: oui, un hôpital a besoin de lits. L'émir ne pourrait-t-il pas être opéré en ambulatoire, lui aussi?

Ensuite, réaliser des travaux de confort et réserver un étage entier pour satisfaire cette «clientèle» a quelque chose d'indécent quand on sait que les travaux tardent à être réalisés dans nombre d'établissements décrépis. L'AP-HP n'a d'ailleurs pas expliqué pourquoi ce patient avait réquisitionné neuf chambres et demandé des aménagements tels que l'installation de douchettes et de mobilier «démontés après son passage».
L'AP-HP doit être le symbole de l'hôpital pour tous. La mixité au sein de l'hôpital public a du bon, côté médecins pour retenir les meilleurs et côté patients pour offrir les mêmes soins. Mais est-il admissible que l'égalité d'accès aux soins soit rompue et que l'opacité la plus totale règne dans le service public hospitalier au bénéfice d'intérêts particuliers?

Drôle de Robin des bois qui détrousse les riches... pour redonner aux riches!

Gérald Kierzek

travaillant dans ce CHU, je ne dirais rien par principe de devoir de réserve;
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Message par yves benisty » mer. mai 21, 2014 8:21 pm

Gérald Kierzek a écrit :Ce jeudi 8 mai justement, [...] La régulation du SAMU, en charge de la recherche de lits, était en proie à une impossibilité, comme tous les jours, de trouver des lits pour ces malades nécessitant une intervention chirurgicale orthopédique.
Ben voilà, faut savoir ce qu'on raconte... Le fait de manquer de lits en orthopédie (et d'une façon générale en chirurgie) n'est pas un problème lié à l'hospitalisation d'un émir pour qui on privatise plusieurs chambres. Ce problème a lieu tous les jours.

Le fait de privatiser des lits, on peut être pour ou contre. Mais si on est contre, on utilise des bons arguments, pas du misérabilisme.
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).
Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » jeu. mai 22, 2014 6:00 am

On voit que le niveau de vie des émirs à fortement baissé.
Autrefois, quand il se blessait, l'hôpital il ne le privatisait pas… il se l'achetait !
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mai 24, 2014 3:18 pm

Détection du cancer : à 15 ans, il remporte 75.000 dollars pour son logiciel

L'américain Nathan Han vient d'obtenir le premier prix de l'Intel International Science and Engineering Fair, pour son logiciel qui détecte les mutations génétiques sources de cancer.

PRIX. Nathan Han, 15 ans, originaire de Boston aux Etats-Unis, vient d'obtenir le premier prix de l'Intel International Science and Engineering Fair, grand concours de recherche scientifique s'adressant aux élèves du secondaire dans le monde organisé par une organisation à but non lucratif, la Society for Science & the Public.

Il a reçu le prix Gordon E. Moore d'un montant de 75 000 dollars (environ 55 000 euros) -ainsi nommé en hommage au scientifique et co-fondateur d'Intel-, pour son outil logiciel à apprentissage automatique, qui vise à étudier les mutations d'un gène lié au cancer du sein.
Un taux de fiabilité de 81%

BRCA1. En utilisant des bases de données publiques, Nathan Han a examiné les caractéristiques de multiples mutations du gène suppresseur de tumeurs BRCA1 (pour BReast Cancer 1), afin "d'apprendre" à son logiciel à faire la distinction entre les mutations entrainant la maladie et les autres.

Les mutations de BRCA1 (détectées chez Angelina Jolie notamment) qui accroîtraient de 65 % les chances de développer un cancer du sein, selon l'Institut National du Cancer.

Le logiciel de Nathan Han offrirait un taux de fiabilité de 81%, et pourrait être utilisé pour identifier plus précisément les menaces de cancer découlant des mutations du gène BRCA1, comme le cancer du sein ou encore des ovaires.
Nous espérons que ces vainqueurs encourageront plus d'étudiants à s'impliquer dans le domaine des sciences - Wendy Hawkins, directrice exécutive de l'Intel Foundation

CONCOURS. L'Intel International Science and Engineering de 2014 a vu la présence de plus de 1 700 jeunes scientifiques sélectionnés lors de 435 concours affiliés organisés dans 70 pays, régions et territoires. En plus des vainqueurs, plus de 500 finalistes ont reçu des prix et récompenses pour leurs recherches innovantes, dont 17 vainqueurs de catégorie à qui a été attribuée une récompense de 5000 dollars chacun.

FINALISTES. Lennart Kleinwort, un jeune Allemand de 15 ans, a reçu l'un des deux Intel Foundation Young Scientist Awards, d'un montant de 50 000 dollars pour son outil mathématique destinés aux smartphones et tablettes, qui offre à ces équipements mobiles des capacités réservées jusqu'ici à des outils informatiques plus coûteux. Son application permet à l'utilisateur de tracer à la main des courbes, lignes et figures géométriques, et de laisser le système les transformer en formes et équations qui peuvent ensuite être manipulées à volonté.

"Les jeunes sont la clé de l'innovation, et nous espérons que ces vainqueurs encourageront plus d'étudiants à s'impliquer dans le domaine des sciences, de la technologie, de ingénierie et des mathématiques, qui constituent les fondations de la créativité", s'enthousiasme Wendy Hawkins, directrice exécutive de l'Intel Foundation.

sciencesetavenir.fr

§§§

Des chiens capables de détecter le cancer de la prostate

Une équipe de chercheurs américains assure que des chiens entraînés seraient capables de détecter un cancer de la prostate en reniflant des échantillons d’urine.

Leurs travaux ont été détaillés lors du Congrès annuel de l’Association américaine d’urologie, qui s’est tenu du 16 au 21 mai à Orlando, en Floride.

"Les tumeurs de la prostate libèrent des composés organiques volatiles qui se retrouvent dans les urines des patients. Dans le cadre de l’étude, 677 participants ont donné des échantillons urinaires. Deux chiens ont reniflé les différents échantillons… et ont détecté les cancers avec une précision de 98%", détaille europe1.fr, qui n'indique pas s'il y a une race précise de chien.

Plusieurs études avaient déjà démontré que l'odorat canin permettait de déceler la présence de tumeurs malignes au sein ou aux poumons, d'anticiper une crise d’épilepsie ou de détecter des infections nosocomiales.

[Avec europe1.fr]

§§§

La CIA renonce aux campagnes de vaccination pour espionner

Les Etats-Unis ont pris l'engagement de ne plus avoir recours au subterfuge de campagnes de vaccination à des fins d'espionnage, a indiqué lundi 19 mai la Maison Blanche. Une décision prise dès août 2013 par le directeur de la centrale américaine du renseignement (CIA) John Brennan.

En outre, l'agence ‘’ne cherchera pas à obtenir ou exploiter de l'ADN ou d'autres éléments génétiques acquis lors de tels programmes’’, a précisé une porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Caitlin Hayden, en soulignant que ‘’cette politique s'applique dans le monde entier, aux Américains comme aux non-Américains’’.

Cette révélation intervient alors que les campagnes de vaccination au Pakistan et en Afghanistan ont été visées par des insurgés talibans qui les soupçonnent de couvrir des opérations d'espionnage.

De fait, la CIA avait cherché à confirmer la présence d'Oussama Ben Laden au Pakistan en prélevant de l'ADN lors d'une fausse campagne contre l'hépatite. L'agence d'espionnage avait recruté un médecin pakistanais à cet effet. Le chef d'Al-Qaida avait été tué en mai 2011 lors d'un raid de commandos américains contre sa maison fortifiée de la ville d'Abbottābād, où il se cachait.

Depuis un an et demi, des groupes armés multiplient les attaques meurtrières contre les campagnes de vaccination au Pakistan, pays touché par une grave épidémie de polio pour laquelle l'Organisation mondiale de la santé a décrété un état ‘’d'urgence de santé publique de portée globale’’.

Les efforts pour éradiquer cette maladie au Pakistan sont également freinés par l'opposition de communautés conservatrices qui soupçonnent le vaccin de contenir du porc ou de causer l'infertilité, et les vaccinateurs d'être des espions à la solde des puissances occidentales.

[Avec AFP]
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. mai 25, 2014 5:33 pm

Un supplément sur l’inutilité des suppléments en vitamines

Que les vitamines soient efficaces dans la prévention des maladies cardiovasculaires (MCV) et des cancers est une idée très répandue aux USA. Elle a pour conséquence une consommation considérable de suppléments alimentaires. Prés de 49 % des adultes, préférentiellement des femmes et des sujets âgés, en ont utilisé entre 2007 et 2010 et environ 32 % ont eu recours à une supplémentation mixte polyvitamines et minéraux. En 2010, le coût financier a dépassé 28 milliards de dollars.

L’US Preventive Services Task Force (USPTF) est un groupe d’experts en matière de santé. Elle publie périodiquement des recommandations primaires qui s’adressent aux adultes, souvent de 50 ans ou plus, en bonne santé, sans besoin nutritionnel précis. Ne sont concernés ni les enfants, ni les femmes enceintes ou avec désir de grossesse, ni les patients avec maladies chroniques ou hospitalisés, ni enfin les sujets avec une carence nutritionnelle bien caractérisée. Récemment, l’USPSTF a effectué une mise à jour de ses précédentes recommandations de 2003. Elle s’était alors prononcée contre la supplémentation en béta carotène dans la population générale et avait été dans l’impossibilité d’émettre un avis sur la prise de vitamines A, C E ou de multi vitamines associées à de l’acide folique en prévention primaire des MCV et des cancers, pathologies qui, en 2011, avaient été à l’origine de respectivement 23,7 % et 22,8 % de l’ensemble des décès. Durant l’année 2013, l’USPSTF a souhaité réexaminer les recommandations concernant uniquement les suppléments alimentaires et non les vitamines ou minéraux naturellement contenus dans l’alimentation.

Absence de bénéfice avec les combinaisons de vitamines et minéraux

L’USPSTF a, dans ce but, repris 4 essais contrôlés randomisés (ECR) et une étude de cohorte qui avaient tenté de quantifier l’apport d’une supplémentation vitaminique ou d’une combinaison d’anti oxydants en matière de santé, 2 ECR s’attachant plus particulièrement à l’incidence des MCV. Les études différaient notablement quant à la composition en vitamines et/ ou minéraux et aux posologies utilisées. Globalement, aucun impact sur la survenue des MCV n’a pu être mis en évidence. Concernant les pathologies néoplasiques, la Physicians’Health Study II, qui avait inclus 14 641 médecins US de sexe masculin, d’âge moyen 64,3 ans, a montré un léger bénéfice avec la prise d’un composé contenant plus de 30 éléments, après un suivi de 11,2 ans en moyenne, le risque relatif non ajusté s’établissant à 0,94 (intervalle de confiance à 95 % [IC] : 0,87- 1,00). L’étude française SU.VI.MAX, menée chez 13 017 hommes et femmes d’âge moyen 49 ans, avec des doses nutritionnelles de vitamines C, E, de béta-carotène, de sélénium et de zinc durant une période de suivi de 7,5 ans après la fin de l’intervention, n’a démontré aucun bénéfice chez la femme mais une diminution notable des cancers masculins (Risque relatif [RR] ajusté chez l’homme à 0,69; IC : 0,53- 0,91).

L’USPSTF a également analysé les résultats de 24 études de prise de vitamines ou de minéraux de façon isolée ou par paires. Là encore, globalement, aucun bénéfice notable n’a été décelé, tant sur la mortalité spécifique cardiovasculaire ou néoplasique que sur la mortalité d’ensemble, toutes causes confondues. L'USPSTF n’a pu, toutefois, conclure avec certitude, faute de preuves, qu’il n’existait aucun effet.

Pas mieux avec les vitamines A, C et E prises isolément

De façon précise, 3 ECR et 2 études de cohorte ont analysé l’impact d’une prise régulière de vitamine A. Aucun gain à long terme n’a été constaté vis-à-vis des MCV. Un essai, de bonne qualité, a rapporté une augmentation inquiétante du risque de cancer du poumon chez les fumeurs et les sujets exposés à l’asbestose mais en fait reliée au béta carotène associé à la vitamine A. Par ailleurs, une vaste étude prospective de cohorte chez la femme post ménopausée a retrouvé, un risque accru de fracture de hanche.

Deux ECR, avec de la vitamine C, isolément ou en association, ont été dans l’incapacité de déceler une association significative entre prise vitaminique et mortalité globale ou spécifique.

Trois autres essais se sont attachés à préciser l’impact de l’administration au long cours de vitamine D, avec ou sans calcium. Deux des ECR n’ont pas retrouvé de modification sur l’incidence ou la mortalité des MCV et le 3e aucun bénéfice en matière de cancer. La Women's Health Initiative, large essai avec de faibles doses de vitamine D et une supplémentation calcique, a confirmé ces résultats mais l’analyse a posteriori d’un sous groupe de femmes qui, au départ, n’étaient pas supplémentées, tend cependant à montrer une plus basse incidence des cancers, notamment mammaires.

Six ECR ont étudié l’effet de la vitamine E. Deux n’ont abouti à aucun résultat en ce qui concerne l’incidence de la pathologie CV, un troisième, chez la femme, rapportant une diminution d’ensemble de la mortalité CV mais sans effet sur la mortalité spécifique en cas d’infarctus myocardique ou d’ictus cérébral…Quatre ont évalué l’incidence des cancers avec, là encore des résultats d’ensemble décevants. Quant à l’impact spécifique sur le cancer prostatique, les résultats sont contradictoires. L’étude ATBC (Alpha-Tocopherol Beta carotene Cancer Prevention) fait état d’une moindre incidence, durant la phase active, des cancers de la prostate.

A l’inverse, l’essai SELECT (Selenium and Vitamine E Cancer Prevention) rapporte, après un suivi prolongé, une augmentation du risque de ce même cancer.

Quelques effets iatrogènes, tout de même

Six essais ont donné des résultats globalement négatifs avec la supplémentation par béta carotène. Deux études, l’essai ATBC déjà cité et l’essai CARET (Carotene and Retinol Efficacy trial) ont toutefois alerté sur un risque accru de cancer du poumon et d’augmentation de la mortalité globale chez les participants dont le risque de base était déjà élevé. Ces résultats ont été confirmés par une méta analyse retrouvant, avec le béta carotène, une hausse d’incidence des cancers bronchopulmonaires en cas de tabagisme actif (Odd ratio à 1,24; IC : 1,10- 1,39).
Deux essais ont concerné le sélénium administré seul ou en association : il n’a pas d’effet significatif sur l’incidence des MCV ou sur la mortalité, toutes causes confondues mais les résultats divergent en matière de cancer. Quant à la prise d’acide folique, elle n’amène, dans un essai, aucune modification, à la réserve près d’une possible augmentation du risque de cancer de la prostate dans le groupe actif.

Hormis les dangers liés au béta carotène, notamment chez les gros fumeurs, quelques autres effets iatrogènes, en règle plus légers, ont été rapportés dans la littérature médicale : jaunissement cutané avec le béta carotène ou les polyvitamines responsables également de rashs ou de saignements mineurs, troubles gastro-intestinaux sous calcium et sélénium… De façon rare, ont été mentionnés des effets plus sérieux : fracture de hanche sous vitamine A, cancer de la prostate après acide folique, lithiase rénale suivant un apport vitamino D- calcique…

Au total, l'USPSTF ne trouve aucune preuve pour étayer de façon significative la prise au long court de suppléments vitaminiques ou de poly vitamines en prévention primaire des MCV et des cancers et se trouve dans l’incapacité d’en calculer avec précision le rapport bénéfices/risques. Par contre, deux essais permettent de conclure, avec un niveau de preuve modéré, au risque d’une supplémentation par béta carotène chez les fumeurs, avec une augmentation significative de l’incidence des cancers du poumon. De même, avec un bon niveau de preuve, l’USPSTF peut considérer que la supplémentation en vitamine E n’a aucun effet sur l’incidence des MCV, des cancers ou le taux de mortalité. Ces nouvelles recommandations, émises en 2013, sont une mise à jour de celles publiées en 2003. Elles rejoignent globalement celles des autres instances nationales telles que celles de l’Academy of Nutrition and Dietetics publiées en 2009, de l’American Cancer Society en 2012 ou encore de l’American Heart Association en 2013.

Dr Pierre Margent (source JIM)

RÉFÉRENCES
Moyer VA et coll. : Vitamin, Mineral and Multivitamin Supplements for the Primary Prevention of Cardiovascular Disease and Cancer: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement. Ann Intern Med., 2014; 160: 558-564. doi:10.7326/M14-0198
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. mai 27, 2014 7:45 pm

"L'effet 50 nuances de Grey" sur la sexualité des quadras

Au Royaume-Uni, le roman érotique aux accents sado-masochistes Cinquante nuances de Grey encourage les plus de 45 ans à adopter des pratiques sexuelles plus aventureuses, sans pour autant penser à se protéger.

Le Dr Charlotte Jones, présidente du comité des médecins généralistes de l'Association des médecins britanniques (BMA), reconnu par le service de santé publique national (NHL), parle de "l'effet Cinquante nuances de Grey". Selon le Dr Jones, il existe un lien entre l'augmentation du nombre de maladies sexuellement transmissibles (MST) chez les plus de 45 ans et le succès de la trilogie, souvent qualifiée de "porno-soft" pour "ménagères".

"Lorsque l'on parle de l'oubli de se protéger, on pense toujours à la vulnérabilité des jeunes, mais l'effet Cinquante nuances de Grey amène les personnes plus âgées à être plus exploratrices sans pour autant se rappeler de mettre un préservatif", explique Charlotte Jones, citée par le Daily Mail.

Le docteur Jones a constaté, chez ses patients de plus de 50 ans, une hausse importante des cas de blennorragie et de syphilis ainsi qu’une propagation rapide de maladies vénériennes sous surveillance telles que la mycose vaginale et la chlamydia.

Les chiffres du département de santé publique britannique montrent une hausse de 7 % des MST chez les plus de 65 ans et de 3 % chez les personnes de 45 à 65 ans, relève The Independent, qui rappelle que le roman érotique est déjà jugé responsable d'une augmentation des appels téléphoniques à destination des pompiers par des couples ne parvenant pas à se dégager de leurs menottes.

[Avec Lemonde.fr]

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Loi de Santé : les futures infirmières cliniciennes hérissent les généralistes

La future loi de Santé, qui doit être présentée au conseil des ministres au mois de juillet 2014, envisage de mettre en place de nouveaux métiers dans le domaine de la santé, dont des infirmières cliniciennes. Les généralistes de la CSMF s’y opposent.

Il s’agirait de confier à des infirmières libérales des missions assurées aujourd’hui par les médecins généralistes libéraux, c'est-à-dire des consultations pour des situations cliniques dites "simples". “L’idée est bien sûr généreuse puisque les promoteurs d’un tel projet mettent en avant la valorisation du médecin généraliste, pilier du système de santé, et le fait que ce dernier devrait se consacrer à des tâches beaucoup plus "nobles", et donc plus complexes, qui mettent en avant ses niveaux de compétences” explique l’UNOF, en rappelant sa demande d’ouverture de négociations conventionnelles pour hausser le C à 25 euros et la mise en place d’un C2 pour les consultations complexes. Mais le gouvernement oppose une fin de non-recevoir à cette demande syndicale des médecins généralistes, “transformant ainsi leur secteur d’exercice, le secteur 1, en véritable ghetto.”

Le syndicat du Dr. Duquesnel regrette que le gouvernement et l’assurance maladie aient toujours montré “beaucoup plus d’intérêt pour la technicité des actes que pour l’acte intellectuel des actes cliniques”. Il considère que la mise en place d’infirmières cliniciennes “constitue un véritable marché de dupe où l’on dépouillerait le médecin généraliste des consultations dites "simples" pour ne lui laisser que des consultations complexes rémunérées 23€ !”

Seraient-elles rémunérées à 70 euros, ils ne les laisseraient pas à la valetaille. C'est atavique

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Un sang artificiel créé à partir d’un ver marin va être évalué en France

Il y a plus de dix ans, Franck Zal, alors encore chercheur au CNRS et son collègue André Toulmond mettaient en évidence le fait qu'un substitut du sang humain pouvait être obtenu à partir du sang d'une espèce de ver marin. L'arénicole, plus communément appelé « ver des pêcheurs » en raison de son utilisation comme appât, possède en effet une hémoglobine qui a des propriétés fonctionnelles très proches de celles de l'hémoglobine humaine. Ces travaux avaient à l’époque été très remarqués et Franck Zal s’enthousiasmait déjà : « Jusqu'alors, toutes les hémoglobines de substitution, d'origine chimique ou animale, avaient posé de graves problèmes d'allergies ou d'élimination rapide au niveau rénal », remarquait-il.

Grâce à la Navy, Hémarina ne fait plus la course en solitaire

Au cours des dix dernières années, l’espoir soulevé n’a nullement été déçu. Il faut dire que Franck Zal a décidé d’exploiter toutes les promesses de l’arénicole, à travers une start up fondée en 2007, baptisée Hémarina et pour laquelle il a abandonné la recherche fondamentale. Cette petite entreprise a déjà déposé dix-huit brevets internationaux et ses travaux ont suscité l’intérêt de nombreuses institutions, notamment de l'US Navy qui a signé en 2011 un contrat de écodéveloppement avec elle. Ce qui intéresse la marine américaine c’est la possibilité de disposer de « doses d'hémoglobine en poudre, pouvant être reconditionnées et injectées directement à des militaires blessés sur des champs de bataille », souligne Franck Zal.

Un essai pas sang intérêt

Ce grand intérêts suscitée par Hémarina est liée aux très bons résultats obtenus chez l’animal. Ainsi, en 2011 des travaux présentant l’intérêt de ce ver dans la préservation d’organes en vue de transplantation (à partir d’essais menés chez l’animal) avaient été publiés par The American Journal of Transplantation. Cependant, au-delà des brevets et des résultats encourageants chez l’animal, la réalisation d’études et essais cliniques chez l’homme reste essentielle pour envisager une utilisation chez des patients. Sur ce terrain, l’année 2014 pourrait marquer un tournant important puisqu’un essai clinique portant sur une soixantaine de personnes va être lancé avant la fin de l’année dans six centres hospitaliers et sera conduit par le professeur Yannick Le Meur, chef du service de néphrologie à l’hôpital de la Cavale Blanche à Brest. « Pour toute la communauté de la transplantation c’est un énorme espoir parce que c’est la première fois depuis très longtemps qu’on a peut-être une possibilité d’améliorer la conservation et la préservation des greffons », explique ce spécialiste.

Léa Crébat (JIM.fr)

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Ejaculation précoce : des experts fixent la limite à 3 minutes


Une équipe internationale de chercheurs a fixé à 3 minutes la limite en dessous de laquelle on parle d'éjaculation précoce. Beaucoup d'hommes pensent, à tort, qu'ils souffrent de ce trouble.

Ejaculation précoce : deux mots difficiles à évoquer dans un couple.
Une équipe internationale de chercheurs vient de re-définir les contours de ce trouble, qui touche de nombreux hommes. Ces experts ont fixé à 3 minutes la durée minimale à partir de laquelle le trouble peut être qualifié d'éjaculation précoce. Ces chercheurs ont aussi donné les conditions nécessaires à cette qualification. Selon Chris Mc Mahon, un des auteurs de l'étude publiée sur le Journal of Sexual Medicine, trop de définitions ont créé une confusion entre les médecins et ont induit en erreur de nombreux hommes, qui croyaient de façon erronée souffrir de problèmes d'éjaculation précoce alors que ce n'était pas le cas.

Les 3 critères pour définir le trouble

Selon eux, trois conditions indispensables doivent être remplies pour qu'on puisse parler d'éjaculation précoce. On peut en parler lorsqu'un homme met moins de 3 minutes à éjaculer, et qu'en plus de la brève durée, l'homme en question n'arrive pas à contrôler ou à retarder son éjaculation durant le rapport sexuel. Enfin, ces problèmes de performance sexuelle doivent avoir une influence négative et générer une frustration qui le pousse à éviter tout rapport sexuel.
Dans certains cas, les hommes pensent être touchés par ce problème alors qu'ils ne souffrent en réalité que de façon irrégulière de problèmes d'éjaculation. On parle alors d'« éjaculation précoce subjective ». Chris Mc Mahon rappelle également que trop d'hommes souffrent d'un manque éducation sexuelle.

2 à 3% d'hommes touchés

De nombreuses études précédentes parlaient de 20 à 25% d'hommes souffrant de problèmes d'éjaculation précoce, alors que selon cette étude, ils ne seraient que 2 à 3% à en souffrir, éjaculant le plus souvent en moins d'une minute.

Il existe des techniques pour permettre aux hommes de limiter leurs problèmes d'éjaculation précoce. La sexothérapie, ainsi que la relaxation et l'hypnose peuvent seules, ou en compléments de médicaments aider l'homme à rallonger la durée de son éjaculation.

source pourquoidocteur

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Avant-projet de loi Santé : on en sait un peu plus

L'avant-projet de loi de Santé devrait être présenté officiellement le 17 juin prochain. Hospimedia révèle les grandes lignes et les principales thématiques abordées.


Le cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé a détaillé aux syndicats les grandes thématiques qui sous-tendaient ce projet de loi, avant d'égrener les principaux titres de cet avant-projet législatif. Sans surprise, Marisol Touraine a évoqué devant plusieurs syndicats la "prévention, la révolution du premier recours, l'organisation territoriale, la modernisation du service public hospitalier".

Elle a également insisté, rapportent des sources syndicales, sur le fait "qu'il s'agit d'une loi de santé et non d'une loi sanitaire. Il ne s'agit pas d'une loi hospitalière. Il faut sortir de la logique d'établissement au profit d'une logique de parcours", a notamment déclaré Marisol Touraine. Parmi les autres thématiques qui vont émailler cet avant-projet, le cabinet a cité les class actions, la place et le rôle des ARS, la réorganisation territoriale...

L'avant-projet de loi est organisé en cinq titres. Le premier titre concerne la finalité d'une politique de santé. Contrairement à la loi de 2004, il ne mentionne aucun objectif à atteindre, précisent les syndicats. Il y est surtout question de l'articulation entre l'Assurance maladie et l'Etat, et introduit la possibilité de pouvoir décliner localement les négociations conventionnelles.

Le titre 2 concerne la promotion de la santé. Le système actuel étant trop centré sur le sanitaire et le curatif, la loi se propose de donner la primauté à la prévention en privilégiant une approche interministérielle. Il crée également une mission d'information au public.

Le titre 3 s'intitule "Lutte contre les inégalités sociales en santé". Il prévoit la généralisation du tiers payant, la création de tarifs sociaux en odontologie et en orthophonie. Est également abordée la problématique des salles de shoot, du VIH, de l'hépatite C...

Le titre 4, intitulé "Parcours de santé", évoque "la responsabilité solidaire des professionnels de santé", et prévoit à cet effet des modifications du Code de la santé. Il crée également le service territorial de santé, sous pilotage des ARS, qui devront définir le territoire pertinent pour appliquer leur politique de santé. Laquelle sera circonscrite par un contrat et un projet de santé territorial, première brique du projet régional de santé (PRS).

En ce qui concerne la permanence des soins (PDS), il prévoit la place des différents professionnels de santé, aborde la problématique des maisons médicales et du désengorgement des urgences, tout en détaillant le pilotage du dossier médical partagé (DMP) 2.

Est également défini le service public hospitalier (SPH), qui va de pair avec la fin des quatorze missions de service public. Par définition, les établissements publics sont investis de la totalité des obligations et des missions du SPH mais la loi précisera sous quelle forme le secteur privé peut y être associé.

L'élargissement des compétences de certains métiers fait également l'objet d'un chapitre : ainsi, les paramédicaux pourront participer à la vaccinothérapie et de nouveaux métiers intermédiaires sont définis, entre le statut de paramédical et celui de médecin. Le développement professionnel continu (DPC) fait aussi l'objet d'un toilettage et d'une simplification.

Le titre 5 porte pour sa part sur l'innovation, la transparence et la recherche.

[Avec Hospimedia.fr]

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Le vin rouge efficace contre les caries

Des chercheurs se sont rendus compte qu'en exposant les bactéries responsables de la détérioration de l'émail des dents à du vin rouge, les molécules qu'il contient permettent peuvent ralentir leur développement dans la bouche.

Selon une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry. Des chercheurs espagnols, membres du Spanish National Research Council affirment avoir découvert que le vin rouge contient des éléments antimicrobiens qui contribueraient à éliminer les bactéries présentes dans la bouche.

Les chercheurs ont fait pousser en laboratoire des cultures de ces bactéries avant de les plonger dans différents liquides : du vin rouge, du vin rouge sans alcool, du vin rouge mélangé à un extrait de pépins de raisin, de l'eau et de l'éthanol (alcool) à 12 %.

Les résultats ont montré que ce sont les trois formes de vin rouge qui se sont montrées plus efficaces pour les détruire. La raison se trouverait dans un ingrédient précis du vin, présent dans les pépins de raisins : les polyphénols. Cependant, les chercheurs ne sont pas parvenus à savoir quelle quantité précise de vin il fallait boire pour obtenir un résultat flagrant.

Les chercheurs espèrent pouvoir exploiter cette découverte dans les produits de lutte contre les caries, comme les dentifrices ou les bains de bouche.

[Avec metronews.fr et pourquoidocteur.fr]

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Le surplus de repas de l’hôpital distribué aux démunis

L'hôpital du Mans vient de recevoir le trophée “Hôpital durable”, qui récompense une initiative originale : la distribution du surplus de repas à des démunis.

Chaque année, l'hôpital fabrique plus d'un million de repas. Tout n'est pas mangé. 4,2 tonnes de nourriture terminent chaque année à la poubelle. Le centre hospitalier du Mans vient de recevoir le trophée “Hôpital durable”, qui récompense une initiative originale réalisée en partenariat avec l'Ordre de Malte et une association locale. Le service restauration de l'hôpital distribue les surplus de la cuisine à des personnes en grande difficulté sociale. Chaque jour, 40 repas sont offerts dans un restaurant social, soit 7 000 repas servis par an. L’hôpital peut se targuer d’avoir 5 000 kilos de déchets en moins à gérer.

[Avec ouest-France.fr]

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Pénurie de dons de corps à la science en Belgique

Chaque année, dans les facultés de médecine, les étudiants doivent travailler sur des corps humains, mais les corps disponibles pour la science manquent ! En Belgique, la majorité des universités ont besoin de deux fois plus de corps pour travailler dans des conditions optimales.

A l'Université de Liège, huit étudiants en moyenne travaillent sur un même corps pendant les cours d'anatomie. Il y a dix ans, ils n'étaient que quatre. Aujourd'hui, en attendant qu'un corps se libère, certains étudiants suivent la même matière sur support informatique. L'an passé, soixante-dix corps sont arrivés à l'Université de Liège. Il en faudrait le double.

"On a de plus en plus besoin de corps car le nombre d'étudiants en médecine augmente fortement, explique le Dr Alain Carlier, chirurgien et professeur d'anatomie. D'autre part, il y a des chirurgiens et des assistants qui doivent travailler pour apprendre des techniques opératoires et des travaux d'anatomie. Et on ne peut pas faire cela sur l'animal, on doit faire cela sur des corps humains". La situation reste gérable, mais elle n'est pas optimale.

Cette pénurie de corps ne touche pas que l'Université de Liège. Toutes les universités de la région Wallonie-Bruxelles tirent la sonnette d'alarme.

[Avec Rtbf.be]

est-ce que la simulation, les programmes informatiques pourraient pallier ce manque ?
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mai 28, 2014 3:17 pm

Samu et pompiers : pas les bouche-trous des ambulanciers !

Fédérations de sapeurs-pompiers et de Samu ne souhaitent pas ajouter à leurs missions le transport sanitaire, ont-elles martelé lors d'une audition de la Mission d’évaluation et de conbtrôle de la sécurité sociale, qui se penche sur l’organisation des urgences.

Auditionné ce 27 mai par la Mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (Mecss) de l'Assemblée nationale, le médecin-colonel Patrick Hertgen, vice-président chargé du secours d'urgence aux personnes et services de santé et de secours médical de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), a réfuté une proposition de l’IGAS, qui recommandait, pour rationaliser les transports sanitaires, d'utiliser les sapeurs-pompiers en-deçà d'un certain seuil d'activités. "La mission des sapeurs-pompiers n'est pas de réaliser du transport sanitaire mais de porter secours à des personnes. Nous n'adhérons pas à la proposition de l'Igas, en l'état", a expliqué Patrick Hertgen.

Néanmoins, dans les faits, les sapeurs-pompiers pallient d'ores et déjà les carences en transport sanitaire. "Nous ne devons pas être confondus avec les ambulanciers mais en pratique, les sapeurs-pompiers sont sollicités en carence. Il ne faut pas que cela devienne un principe ni que ce soit inscrit dans la loi." Ces situations de carence représentent chaque année quelque 338 000 interventions pour les sapeurs-pompiers, soit quelque 10% des interventions qu'ils effectuent auprès des personnes.

Même constat pour le Dr François Braun, président de Samu-Urgences de France (SUDF). "Nous avons de nombreux points communs avec les sapeurs-pompiers : nous nous rejoignons sur la notion de mission de secours des pompiers", a analysé l'intéressé. Comme les sapeurs-pompiers, le Samu doit également pallier les carences des transports sanitaires : selon la statistique annuelle des établissements (SAE), il a réalisé 163 000 carences en 2012.

"Pour réduire les prescriptions de transport, il faut organiser des parcours plus efficients. Il faut y inclure une réflexion sur les transports sanitaires et intégrer la garde ambulancière dans les SROS", pense le Dr Catherine Réa, de la Fehap. Autre solution : la télémédecine. "Télé-expertise et téléconsultation permettent de réduire les allers-retours et d'économiser des dépenses importantes."

Pour René Caillet, de la FHF (Fédération hsopitalière de France), "la télémédecine reste expérimentale et ne permettra pas de compenser la hausse exponentielle de la demande de transport sanitaire. Il faut sortir de la T2A et raisonner par enveloppe financière accordée à un territoire. Il faut passer à une coordination territoriale, y compris pour le médico-social". Avec lucidité, Thierry Béchu, délégué général de la FHP-MCO (hospitalisation privée Médecine, chirurgie, obstétrique) a néanmoins fait remarquer que la suppression, à moyen et long terme, de plateaux de chirurgie et le développement des pathologies chroniques, comme celle que vivent les patients dialysés, créent une demande en transport. "L'évolution des pratiques de chirurgie ambulatoire crée aussi une demande. Les temps de récupération sont plus courts et causent aussi parfois des ré-hospitalisations qui coûtent plus chères", a-t-il ajouté.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mai 28, 2014 3:29 pm

CHAUD FROID

d'abord froid. Le processus est connu, et je l'ai pratiqué en chirurgie cardiaque, lors d'un "arrêt circulatoire" sous cec, pour un anévrysme de la crosse de l'aorte. On avait descendu la température du patient à 15°C. C'était...il y a longtemps.

Refroidir le corps à 10° pour opérer : un hôpital va faire le test

Des victimes de blessures par balles ou par arme blanche vont être refroidies de l'intérieur pour laisser le temps aux chirurgiens d'opérer. Une méthode qui pourrait sauver de nombreuses vies, et qui va être testée dans un hôpital de Pittsburgh (USA).

Dans des cas extrêmes de blessures, comme par exemple les blessures par balles ou par arme blanche, la victime arrive à l'hôpital en état d'arrêt cardiaque, avec des blessures ouvertes, ayant perdu beaucoup de sang, et les méthodes traditionnelles de réanimation peuvent s'avérer inefficaces. Dans ces circonstances, les chances de survie sont alors estimées à moins de 10%. La solution ? Refroidir le corps de l'intérieur, afin de laisser aux chirurgiens le temps d'opérer. Dans le froid, les réactions chimiques dans le corps ralentissent, et les besoins en oxygène diminuent.

L’idée n’est pas nouvelle, mais le problème est d'arriver à le ramener ensuite à une température corporelle normale sans qu'il y ait de lésions causées par le processus.

La technique utilisée a été d’abord mise au point sur des cochons par l'équipe du professeur Peter Rhee, de l'université de l'Arizona. Elle consiste à remplacer le sang du patient avec une solution saline froide par une canule (un petit tube) placée dans l'aorte.

L'intervention va rapidement porter la température de son corps à environ 10 degrés, et pratiquement stopper toute activité cellulaire, comme le rapporte New Scientist. Le refroidissement est rapide, et lorsque le patient est dans cet état de "vie ralentie", il peut alors être amené sur la table d'opération, laissant le temps aux chirurgiens de s'occuper de ses blessures. Le corps peut ensuite être graduellement ramené à une température normale, la solution saline étant remplacée par du sang.

Mais cet état ne peut être maintenu très longtemps. Les chirurgiens n'auront environ que deux heures pour réparer les dégâts causés par les blessures à l'organisme du patient. Mais, au moins, il aura de meilleures chances de s'en sortir.

Le feu vert pour des essais sur des êtres humains a été donné par la US Food and Drug Administration, autorité américaine en charge du secteur médical. Ne seront placés en animation suspendue que les patients qui auraient de grandes chances de mourir sans le recours à cette nouvelle technique.

Ensuite chaud

Son estomac prend feu en pleine opération

Au cours d'une intervention, l'estomac d'un patient anglais a pris feu. C’est la solution à base d'alcool utilisée pour stériliser sa peau, qui s’est soudainement enflammée.

Paul Hill, un britannique âgé de 43 ans, n’est pas près d’oublier l’opération qu’il a subi au Stockton’s University Hospital of North Tees au Royaume-Uni en mars dernier. Au cours de l’intervention, son estomac a pris feu alors qu’il était sous anesthésie générale, lui laissant des cicatrices sur la partie droite de son ventre, selon le DailyMail. En cause ? La solution à base d'alcool utilisée pour stériliser sa peau, qui s’est soudainement enflammée.

Ce n’est qu’à son réveil que les médecins lui ont appris l'accident qui aurait pu lui coûter la vie. "Je ne savais pas que c’était possible", a-t-il avoué au DailyMail.

Souffrant de polypose adénomateuse familiale, Paul Hill avait subi une première opération pour une ablation intestinale partielle. Mais les symptômes persistants, il a été contraint de repasser sur la table d’opération.

L’hôpital a déjà indiqué qu’il prenait cet incident très au sérieux et qu’une enquête interne était en cours.

source egora

Les patients qui prennent feu sont connus. Rares, heureusement, mais le phénomène est connu, surtout avec l'emploi alcool iodé larga manu sur le patient.

1er document

2e document

3e document

Selon les sources, il y aurait aux États-Unis entre 200 et 600 feux de patient par an. 20% des victimes souffrent de séquelles graves, ou en décèdent. Au-delà du drame humain, les « ASA closed claims analysis » publiés en 2006, dont le thème portait sur les séquelles et les responsabilités chez les patients sédatés, permettent de préciser les circonstances dans lesquelles ce type d’incident survient.

Ainsi, les brûlures, et plus particulièrement celles localisées à la tête et au cou, sont souvent associées à une sédation comme mode d’anesthésie (jusqu’à 32% des plaintes entre 2000 et 2008 contre 6% entre 1985 et 1989). Les soins apportés au moment de l’incident sont considérés comme suboptimaux dans un cas sur deux. Enfin, les sommes versées à l’issue de la procédure atteignent des montants non négligeables.

source macsf
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. mai 30, 2014 2:44 pm

Le propranolol pourrait avoir une efficacité pour traiter la rétinopathie du prématuré

La rétinopathie du prématuré (ROP) est une cause importante de cécité et handicaps visuels dans tous les pays. Son incidence dépend de l’âge gestationnel (AG) : elle est plus sévère et plus fréquente chez les grands prématurés et en cas de très petit poids de naissance.

Sa formation survient en 2 phases et la seconde fait intervenir la synthèse du Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF) et une néovascularisation rétinienne, induite par l’hypoxie. La cible du traitement est maintenant sélective dirigée vers la cascade de l’angiogenèse. Des facteurs génétiques pourraient aussi intervenir comme le polymorphisme du récepteur β-adrénergique qui explique la moindre sensibilité de certaines populations à la ROP. Chez ces dernières, l’excès de catécholamines serait ainsi bloqué, comme avec le propranolol. L’efficacité de ce médicament dans les angiomes du nourrisson suggère également son rôle contre l’angiogenèse. En particulier, une équipe de Florence a montré sur un modèle murin que la sécrétion de norépinéphrine de la rétine augmente en réponse à l’hypoxie et que le β-adrénorécepteur régule la production de VEGF et la néovascularisation. Celle-ci est diminuée par l’utilisation de propranolol.

A partir de ces données, les auteurs ont conduit une étude pilote, randomisée, chez des prématurés de moins de 32 semaines, atteints de ROP stade 2, sans + en zone II (ndlr: sans vasodilatation des vaisseaux rétiniens dans la zone de vascularisation II). Les nouveau-nés recevaient de l’oxygène pour obtenir une SaO2 entre 91 % et 95 %. Ils ont été divisés selon l’âge gestationnel (AG) dans deux groupes : 23-25 SA et 26-32 SA. Par tirage au sort, 52 enfants ont été attribués soit au groupe traités par propranolol (n = 26), soit au groupe contrôle (n = 26). Le propranolol a été administré per os à la dose initiale de 0,5 mg/kg/6h, puis diminué à 0,25 mg/kg/6h à la suite de 3 accidents d’hypotension et bradycardie chez 3 nouveau-nés de 23-25 SA, contemporains d’épisodes d’infection, d’induction anesthésique et de stimulation trachéale. Les traitements ont été débutés à J 67 ± 14 jours et poursuivis 60 à 71 jours selon l’AG.

Les ROP des enfants traités ont moins progressé vers le stade 3 (n = 9/25 vs n = 16/26) avec un risque relatif [RR] à 0,52 (intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 0,47 à 0,58, soit une réduction de risque de 48 %), ou vers le stade 3+ (RR = 0,42 ; IC95 de 0,31 à 0,58, soit une réduction de risque de 58 %.) Moins de traitements par laser ont été nécessaires (n = 4/25 vs n = 10/26) et il en était de même pour les injections intra-vitréales de bevacizumab (n = 2/25 vs n = 5/26 ; RR = 0,48). Aucun enfant du groupe traité n’a progressé vers une ROP stade 4 vs 4 sur 26 dans le groupe contrôle. Les taux de E-sélectine soluble (facteur d’adhésion leucocytaire endothélial) étaient significativement abaissés en comparaison du groupe contrôle.

En conclusion, cette étude suggère que le propranolol diminue le risque évolutif de la ROP mais le risque d’effets secondaires est augmenté en cas de complication de la prématurité comme une infection.

Pr JJ Baudon
Références
Filippi L et coll. : Oral propranolol for retinopathy of prematurity: risks, safety concerns, and perspectives. J Pediatr 2013 ; 163 : 1570-7.
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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