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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mars 22, 2014 5:09 pm

Les infirmières appelées à voter

Jusqu’au 3 avril, les membres renouvellent les conseils départementaux. Alors qu’un projet de loi rendant l’adhésion facultative devrait être déposé avant l’été, le taux de participation sera scruté.

En 2008, les premières élections de l’ordre national des infirmiers avaient mobilisé 68 000 IDE, soit un taux de participation, décevant, de 13,73 %, alimentant les attaques de ses opposants. Avec le renouvellement des 100 conseils départementaux, du 18 mars au 3 avril, l’instance espère tirer un trait sur ses débuts difficiles. « La configuration actuelle est totalement différente, souligne Karim Mameri, secrétaire général de l’Oni et président du conseil départemental de Seine-Maritime. En 2008, le corps électoral était constitué des IDE enregistrées au répertoire Adeli, qui n’est pas à jour. Aujourd’hui, il est composé des 145 000 inscrits au tableau, qui savent pourquoi il y a un ordre. »

Un peu moins de 1000 candidatures

La dotation en élus de chaque département varie de 13 à 21 titulaires (autant de suppléants), selon le nombre d’inscrits, se répartissant en trois collèges – public, privé et libéral. Avec « un peu moins de 1 000 candidatures », l’Ordre ne fera pas le plein. « Certains départements sont moins fournis que d’autres, notamment les petits comme la Lozère et le territoire de Belfort », admet Karim Mameri, précisant que seules les soignantes inscrites depuis trois ans ont pu candidater.

Élus de terrain

Le rôle du conseiller départemental, élu de terrain, est essentiel, insiste-t-il. En cas de conflit avec un patient ou un soignant, il met en place une médiation. Il est aussi le représentant de la profession auprès de la préfecture, de l’ARS ou des collectivités territoriales. « Il a un rôle de conseil sur la déontologie pour les salariées qui ne veulent pas solliciter leur hiérarchie, ou pour les Idel, sur l’installation ou les contrats », relève-t-il.

Nul doute que les résultats des élections seront analysés par les opposants syndicaux comme par le ministère, alors qu’un projet de loi rendant l’adhésion facultative devrait être déposé avant l’été.

Aveline Marques (espace infirmier)

Article paru dans L’Infirmière magazine n°341, daté du 15 mars.

On verra le résultat, mais il est à penser que l'ONI ne fera pas le plein. Car les 145000 inscrits ne l'ont pas été tous de façon volontaire. Ils savent pourquoi il y a un ordre...pour les rançonner.
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. avr. 03, 2014 7:14 pm

Élections départementales, un taux de participation à 22%

Les élections professionnelles des conseillers départementales 2014 de l’Ordre infirmier s’inscrivent largement dans la moyenne des taux de participation pour des élections professionnelles. Une mobilisation des infirmiers qui conforte l’Ordre dans ses missions et sa volonté d’accompagner l’évolution de la profession.
Ouvertes du 18 mars au 3 avril 2014, les élections des conseillers départementaux de l’Ordre infirmier ont mobilisé 29547 infirmiers votants, soit une participation globale de 21,9%. 134 482 infirmiers étaient appelés à voter.

Dans le détail, ont exprimé leur voix :

17 245 infirmiers libéraux, soit 25,15% des inscrits dans ce collège ;
4 906 infirmiers salariés du privé, soit 18,09% des inscrits dans ce collège ;
7 288 infirmiers salariés du public, soit 18,79% des inscrits dans ce collège.
Des chiffres largement en hausse par rapport aux élections départementales de 2008, qui, organisées par le ministère de la santé n’avaient mobilisé que 13,87% des électeurs et qui se rapprochent des taux de participation aux élections professionnelles majeures telles que les prud’homales.

« La participation des infirmiers a augmenté de 10 points par rapport aux dernières échéances électorales dans les départements, » explique Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers. « La mobilisation des professionnels nous réjouit. Elle traduit une adhésion à l’Ordre et une reconnaissance croissante de son rôle essentiel de soutien des infirmiers et de défense de la profession.»

Les résultats définitifs des élections départementales seront connus en fin de journée.

source ONI
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. avr. 08, 2014 9:13 pm

Les infirmières boudent les urnes.

Du 18 mars au 3 avril, les 134 482 infirmières inscrites au tableau et à jour de leur cotisation étaient appelées à élire les conseillers départementaux de l’ordre national des infirmiers (ONI). Moins d'une soignante sur quatre a voté.

« Cette élection va permettre à l’Ordre d’installer des conseils départementaux pour répondre aux attentes des infirmiers sur les territoires », s’est félicité l’instance nationale dans un communiqué, publié le 7 avril. Sur les 29 439 votantes, 17 245 sont des infirmières libérales, 4 906 des infirmières du secteur privé et 7 288 des infirmières du secteur public. Quant au millier de candidats qui briguaient les suffrages, 831 ont été élus, suppléants inclus. Toutefois, certains départements, tels l’Ain et le Territoire de Belfort, n’ont, faute de candidat, aucun élu. D’autres, comme la Nièvre, la Meuse ou encore la Guyanne n’en n’ont qu’un seul.

"Nous n'aurons pas de territoires vierges"

Une situation qui risque de perturber, voire de bloquer, le fonctionnement normal de ces instances. L’ordre infirmier a indiqué qu’il organiserait un « deuxième tour » sous la forme d’élections complémentaires. Les modalités de ce nouveau scrutin ne sont pas encore précisées. « Nous n’aurons pas de territoires vierges », assure Olivier Drigny, vice-président de conseil national. Si la pénurie de candidat persistait, l’ONI pourrait envisager une représentation interdépartementale. Les élus d’un département seraient alors appelés à diriger un autre département de leur région. Les ARS pourraient aussi désigner des représentants proposés par l’Ordre.

Quoi qu’il en soit, Olivier Drigny estime que le taux de participation, 21,9 %, « est une prouesse » au regard de celui d’élections récentes, comme les municipales, et dans un contexte où l’Ordre est victime « d’une communication négative, notamment de la part du ministère de la Santé. En toute logique, on pouvait s’attendre à un score nettement moins bon », constate-t-il. En 2008, 68 000 infirmières, sur les quelques 590 000 membres que comptait la profession, avaient participé aux premières élections des représentants départementaux. A l’époque, la seule condition d’accès au vote était d’être infirmière en exercice.

78 % d’abstention

Du côté des opposants à l’ordre, on ne cache pas une réelle satisfaction. « Didier Borniche [NDLR, président du conseil national de l’ordre des infirmiers] se glorifie du résultat de cette élection, nous n’avons décidément pas la même lecture et appréciation des chiffres. Qui y a-t-il de glorieux, en effet, à enregistrer une abstention de plus de 78 % au sein de sa propre organisation ? Et si l’on rapporte le nombre de votantes à l’ensemble des infirmières en exercice, on atteint à peine les 6 %, ce qui, une fois de plus, met en lumière le rejet de cette instance par la très grande majorité de la profession. lool D’ailleurs, plus de 450 000 infirmières font toujours œuvrent de résistante et refusent d’y adhérer », déclare Hugues Dechilly, secrétaire général de Résilience qui, comme l’intersyndicale anti-Ordre (1), appelait les infirmières à boycotter cette élection; tous réclament toujours son abrogation. En attendant, et comme prévu, les élections régionales se dérouleront en juin prochain. Cette fois, seuls les conseillers départementaux fraichement élus voteront.

Françoise Vlaemÿnck

1- CFDT Santé Sociaux, la CGT Santé Action Sociale, la CFTC Santé Sociaux, FO Santé Sociaux, le SNICS FSU, Sud Santé Sociaux et l'Unsa Santé Sociaux.

source espace infirmier


Dire qu'il n'y a que 6% de votants est faux, puisque seuls les inscrits pouvaient voter. Résilience n'est pas très regardant sur sa méthode de comptage quand il faut déglinguer l'ONI.
Modifié en dernier par Arnaud BASSEZ le sam. avr. 12, 2014 11:56 am, modifié 1 fois.
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Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » jeu. avr. 10, 2014 5:39 am

Sans vouloir en rajouter sur la "communication politique" je rappelle que les infirmières votent à hauteur de 4% aux élections professionnelles sans que personne ne juge nécessaire de remettre en cause l'existence des syndicats. Et pourtant ces élections professionnelles sont beaucoup plus efficaces en terme d'organisation, contrairement à celles de l'ONI.
Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. mai 12, 2014 8:09 pm

Pour info, en parcourant le site de résilience, syndicat envers qui je n'ai aucune sympathie particulière (et encore moins les quelques idiolâtres excités du smiley), car je n'y cotise pas, ni à aucun d'ailleurs.

http://www.cftc-santesociaux.fr/triste- ... firmieres/

Alors que d’un côté, le directeur de l’ARS Alsace demandait au procureur de la république d’arrêter « une démarche inopportune sans fondement » mené contre des infirmières dans le Haut Rhin, (cf. courrier ci-joint), et qu’en même temps une conseillère de Mme Touraine nous faisait part de la fin des procédures, on apprenait ce mardi 6 mai, que 4 infirmières dans une autre maison de retraite avait été appelées à se présenter à la gendarmerie Saint Louis prochainement. Et comme on ne recule devant rien dans ce beau pays, l’une d’entre elles, a même été convoquée pour le dimanche 18 mai en plein après- midi. Pauvre Ordre Infirmier, il continue tout seul à se saborder en se mettant toute la profession à dos. Mais bien pire, triste France, qui laisse les représentants de l’ordre, déjà en manque de moyens, dépenser l’argent des citoyens, à poursuivre celles qui chaque jour se dépensent sans compter, sans aucune augmentation de salaires depuis 2010 pour apporter soutien et soins à l’ensemble de la population.

La CFTC ne pourra rester sans réaction devant de telles provocations contre les soignants. Elle demande dans un premier temps aux infirmières de ne pas céder à ces intimidations téléphoniques et dès à présent elle interpelle les élus et la population pour apporter tout leur soutien à ces professionnelles.

§§§

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/05 ... necessaire

L’adhésion à l’Ordre est obligatoire, mais pas nécessaire
le 08/05/2014

Le syndicat des services de santé FO et le syndicat CFDT Santé-Sociaux du Haut-Rhin s’insurgent contre la convocation à la gendarmerie de six infirmières du Haut-Rhin non inscrites à l’Ordre.

Ces convocations avaient été envoyées suite à une intervention de l’Ordre des infirmiers du Haut-Rhin qui avait signalé des « refus d’inscription » au parquet de Mulhouse et à l’ARS. Le parquet aurait ouvert une enquête pour une soixantaine de cas.

Interrogée par L’Alsace sur sa position quant à ces refus, l’ARS a précisé, hier, par la responsable de la communication, Patricia Dietrich, qu’il y avait « une obligation de s’inscrire au tableau de l’ordre, même si ce n’est pas appliqué dans les faits ».

L’ARS a rappelé qu’une proposition de loi pour rendre cette inscription facultative devait être déposée prochainement et que l’Agence régionale de santé elle-même « n’exige pas l’adhésion à l’Ordre pour inscrire les infirmiers à Adeli », le système national d’enregistrement des professions de santé.

De la même façon, pour l’ARS « il n’apparaît pas opportun d’engager des poursuites pénales ». L’Agence santé indique qu’elle a communiqué son avis au procureur. Ces poursuites devraient donc cesser.

Dans sa lettre adressée le 2 mai à l’Agence régionale de santé et au préfet de la Région Alsace, Force Ouvrière se déclare « scandalisé par ces méthodes » compte tenu des récentes directives du ministère de la Santé, adressées notamment à l’ARS, spécifiant de ne plus effectuer des rappels aux inscriptions. Le syndicat dénonce les « pressions ignobles » de l’Ordre des infirmiers et estime que ces faits constituent « une véritable agression avec de réels risques psychosociaux pour tous les professionnels ».

De son côté, la CFDT a adressé un courrier au procureur de la République pour lui faire part elle aussi de son indignation. «Il faut replacer cette affaire dans le contexte de déliquescence de l’Ordre national infirmier (ONI), dont l’obligation d’adhésion a été annoncée à plusieurs reprises par des ministres de la Santé successifs, mais qui n’a toujours pas été actée. La situation financière de l’ONI est désastreuse faute de perception de nombre de cotisations attendues ; de plus, sa légitimité est fortement discutable au vu de la grande faiblesse du taux de participation aux récentes élections (22%)», écrit la CFDT. Selon FO, 80 % des infirmiers ne sont pas inscrits à l’Ordre.

L’ARS a recensé 18 685 infirmiers et infirmières en Alsace, dont 2 260 libéraux
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yves benisty
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Message par yves benisty » mar. mai 13, 2014 12:20 pm

Arnaud BASSEZ a écrit :Pauvre Ordre Infirmier, il continue tout seul à se saborder en se mettant toute la profession à dos. Mais bien pire, triste France, qui laisse les représentants de l’ordre, déjà en manque de moyens, dépenser l’argent des citoyens, à poursuivre celles qui chaque jour se dépensent sans compter, sans aucune augmentation de salaires depuis 2010 pour apporter soutien et soins à l’ensemble de la population.
Je ne le cache pas, j'étais favorable à l'ordre infirmier.

Le problème, c'est qu'ils se sont retrouvés dans une situation ubuesque. D'un côté la loi de la République, qui crée un ordre à adhésion et cotisation obligatoires. D'un autre côté, la justice, qui ne condamne pas ceux qui ne payent pas.

C'est un peu comme si, alors que la vitesse est limitée sur les routes, aucune condamnation n'était prononcée contre les contrevenants.

Cela dit, l'ordre n'a pas brillé par ses actes... Tant pis, je reste persuadé que ça aurait pu représenter un moyen d'unir la profession.

Mais si toutes les infirmières de France se donnaient la main... Qui donc ferait leur boulot ? }:->)
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mai 15, 2014 1:21 pm

PARIS, 13 mai 2014 (APM) - L'avenir de l'ordre infirmier est "clairement menacé", a prévenu mardi la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

La ministre a réaffirmé à cette occasion son soutien aux travaux conduits par la députée Annie Le Houérou (apparentée PS, Côtes-d'Armor), qui devrait déposer "avant l'été" une proposition de loi rendant facultative l'adhésion à l'ordre infirmier (cf APM NCRBD003).

Marisol Touraine était interrogée par le député Jean-Luc Reitzer (UMP, Haut-Rhin), qui a exprimé son émotion après les mesures d'enquêtes diligentées par le parquet de Mulhouse à l'égard d'infirmiers salariés en raison de leur non-inscription à l'ordre, déplorant qu'ils aient été traités comme "de véritables criminels" (cf APM NCRDS003).

"La situation aujourd'hui que vivent les infirmiers à l'égard de l'ordre infirmier n'est évidemment pas satisfaisante", a souligné Marisol Touraine, rappelant toutefois que l'instauration de l'ordre infirmier en 2006 était imputable à la majorité UMP d'alors, bien que "l'écrasante majorité des infirmiers ont marqué depuis le départ leur opposition à [sa] mise en place".

"Je le dis très sincèrement et très fermement: l'ordre des infirmiers est un ordre contesté, un ordre sans légitimité, et donc un ordre dont l'avenir est clairement menacé", a souligné la ministre.

Elle a indiqué que le groupe de travail animé par Annie Le Houérou proposerait des évolutions législatives "de façon très rapide". "La grande majorité -85% des infirmiers- travaillent en établissement, la mise en place d'un ordre avec adhésion obligatoire ne correspond donc pas à la situation que vivent les infirmiers et cette situation évoluera", a conclu Marisol Touraine.

Le 29 avril, le gouvernement avait laissé entendre que la publication d'un décret portant code de déontologie des infirmiers demeurait incertaine compte tenu des évolutions attendues pour l'ordre infirmier (cf APM VGRE5001).

L'ordre national des infirmiers (ONI) a proposé à Marisol Touraine, dans un courrier daté du mercredi 7 mai, de lui confier l'enregistrement des infirmiers (non inclus dans le répertoire partagé des professions de santé -RPPS) pour participer aux économies sur les dépenses publiques, en déchargeant les agences régionales de santé (ARS) de cette mission, rappelle-t-on (cf APM NCRED001).

vg/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

---

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr ... sp#P220028

Ordre national des infirmiers

M. le président. La parole est à M. Jean-Luc Reitzer, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.

M. Jean-Luc Reitzer. Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, le mois dernier, six infirmières du département du Haut-Rhin ont été convoquées par la gendarmerie sur décision de justice. Quel crime ont-elles bien pu commettre ? Tous simplement ne pas avoir adhéré à l’Ordre national des infirmiers !

Il leur a été signifié de rejoindre cet ordre sous soixante jours, au risque de se voir condamnées à une peine d’un an de prison et à une amende de 15 000 € pour exercice illégal de la profession d’infirmière !

Certaines d’entre elles ont été traitées comme de véritables criminelles, subissant prises de photos et d’empreintes digitales. Des faits similaires se sont d’ailleurs reproduits la semaine dernière et ont conduit à une convocation pour ce dimanche 18 mai, à quinze heures, à la gendarmerie ! Je vous laisse imaginer, madame la ministre, l’état psychologique de ces infirmières, dont chacun reconnaît ici la difficulté du travail et le dévouement exemplaire !

Ma question, vous l’aurez compris, porte autant sur la forme que sur le fond de cette affaire. Vous avez, à plusieurs reprises, affirmé que l’adhésion à l’ordre des infirmiers devait être facultative. Pourriez-vous aujourd’hui clarifier votre position à cet égard ? Chacun conviendra en effet que ce que viennent de vivre ces infirmières est particulièrement choquant. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. La parole est à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé. Monsieur le député, je voudrais, au lendemain de la journée mondiale des infirmiers, rendre ici hommage au travail quotidien des quelque 550 000 infirmières et infirmiers qui, dans notre pays, travaillent auprès des patients de façon remarquable.

M. Franck Gilard. Ce n’est pas la question !

Mme Marisol Touraine, ministre. S’agissant de l’adhésion ou non à l’Ordre national, la situation vécue aujourd’hui par les infirmiers n’est évidemment pas satisfaisante. Je me réjouis d’entendre vos propos, monsieur le député, car s’il y a aujourd’hui un ordre, c’est parce que votre majorité a souhaité l’instaurer en 2006, alors même que l’écrasante majorité des infirmiers ont marqué depuis le départ leur opposition à sa création. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Mme Laurence Dumont. Voilà la vérité !

Mme Marisol Touraine, ministre. Je le dis très sincèrement et très fermement : l’Ordre national des infirmiers est contesté, il est sans légitimité, et son avenir est donc menacé. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

Je salue le travail des parlementaires du groupe socialiste, républicain et citoyen qui, rassemblés dans un groupe de travail animé par Annie Le Houerou, œuvrent à l’évolution de la loi et proposeront très rapidement des dispositions.

Cet ordre est contesté car la très grande majorité – 85 % – des infirmiers travaillent en établissement. La mise en place d’un ordre avec adhésion obligatoire ne correspond donc pas à la situation vécue par les infirmiers, qui est donc amenée à évoluer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

M. le président. Nous avons terminé les questions au Gouvernement.
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Message par Arnaud BASSEZ » mar. mai 27, 2014 7:22 pm

Requiem pour l’ordre infirmier ?

La future loi de santé, qui devrait être débattue en conseil des ministres avant la fin de l'été, proposerait l’abrogation pure et simple de l’Ordre national des infirmiers (ONI). C’est ce que révèle un document de travail confidentiel, daté du 15 avril.

« Suppression de l’ordre national des infirmiers ». En six mots, la messe de requiem serait-elle dite pour l’Ordre, huit ans seulement après avoir été porté sur les fonts baptismaux ? Il semblerait que ce soit le cas, si l’on en juge le document de travail, daté du 15 avril, mais non sourcé, intitulé « Projet de loi relatif à la politique de santé » diffusé ce matin par nos confrères de l’Espace Social Européen. Si le chapitre « modernisation des professions de santé » évoque sommairement une « évolution » de l’instance ordinale, la mesure d’habilitation correspondante est moins ambiguë, parlant de suppression et d’éventuelles « mesures de remplacement ».

La déclaration de Marisol Touraine, le 13 mai dernier devant les députés, résonne aujourd’hui comme le glas accompagnant l’agonie du mourant… « Je le dis très sincèrement et très fermement : l'ordre des infirmiers est un ordre contesté, un ordre sans légitimité, et donc un ordre dont l'avenir est clairement menacé », avait déclaré la ministre de la Santé.

Le projet de loi présenté le 17 juin

Contacté, le ministère n’a pas souhaité réagir à cette fuite. Du côté de l’Ordre, le directeur juridique fait savoir par la voix de l’attaché de presse de l’instance « qu’à ce stade, l’Ordre ne souhaite pas réagir à des fuites et des rumeurs». Et de préciser : « Toutefois, d’un point du vue législatif, il est pratiquement impossible de supprimer une institution comme l’ordre par un simple article dans un projet de loi. » Mais, rien m’empêche le législateur de défaire ce qu’il a fait... Cela arrive, d’ailleurs, chaque jour ou presque.

L’ONI, qui demande depuis plusieurs mois à être reçu par le ministère, pourrait l’être le 16 juin prochain. La veille de la présentation officielle du projet de loi de santé au ministère.

Françoise Vlaemÿnck (espace infirmier.fr)

§§§

Fin de partie pour l’Ordre infirmier ?


le projet de loi relatif à la politique de santé, qui devrait être présenté officiellement le 17 juin proposerait l’abrogation pure et simple de l’Ordre national des infirmiers (ONI), selon un document de travail dévoilé par nos confrères de l'Espace Social Européen. Le projet de loi devrait ensuite être présenté au parlement début 2015.

Selon ce document de travail daté du 15 avril non daté, dans le chapitre sur l'exercice de la profession, le verdict est clair : "suppression de l'ordre national des infirmiers".

Contacté, l'ONI "refuse de commenter" ce document "qui n'est pour l'instant qu'une fuite". Cependant, par la voix de son service de presse, l'Ordre indique que "supprimer une institution telle que l'Ordre ne se fait pas en un article de loi. Il faut organiser des transferts de compétence. C'est complexe".

le document de travail précise juste sur ce point que "l'habilitation devra préciser si des mesures de remplacement doivent être prises".

Relations orageuses entre Marisol Touraine et l'ONI
Il ne s'agit cependant guère d'un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Rappelons qu'à l'occasion de la séance de questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale le 13 mai dernier, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, avait déclaré : "la situation que vivent aujourd'hui les infirmiers au regard de l'Ordre infirmier n'est évidemment pas satisfaisante".

Précisant qu'une "écrasante majorité" d'infirmiers était opposée depuis le départ à cet Ordre, la ministre a poursuivi : "Je le dis très sincèrement et très fermement, l'Ordre des infirmiers est un Ordre contesté, un Ordre sans légitimité, et donc un Ordre dont l'avenir est clairement menacé".

Les relations ne sont certes pas améliorées depuis la lettre ouverte à la ministre de la Santé, envoyée par Didier Borniche, président d l'ONI, le 20 mai dernier. Ce dernier s'offusquait : « Vous avez profité du regrettable incident survenu dans le Haut-Rhin (la convocation à la gendarmerie d'infirmières non inscrites au tableau, NDLR) - relevant du seul ministère de la Justice et dans lequel l'Ordre n'a aucune responsabilité - pour une fois encore stigmatiser l'ONI et appeler à sa suppression".

Il tient, dans ce courrier,Marisol Touraine pour "responsable" du fait que « tous les infirmiers diplômés ne soient pas inscrits au tableau de l'Ordre », ce qui selon lui « permet à des faux infirmiers de profiter de cette faille et d'exercer illégalement".

Didier Borniche s'indignait également "du refus obstiné de dialogue" de la ministre. "Il y a maintenant plus d’un an que les élus de l'Ordre (...) demandent à être reçus par vous-même ou vos collaborateurs. Nos demandes sont restées sans réponse", ajoutait-t-il. Didier Borniche espère désormais être reçu au ministère avant le 17 juin.

Le deuxième tour des élections départementale compromises ?
Suite au premier des élections départementales qui n'avaient pas permis à chaque département de disposer d'un nombre suffisant d'élus pour fonctionner, l'Ordre avait indiqué qu'un second tour serait organisé à l'automne. Ce rattrapage serait-il compromis, ainsi que les élections régionales prévues pour 2015 ?

"Plus de la moitié des conseils départementaux de l’ordre infirmier sont empêchés de fonctionner normalement, par manque d’élus en nombre suffisant. Cette situation très embarrassante pour l’ordre infirmier le conduit à faire nommer par les ARS des conseillers des départements voisins, eux même en nombre insuffisant dans leur département d’origine", indique Hugues Dechilly, président du syndicat Resilience.

Ce dernier compte attaquer devant le Tribunal administratif l'organisation de ce second tour. Mais il se pourrait bien que Hugues Dechilly n'ait bientôt plus besoin de se pourvoir devant le tribunal administratif, si l'hypothèse de la suppression de l'Ordre se confirme.

Il restera alors à régler la dette qu'a accumulé cette institution. laquelle se monterait à environ 7,5 millions d'euros, selon les estimations de Resilience.

Cyrienne Clerc (actusoins)

§§§

Quel avenir pour l’Ordre infirmier ?

Depuis son arrivée avenue de Ségur, Marisol Touraine s’est montrée peu amène à l’égard de l’Ordre infirmier, instance qui peine toujours à s’imposer auprès des professionnels qu’elle représente, notamment chez les salariés.

Cependant, si les déclarations ont été multiples, les actions ont été rares, si ce n’est par omission : l’absence de publication du décret entérinant le code de déontologie pouvant en effet être lue comme une volonté de freiner le développement de l’Ordre. Alors qu’est en préparation une nouvelle loi générale sur la santé publique, qui doit être dévoilée en conseil des ministres le 17 juin, certains redoutent que le temps de l’intervention face à l’Ordre soit enfin venu.

Ainsi, l’émoi a été vif en ce début de semaine alors qu’était évoqué par la presse le projet du gouvernement de supprimer l’Ordre, qui aurait été acté par un document de travail. Très vite, le ministère de la Santé a tenu à affirmer, notamment au site espaceinfirmier.fr, que « l’abrogation de l’Ordre n’est pas à l’ordre du jour et une telle disposition n’aurait pas sa place dans la future loi de santé ».

Faut-il pourtant être rassuré sur le sort de l’instance ordinale ?

Probablement pas. On le sait, en effet, à plusieurs occasions, le ministre de la Santé s’est déclaré favorable à la mise en place d’un mécanisme visant à rendre l’adhésion à l’Ordre facultative (un dispositif dont on voit mal comment il ne pourrait pas nuire à l’institution !). Or, dans un communiqué publié cette semaine, la fédération CGT Santé et Action affirme que cette idée devrait être reprise dans le projet de loi sur la santé publique, comme l’indique le site Infirmiers.com. Pour l’heure, il n’y a eu ni confirmation, ni démenti de la part du ministère de la santé, et déjà les organisations favorables à l’Ordre exigent que la lumière soit faite.

Affaire à suivre.

M.P. (source JIM)
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. juil. 10, 2014 9:42 am

L'Ordre infirmier veut rebondir sur les failles du répertoire Adeli

Les récentes statistiques sur les professions de santé sont à considérer avec précaution, reconnaît la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). L'Ordre des infirmiers en profite pour promouvoir l'inscription au tableau, qui permettra de disposer de données fiables.

Les statistiques du répertoire Adeli (Automatisation des listes) sont sujettes à caution, de l'aveu même de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). Dans son dernier recensement des professions de santé au 1er janvier 2014, La Drees met en effet en garde : "Malgré les différentes opérations qualité mises en œuvre au fil des années et l’obligation légale d’inscription, le répertoire Adeli présente des fragilités qui justifient que l’on considère avec précaution les statistiques présentées ici." D'une part, les professionnels de santé ne procèdent pas systématiquement à leur désinscription du répertoire lorsqu'ils cessent leur activité, que ce soit provisoirement ou définitivement.

D'autre part, ils ne signalent pas non plus systématiquement un changement de situation professionnelle comme un nouveau mode d'exercice ou un nouveau département d'exercice. Sans compter que certains professionnels dont les infirmiers "semblent tarder à faire enregistrer leur diplôme au répertoire", remarque la Drees. Par conséquent, "le répertoire Adeli sous-estime potentiellement les jeunes professionnels en activité et sur-représente les plus âgés", reconnaît-elle volontiers.

Entre 2012 et 2013, la hausse des effectifs infirmiers est "sensiblement supérieure au taux d’accroissement annuel observé au cours des années précédentes", note la Drees. Le nombre d'infirmiers actifs enregistrés au répertoire Adeli est ainsi passé de 567 564 à 595 594, soit une augmentation de 4,9 % (contre 3,5 % entre 2011 et 2012). "Si le dynamisme des effectifs annuels de diplômés d’écoles d’infirmiers explique une partie de ces hausses importantes, une certaine surestimation du nombre d’infirmiers en activité répertoriés dans Adeli n’est pas à écarter", prévient encore la Drees. Cette dernière complète : "On notera cependant que le taux d’accroissement 2013-2014 est revenu à son niveau d’avant 2012-2013, soit environ 3,5 %."

Ces aveux de faiblesse sont repris à bon compte par l'Ordre national des infirmiers (ONI). Dans un communiqué diffusé le 8 juillet, l'ONI estime "impérieuse" la nécessité de "disposer de statistiques fiables pour une offre de soins optimisée". "Une des principales priorités de la future loi de Santé est d'organiser sur chaque territoire une offre de santé accessible à tous. Comment peut-on viser un tel objectif à partir de statistiques que le ministère de la Santé reconnaît lui-même comme étant erronées et surévaluées ?", interroge le président de l'Ordre, Didier Borniche. Il en déduit : "Cet aveu prouve que l'administration ne peut tout faire et qu'elle doit s'appuyer sur les acteurs de la santé." Selon lui, "l'inscription obligatoire au tableau de l'ordre avec une cotisation modique constitue (...) un mécanisme assurant la production de statistiques actualisées et fiables".

Le président de l'ONI appelle par conséquent le ministère de la Santé, les ARS et les établissements employeurs "à travailler en partenariat avec l'ordre et à promouvoir l'inscription au tableau". Pour l'ONI, "un des apports très utiles des ordres professionnels réside dans les atlas démographiques qu'ils éditent". Il se demande en conclusion pourquoi cette utilité n'est pas reconnue à l'ordre des infirmiers, aujourd'hui plutôt bousculé, y compris par le ministère de la Santé.

[Avec Hospimedia.fr]
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. août 22, 2014 6:30 pm

Une pétition contre l’Ordre infirmier recueille plus de 8 000 signatures

22 août 2014 | Rédaction ActuSoins | mots clefs : Ordre infirmier

Alors que la dernière mouture du futur projet de loi de santé ne mentionne plus l'Ordre infirmier et son éventuelle abrogation, la pétition en faveur de cette abrogation, lancée il y a un mois par le collectif Infirmières en colère, dépasse les 8 000 signataires.

Ils étaient 8 750 signataires le 22 août à midi.

Cette pétition, soutenue également par le syndicat anti-Ordre Resilience, sera ensuite "adressée aux pouvoirs publics dans les semaines à venir".

Celle-ci reprend reprend les arguments de ce syndicat : "Pas besoin des chambres disciplinaires ordinales où tout n'est que magouilles et petits arrangements entre amis. L'ordre infirmier est sur endetté et se retrouve pieds et poings liés au bon vouloir de sa banque qui continue à le soutenir abusivement dans le seul but de récupérer sa mise de départ de ... 19 millions d'euros. Cet ordre est devenu l'enjeu de pouvoirs politiques et financiers qui n'ont rien à voir avec les intérêts de la profession infirmière".

Même en plein été, le bras de fer se poursuit donc. L'Ordre avait de son côté commandité un sondage auprès du public (et non de la profession), parue en juin dernier qui se concluait par un plébiscite pour l'Ordre.

"En tentant d'abroger l'Ordre national des infirmiers (ONI), par une mesure glissée dans le futur projet de loi de Santé, la Ministre de la Santé ne s'attendait sûrement pas à être largement désavouée par l'opinion publique. (...) Une opposition massive se dégage contre la suppression de l'Ordre puisque 94 % des Français approuvent le maintien de l'inscription obligatoire et plébiscitent les missions effectuées par l'ONI", commentait alors l'ONI.

Rédaction ActuSoins

une pétition lancée en plein été, sans pub ni autre article de presse (celui-ci est le premier !) et qui cartonne à plus de 250 signatures/jour est promise, certainement, à un bel avenir ...
l'ordre ne peut en dire autant, cette pétition, comme l'adhésion à un syndicat est libre, l'ordre infirmier étant - lui - une contrainte (plus pour longtemps, paraît-il) ...

pour signer la pétition :

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoL ... 2014N46611

actusoins, dirigé principalement par des IADE est depuis toujours hostile à l'ONI. Il est parfaitement connu que les informations relatives à l'ONI sont puisées directement auprès du syndicat resilience (AB).
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. août 24, 2014 5:48 pm

vu sur le site de l'ONI

Le regroupement des collectivités territoriales est d’actualité. Dès l’an prochain, les régions seront regroupées pour ne former plus que 13 collectivités. Viendra ensuite le temps du regroupement des départements.

L’Ordre national des infirmiers est lui aussi engagé dans cette démarche. Aujourd’hui organisé en 100 conseils départementaux, il reposera à compter du 30 octobre sur un tissu de 55 conseils départementaux et interdépartementaux.

Pour réaliser ce regroupement qui permettra d’améliorer son service rendu aux infirmiers à des coûts maitrisés, l’Ordre procède à de nouvelles élections afin d’élire les conseillers interdépartementaux (au nombre de 13 titulaires si l’interdépartement compte moins de 4000 inscrits et au nombre de 23 titulaires si l’interdépartement compte plus de 4000 inscrits).


Ou comment aller plus vite que le gouvernement (ce qui n'est certes, pas bien difficile), qui n'a pas encore entériné cette organisation nationale. Sans doute est-ce là une manœuvre masquant bien maladroitement le fait que les dernières élections n'ont pas eu le succès escompté, car de nombreux conseils n'avaient pas de membres en suffisance.

De même, alors qu'à l'origine il était prévisible que l’échelon départemental était trop lourd, voici qu'il aura fallut à l'ONI 7 ans pour s'en rendre compte : "Pour réaliser ce regroupement qui permettra d’améliorer son service rendu aux infirmiers à des coûts maitrisés". Mieux vaut tard que jamais, sauf que cette vision altérée aura coûté cher.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. oct. 11, 2014 5:33 pm

Santé : le temps de l’union nationale est venu !

Paris, le samedi 11 octobre 2014 -

Défendre une cause menacée entraîne un grand nombre d’entre nous dans le temple des passions : colère, intimidation, reniement sont souvent employés par ceux qui se sentent injustement bafoués et qui n’hésitent pas à utiliser les mêmes méthodes que leurs adversaires. D’autres cependant préfèrent user d’arguments plus techniques : comparaison avec les autres pays, mise en évidence du bien fondé de ses aspirations, rappel des actions positives déjà entreprises en son nom sont alors minutieusement énoncés. Il est une voie moins souvent empruntée : le silence à propos des faits, le silence à propos de la cause à défendre et une évocation plus large d’intérêts supérieurs. S’agit-il ici de confronter ses opposants à la petitesse de leurs actions belliqueuses ? Est-ce l’occasion de souligner l’inanité de certains combats face à des impératifs bien plus cruciaux ? Mais surtout, cette tactique a-t-elle plus de chances de succès, plus de chances d’emporter la conviction là où la rancœur et l’argumentation minutieuse ont échoué ?

C’est en tout cas semble-t-il le pari de Didier Borniche, président de l’Ordre infirmier. Son instance continue à être vilipendée de toute part. Des infirmières établissent des pétitions pour demander sa suppression, le ministre de la Santé répète régulièrement qu’elle est favorable à une adhésion facultative à cette instance et les élections s’organisent difficilement en raison d’une pénurie de candidats. Pourtant, Didier Borniche, comme les défenseurs de l’Ordre l’ont déjà tenté mille fois n’affichera pas son désarroi face au mépris de ses détracteurs. Il ne reviendra pas non plus sur le rôle de l’Ordre et n’évoquera pas plus les exemples étrangers pour démontrer son utilité. Non, dans la tribune qu’il nous adresse, destinée à défendre l’Ordre national infirmier, il ne prononcera pas une fois son nom. Il se contentera d’appeler à l’union nationale pour protéger notre santé publique. Insinuant très implicitement que cette union nationale ne pourra naître sans l’union des infirmiers, union impossible sans Ordre.

Par Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers

Crise économique, crise politique, crise morale, crise sociale : en France, comme ailleurs en Europe, les difficultés sont légion. Notre gouvernement doit faire des choix parfois ardus, prendre des mesures souvent sensibles et surtout répondre à des attentes citoyennes majeures. Parmi celles-ci, l’une d’entre elles caractérise pleinement ce qui fait de la France une grande puissance mondiale, un pays qui a su concilier croissance économique et développement humain : la Santé. Certes, le savoir-faire de nos professionnels est mondialement reconnu ; notre budget en recherche est parmi les plus élevés au monde ; nos prises en charge sont un modèle pour nombre de nos voisins. Certes. Pourtant, des réformes sont nécessaires, des changements sont attendus, par les patients comme par les médecins, les infirmiers, ou les autres professionnels de santé. Des réformes courageuses qui doivent s’emparer de la question de la prise en charge, de la prévention, de l’éducation thérapeutique alors même que nous restons trop souvent les champions de la consommation médicamenteuse… Qui doivent prendre en compte les aspects de financement pour assurer la durabilité d’un système fondé sur la solidarité, dans un contexte où la branche « maladie » de la Sécurité sociale présente un fort déficit. Qui doivent anticiper l’évolution des pathologies, leurs modes de transmission et les modalités de prise en charge. Qui doivent enfin savoir utiliser les compétences et les capacités à bon escient pour enfin proposer un système de prise en charge efficace, efficient et adapté à chacun.

De vastes enjeux, des défis majeurs et un travail de titan en perspective ! Mais un travail, nous ne le répèterons jamais assez, nécessaire et vital au maintien des bases de fraternité, d’égalité et de solidarité de notre système de santé.

Tout mettre sur la table
La participation de l’ensemble des acteurs concernés et parties-prenantes ne sera pas de trop pour mener ces chantiers à bien et aboutir à des résultats concrets. « Participation » n’est d’ailleurs pas un terme assez fort en de telles circonstances : il s’agit de créer une véritable union nationale des acteurs de santé et de l’ensemble des parties prenantes : ordres, associations de patients, syndicats, sécurité sociale, Parlement et, bien sûr, Ministère. Une union visant à mettre sur la table l’ensemble des retours d’expérience issus des programmes les plus novateurs. Une union qui doit permettre aux idées les plus justes et les plus fortes, aux propositions les plus porteuses d’avenir, aux solutions les plus innovantes, de trouver une écoute attentive et ouverte, un écho véritable, pour devenir une stratégie politique, un modèle d’avenir solide et pérenne au bénéfice des Français.

À l’heure où le gouvernement récemment remanié se dit « de cohérence » et « de clarté », j’appelle la ministre de la Santé à considérer la cohérence et la clarté d’un travail commun et en toute intelligence avec toutes les institutions agissant dans son domaine de compétence. Loin des querelles politiques et des présupposés idéologiques, nous devons ensemble proposer aux Français, vos électeurs et nos patients, une réflexion de fond pour leur garantir une meilleure santé dans le cadre d’un système efficient.Nous avons en commun la responsabilité de les servir et de ne pas les décevoir. Ensemble, les bonnes volontés et la grande expérience des acteurs de la santé ont la capacité à formuler les réponses aux enjeux que les bouleversements économiques, sociaux et sociétaux que nous connaissons rendent urgents à traiter. Choisissons tous ensemble le même camp : celui de la santé publique.
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Message par Arnaud BASSEZ » dim. oct. 12, 2014 2:13 pm

Depuis le 4 février je n'étais pas retourné sur le site resilience. Par lassitude. Voir des smileys par paquet de douze à chaque ligne...

Voici donc un "communiqué" de ce syndicat anti ONI. Ordre qui pour l'instant reste debout jusqu'à preuve du contraire, même si ses finances sont très chaotiques.

Il ne faut y voir dans la publication ci-dessous, que le désir d'informer. Je n'ai absolument aucun lien avec résilience, et les idiolâtres de l'administrateur me fatiguent. (AB)

communiqué RESILIENCE du 17 septembre 2014 : ordre infirmier, les élections de la dernière chance !

alors que depuis hier matin , 16 septembre 2014, les candidatures sont fermées pour pouvoir postuler à l’élection du second premier tour des cdoi en octobre 2014, la première d’avril 2014 ayant constaté un « manque d’enthousiasme » parmi les 150 000 adhérents revendiqués par l’oni, dont 90 000 seraient à mettre au crédit du président autoproclamé en juillet 2011, Didier Borniche, participation électorale du printemps 2014 ayant conduit à la paralysie dans plus de 60 départements dont certains ont vu zéro candidat pour zéro élu, obligeant à un regroupement interdépartemental présenté, honteusement et illégitimement, comme une « nécessaire évolution » suite au futur regroupement des régions françaises décidé par le Gouvernement,

alors que les textes exigent une adhésion formelle depuis au moins 3 ans et d’être à jour de cotisation au moment du dépôt de la candidature, monsieur Borniche ne peut puiser dans les quelques 90 000 dossiers ayant été plus que moins annexés à l’oni sous la contrainte et la menace d’un dé conventionnement à la CPAM ou au refus d’une titularisation auprès d’un employeur depuis fin juillet 2011, seuls les 60 000 inscrits avant août 2011 ayant donc le droit de postuler, infirmières dont la plupart ne cotisent plus depuis 3 ans, comme bon nombre d’adhérents qui se sont vus harcelés par courriers avec menaces d’huissier en même temps qu’ils recevaient la pub pour s’inscrire et postuler à l’élection, belle preuve de timing ordinal,

alors que dans ces plus de 60 départements, les quorums de conseillers départementaux visant à valider, en réunion départementale obligatoire, les dossiers des nouveaux adhérents, sont insuffisants suite à la catastrophe électorale d’avril 2014, le compteur de l’oni reste bloqué à 156 619 depuis le 22 août 2014, est-ce à dire qu’entre avril et le 22 août 2014, des nouveaux adhérents ont été validés (illégalement) sans réunir le quorum départemental, avant que RESILIENCE ne tire la sonnette d’alarme ?

alors que les comptes et bilans financiers de l’oni pour 2013 n’ont toujours pas été diffusés, l’ordre infirmier aurait-il des difficultés à honorer l’arrangement avec sa banque validé en décembre 2011 par le tribunal de commerce de Paris obligeant l’oni à rembourser pas moins de 1 500 000 euros par an sur 7 ans pour apurer l’ex dette de 14 000 000 ?

combien de candidats inscrits avant août 2011, non enthousiastes et non à jour de cotisation en avril 2014, monsieur Borniche va-t-il pouvoir présenter à la presse, au vote du 30 octobre 2014 ?

combien de dossier d’infirmières et d’infirmiers harcelés par l’oni et ses sbires, ayant été obligées de déposer un dossier et un chèque, attendent-ils que le quorum et les magouilles internes à l’oni leur permettent de débloquer leur dossier dans les départements qui ne peuvent plus fonctionner depuis avril 2014 et dont beaucoup sont sous la tutelle de conseillers des départements voisins, eux-mêmes sous la tutelle d’autres départements ?

RESILIENCE demande donc aux infirmières et aux infirmiers qui reçoivent les relances de l’oni visant à récupérer les trois dernières années de cotisations de ne pas en tenir compte,

RESILIENCE attend avec gourmandise le résultat des élections d’octobre 2014 dont on peut prévoir sans beaucoup se tromper qu’ils seront aussi nuls et catastrophiques que ceux d’avril 2014, les mêmes 60 000 adhérents inscrits depuis au moins 3 ans ayant certainement eu peu d’envie de changer d’avis en 6 mois,

RESILIENCE demande aux pouvoirs publics de passer aux actes après avoir formulé des promesses électoralistes qui n’engagent que ceux qui les reçoivent et donc de modifier les statuts de l’oni visant à le rendre facultatif, un moindre mal, pour toutes les infirmières à défaut de l’abroger purement et simplement comme parfois évoqué dans des documents de travail,
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Message par Gaetan CLEMENCEAU » dim. oct. 12, 2014 4:11 pm

http://www.espaceinfirmier.fr/actualite ... hance.html

Arnaud, de quel source as-tu tiré l'article un peu plus haut, intitulé "Santé : le temps de l’union nationale est venu !" ?
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. oct. 29, 2014 2:49 pm

Jim.fr
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