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Posté : jeu. janv. 04, 2007 12:21 pm
par tybuisson
Mais oui tu as Oh combien raison! mais, voilà toute vérité n'est pas toujours bonne à dire. A mon avis c'est le bon sens qui doit s'exprimer et primer ici, et ceci sans jeux de mots.
Bien sûr que les IADE ne sont pas sur leur derrière à ne rien faire, mais il peut arriver que dans une secteur ça rame dur et que dans l'autre ce soit plus calme et pourquoi en effet ne pas proposer ses services là où ça rame. A diplôme égal on est pas toujours égaux mais on n'a pas toujours envie de le reconnaître.

Posté : jeu. janv. 04, 2007 8:04 pm
par Arnaud BASSEZ
tybuisson a écrit : Bien sûr que les IADE ne sont pas sur leur derrière à ne rien faire
On parie que si ?
J'en connais quelques belles brochettes dans mon DAR.

Posté : dim. janv. 14, 2007 8:07 pm
par CARON Nicolas
Bonjour a tous

Je viens d'avoir une grande discussion sur l'interet d'un IADE au SAU avec un professeur d'Anesthésie qui gère le SAU et le SAMU dans son département. Il écrit quelque papiers pour le SAMU de France et je crois qu'il a participé à la rédaction de la lettre concernant les IDE Sapeurs-Pompiers qui a fait un peu de bruit....
Je lui est demandé ce qu'il pensé de l'éxclusivité de prescription par un MAR pour un IADE, et il m'a répondu qu'il était d'accord, mais que ce n'était QUE pour l'anesthésie d'un patient, et non pour les situations d'urgences. On peut tout à fait recevoir des prescriptions d'un medecin urgentiste lors d'un déchoc ou d'un SMUR. En fait ce texte est fait pour que le patient ne soit pas endormi au bloc sans MAR, juste par l'IADE sous le préssion du Chir!

Dans notre décret, il est bien précisé que l'IADE peut pratiquer les techniques d'anesthésie suivante à condition qu'un MAR soit présent, hors les techniques de réanimation et la medecine d'urgence ne sont pas de l'anesthésie, sinon elle serait pratiqué exclusivement par des MAR. Rien ne nous empèche d'appliquer nos compétances, (reconnues par le décret de formation des IADES), pour prensdre en charge un déchoc avec des urgentistes (ISR, IOT, Amines,....).
Ce Professeur d'anesthésie est un fervent déffenseur des IADE tournant sur les services de réa, sau, et SMUR, avec pour rôle de prendre en charge les déchocs au SAU, les TIIH en SMUR et inta-hospitalier et des soins en réa. Ce serait un IADE "volant", sans pour autant prendre la place des IDE au déchoc ou SMUR, sous peine que les infirmiers ne veuillent plus travailler dans ces services.

Voila, je crois que je vais mon TIP sur le rôle d'un IADE "volant" entre ses trois services, si quelqu'un à des idées :idea: ou des remarques :evil: je suis preneur :!:

Posté : dim. janv. 14, 2007 8:29 pm
par Maxime Darde
Cette analyse me parait tout a fait naturelle. Notre spécialité nous permet de réaliser des gestes et appliquer des protocoles pour réaliser des anesthésie, sous la responsabilité d'un anesthésiste bien sur.

Nos compétences infirmières ne sont bien sur pas remise en causes. Ce sont des compétences supplémentaires qui nous sont reconnues par notre diplôme.

Travaillant actuellement dans 2 des 3 services (Bloc et SAMU) qui concernent ton TIP, et ayant bossé également comme IADE dans le 3°, ton sujet et l'analyse que tu tireras de ton enquête m'interessent. Si tu as besoin pour ton enquête, je suis prêt a y participer, tu peux me contacter.

Point a discuter néanmoins, la prise en charge avec des urgentistes d'ISR et IOT restant des techniques d'anesthésie même dans l'urgence, elle sont normalement hors décret. Au SAMU, la Loi voudrait donc que, avec un urgentiste, ca soit systématiquement lui qui se réalise l'ISR et l'IOT, IADE ou pas a ses cotés.

Maintenant, la pratique nous montre que dans certains cas, l'interêt du patient est tout autre.... Mais c'est un autre débat.

Posté : dim. janv. 14, 2007 9:22 pm
par Pascal Schulze
J'ai déjà eu cette discussion avec d'autres (ou peut-être le même) médecins.

L'anésthésie pourrait (notez le conditionnel) se définir par : une consult, une visite, une induction, un acte chirurgical, un réveil.

Point de cela en SMUR.

L'ISR-IOT-ventilé ne serait donc pas de l'anésthésie ; mais "juste" une technique d'anésthésie.
Si on taxe les SMUR de faire de l'anésthésie ; alors ils font aussi de la pneumologie, de la cardiologie, etc....

Or, le discours des urgentistes est autre : ils font de la médecine d'urgence, qui nécessite des techniques et des connaissances de cardio, de pneumo, de neuro, d'anésthésie, etc....

La différérence est maigre, certes ; mais elle permet à l'IADE de faire du SMUR...
Et pi.... qui qui fait le mieux les techniques d'anésthésie en médecine d'urgence.. l'iADE, non ?

Posté : dim. janv. 14, 2007 10:45 pm
par Éric DELMAS
Méfiez-vous des analyses juridiques des MAR. Non seulement ils sont fortement intéressés à interprêter les textes à leur guise mais, en outre, ils sont excessivement incompétents en la matière.
En matière juridique, seul compte le texte. Le juge ne s'adressera à un expert que si le texte comporte des lacunes ou des incohérences.

Si un problème survient et qu'une plainte est déposée au pénal, vous irez expliquer au juge que vous ne faisiez pas d'anesthésie mais de la sédation réanimatoire de médecine générale.

Posté : dim. janv. 14, 2007 11:00 pm
par Maxime Darde
Les patients opérés dans le cadre de l'urgence dans un bloc et avec un anesthésiste n'ont pas toujours, du fait de l'urgence, une consult et une visite.

Questionnement +/- rapide si le patient peut, eventuellement renseignements a la famille ou aux proches, et on fait avec ce qu'on a.

Ca reste néanmoins de l'anesthésie.

Posté : dim. janv. 14, 2007 11:30 pm
par Éric DELMAS
Ca s'appelle quand même une consultation.
Revois les textes qui ne détaillent pas le contenu d'une visite pré-anesthésique.

Je ne vois pas bien le rapport avec ce que je disais plus haut, à moins que ta réponse ne s'adresse pas à moi.