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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mars 25, 2010 8:55 pm

ça n'est pas précisé.
La santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.

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Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » lun. mars 29, 2010 5:31 pm

La présidente de l’Ordre national des infirmiers, Dominique Le Bœuf était entendue le 23 mars dernier par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, alors que plusieurs députés ont manifesté ces dernières semaines leur volonté de légiférer afin que s’apaisent les tensions qui accompagnent aujourd’hui la mise en place de cette institution. Cette rencontre a été l’occasion pour Dominique le Bœuf de rappeler les prémices de la fondation de l’Ordre en observant qu’il n’était « issu ni d’un rapport officiel, ni d’un désir de l’administration, ni d’une initiative gouvernementale, mais d’une demande persévérante des forces vives de la profession infirmière, incarnées par 45 associations, toujours actives (…) et des syndicats professionnels, souvent d’origine hospitalière ».

Cette belle unité évoquée par la présidente de l’Ordre qui semble avoir aujourd’hui volé en éclat avait été symbolisé en 2005 par la réalisation d’un sondage réalisé sur internet par l’Association pour un Ordre des infirmières et infirmiers de France (APOIIF) et le site Infirmiers.com qui affirmait que 92 % des professionnels ayant répondu (sur 2 812) étaient favorables à la création d’une telle structure. Ce sondage, qui n’était pas sans présenter certains biais, renseignait par ailleurs sur le prix que les infirmières étaient prêtes à payer pour faire fonctionner cet Ordre apparemment tant attendu : 54,59 % des répondants avaient estimé « envisageable » une cotisation atteignant 30 euros.

6,25 euros par mois

Quatre ans plus tard, pourtant, le Conseil national de l’Ordre des infirmiers fixait à plus du double son montant : 75 euros étaient exigés de tous les professionnels pour finaliser leur inscription. Un an après cette décision qui a fini d’attiser la colère de ceux et celles qui, en dépit des sondages dithyrambiques, ne se sont jamais montrés très séduits par l’idée d’un Ordre des infirmiers, Dominique le Bœuf continue de défendre ce choix avec vigueur. Elle a ainsi rappelé la semaine dernière que ce montant résultait d’une analyse réalisée par le cabinet de conseil Ernst & Young qui « a évalué nos charges, non pas à 4 millions et demi mais à 37 millions. Il a préconisé en conséquence une cotisation à 82 euros. Comme vous le savez, nous avons décidé de réduire la cotisation à 75 euros dans un souci d’extrême économie ».

Au-delà de ces explications budgétaires, Dominique le Bœuf s’est par ailleurs prêtée à quelques comparaisons : « Ce montant de 75 euros est inférieur de 40 % aux deux autres cotisations ordinales les plus basses : celles des sages femmes et des masseurs kinésithérapeutes (qui ont vivement manifesté leur hostilité contre le prix qui leur était imposé, ndrl) dont les rémunérations sont comparables à celles des infirmiers » a-t-elle ainsi rappelé devant les députés avant d’observer encore : « L’Ordre britannique qui réunit plus de 600 000 infirmiers et avec qui je corresponds a besoin d’une cotisation de 90 euros ».

Enfin, elle s’est attelée à un petit calcul en rappelant que ces 75 euros « correspondent pour une infirmière du service public hospitalier à 6,25 euros par mois, soit 0,37 % de sa rémunération moyenne en début de carrière (avec deux ans d’ancienneté) qui s’élève aujourd’hui à 1 630 euros nets, sans les primes et sans les dimanches (…). Il n’est pas décent de prétendre que les infirmiers de ce pays ne veulent pas ou ne peuvent pas, dans leur immense majorité, investir 6,25 euros par mois pour prendre leurs affaires en matin et construire leur avenir » a-t-elle conclu.

Un Ordre pour les seules libérales : un stratagème qui ne séduit que 13 % de nos lecteurs

Il est peu probable que cet exposé parvienne à convaincre la très grande majorité des infirmières du bien fondé de cette cotisation qu’on leur impose : aujourd’hui de l’aveu même de la présidente de l’Ordre, seules 50 000 infirmières se sont en effet acquittées de leur cotisation. Dès lors, même parmi les députés favorables à la création de l’Ordre et qui ne contestent pas la légitimité du prix de la cotisation, on constate : « l’Ordre pourra s’organiser comme il voudra, il ne pourra pas contraindre 510 000 infirmières et infirmiers à adhérer si ceux-ci ne le souhaitent pas » a ainsi observé Yves Bur (UMP).

Aussi, ce dernier suggère-t-il que les infirmiers salariés soient dispensés de cotisation, ce qui pourrait à terme revenir à limiter le champ d’action de la structure aux seules libérales. Cette solution ne satisfait que 13 % des professionnels de santé ayant répondu au sondage du JIM sur ce sujet du 16 au 28 mars 2010. Elle apparaît de fait difficilement compatible avec la vocation de l’Ordre d’unir la profession. Le député Guy Lefrand (UMP) a ainsi souligné qu’un « ordre s’adresse à toute une profession ».

Baisse de la cotisation : la vraie solution

Aussi, semble-t-il que le principal levier d’action de l’Ordre afin de faire évoluer la situation reste la baisse de la cotisation : une solution qui demeurait défendue par les députés, même après l’exposé liminaire de Dominique le Bœuf. Elle semble également l’idée la plus intéressante pour 21 % des lecteurs du JIM. Demeure la position la plus radicale, soutenue par plusieurs élus de gauche et notamment le député Jacqueline Fraysse (PC) : la suppression de l’Ordre.

Aujourd’hui, cette solution retient également l’attention du plus grand nombre des professionnels de santé ayant répondu à notre sondage. Ils ont en effet été 41 % à plébisciter ce choix sans appel. Ces résultats ne semblent cependant pas signifier que le refus de l’Ordre soit majoritaire chez les professionnels de santé. Un sondage réalisé sur notre site en février 2006 avait révélé que 64 % des lecteurs du JIM étaient favorables à la création de cette structure. Ainsi, les 36 % d’opposants de l’époque n’ont progressé que de cinq points après l’avènement de l’institution : ce qui laisse supposer que la mise en place de l’Ordre n’a pas été sans conséquence sur la position des uns et des autres. D’ailleurs, l’addition des 22 % de professionnels qui estiment que rien ne doit être changé à la situation actuelle et des 21 % qui jugent qu’une réduction de la cotisation apparaît nécessaire révèle un nombre un peu plus élevé de répondants favorables au maintien de l’Ordre sans en dispenser les infirmières salariées (43 %) qu’à sa suppression pure et simple (41 %).

Soulignons que ces résultats ne reflètent pas la position spécifique des infirmières mais celle de l’ensemble des professionnels de santé, mais témoignent cependant combien les premières heures de l’Ordre semblent avoir durablement affecté l’enthousiasme que certains pouvaient avoir nourri en faveur de ce projet.

_______

Concernant l’Ordre infirmier, pensez-vous qu’il faille :
Ne rien changer aux dispositions actuelles 22%
Réduire la cotisation 21%
Limiter son champ d’action aux infirmières libérales 13%
Le supprimer 41%
NSP 2%
Nombre total de votes : 533

source JIM
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Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » lun. mars 29, 2010 6:20 pm

Au-delà de ce que chacun est en droit de penser, je trouve le journaliste du JIM un peu "laxiste" dans ses propos.
Il émet des doutes sur un sondage “dithyrambique” à ses yeux qui réunit plus de 2800 personnes (alors que la validité statistique d'un sondage est de 96% à compter de 1000 sondés), même s'il a raison de souligner qu'il y a des biais puisque ce sondage s'est fait sans panel. Il oublie également de préciser que quelques années plus tôt un autre sondage de plus de 1500 personnes effectué dans une revue professionnelle (aujourd'hui disparue sans rapport de cause à effet), avait donné les mêmes chiffres.
Par contre il nous cite ses sondages en “oubliant” de préciser le nombre de participants, le panel retenu et donc la validité qu'il lui accorde.
Comme objectivité on peut faire mieux surtout quand on lit que ce sondage était ouvert à toutes les professions de santé contrairement à ceux déjà cités.

Maintenant que 50% des infirmières soient intellectuellement volages ne me surprend pas, on retrouve le même pourcentage chez les français dans les sondages politiques.
cedr1c
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Message par cedr1c » mar. mars 30, 2010 3:10 pm

On est bien plus haut que 50%, plutôt autour de 80%.
Actuellement, nous ne sommes même pas à 50 000 inscrits (cf dernière page)

http://www.sendspace.com/file/2w4i86

Le code de déontologie est aussi validé, sans changement particulier (les motions des CDOI auront eu autant de valeur que leur histoire de cotisation à 30€)
cedr1c
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Message par cedr1c » mer. mai 19, 2010 5:35 pm

Peut être en lien avec votre action d'hier, prise de position de Mme Bachelot, soutenant la proposition d'Y.Bur. Une nouvelle qui devrait ravir la majorité d'entre nous:


mms://video.assemblee-nationale.fr/wmv/13/100519.wmv

à 15h50, ou 49min28s de la vidéo
Arnaud BASSEZ
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mai 20, 2010 4:14 pm

Notre mouvement actuel n'intègre absolument pas l'ONI.

source JIM

Coup de théâtre hier à l’Assemblée nationale : Roselyne Bachelot, d’un ton particulièrement ferme, a apporté son soutien à la proposition de loi défendue par le député UMP Yves Bur visant à dispenser les infirmières salariées de l’obligation de cotiser et d’adhérer à l’Ordre. Déjà sollicitée par différents élus sur les problèmes rencontrés par l’Ordre infirmier, qui ayant imposé une cotisation s’élevant à 75 euros, se heurte à une franche hostilité d’une grande partie des professionnelles salariées, le ministre de la Santé avait jusqu’alors botté en touche.

Ainsi, au mois de décembre 2009, en réponse à Françoise Olivier-Coupeau (PS, Morbihan) qui évoquait « l’indignation » des infirmières des hôpitaux du Morbihan, le ministre avait tenu à rappeler l’importance de la « mission de service public » assurée par l’Ordre et avait simplement indiqué que ses services « réfléchissaient à des solutions » concernant le montant de la cotisation. Aussi, nul ne pouvait imaginer qu’Yves Bur, qui s’est depuis longtemps intéressé au sort des infirmières, recevrait hier un accueil très différent. Cela n’a pas empêché le député du Bas-Rhin de dénoncer à la tribune une structure « coûteuse et inutile » et de rappeler l’opposition de la majorité des infirmières. Il a par ailleurs souligné rapidement que les établissements de santé assuraient déjà les missions disciplinaires dont l’Ordre est aujourd’hui chargé et que de manière générale les législations en vigueur prévoyaient un cadre juridique « tout à fait suffisant » pour les infirmiers salariés.

Puis, il a évoqué les tensions créées aujourd’hui par les exigences de l’Ordre qui attentent de toutes les professionnelles qu’elles s’acquittent de 150 euros de cotisation (75 euros pour l’année 2009 et 75 euros pour l’année 2010) et qui menacent les infirmières n’y répondant pas de différentes représailles. « Devra-t-on attendre l’intervention des huissiers pour agir face à cette situation inacceptable ? », s’est interrogé Yves Bur.

Les infirmiers salariés ne doivent pas se laisser intimider !

Ainsi interpellée, Roselyne Bachelot a rappelé qu’elle n’était pas ministre de la Santé lorsque fut créé l’Ordre infirmier et qu’elle avait lors de ses prises de fonctions souligné qu’une cotisation « convenable » ne devait pas dépasser « 20 euros » (elle évoquait en réalité plutôt à l’époque un montant de 30 euros). Mais, « ces conseils de bon sens » n’ont pas été écoutés a sévèrement remarqué le ministre. Aussi, reconnaît-elle à l’instar d’Yves Bur, que l’entêtement de l’Ordre à maintenir un montant de 75 euros entraîne aujourd’hui une situation à laquelle il faut remédier. « Je ne laisserai pas intimider les infirmiers salariés par une demande de 150 euros.

Je ne laisserai pas exposer les employeurs d’infirmiers salariés au risque d’être poursuivis pour exercice illégal » a-t-elle tonné. Se drapant en défenderesse des infirmières contre l’Ordre, Roselyne Bachelot a marqué sa très vive désapprobation à l’égard de cette structure, dont elle semble prête à se passer. « Notre système de santé a besoin de cohésion et n’a pas besoin d’un double pilotage » a-t-elle ainsi affirmé, se présentant clairement comme l’unique maître à bord. Enfin, remarquant à l’instar d’Yves Bur que les missions disciplinaires et la protection des infirmières étaient bien assurées par le Haut conseil aux professions paramédicales, elle a indiqué qu’elle « soutiendrait la proposition de loi et fera en sorte de ne réserver l’obligation d’adhérer à l’Ordre infirmier qu’aux infirmiers libéraux ».

Fin de l’Ordre

Par cette exécution en moins de trois minutes, Roselyne Bachelot a scellé sa rupture avec l’Ordre infirmier alors que ses rapports avec cette instance étaient déjà particulièrement tendus. En décembre 2009, en effet, l’Ordre s’était ému de constater que le ministre de la Santé, plutôt que de le soutenir, avait répété que son souhait concernant le montant de la cotisation n’épousait nullement ceux de l’instance.

Roselyne Bachelot affirmait cependant à l’époque ne pas souhaiter intervenir dans ce débat, tout en se démarquant une nouvelle fois de cette structure, en rappelant qu’elle avait été instaurée avant son arrivée en fonction. Hier, il semble que le ministre soit revenu sur sa décision de ne pas prendre part à ce débat. Si son soutien à la proposition d’Yves Bur était confirmé, sans doute signerait-elle la fin de l’Ordre infirmier, car le principal intérêt d’une telle structure aurait été probablement de créer une union au sein d’une profession aux modes d’exercices variés.


Aurélie Haroche
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BEAL Romain
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Message par BEAL Romain » jeu. mai 20, 2010 6:28 pm

"Roselyne Bachelot a souligné que la création de l'Ordre infirmier (par la loi du 21 décembre 2006, ndlr) était une décision antérieure à son arrivée au ministère de la santé. Elle a rappelé qu'elle avait demandé aux instances ordinales de ne pas dépasser de 20 euros le montant des cotisations mais que celles-ci "n'avaient pas voulu obéir à ces conseils de bon sens"."
Voici une petite partie de la dépèche AMP qui en dit long : le conseil national de l'ordre n'a en aucun cas à "obéir" à la ministre de la santé ! Voilà donc un lapsus qui montre que l'ordre est (était?) bel est bien un contre pouvoir indépendant qui doit (aurait pu?) nous servir !?!
" DEBOUT LA D'DANS..." (MAP)
Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » jeu. mai 20, 2010 7:36 pm

Il en va de l'ONI comme de l'exclusivité de compétence IADE.
Après s'être longtemps fait tirer l'oreille, l'État a fini par l'accepter en pensant effectivement lui déléguer - y compris financièrement - certaines des missions qu'il aurait dû accomplir (même s'il ne le fait pas). Mais en constatant que le budget prévu allait laisser à l'Ordre les moyens de mener de vraies missions lobbyistes, il craint à juste titre d'avoir ouvert la boîte de Pandore. Comme la profession, bien cornaquée par les syndicats qui ne veulent pas d'une profession infirmière unie et efficace, semble demander un retour en arrière, il va le faire et ainsi éteindre ce qui aurait pu devenir un véritable incendie.
Du coup on va revenir aux grands classiques :
- impossibilité réelle de savoir qui exerce la fonction infirmière en France (merci disent de nombreuses cliniques)
- impossibilité d'assurer une information régulière et continue de la profession (on est tellement mieux quand on ne sait rien)
- la profession infirmière française située au bas de l'échelle au niveau européen alors qu'elle pouvait être en tête (comme si nous avions quelque chose à faire valoir auprès des autres)
- des syndicats généralistes qui vont continuer à encaisser les subventions tout en laissant passer toutes les réformes contre la profession comme ils le font depuis le début du CSPPM et comme ils vont pouvoir le faire encore mieux avec le HCPP
- une profession infirmière ravalée au rang d'adulte incapable de s'auto-gérer et une scission organisée entre le secteur libéral et le secteur salarié (donc sur des critères économiques)
Au total, nous aurons une diaspora infirmière empressée de s'auto-détruire et fournissant un formidable réservoir d'esclaves adolescents que l'on pourra laisser partir au bout de quelques années puisque certaines missions seront confiées à plus incompétents et que le renouvellement générationnel assurera un pseudo-équilibre. En outre, quelques centaines de malades chroniques et de vieillards y laisseront leur peau ce qui arrange aussi bien les héritiers que les institutions.
Finalement, il est logique que les spécialistes du pied aient un ordre et pas nous, puisque nous ne sommes que des trous du cul !
cedr1c
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Message par cedr1c » jeu. mai 20, 2010 7:51 pm

Arnaud, je sais bien que votre mouvement est indépendant (et c'est aussi bien pour vous de ne pas voir la CNi et consorts venir faire un deuxième cortège derrière vous pour que les journalistes mélangent tout), mais je pense que votre colère de la veille est tombée à point.
BEAL Romain a écrit : Voici une petite partie de la dépèche AMP qui en dit long : le conseil national de l'ordre n'a en aucun cas à "obéir" à la ministre de la santé ! Voilà donc un lapsus qui montre que l'ordre est (était?) bel est bien un contre pouvoir indépendant qui doit (aurait pu?) nous servir !?!
Ou inversement, voilà ce qui montre que l'ordre était bel et bien voulu par l'Etat dans un but d'obtenir une gestion administrative moins couteuse de la profession.
A chacun son point de vue (certains ici savent le défendre en mailant de manière agressive les députés opposés à cet ordre :wink: )
AYRAULT Alexandre
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Message par AYRAULT Alexandre » jeu. mai 20, 2010 9:15 pm

Moi ça me fait surtout penser que Bachelot est de + en + à côté de la plaque ...

et comme Eric, Romain , et d'autre : je suis bien triste que les Infirmières scient la seule branche qui, à mon avis, pouvait les menées plus haut ...
ALLEZ on se bouge !!!??!!...
cedr1c
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Message par cedr1c » ven. mai 21, 2010 4:36 pm

Mais rien ne vous empêche de continuer à cotiser, et à tenter de convaincre autrement que par la menace.
AYRAULT Alexandre
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Message par AYRAULT Alexandre » sam. mai 22, 2010 8:14 am

pour une fois tout à fait d'accord
ALLEZ on se bouge !!!??!!...
BEAL Romain
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Message par BEAL Romain » sam. mai 22, 2010 5:42 pm

Voici la réponse du CNOI depuis son site

L’Ordre national des infirmiers s’étonne des propos tenus
par la ministre de la Santé à l’Assemblée Nationale
Alors qu’enfin, la profession infirmière dispose d’une organisation qui la représente dans son ensemble, la ministre de la Santé a déclaré à l’Assemblée nationale, qu’elle soutient une proposition de loi visant à rendre facultative l’inscription à l’Ordre pour les infirmiers salariés.
L’Ordre national des infirmiers est une institution créée par la loi, chargée de veiller à la qualité et à la sécurité des soins, et au respect de la déontologie. Il doit également promouvoir la profession dans toutes ces composantes.
Les attaques dont il fait l’objet sont dénuées de tout fondement. Dans sa déclaration, apparemment improvisée, en réponse à un député, la ministre a multiplié les erreurs et les malentendus sur tous les points évoqués :
- Non, la mission de médiation conduite par Mme Poletti et Mr Mallié n’a pas été infructueuse, elle vient seulement de commencer.
- Non, le Haut Conseil des Professions Paramédicales n’a pas en charge les affaires disciplinaires.
- Non, aucun Ordre ne saurait assurer ses missions légales avec « une cotisation symbolique d’environ 20 euros par an ».
- Non, les infirmiers n’auront pas à acquitter « une cotisation de 150 euros ».
- Oui, l’Ordre a décidé cette année de moduler sa cotisation, comme la loi HPST le lui permet.
- Oui, l’Ordre est indépendant. Il n’a pas à « obéir aux conseils » ( !) qui méprisent la loi et cette indépendance.
- Oui, le système de santé et la profession infirmière ont besoin de cohésion. Le rôle de l’Ordre est justement d’y contribuer.
Les 17 ordres professionnels français rassemblent la totalité de leurs professions respectives, pour assurer une telle cohésion. Il en est de même pour tous les ordres infirmiers en Europe et dans le monde. Le Conseil International des Infirmières vient de s’étonner et de s’inquiéter de la menace qui pèse aujourd’hui sur l’Ordre des infirmiers de France.
L’ONI tient à rassurer toutes celles et tout ceux qui oeuvrent en son sein à la qualité des soins et à la promotion de notre profession. Il poursuit son action pour que la voix des infirmiers soit entendue et respectée.
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Message par cedr1c » sam. mai 22, 2010 6:05 pm

Je veux bien les croire, mais:
- Non, la mission de médiation conduite par Mme Poletti et Mr Mallié n’a pas été infructueuse, elle vient seulement de commencer.
Pourquoi madame Poletti dit dans son mail type de réponse: "Cette mission de médiation m'a été confiée ainsi qu'à mon collègue Monsieur Richard MALLIE, Député des Bouches du Rhône. Ensemble nous avons tenté en vain de trouver un apaisement à l'opposition qui existe entre les infirmiers salariés et le Conseil de l'Ordre. " si cette mission n'est pas considérée comme finie?
- Non, aucun Ordre ne saurait assurer ses missions légales avec « une cotisation symbolique d’environ 20 euros par an ».
Pourquoi alors les élus ont signé une motion au début, pourquoi ces promesses lors des professions de foi? Comment fait il pour tourner avec 10% du budget actuellement?
- Oui, l’Ordre a décidé cette année de moduler sa cotisation, comme la loi HPST le lui permet.
Cotisation qui double chez les libéraux (en SEL, par exemple), et qui est de moitié pour les nouveaux diplômés qui vont exercer 6 mois. Si les cotisations ont été modulées, pourquoi le budget de l'ordre a augmenté?
- Oui, l’Ordre est indépendant. Il n’a pas à « obéir aux conseils » ( !) qui méprisent la loi et cette indépendance.
Quand l'ordre demande une subvention en Rhône Alpes, c'est pour désobéir ou pour son indépendance?
- Oui, le système de santé et la profession infirmière ont besoin de cohésion. Le rôle de l’Ordre est justement d’y contribuer.
Et c'est un échec depuis sa création, menaces sur des collègues, envoi d'une partie des infirmiers dans la rue, aucun positionnement sur les IADE, délaissé au point que 90% se sont mis en exercice illégal plutôt que d'y adhérer. Madame Bachelot a fait un constat, mais je ne suis pas sûr qu'elle soit responsable de cela.

L'info était publiée par Amouroux sur son site de l'ordre du 75 depuis 2 jours.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. mai 26, 2010 7:49 pm

Source JIM

Une semaine après l’annonce du soutien de Roselyne Bachelot à la proposition de loi du député Yves Bur visant à restreindre l’obligation d’adhérer à l’Ordre infirmier aux seules professionnelles libérales, les réactions continuent d’abonder. Si les déclarations des uns et des autres apparaissent le plus souvent tranchées, oscillant entre l’indignation des infirmières libérales et le cri de victoire des syndicats représentant les salariés, l’organisation Convergence (syndicat de professionnelles libérales) fait entendre une voix un peu différente. Il s’interroge en effet clairement sur la part de responsabilité de la direction de l’Ordre dans la situation actuelle.

700 mètres carrés de bureau pour s’isoler de la profession infirmière

A la tête d’une instance dont la légitimité était de toute part interrogée, la direction nationale de l’Ordre n’a pas fait preuve de la maturité politique qui lui aurait permis de créer un consensus au sein de la profession, observe Marcel Affergan, président de Convergence Infirmière. Son communiqué parle ainsi de « positions suicidaires », d’une « surdité » constante et d’un entêtement contre-productif. Le syndicat rappelle qu’il s’est félicité de la création de l’Ordre qu’il a longtemps appelé de ses vœux, mais son président, lui-même élu ordinal, ne peut que déplorer le « gâchis » obtenu aujourd’hui. Pour l’organisation, l’Ordre aurait dû entendre les conseils répétés par le ministère de la Santé et la Direction hospitalière de l’organisation des soins (DHOS) concernant le montant de la cotisation, plutôt que de taxer ces interventions d’ingérence insupportable.

Convergence ne peut comprendre que le conseil national ait préféré maintenir la nécessité d’une « organisation structurelle fastueuse » (s’appuyant notamment sur 700 mètres carrés de bureau à Paris ou encore les services d’un conseil d’audit) plutôt que d’entendre les appels à la raison qui émanaient de toutes parts et qui se faisaient même (difficilement) entendre en son sein. Jamais, en effet, la direction de l’Ordre n’a semblé prête à prendre acte des dissensions suscitées par ses décisions et sa mise en place et la réponse qu’elle a opposée à Roselyne Bachelot confirme cet aveuglement. Elle se contente en effet de précisions techniques et n’évoque nullement les causes possibles de la situation actuelle.

Retour en arrière ?

Non contente d’imposer plutôt que de discuter, l’Ordre n’aurait également pas réussi à apporter la preuve de son utilité. Convergence Infirmière note en effet qu’il a « décidé seul (…) d’un code de déontologie déjà poussiéreux et aveugle », largement inspiré de celui des médecins, alors même que ces derniers réfléchissent à sa refonte. Dès lors, analyse le syndicat d’infirmières libérales, la prise de position du ministre de la Santé semblait « inévitable ». Pour autant, le syndicat ne manque pas de s’interroger sur la pertinence d’une instance ordinale qui ne représenterait qu’une minorité de la profession. Aussi, en marge de son communiqué, le président du syndicat n’hésite pas à évoquer la possibilité d’un retour en arrière, avec la mise en place d’une structure intermédiaire qui permettrait un avènement plus serein dans quelques années d’une véritable institution ordinale reconnue et souhaitée par tous.

La fin des Ordres ?

Ce scénario pourrait ne pas être celui qui l’emportera, à l’heure où les déclarations de Roselyne Bachelot sont aujourd’hui utilisées par les centrales syndicales pour exiger une disparition de tous les Ordres professionnels. Sept syndicats de salariés appellent d’ailleurs, dans un communiqué diffusé hier, les masseurs kinésithérapeutes, les pédicures-podologues et toutes les autres professions paramédicales « ordrées » à « poursuivre le boycott de l’inscription et du paiement de la cotisation ».
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