dossier reçus pour inscription à l'ordre!

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yves benisty
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Message par yves benisty » ven. sept. 25, 2009 10:53 am

cedr1c a écrit :"Article L4312-7
(...)
II. - Le conseil national fixe le montant de la cotisation versée à l'ordre par toute personne inscrite au tableau. "
Et comme l'inscription au tableau est obligatoire, il est obligatoire de payer. Encore une fois, je ne vois pas où est le problème.

Ensuite, vous pouvez chercher des failles, des virgules manquantes, l'essentiel est là : le sens de la loi, c'est que l'inscription est obligatoire et que la cotisation est obligatoire.
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).
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Message par cedr1c » ven. sept. 25, 2009 11:03 am

Ce qui change?
L'ordre présente la cotisation comme élément d'inscription, faisant croire que celle-ci est nécessaire à l'inscription. Et c'est l'inscription qui compte pour la légalité de l'exercice, pas la cotisation.
Vous comprenez ou il faut continuer de vous sortir de votre enlisement?
Allez, un effort, vous y êtes presque:
- Le national dans sa FAQ met le chèque de cotisation comme élément permettant l'inscription, alors que les textes du CSP parlent de cotisation qui s'effectue une fois l'inscription effectuée. Qui ment?

Ce n'est pas une histoire de virgule, juste une envie de passe au dessus des lois pour récupérer le plus de sous avant la fin de l'année. Et ce genre de méthode se répète pour la non attente des décrets d'application de la loi HPST concernant l'inscription automatique, et aussi pour la mise en route des dossiers avant validation de la CNIL.

L'ordre est il au dessus des lois?
yves benisty
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Message par yves benisty » ven. sept. 25, 2009 11:07 am

Ça fait dix fois que vous me ressortez les mêmes arguments, et ça fait dix fois que je réponds la même chose. Mais si vous voulez, nous pouvons continuer. À moins que vous n'ayez rien d'autre à dire ?
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Message par cedr1c » ven. sept. 25, 2009 11:13 am

Non, ça m'amuse de montrer votre mauvaise foi et les réponses à coté que vous sortez tout ça pour ne pas désavouer qu'une seule infime action de votre ordre chéri (qui se trompe de manière manifeste sur ce coup là). :lol:
Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » ven. sept. 25, 2009 11:56 am

Yves, il faut que tu te rappelles que, quand on veut faire croire à sa juste raison et qu'on en est dépourvu, la seule méthode éprouvée est de toujours avoir le dernier mot. Dans l'espoir que les moins à même de réfléchir conservent le dernier avis donné.
C'est la technique préférée de l'individu qui vient polluer tous les forums possibles et imaginables car, il sait très bien que sur le plan argumentaire et sur le plan de la démonstration active, les opposants virulents à l'Ordre et lui-même n'ont rien à apporter. Ils appartiennent à la catégories des opposants qui ne se mouillent jamais dans rien de positif pour leur catégorie professionnelle. Le courage ne leur manque pas sur internet et sous couvert d'anonymat direct ou indirect (car ce monsieur est un illustre inconnu de tous vu qu'il n'a jamais rien fait pour la profession), mais ils sont incapables d'apporter des propositions concrètes et, ne peuvent exister que dans l'opposition à ceux qui essaient de faire avancer la machine.
Ils n'étaient rien quand nous nous battions, y compris dans la rue, pour notre profession, ils ne sont rien aujourd'hui où la profession tend à se faire détruire par les autres professions de santé et le pouvoir administratif et politique et ils ne seront rien demain quand ils n'hésiteront pas à tendre leur sébile pour récolter le fruit des efforts des autres. Ce sont les résistant de la vingt-cinquième heure. LA seule chose qu'ils savent répandre, c'est leur fiel.
Riez, rieurs.
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Message par cedr1c » ven. sept. 25, 2009 12:11 pm

Éric DELMAS a écrit :Yves, il faut que tu te rappelles que, quand on veut faire croire à sa juste raison et qu'on en est dépourvu, la seule méthode éprouvée est de toujours avoir le dernier mot.
Est-ce pour cela que vous revenez parler malgré vos dires des jours précédents?
Il me semble avoir apporté autre chose qu'un vulgaire argumentaire tournant autour de moi, de mes impressions et de "il faut faire confiance". A vous de lire et de tirer vos conclusions ( aussi respectables que d'autres, mais pas meilleures) des infos mises ici (différence entre annonce du national et CSP, échanges et menaces au sein de cet ordre, budget avec 3.7% manquant, mauvaise foi de certains).
Si vous voulez le dernier mot, je vous le laisse, pas de problème.
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Message par Arnaud BASSEZ » ven. sept. 25, 2009 5:34 pm

J'en profite pour glisser une petite phrase au milieu de votre discussion :
Je dispose des documents "litigieux" que Cedr1c m'a envoyé.
Ils sont bien identifiables.
je les tiens à la disposition de qui me les demandera.
Par mail
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Message par yves benisty » ven. sept. 25, 2009 6:22 pm

cedr1c a écrit :Il me semble avoir apporté autre chose qu'un vulgaire argumentaire tournant autour de moi, de mes impressions et de "il faut faire confiance".
Vos propos sont de plus en plus nauséabonds. Alors que vous vous planquez toujours derrière votre pseudo, vous voulez nous faire croire que vous n'avez en tête que le bien de l'humanité et vous revendiquez une vision globale des problèmes. En fait, vous chiez sur le monde entier sauf vous, et c'est même vous qui l'écrivez :
cedr1c a écrit :les infirmiers en psychiatrie (dont les ISP) se sentent plus "de psychiatrie" qu'infirmiers (ce qu'ils n'ont jamais demandé)
La psychiatrie et le reste du monde...
cedr1c a écrit :[...] la reconnaissance de la psychiatrie les importe plus que l'ordre, et l'implication a été plus importante ces derniers mois contre les projets sur les hospitalisations d'office que contre cet ordre, ou il y a juste de l'indifférence, à la limite un "cela ne nous regarde pas".
Si cela ne vous regarde pas, qu'est-ce qui vous motive pour venir porter la bonne parole chez les iade ? Et ce d'autant plus que vous avez déserté inf.com.
cedr1c a écrit :Certains anciens ont aussi de la rancune vis à vis des infirmiers, et ont une expérience amère du dernier lobbying libéral.
Et s'ils pouvaient savonner la planche aux idel, ils ne s'en priveraient pas. Mais à part ça, vous revendiquez une vision globale des problèmes de santé.
cedr1c a écrit :C'est en fait toute une conception du soin qui diffère.
Certes.
cedr1c a écrit :Singer les médecins n'est pas considéré comme une autonomie pour ces soignants qui sont surement ceux qui utilisent le plus leur rôle propre.
Donc il y a la psychiatrie, avec sa belle conception du soin, son rôle propre et son autonomie, et le reste des infirmiers, qui singent les médecins.
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Christophe Leroy
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Message par Christophe Leroy » sam. sept. 26, 2009 9:18 am

Vous pourriez aller moins vite car entre le site agrume et ici , je n'ai plus le temps de vous suivre vos messages à tous les deux....vous êtes en congés annuels en ce moment?
:D
Allez je blague!
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. sept. 26, 2009 6:02 pm

pour info
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. sept. 26, 2009 6:15 pm

le site national est disponible http://www.ordre-infirmiers.fr/
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Message par cedr1c » lun. sept. 28, 2009 9:33 pm

Pour Eric qui aime bien les références à 88, une interview intéressante, venant de Sud Santé de l'APHM:

SUD version : salut Pascal, tu es infirmier de secteur psychiatrique en Seine St Denis (93), lors de la grande grève des blouses blanches de l’automne-hiver 1988 tu as été l’un des fondateurs et des principaux porte-parole de la Coordination Nationale des Infirmières syndiquées et non syndiquées ( la C.N.I ). Quelle importance a eu ce mouvement, et qu’a-t-il permis d’obtenir ?

Pascal Dias : Le mouvement des « Ni Nonnes, Ni Bonnes, Ni Connes » fut un événement social en France, parmi les plus marquants de la fin du XX eme siècle. Celui, à l’aune duquel on compare l’ampleur des luttes qui ont eu lieu depuis, dans la santé.
Les infirmièr(e)s y ont surtout gagné dans l’affirmation de leur dignité professionnelle et personnelle. Une victoire morale, donc, et aussi des augmentations de salaires certes insuffisantes, mais assez conséquentes… C’est à peu près tout.

SUD version : comment va la profession 20 ans après ?



Pascal : à l’issue du mouvement, une infirmière débutante démarrait à 30 % au-dessus du SMIC. Aujourd’hui une infirmière salariée commence sa carrière… 12 % au dessus du SMIC ! Au fil des réformes libérales et des purges budgétaires, les conditions d’exercice n’ont eu de cesse de se dégrader. Notre reconnaissance sociale, comme celle de tous nos collègues des autres professions hospitalières, est piétinée. Notre parole et nos besoins sont niés. La Loi HPST nous promet le coup de grâce et l’on veut nous imposer la camisole des Ordres professionnels pour mieux nous tenir en laisse !

SUD version : Les raisons de se mobiliser sont donc toujours d’actualité ?


Pascal : Les raisons de se battre me semblent plus évidentes encore qu’il y a 20 ans, et tous les salariés de la santé ensemble, pour être plus forts. En partant des revendications spécifiques de chacun, et des intérêts communs à tous, syndiqués ou non. Sans oublier l’indispensable lien avec les usagers !
Le monde hospitalier a besoin d’une nouvelle révolte, plus forte encore qu’en 1988, pour mettre un coup d’arrêt à cette exploitation insupportable, que les employeurs du public et du privé nous infligent. C’est à cette besogne que les SUD Santé-Sociaux s’attèlent !

SUD version : Pour préparer les futures mobilisations il est toujours bon de revisiter un peu le passé. Une chose nous tarabuste, nous à Marseille ; nous avons à l’AP-HM un syndicat catégoriel C.N.I, qui se présente comme l’héritier naturel de la Coordination Nationale de 1988-89. Or, Irène Leguay et toi, tous les deux à SUD, en étiez les principales figures médiatiques. Cela demande un petit retour sur image.

Pascal : En fait ce mouvement, parce qu’il fut gigantesque et a regroupé les énergies comme jamais dans l’histoire de cette jeune profession féminisée, tout naturellement les différentes sensibilités existant dans la profession ont coexisté dans la Coordination. Une Coordination de lutte, c’est l’auto-organisation : 1 salarié = 1 voix. Toute voix à droit au chapitre !
Irène, moi et bien d’autres, pour une bonne part membre de la CFDT à l’époque (mais dans l’opposition au cours suivi par la confédération, qui nous a exclus pour avoir animé la Coord ), nous incarnions le courant unitaire, agissant pour une jonction claire avec les autres métiers de la santé qui étaient entrés dans l’action, dans la foulée des infirmières (Aides Soignants, ASH, paramédicaux, ouvriers, administratif, etc). Notre crédo : lutter ensemble, pour gagner tous !






SUD version : et les autres ?

Pascal : Un autre courant pensait le mouvement sur un plan exclusivement catégoriel, invoquant la peur d’en perdre la maîtrise dans un vaste fourre tout revendicatif. Dans cette sensibilité on retrouvait aussi une vision étriquée, voire égoïste, des intérêts de la profession et aussi pour certains le refus d’assumer un affrontement majeur avec le pouvoir. Nicole Bénévise et Régine Clément (que l’on retrouve aujourd’hui parmi les dirigeantes de l’Ordre infirmier) étaient les portes-parole de la Coordination qui représentaient cette orientation là.
Je pense que, si le mouvement n’a pas pu aller au bout de son impressionnant potentiel, c’est à cette sensibilité qui a mis le frein, qu’on le doit.

SUD version : sur quels terrains les animateurs du mouvement se sont-ils ensuite investis ?

Pascal : Quand la grève s’est terminée, les « unitaires » ont continué à faire du syndicalisme inter catégoriel et solidaires « Un pour tous ! Tous pour un ! », notamment en créant SUD Santé.
Le courant catégoriel, lui, s’est dispersé dans « l’associatif » professionnel ou dans le syndicat CNI qui n’a pas vraiment d’influence, aujourd’hui, en dehors de votre département. Ce syndicat CNI étant issu d’un choix de plusieurs animateurs de Coordinations Infirmières de quelques villes, qui se sont « débrouillés » pour transformer la Coordination, outil des syndiqués et non syndiqués, en syndicat. En gros, ils sont partis avec la marque déposée.
Au début des années 90 ce syndicat a connu pas mal de crises internes (notamment le départ d’Eric Rabette, « la figure » du campement devant le Ministère en 1991). Cette CNI là, n’incarne donc pas ce que fut le mouvement historique des infirmières. Il ne représente qu’une petite part de l’héritage.
Et l’impasse stratégique de cette mouvance catégorielle est patente. Tous, le syndicat CNI y compris, se retrouvent aujourd’hui «mouillés » dans l’Ordre Infirmier.

SUD version : « l’Ordre », actualité à laquelle se heurtent nos professions, n’était donc pas une revendication du mouvement infirmier ?

Pascal : à aucun moment les infirmières mobilisées en 1988, qui revendiquaient d’être reconnues à la mesure de leur utilité sociale et de leur niveau d’études Bac +3, n’ont revendiqué la création d’un Ordre !


SUD version : quel regard portes-tu sur cet « Ordre » ?

Pascal : Obliger les collègues à « casquer » pour un Ordre dont-elles se contrefichent, et avancer de fait dans cette affaire, main dans la main avec Mme Bachelot et la majorité parlementaire « bleu horizon », ce n’est à mon sens pas du tout un bon service rendu à la profession.
Ce qui ne veut pas dire que là où ils sont, les militant(e)s de la CNI n’ont pas à cœur de défendre sincèrement les collègues qui galèrent dans les services.
Je souhaite, qu’ils prennent leur part de boulot et jouent leur partition dans l’édification, indispensable, d’un puissant mouvement en défense de l’hôpital, des personnels qui y travaillent, de la population qui y est soignée.

SUD version : merci Pascal et à bientôt dans les bagarres à venir.
Comme quoi il n'y a pas qu'un seul regard sur 88.

le document en entier:
http://www.fileupyours.com/files/257381 ... 20aphm.doc
Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » lun. sept. 28, 2009 10:55 pm

Maintenant que tu as lu la version LCR, qui représente un tiers des animateurs de 88, tu pourrais lire une version plus neutre, écrite à deux mains par deux journalistes dont une ancienne infirmière. Cela s'appelle Ras la seringue et ça n'essaie de faire tourner les tables pour leur faire dire en 88, ce qui arrange en 2009.
Personne n'a nié la valeur de Pascal, Irène, Pascale etc., tous membres de la LCR à l'époque et anciens de la CFDT. Leur expérience syndicale nous a beaucoup aidé jusqu'à ce qu'ils essaient de récupérer le mouvement pour lancer le "matin du grand soir", notamment en introduisant des ouvriers de l'automobile dans les manifs infirmières ou quand nous avons mis la main sur la feuille de chou interne à la LCR qui détaillait clairement leur ordre de mission de noyautage du mouvement infirmier afin de déclencher un mouvement ouvrier quitte à laisser tomber une profession si peu syndiquée.
La différence entre nous, c'est que toi tu as besoin de lire des interview pour savoir ce qui s'est passé dans le grenouillage de l'époque, moi j'étais aux premières loges. Un coup à la gestion de la comm pour la Coord Hôtel Dieu, un coup avec Nicole, Régine, Eric Zaoui, et plein d'autres.
Le mouvement n'a pas éclaté en deux comme le dit Pascal mais en trois.
Le groupe LCR qui a monté le syndicat CRC tout en disant aux AG qu'il ne fallait pas faire de la Coord un syndicat !! Le groupe de Montpellier avec Rabette qui voulait évincer les parisiens de la Coord syndicat. Et le groupe parisien de la Coord devenu Assos 75 avant de monter une structure intersyndicale et associative dès le salon infirmier de 90, le GIP.
La question de l'Ordre n'était certes pas la première de nos préoccupations car, pendant une guerre on ne se préoccupe pas de créer l'ONU. On en parle avant et après. Pour l'Ordre infirmier cela remonte aux premières tentatives d'unité de la profession (GIT et UNASSIF) et cela est devenu une évidence après l'échec de la Coord qui n'avait qu'un défaut, le manque de pouvoir matériel malgré une mobilisation sans précédent.
Comme quoi un mouvement infirmier ne peut réussir sans une structuration de l'ensemble de la profession, appuyée sur une logistique puissante (donc financée) et disposant d'entrées légales dans les instances décisionnaires. Car la Coord n'a jamais eu qu'un strapontin dans les négociations et la loi Évin nous a enseigné l'usage de la Vaseline.
cedr1c
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Message par cedr1c » mar. sept. 29, 2009 7:34 am

Cela montre surtout Eric qu'il y a plusieurs courants post 88, et pas que celui des CNIstes dont vous vous rapprochez avec Yves.
Éric DELMAS

Message par Éric DELMAS » mar. sept. 29, 2009 7:52 am

C'est un don de lancer une discussion et de sauter du coq à l'âne quand on ne sent plus en position favorable.
Seuls des rigolos n'ayant assisté à aucune AG pourraient prétendre qu'il n'y avait qu'un seul courant. En fait il y en avait plus encore (n'oublions pas les IADE). Par contre, il y avait des intérêts très divergents. Ceux qui menaient une lutte politique en se servant (voire en abusant des espoirs du mouvement infirmier) et ceux qui luttaient pour que la profession infirmière soit reconnue à sa juste valeur, même si des ambitions et des ressentiments internes ont pu séparer des gens qui n'auraient jamais dû l'être.
Maintenant, on retrouve le même processus. D'un côté des gens qui continuent dans leur logique de valorisation de la profession infirmière avec son corolaire indispensable qui est la responsabilisation. De l'autre des défenseurs de leur système qui a prouvé son inefficacité mais qui leur donne un pouvoir sur des gens qui ne les ont pas choisi. Je rappelle que les syndicats décident pour nous et avec le pouvoir politique qui les manipule à son aise (en jouant de l'un contre l'autre) alors que nous n'avons aucun moyen d'intervenir pour chasser ceux qui nous font du tort et qui, souvent ne sont même pas compétents dans notre domaine professionnel. Personne ne sera étonné si je préfère un système qui me donne une voix pour m'exprimer par rapport à un système totalement politisé qui ne m'en donne aucune.
Fin de la discussion stérile pour moi.
Ceux qui ont vingt ans de retard dans leur formation socio-professionnelle feraient mieux de s'instruire au lieu de faire ch... ceux qui se prenaient des coups de matraque pendant qu'ils faisaient dans leurs couches.
C'est au pied du mur qu'on juge le maçon. Montrez-moi ce que vous êtes capables de faire et je vous dirai ce que j'en pense. Et c'est aussi valable pour les IADE de 2002 qui n'ont rien fait d'autre que de râler et de vomir sur leurs aînés.
Quand je vois ce que la lutte pour la profession a coûté sur le plan humain et personnel à des personnes comme Régine Clément (ex Ablondi), je me dis que des rigolos dans ton genre devraient vivre au moins deux cents ans pour espérer lui arriver à la cheville.
Modifié en dernier par Éric DELMAS le mar. sept. 29, 2009 11:36 am, modifié 1 fois.
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