Aidons le SNIA pour la reconnaissance IADE
Posté : jeu. janv. 28, 2010 7:30 pm
Puisque l'heure semble être à la revendication et que nous savons combien il est difficile d'obtenir une évolution régulière de notre situation (déjà dix ans depuis notre dernière mobilisation pour la grille salariale distincte), je me demande s'il ne serait pas intéressant d'"étoffer" un peu cette revendication salariale en demandant la mise en pratique de notre reconnaissance professionnelle.
Je vois les choses sur plusieurs niveaux :
1/ Reconnaissance de notre pratique avancée existante : capacité de poser des diagnostics en peri opératoire (pré-induction, per-anesthésique et SSPI) et capacité à prescrire des produits adaptés à l'anesthésie et à l'analgésie post-opératoire dans le cadre de la SSPI ; capacité à réaliser des actes concourant à la réalisation de l'anesthésie générale, de la réanimation per-opératoire (matériel de surveillance : kt artériel, etc., matériel d'abord vasculaire profond, etc.) et de l'anesthésie loco-régionale par injection unique sans mise en place de matériel à demeure (pas envie de poser des péri à 2 h du mat.)
2/ Mise en place de formations internes ou régionales en vue de l'adaptation de nos pratiques à l'évolution technologique (écho pour ALR, etc.)
3/ Plan de développement d'effectifs IADE en SMUR en vue de transports secondaires médicalisés sous protocoles et d'interventions primaires lourdes de première intention ou de renfort.
4/ Adaptation de la durée de formation pour y intégrer une formation en médecine d'urgence, en réanimation et aux diverses compétences nouvellement reconnues par une dissociation de la formation IADE du tronc commun IDE.
Ce dernier point pourrait proposer des modules de formation intégrant sur trois ans les modules communs entre notre formation et la formation IDE dont le contenu serait renforcé pour l'adapter aux compétences spécifiques aux IADE. Ainsi la formation en médecine d'urgence et en réanimation serait d'un niveau adapté et permettraient de ne pas augmenter la durée totale de formation grâce à la suppression de modules sans intérêt pour notre pratique professionnelle. Les deux années suivantes seraient dès lors consacrées à l'anesthésie dans toutes ses composantes et développeraient le domaine spécifique à la prescription et aux protocoles.
Au total, la même durée de formation permettrait d'avoir des IADE complets et les IDE qui souhaiteraient s'orienter secondairement vers l'anesthésie pourraient se voir proposer des modules complémentaires aux deux années requises, accessibles soit en formation continue immédiate après le DE, soit en formation étagée afin de ne pas compromettre leur accès à la formation complémentaire.
Je vois les choses sur plusieurs niveaux :
1/ Reconnaissance de notre pratique avancée existante : capacité de poser des diagnostics en peri opératoire (pré-induction, per-anesthésique et SSPI) et capacité à prescrire des produits adaptés à l'anesthésie et à l'analgésie post-opératoire dans le cadre de la SSPI ; capacité à réaliser des actes concourant à la réalisation de l'anesthésie générale, de la réanimation per-opératoire (matériel de surveillance : kt artériel, etc., matériel d'abord vasculaire profond, etc.) et de l'anesthésie loco-régionale par injection unique sans mise en place de matériel à demeure (pas envie de poser des péri à 2 h du mat.)
2/ Mise en place de formations internes ou régionales en vue de l'adaptation de nos pratiques à l'évolution technologique (écho pour ALR, etc.)
3/ Plan de développement d'effectifs IADE en SMUR en vue de transports secondaires médicalisés sous protocoles et d'interventions primaires lourdes de première intention ou de renfort.
4/ Adaptation de la durée de formation pour y intégrer une formation en médecine d'urgence, en réanimation et aux diverses compétences nouvellement reconnues par une dissociation de la formation IADE du tronc commun IDE.
Ce dernier point pourrait proposer des modules de formation intégrant sur trois ans les modules communs entre notre formation et la formation IDE dont le contenu serait renforcé pour l'adapter aux compétences spécifiques aux IADE. Ainsi la formation en médecine d'urgence et en réanimation serait d'un niveau adapté et permettraient de ne pas augmenter la durée totale de formation grâce à la suppression de modules sans intérêt pour notre pratique professionnelle. Les deux années suivantes seraient dès lors consacrées à l'anesthésie dans toutes ses composantes et développeraient le domaine spécifique à la prescription et aux protocoles.
Au total, la même durée de formation permettrait d'avoir des IADE complets et les IDE qui souhaiteraient s'orienter secondairement vers l'anesthésie pourraient se voir proposer des modules complémentaires aux deux années requises, accessibles soit en formation continue immédiate après le DE, soit en formation étagée afin de ne pas compromettre leur accès à la formation complémentaire.