Quels sont les vrais risques de la VAE ?
Posté : dim. févr. 14, 2010 10:59 am
Contrairement à ce que je lis ailleurs, la VAE n'est pas un risque majeur pour notre spécialité.
D'abord, si elle est mise en œuvre de façon correcte (vis-à-vis de ce que la loi prévoit), elle n'est pas possible actuellement pour l'accès à la profession IADE. Tout au plus peut-elle servir à réduire une formation spécialisée pour certains collègues déjà compétents en matière de réanimation ou de médecine d'urgence qui sont une part minoritaire de notre formation.
Ensuite, si nous accédons un jour à une reconnaissance universitaire, vu que l'anesthésie est déjà une spécialité médicale, je ne vois pas comment une profession de santé quelconque pourrait utiliser la VAE pour devenir IADE sans suivre la formation.
Maintenant, si la VAE est détournée de son objectif initial, tout est possible.
Mais en fait, à bien y regarder, cela est vrai à d'autres niveaux également.
La seule protection relativement efficace est d'accéder à une reconnaissance universitaire de niveau européen.
Car notre DE obtenu en 91 n'est rien d'autre qu'un joli hochet qui ne nous protège pas davantage que ne le faisait le certificat d'IAA qu'il a remplacé. Un texte de loi l'a créé, un texte de loi peut le supprimer.
Quand nous aurons en Europe une reconnaissance de la formation des assistants en anesthésie qui relèvera d'une formation Master 2, aucun état ne pourra alors brader sa formation locale. C'est donc là qu'il faut faire porter notre effort.
La VAE alors ne pourra en aucune façon dégrader nos compétences qui devront toujours demeurer au niveau Master. Elle sera, comme c'est le cas pour la VAE ASD, simplement une voie plus compliquée pour accéder au niveau requis.
D'abord, si elle est mise en œuvre de façon correcte (vis-à-vis de ce que la loi prévoit), elle n'est pas possible actuellement pour l'accès à la profession IADE. Tout au plus peut-elle servir à réduire une formation spécialisée pour certains collègues déjà compétents en matière de réanimation ou de médecine d'urgence qui sont une part minoritaire de notre formation.
Ensuite, si nous accédons un jour à une reconnaissance universitaire, vu que l'anesthésie est déjà une spécialité médicale, je ne vois pas comment une profession de santé quelconque pourrait utiliser la VAE pour devenir IADE sans suivre la formation.
Maintenant, si la VAE est détournée de son objectif initial, tout est possible.
Mais en fait, à bien y regarder, cela est vrai à d'autres niveaux également.
La seule protection relativement efficace est d'accéder à une reconnaissance universitaire de niveau européen.
Car notre DE obtenu en 91 n'est rien d'autre qu'un joli hochet qui ne nous protège pas davantage que ne le faisait le certificat d'IAA qu'il a remplacé. Un texte de loi l'a créé, un texte de loi peut le supprimer.
Quand nous aurons en Europe une reconnaissance de la formation des assistants en anesthésie qui relèvera d'une formation Master 2, aucun état ne pourra alors brader sa formation locale. C'est donc là qu'il faut faire porter notre effort.
La VAE alors ne pourra en aucune façon dégrader nos compétences qui devront toujours demeurer au niveau Master. Elle sera, comme c'est le cas pour la VAE ASD, simplement une voie plus compliquée pour accéder au niveau requis.