Triple peine pour les infirmiers de la Fonction publique
Posté : mer. févr. 24, 2010 12:27 pm
Le compte rendu du Conseil des ministre est clair. Les infirmiers nouvellement nommés et les anciens qui accepteront le reclassement du ministère (cela vaut bien entendu également pour les spécialisés), se verront appliquer la stricte égalité avec les collègues du privé :
- départ à 60 ans minimum ;
- perte de la bonification d'une année de cotisation tous les dix ans passés en catégorie active (pénibilité) ;
- calcul de la pension porté à 60% des 25 meilleures années au lieu de 70% de la moyenne des six derniers mois.
Le sens de l'équité de notre ministre est pour le moins cynique. Au lieu de ramener le secteur privé au niveau du public ou de couper la poire en deux, on applique à tous le plus mauvais système. Après avoir passé leur carrière dans une profession largement sous payée et déconsidérée (hormis dans les sondages d'opinion qui classent les politiques à proximité des prostituées), les personnels infirmiers passeront leur retraite à la limite du seuil de pauvreté !
À force de nous considérer comme de la merde, il ne serait pas étonnant qu'un jour prochain nos chers politiques se voient appliquée des soins de merde quand ils passeront entre nos mains.
Vous pouvez télécharger ce document ICI
- départ à 60 ans minimum ;
- perte de la bonification d'une année de cotisation tous les dix ans passés en catégorie active (pénibilité) ;
- calcul de la pension porté à 60% des 25 meilleures années au lieu de 70% de la moyenne des six derniers mois.
Le sens de l'équité de notre ministre est pour le moins cynique. Au lieu de ramener le secteur privé au niveau du public ou de couper la poire en deux, on applique à tous le plus mauvais système. Après avoir passé leur carrière dans une profession largement sous payée et déconsidérée (hormis dans les sondages d'opinion qui classent les politiques à proximité des prostituées), les personnels infirmiers passeront leur retraite à la limite du seuil de pauvreté !
À force de nous considérer comme de la merde, il ne serait pas étonnant qu'un jour prochain nos chers politiques se voient appliquée des soins de merde quand ils passeront entre nos mains.
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