Excusez-moi de relayer ici la discussion mais, vu que Maxime m'a exclu à vie de son forum, je ne peux discuter IADE qu'ici et comme ses propos me paraissent dangereux pour notre spécialité, je ne peux le laisser s'exprimer là où il sait que je ne peux lui répondre.
Maxime a écrit :Je relaye l'info sur la mailing list de laryngo pour que tout le monde soit au courant.
Pour moi, si on doit contacter nos dirigeants et responsables, en tant qu'IADE, il serait interessant d'aborder notre avenir, en plus de celui des IDE.
- Plus de responsabilités et donc d'autonomie dans le cadre d'une profession médicale a prescriptions limitées, via
- Re organisation des DAR afin de permettre de mettre en avant nos compétences autour de ces nouvelles possibilités. Envisager cette solution comme un des moyens permettant de palier le manque futur de MAR tout en conservant une qualité de soins auprès des patients.
- Revalorisation de nos grilles indiciaires dans le cadre de la reconnaissance de ces nouvelles responsabilités.
Avant de phantasmer sur ce que l'on devrait "logiquement" nous reconnaître il faudrait faire preuve d'un peu de réalisme et d'esprit de prospective.
Je sais bien qu'il manque à beaucoup d'entre-vous l'expérience de la revendication et de la lutte de terrain, sans oublier celle des manœuvres politiciennes des politiques, des administratifs et des médecins mais, il faut essayer de comprendre la situation.
Que l'on essaie d'envisager notre avenir en plus de celui des IDE pourquoi pas mais, attention au piège.
Si nous ne réagissons pas au coup de jarnac que représente le rejet de la LMD, nous risquons si cette mesure est supprimée et que les IDE se voient reconnu le niveau licence, de manquer d'arguments et de soutiens pour réclamer le Master.
Donc, il faut jouer sur deux tableaux. D'une part nous investir dans la protestation concernant la LMD et, plus loin, la PAES en exigeant la reconnaissance de la filière universitaire normale et non pas la voie sans issue de la filière professionnelle.
D'autre part, il faut mener un travail sur la possibilité de transformer la formation IADE actuelle en une formation à part entière qui pourrait se faire en deux temps :
- d'abord, à l'image de la formation Puer, la possibilité d'enchaîner la spécialité derrière la formation infirmière quitte à revoir un peu le contenu de formation pour muscler la partie réa et médecine d'urgence.
- ensuite créer une filière à part dans le cadre d'une grande refonte des études infirmières qui permettrait, via des ECTS (formulation européenne me semble-t-il), de proposer des contenus de formation communs aux différentes formations infirmières et des contenus spécifiques à chaque spécialité. Cela permettrait d'augmenter significativement le contenu de chaque formation sans rallonger la durée des études.
On peut disposer de plus d'autonomie et de plus de responsabilités sans devenir une profession médicale à compétences limitées. Je n'y vois que des inconvénients et des risques pour notre avenir, comme je vous l'ai déjà exposé et j'attends toujours uqeles personnes favorables à cette idée (maxime en tête) veuille bien nous exposer ici et par écrit quels sont les avantages que nous offrirait cette option et qui nous sont inaccessible s dans le cadre de notre statut actuel amendé par la réforme berland.
C'est bien gentil de lancer des idées en l'air mais il faut penser à l'atterrissage et aux conséquences. Je ne doute pas que le terme de "profession médicale" puisse flatter quelques ego mais, je ne suis pas près à payer le prix fort pour ce hochet honorifique.
Avancer le manque des MAr pour justifier notre augmentation de pouvoir et de compétence est très maladroit car, les MAR utilisent déjà cet argument pour prédire la baisse de la qualité des soins et la mise en danger des patients. D'ailleurs, le privé lucratif est en train de jouer la carte " Tout MAR" afin de contrer nos ambitions.
Donc, s'il vous plaît, un peu de cohérence et de réflexion.
Pour chaque idée que nous exposons, étudions-en les tenants et les aboutissants à court, moyen et long terme.
Les jeunes collègues ont crié assez fort leur rejet des accords d'avril 2001 pour comprendre qu'il ne suffit pas d'avoir une bonne idée pour qu'elle aboutisse à un bon compromis.