anesthésie multimodale
Posté : sam. oct. 15, 2011 9:20 am
Bonjour,
Je suis à la pêche aux informations concernant des (nouvelles ??) techniques d'anesthésie dites multimodales.
En effet, nous avons, depuis peu, dans l'établissement un couple d'anesthésistes Roumains formés en Belgique qui n'emploient que ce type d'anesthésie. But annoncé : éviter l'hyperalgesie post opératoire liée aux morphiniques.
Cette dernière fait intervenir des doses infimes de morphiniques (ex.:toute une intervention avec 10 mcg de sufenta), xylocaïne 100 mg à l'induction puis pendant toute la durée de l'anesthésie au PSE si intervention longue, kétamine 30 mg à l'induction puis 10 mg toutes les heures ou PSE si intervention longue, catapressan 75 mcg en IVL puis réinjections itératives si intervention longue, propofol à doses filéées souvent sous dosés entrainant des difficultés de ventilation au masque et impossiblité de laryngoscopie d'ou adjonction de sévorane à 8 % en circuit ouvert et complété par une curarisation (tracrium) si necessaire pour procéder à l'intubation. Enfin arrêt du sevorane et introduction du desflurane et mise en circuit fermé. Le patient reçoit alors deux halogénés pendant le temps d'élimination du sevorane.
En per opératoire, nous ne pouvons pas refaire de sufenta et on retrouve souvent des patients hypotendus et bradycardes (catapressan !!) mais qui bougent s'ils ne sont pas curarisés pour qui nous ne pouvons pas diminuer les halogénés au risque qu'ils se réveillent complètement. Donc la consigne est de faire de l'ephédrine mais quelques fois la néosynephrine est nécessaire.
En SSPI, nous remarquons plus de patients totalement désorientés et stones mais qui sont douloureux. La consigne la encore est basée sur des antalgiques tels que paracetamol et acupan, la morphine est donnée en titration à minima.
Nous ne connaîssons pas les suites dans les services.
La petite autonomie qui nous avions se réduit comme peau de chagrin car nous devons appeler les dits MAR si quelqu chose se passe.
Par ailleurs ni les internes ni les étudiants IADE n'ont appris cette technique ce qui pose un problème d'encadrement. Comment expliquer une technique que nous ne maîtrisons pas nous mêmes ?
Parmis vous y en t-il qui employent ces techniques ? Qu'en pensez vous ?
Merci pour vos réponses.
Je suis à la pêche aux informations concernant des (nouvelles ??) techniques d'anesthésie dites multimodales.
En effet, nous avons, depuis peu, dans l'établissement un couple d'anesthésistes Roumains formés en Belgique qui n'emploient que ce type d'anesthésie. But annoncé : éviter l'hyperalgesie post opératoire liée aux morphiniques.
Cette dernière fait intervenir des doses infimes de morphiniques (ex.:toute une intervention avec 10 mcg de sufenta), xylocaïne 100 mg à l'induction puis pendant toute la durée de l'anesthésie au PSE si intervention longue, kétamine 30 mg à l'induction puis 10 mg toutes les heures ou PSE si intervention longue, catapressan 75 mcg en IVL puis réinjections itératives si intervention longue, propofol à doses filéées souvent sous dosés entrainant des difficultés de ventilation au masque et impossiblité de laryngoscopie d'ou adjonction de sévorane à 8 % en circuit ouvert et complété par une curarisation (tracrium) si necessaire pour procéder à l'intubation. Enfin arrêt du sevorane et introduction du desflurane et mise en circuit fermé. Le patient reçoit alors deux halogénés pendant le temps d'élimination du sevorane.
En per opératoire, nous ne pouvons pas refaire de sufenta et on retrouve souvent des patients hypotendus et bradycardes (catapressan !!) mais qui bougent s'ils ne sont pas curarisés pour qui nous ne pouvons pas diminuer les halogénés au risque qu'ils se réveillent complètement. Donc la consigne est de faire de l'ephédrine mais quelques fois la néosynephrine est nécessaire.
En SSPI, nous remarquons plus de patients totalement désorientés et stones mais qui sont douloureux. La consigne la encore est basée sur des antalgiques tels que paracetamol et acupan, la morphine est donnée en titration à minima.
Nous ne connaîssons pas les suites dans les services.
La petite autonomie qui nous avions se réduit comme peau de chagrin car nous devons appeler les dits MAR si quelqu chose se passe.
Par ailleurs ni les internes ni les étudiants IADE n'ont appris cette technique ce qui pose un problème d'encadrement. Comment expliquer une technique que nous ne maîtrisons pas nous mêmes ?
Parmis vous y en t-il qui employent ces techniques ? Qu'en pensez vous ?
Merci pour vos réponses.