Faut-il repenser la grève ?
Posté : ven. nov. 25, 2016 8:56 pm
Marre de se faire pique NIQUER
La dernière journée a montré ses limites. Outre les assignations massives (100% dans de trop nombreux CHU ou CHG), le peu d'implication de certains, la frilosité d'autres, il faut aussi et surtout se poser la question de la grève "à la papa" qu'on nous sert depuis trop longtemps.
S'il n'est pas possible de s'affronter physiquement aux forces de police, ce qui n'est pas dans nos gènes, il faut toutefois se poser la question de la limite acceptable que nous accordons à la capacité de dilation de notre marge anale et savoir réagir face à la même logique de défilé ancestrale, proposée par des centrales syndicales qui ne sont pas passées au 2.0 du social.
Il ne peut plus être question de continuer pour les collègues de province, à dépenser de l'argent en car, train, nourriture, garderie...pour une simple ballade parisienne organisée par le cortège CGT-FO-SNIA.
Soyons clair : le travail de chacun n'est pas remis en cause. Mais la méthode n'est pas la bonne. les IADE en ont assez de ces pique niques, où on se fait plus souvent le dernier mot de cette accolement verbal.
Alors repensons le mouvement de grève. Restons chez nous, mais agissons en local. La CGT est contre les OCP...(puis en appelle à en faire en loucedé des fois que ça fonctionnerait).
MAIS QUI BESOIN DE L'AUTRE POUR EXISTER ?
En vertu de quoi, la centrale syndicale qui perd des voix au fur et à mesure dans les élections professionnelles, se permettrait de dire aux IADE ce qu'ils doivent faire alors que ces centrales sont censées être les porte-paroles de ceux qui les ont portés là où elles sont.
Les IADE doivent donc reprendre les rênes de leur destinée, et imposer aux centrales leur ligne de conduite ! La méthode du défilé est obsolète et périmé. Réformons la grève !
Comment ?
En faisant des actions qui feront parler de nous.
En bloquant l'activité financière;
En organisant une action nationale concertée.
En refusant tout ce qui échoit aux cadres et que nous acceptons de faire.
Soyons créatifs.
Et obligeons les syndicats à être à notre service, à notre écoute et pas le contraire. Sinon, nous nous passerons de leur service, et organiserons nous même les coups d'éclats médiatiques. La réunionite syndico-gouvernementale et son ballet bien réglé de claquement de porte et de départ des tables de négociation a fait long feu.
Maintenant il faut savoir ce que l'on veut. Nous sommes 9700 a pouvoir décider. Le pouvoir n'est pas 157 Rue Legendre, 75017 Paris, il n'est pas 263, rue de Paris
93100 Montreuil, ni 141, avenue du Maine 75014 Paris.
il est dans chaque service d'anesthésie de France, et outre mer. Derrière chaque diplôme d'Etat IA.
Il ne peut pas, il ne peut plus en être autrement. Organisons un collectif national. Et organisons des assises nationales de la profession IADE.
En 2010, les collectifs et leur adhésion importante, avaient semé la peur dans les rangs de syndicats, qui avaient tentés assez grossièrement d'en circonvenir quelque uns, un moment sensibles aux sirènes. Il est temps de reprendre le pouvoir de notre avenir, qui n'appartient qu'à nous.
Et si j'entends déjà les syndiqués s'émouvoir de leur travail, leur implication, et le temps passé pour défendre le bout de gras, dites-vous bien que s'il ne lâchent pas le morceau, c'est qu'il y a quelque chose derrière. Le pouvoir.
Si ces gens là, pensent VRAIMENT à la profession, ils accepteront d'être réellement à notre écoute et sauront se mettre derrière nous.
Les banderoles des syndicats doivent disparaitre derrière le masque baissé de la profession qui doit avancer à visage découvert, en ayant la conviction de ce que l'on veut faire.
Si tel n'est pas le cas, alors, remettons nos bavettes, refermons les portes du bloc, et fermons là, jusqu'à la retraite.
A 65, 67 ou 70 ans.
La dernière journée a montré ses limites. Outre les assignations massives (100% dans de trop nombreux CHU ou CHG), le peu d'implication de certains, la frilosité d'autres, il faut aussi et surtout se poser la question de la grève "à la papa" qu'on nous sert depuis trop longtemps.
S'il n'est pas possible de s'affronter physiquement aux forces de police, ce qui n'est pas dans nos gènes, il faut toutefois se poser la question de la limite acceptable que nous accordons à la capacité de dilation de notre marge anale et savoir réagir face à la même logique de défilé ancestrale, proposée par des centrales syndicales qui ne sont pas passées au 2.0 du social.
Il ne peut plus être question de continuer pour les collègues de province, à dépenser de l'argent en car, train, nourriture, garderie...pour une simple ballade parisienne organisée par le cortège CGT-FO-SNIA.
Soyons clair : le travail de chacun n'est pas remis en cause. Mais la méthode n'est pas la bonne. les IADE en ont assez de ces pique niques, où on se fait plus souvent le dernier mot de cette accolement verbal.
Alors repensons le mouvement de grève. Restons chez nous, mais agissons en local. La CGT est contre les OCP...(puis en appelle à en faire en loucedé des fois que ça fonctionnerait).
MAIS QUI BESOIN DE L'AUTRE POUR EXISTER ?
En vertu de quoi, la centrale syndicale qui perd des voix au fur et à mesure dans les élections professionnelles, se permettrait de dire aux IADE ce qu'ils doivent faire alors que ces centrales sont censées être les porte-paroles de ceux qui les ont portés là où elles sont.
Les IADE doivent donc reprendre les rênes de leur destinée, et imposer aux centrales leur ligne de conduite ! La méthode du défilé est obsolète et périmé. Réformons la grève !
Comment ?
En faisant des actions qui feront parler de nous.
En bloquant l'activité financière;
En organisant une action nationale concertée.
En refusant tout ce qui échoit aux cadres et que nous acceptons de faire.
Soyons créatifs.
Et obligeons les syndicats à être à notre service, à notre écoute et pas le contraire. Sinon, nous nous passerons de leur service, et organiserons nous même les coups d'éclats médiatiques. La réunionite syndico-gouvernementale et son ballet bien réglé de claquement de porte et de départ des tables de négociation a fait long feu.
Maintenant il faut savoir ce que l'on veut. Nous sommes 9700 a pouvoir décider. Le pouvoir n'est pas 157 Rue Legendre, 75017 Paris, il n'est pas 263, rue de Paris
93100 Montreuil, ni 141, avenue du Maine 75014 Paris.
il est dans chaque service d'anesthésie de France, et outre mer. Derrière chaque diplôme d'Etat IA.
Il ne peut pas, il ne peut plus en être autrement. Organisons un collectif national. Et organisons des assises nationales de la profession IADE.
En 2010, les collectifs et leur adhésion importante, avaient semé la peur dans les rangs de syndicats, qui avaient tentés assez grossièrement d'en circonvenir quelque uns, un moment sensibles aux sirènes. Il est temps de reprendre le pouvoir de notre avenir, qui n'appartient qu'à nous.
Et si j'entends déjà les syndiqués s'émouvoir de leur travail, leur implication, et le temps passé pour défendre le bout de gras, dites-vous bien que s'il ne lâchent pas le morceau, c'est qu'il y a quelque chose derrière. Le pouvoir.
Si ces gens là, pensent VRAIMENT à la profession, ils accepteront d'être réellement à notre écoute et sauront se mettre derrière nous.
Les banderoles des syndicats doivent disparaitre derrière le masque baissé de la profession qui doit avancer à visage découvert, en ayant la conviction de ce que l'on veut faire.
Si tel n'est pas le cas, alors, remettons nos bavettes, refermons les portes du bloc, et fermons là, jusqu'à la retraite.
A 65, 67 ou 70 ans.