Un post spécial “The water is wide”...
C'est un morceau traditionnel anglais, écossais ou irlandais (les trois le revendiquent ;-) datant des années 1720 (et même avant d'après certains). À l'époque, il avait un autre titre, “Oh Waly, Waly, Gin Love Be Bonny”. La chanson vit sa vie, et un grand bonhomme, Pete Seeger, la dépoussière dans les années cinquante.
Le thème abordé est des plus communs, l'Amour, ses défis, ses déboires et ses joies.
Pour les adaptations en français, il y a celle de Graeme Allwright déjà citée, et également
La ballade Nord Irlandaise.
Si on écoute
Dirty old town, que ça soit dans sa version originale ou dans
celle de The Pogues, il y a indéniablement un air de parenté. À noter qu'il existe une version française de “Dirty old town”,
Vieille ville de merde, chantée par Gilles Servat.
Pour revenir au sujet, il en existe des centaines de versions. Je vous en propose quelques-unes :
-par
Eva Cassidy ; elle réussit la prouesse de renouveler une chanson que l'on chante depuis des centaines d'années ;
-par
James Taylor ; le violon est bon, et la partie guitare est excellente ;
-par
Karla Bonoff, version très belle par sa simplicité ;
-ça n'est pas ma version préférée, mais ça permet de parler d'un instrument qui semble né d'une union illicite, la
harpe guitare ((harp guitar) ; si je vous dis que le final est grandiose, peut-être que vous écouterez jusqu'au bout...
Et on peut en trouver plein d'autres. On dirait que tous les musiciens et chanteurs ayant un lien proche ou éloigné avec l'Écosse, l'Irlande ou l'Angleterre l'ont joué. Par exemple
Mark Knopfler l'enregistre à la mort de Chet Atkins.
Et on peut enchaîner en écoutant d'autres « produits dérivés ou apparentés », comme
Carrickfergus...
Plus on est de fous, moins il y a de riz (proverbe chinois).