Passage au grade 4, genèse d'une injustice
Posté : mer. mars 22, 2017 10:47 am
Je tombe là-dessus, époque du pré enflage profond notamment des IADE sous le régime BACHELOT....
Dans cette étude préparatoire OFFICIELLE du ministère de la santé en 2010, ah oui 2010!, qui est un RECTIFICATIF (!),.... il s'agit de faire cotiser plus longtemps les infirmiers tous confondus, et refondre complètement les carrières en sucrant la pénibilité et oublier pour certains des avantages acquis de haute lutte...je veux parler des IADE...
Or au moins deux erreurs grossières se sont invitées dans la synthèse de présentation des infirmiers spécialisés avant loi BACHELOT, qui réduisent à néant, notamment, des années de luttes des IADE privés d'une grille indiciaire linéaire, unique et spécifique en rapport avec la durée de formation, et à qui on a difficilement octroyé une alternative évidemment plus économique (parce qu'on lévo bien aux yeux de la gauche réaliste), un avancement de 24 mois sur la carrière à la nomination et le passage sans quota en classe supérieure.
On voit qu'ici, ces acquis de haute lutte (1986-----1992), sont réduits en cendre!
Un extrait:
[...............§ Corps des IBODE, des puéricultrices et des IADE
La plupart des dispositions régissant ces trois corps sont relativement similaires. Les différences touchent à la formation requise et à la grille indiciaire.
Les IBODE sont notamment chargés de l’entretien et de la stérilisation du matériel opératoire (lutte contre les infections nosocomiales). Ils sont titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier de bloc opératoire qui se prépare en dix-huit mois dans des écoles agréées par le préfet de région.
Le recrutement se fait par concours sur titres. Les candidats recrutés bénéficient à l’entrée dans le corps d’une bonification de six mois.
Il en est de même pour le recrutement dans le corps des puéricultrices, après une formation de douze mois.
Les IADE participent notamment à la sécurité des soins lors des interventions chirurgicales. Ils sont titulaires du diplôme d’infirmier anesthésiste qui se prépare en vingt-quatre mois dans des écoles d’infirmiers anesthésistes agréées par le préfet de région.
Le recrutement se fait par concours sur titres. Les candidats recrutés bénéficient à l’entrée dans le corps d’une bonification de dix-huit mois.
(1)
Les trois corps possèdent la même architecture statutaire : deux grades, la classe normale comportant huit échelons et la classe supérieure en comportant sept. L’accès à la classe supérieure est ouvert, au choix (2) , aux agents situés au moins au 5e échelon de la classe normale et ayant accompli dix ans de service effectifs dans l’un des trois corps d’infirmiers.
Le bornage indiciaire du corps des IBODE et des puéricultrices est identique, soit un indice brut de 368 en début de carrière et de 685 en fin de carrière. Celui des IADE comporte un indice brut de 408 en début de carrière et de 730 en fin de carrière.
Au 1er janvier 2009, il y avait 13 000 IBODE (43 % en classe normale) et près de 7 700 IADE (27 % en classe normale).
La répartition par grade pour l’ensemble des corps paramédicaux est la suivante :.............]
Correctif:
1) c'était 36 mois moins les 12 alloués à la nomination IDE, soit 24 mois!
2) concernant les IADE le passage n'était statutairement pas "au choix" mais automatique (avec les deux conditions réunies dans plusieurs corps de référence)....et quand on écrit "au choix" (de qui de quoi???) on ne met pas deux critères suspendus à du "et ",.... mais à du "ou"...
Quel sérieux! Quel flou! Gageons que ce travail regorge encore d'autres surprises!
et évidemment après on s’étonne que le passage automatique en classe sup, soit au grade 4 qui a suivi dans la loi BACHELOT, soit remis en cause par les directions souveraines qui ont des impératifs économiques et une autre lecture dorénavant du texte en vigueur et d'ailleurs c'est un problème toujours d'actualité mais bizarrement pas au menu* de nos représentants syndicaux, pourtant un passage au grade ....ma foi,
..... peut s'avérer infiniment plus substantiel que les trois sous d'augmentation obtenus après plus d'un an de dialogue recto-social qui s'achève en queue de poisson à un mois d'élections présidentielles!
* sauf à exiger et surtout obtenir une grille linéaire, unique et spécifique (ce qui historiquement n'a jamais été le cas)...
Il est clair que le législateur a mis les spécialisés "dans le même sac", fort d'une connaissance approximative de son sujet!
Si ces textes sont passés entre les mains de nos structures syndicales...(ce genre de documents se passe généralement "sous le manteau" par des députés de gauche , ou mis à disposition en instance officielle, à un moment ou un autre!)...
Quoiqu'il en soit je doute que notre intersyndicale ait obtenu une quelconque grille qui corresponde à une certaine justice, et la seule concernant les IADE est de reconnaître la pénibilité pour tous assortie d'une grille unique linéaire en rapport avec leur qualification et diplôme,....
alors....en attendant le verdict, déjà écrit en lettres noires, quelque part.... un gros
et? et? Et?
Dans cette étude préparatoire OFFICIELLE du ministère de la santé en 2010, ah oui 2010!, qui est un RECTIFICATIF (!),.... il s'agit de faire cotiser plus longtemps les infirmiers tous confondus, et refondre complètement les carrières en sucrant la pénibilité et oublier pour certains des avantages acquis de haute lutte...je veux parler des IADE...
Or au moins deux erreurs grossières se sont invitées dans la synthèse de présentation des infirmiers spécialisés avant loi BACHELOT, qui réduisent à néant, notamment, des années de luttes des IADE privés d'une grille indiciaire linéaire, unique et spécifique en rapport avec la durée de formation, et à qui on a difficilement octroyé une alternative évidemment plus économique (parce qu'on lévo bien aux yeux de la gauche réaliste), un avancement de 24 mois sur la carrière à la nomination et le passage sans quota en classe supérieure.
On voit qu'ici, ces acquis de haute lutte (1986-----1992), sont réduits en cendre!
Un extrait:
[...............§ Corps des IBODE, des puéricultrices et des IADE
La plupart des dispositions régissant ces trois corps sont relativement similaires. Les différences touchent à la formation requise et à la grille indiciaire.
Les IBODE sont notamment chargés de l’entretien et de la stérilisation du matériel opératoire (lutte contre les infections nosocomiales). Ils sont titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier de bloc opératoire qui se prépare en dix-huit mois dans des écoles agréées par le préfet de région.
Le recrutement se fait par concours sur titres. Les candidats recrutés bénéficient à l’entrée dans le corps d’une bonification de six mois.
Il en est de même pour le recrutement dans le corps des puéricultrices, après une formation de douze mois.
Les IADE participent notamment à la sécurité des soins lors des interventions chirurgicales. Ils sont titulaires du diplôme d’infirmier anesthésiste qui se prépare en vingt-quatre mois dans des écoles d’infirmiers anesthésistes agréées par le préfet de région.
Le recrutement se fait par concours sur titres. Les candidats recrutés bénéficient à l’entrée dans le corps d’une bonification de dix-huit mois.
(1)
Les trois corps possèdent la même architecture statutaire : deux grades, la classe normale comportant huit échelons et la classe supérieure en comportant sept. L’accès à la classe supérieure est ouvert, au choix (2) , aux agents situés au moins au 5e échelon de la classe normale et ayant accompli dix ans de service effectifs dans l’un des trois corps d’infirmiers.
Le bornage indiciaire du corps des IBODE et des puéricultrices est identique, soit un indice brut de 368 en début de carrière et de 685 en fin de carrière. Celui des IADE comporte un indice brut de 408 en début de carrière et de 730 en fin de carrière.
Au 1er janvier 2009, il y avait 13 000 IBODE (43 % en classe normale) et près de 7 700 IADE (27 % en classe normale).
La répartition par grade pour l’ensemble des corps paramédicaux est la suivante :.............]
Correctif:
1) c'était 36 mois moins les 12 alloués à la nomination IDE, soit 24 mois!
2) concernant les IADE le passage n'était statutairement pas "au choix" mais automatique (avec les deux conditions réunies dans plusieurs corps de référence)....et quand on écrit "au choix" (de qui de quoi???) on ne met pas deux critères suspendus à du "et ",.... mais à du "ou"...
Quel sérieux! Quel flou! Gageons que ce travail regorge encore d'autres surprises!
et évidemment après on s’étonne que le passage automatique en classe sup, soit au grade 4 qui a suivi dans la loi BACHELOT, soit remis en cause par les directions souveraines qui ont des impératifs économiques et une autre lecture dorénavant du texte en vigueur et d'ailleurs c'est un problème toujours d'actualité mais bizarrement pas au menu* de nos représentants syndicaux, pourtant un passage au grade ....ma foi,
..... peut s'avérer infiniment plus substantiel que les trois sous d'augmentation obtenus après plus d'un an de dialogue recto-social qui s'achève en queue de poisson à un mois d'élections présidentielles!
* sauf à exiger et surtout obtenir une grille linéaire, unique et spécifique (ce qui historiquement n'a jamais été le cas)...
Il est clair que le législateur a mis les spécialisés "dans le même sac", fort d'une connaissance approximative de son sujet!
Si ces textes sont passés entre les mains de nos structures syndicales...(ce genre de documents se passe généralement "sous le manteau" par des députés de gauche , ou mis à disposition en instance officielle, à un moment ou un autre!)...
Quoiqu'il en soit je doute que notre intersyndicale ait obtenu une quelconque grille qui corresponde à une certaine justice, et la seule concernant les IADE est de reconnaître la pénibilité pour tous assortie d'une grille unique linéaire en rapport avec leur qualification et diplôme,....
alors....en attendant le verdict, déjà écrit en lettres noires, quelque part.... un gros
et? et? Et?