Que faut-il faire pour accéder à la formation IADE ?
Pas grand chose et beaucoup de choses à la fois.
La première des choses est une motivation à 100 %. En deçà, c’est l’échec assuré, la formation n’étant pas un long fleuve tranquille, elle exige beaucoup du stagiaire sur deux années.
Arrêté du 30 décembre 2020 relatif à l’adaptation des modalités d’admission, aux aménagements de formation et à la procédure de délivrance de diplômes ou titres de certaines formations en santé dans le cadre de la lutte contre la propagation de la covid-19
(Espérons que ceci relève de l’exception. Il faut un concours sélectif pour une formation de qualité et des étudiants du même niveau.)
Arrêté du 17 janvier 2017 modifiant l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste
Décret n° 2014-1511 du 15 décembre 2014 relatif aux diplômes de santé conférant le grade master
Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme » pour les formations paramédicales d’infirmier, d’ergothérapeute, de manipulateur d’électroradiologie médicale, de pédicure-podologue et d’infirmier anesthésiste
Arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste valide le grade master et l’universitarisation des études IADE.
De plus le Décret n° 2012-851 du 4 juillet 2012 relatif aux modalités de délivrance du diplôme d’Etat de certaines professions d’auxiliaires médicaux, modifie les dispositions relatives aux modalités de contrôle des connaissances et des compétences de certaines professions d’auxiliaires médicaux dans le cadre de la délivrance des diplômes d’Etat, afin de les mettre en cohérence avec l’évolution des nouvelles modalités d’évaluation issues de la réingénierie des formations paramédicales.
Les formations concernées par ce décret sont celles d’infirmiers, infirmiers spécialisés, ergothérapeutes, manipulateurs d’électroradiologie médicale, techniciens de laboratoire médical.
Pour plus d’informations, lire l’article sur la législation Formation et diplôme IADE - Décret de compétence de la rubrique Triade.
Avant de présenter le concours
Les conditions nécessaires
Pour être admis à passer le concours et suivre l’enseignement des études d’infirmier(e) anesthésiste :
– Être titulaires soit d’un diplôme, certificat ou autre titre mentionné à l’article L. 4311-3 ou à l’article L. 4311-12 du code de la santé publique permettant d’exercer sans limitation la profession d’infirmier, soit d’un diplôme, certificat ou autre titre mentionné à l’article L. 4151-5 du code de la santé publique permettant d’exercer la profession de sage-femme ou d’une autorisation d’exercice délivrée par le ministre chargé de la santé en application de l’article L. 4111-2 du code de la santé publique.
– Justifier de deux années minimum d’exercice, en équivalent temps plein, soit de la profession d’infirmier, soit de la profession de sage-femme, au 1er janvier de l’année du concours.
– Avoir subi avec succès les épreuves d’admission à la formation préparant au diplôme d’État d’infirmier anesthésiste, organisées par chaque école agréée, sous la responsabilité du préfet de région.
– Avoir acquitté les droits de scolarité fixés par arrêté ministériel, sauf dans les centres d’instruction relevant du ministère de la défense.
– Avoir souscrit par convention l’engagement d’acquitter les frais d’enseignement fixés par le conseil d’administration de l’organisme gestionnaire, sauf dans les centres d’instruction relevant du ministère de la défense.
– En sus de la capacité d’accueil autorisée et dans la limite de 10 % de l’effectif de première année, peuvent être admises des personnes titulaires d’un diplôme étranger d’infirmier non validé pour l’exercice en France.
Celles-ci doivent justifier d’un exercice professionnel de deux ans, satisfaire aux tests de niveau professionnel et à une épreuve permettant d’apprécier leur maîtrise de la langue française. Ces épreuves sont organisées dans l’école ou, à défaut, par le service culturel de l’ambassade de France dans le pays concerné. Les sujets sont proposés et corrigés par l’équipe pédagogique de l’école choisie par le candidat.
Un justificatif de prise en charge financière et médico-sociale pour la durée des études est exigé. Les pièces constituant le dossier sont énumérées à l’article 10 du présent arrêté. Elles devront être traduites par un traducteur agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou administratives d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse ou de la Principauté d’Andorre.
– Certaines dispositions nommées "passerelles" sont prévues.
Peuvent être admis en formation dans la limite de 5 % de la capacité d’accueil de l’école :
- ― les titulaires du diplôme d’État de sage-femme ;
- ― les étudiants ayant validé la troisième année du deuxième cycle des études médicales ;
- ― les titulaires d’un diplôme d’État d’infirmier et d’un diplôme reconnu au grade de master.
Ces candidats déposent auprès de l’école de leur choix un dossier comprenant :
- ― un curriculum vitae ;
- ― les titres et diplômes ;
- ― un certificat médical attestant que l’étudiant ne présente pas de contre-indication physique et psychologique à l’exercice de la profession ;
- ― une lettre de motivation.
Ces candidats sont dispensés des épreuves d’admission.
Ils sont sélectionnés sur dossier et entretien par le jury d’admission prévu à l’article 11 de l’arrêté du 23 juillet 2012.
Ils peuvent être dispensés de la validation d’une partie des unités d’enseignement par le directeur de l’école, après avis du conseil pédagogique. Ces dispenses sont accordées après comparaison entre la formation suivie par les candidats et les unités d’enseignement du diplôme d’État d’infirmier anesthésiste.
Des compléments de formation peuvent être proposés par le directeur de l’école après avis du conseil pédagogique en fonction du cursus antérieur du candidat.
Pré-requis
Domaines de connaissances qui doivent être maîtrisés par les candidats
– Notions élémentaires
- en génétique
- sur la cellule
- sur les tissus
– La santé publique
- les principes de précaution
- les comportements addictifs
– Les différentes étapes de la vie
- la grossesse
- la naissance
- la vieillesse
– Les grandes fonctions
Dans chaque fonction connaître les définitions, l’anatomie, la physiologie, la pathologie et les soins infirmiers adaptés.
– Fonction locomotrice
- le squelette
- la musculature
- les articulations
- le mouvement
– Fonction respiratoire
- les voies aériennes
- le poumon
- la plèvre
- les mouvements respiratoires
- les échanges gazeux
– Fonction urinaire
- l’arbre urinaire
- le parenchyme rénal
- la filtration
- l’excrétion
- la réabsorption
- la composition de l’urine
- la miction
– Fonction cardio-circulatoire
- le cœur
- les vaisseaux
- le sang (composition,les éléments figurés, les groupes sanguins)
- le système lymphatique
- Fonction de nutrition
- le cœur
- les vaisseaux
- le sang (composition,les éléments figurés, les groupes sanguins)
- le système lymphatique
– Fonction de commande et de régulation
- le système nerveux central
- le système nerveux périphérique
- les glandes endocrines
- la régulation hormonale
– Notion sur l’infection
*les différents agents contaminants et leur mode de transmission
*lutte contre les infections :
- – hygiène
- – asepsie et antisepsie
- – désinfection
- – décontamination
- – stérilisation
- – les infections nosocomiales
- – épidémiologie
- – prévention
– Pharmacologie
- origine des médicaments
- présentation des médicaments : calculs de dose ; pourcentages
- pharmacocinétique et pharmacodynamie
- législation pharmaceutique
- rôle de l’infirmier diplômé d’état dans l’application de la prescription médicale
- voies d’administration
– La profession d’infirmier
- organisation de la santé en France
- textes règlementaires de la profession d’infirmier
- notions juridiques en matière de responsabilité
- la démarche de soins
- le diagnostic infirmier
- les vigilances
Modalités du concours
MODALITEŚ ADMINISTRATIVES
Pour se présenter aux épreuves d’admission, les candidats déposent à l’école de leur choix un dossier comprenant (art 10)
– une demande écrite de participation aux épreuves
– un curriculum vitae
– un état des services avec justificatifs de l’ensemble de la carrièrère d’infirmier diplôme d’Etat attestant un exercice professionnel équivalent temps plein à vingt-quatre mois minimum au 1er janvier de l’année du concours
– une copie de leurs titres, diplômes ou certificats
– un certificat médical attestant que le candidat a subi les vaccinations obligatoires fixées par l’article L. 3111-4 du code de la santé́ publique
– un document attestant le versement des droits d’inscription aux épreuves d’admission
Pour les infirmiers diplômes d’Etat exerçant leur activité́ dans le secteur libéral
un certificat d’identification établi par la ou les caisses primaires d’assurance maladie du secteur de leur exercice
une attestation d’inscription au rôle de la patente ou de la taxe professionnelle pour la période correspondant à leur exercice établi par les services fiscaux de leur lieu d’exercice,
et tout autre document permettant de justifier des modes d’exercice et des acquis professionnels postérieurs à l’obtention du diplôme d’Etat d’infirmier
Pour les candidats résidant dans les départements et collectivités d’outre-mer (art 8)
l’école ou les écoles de métropole choisies par les candidats peuvent organiser l’épreuve écrite d’admissibilité́ dans les départements ou collectivités d’outre-mer avec la participation des représentants locaux de l’Etat sous réserve qu’elle se déroule le même jour et à la même heure qu’en métropole
Ce principe peut s’appliquer réciproquement aux candidats métropolitains souhaitant passer l’épreuve écrite en outre-mer.
MODALITÉS DU CONCOURS
Chaque année, le directeur de l’école fixe la date de clôture des inscriptions et la date des épreuves d’admission.
LE JURY (art11)
Il comprend :
- le directeur de l’école, président
- le directeur scientifique de l’école
- le responsable pédagogique
- un ou plusieurs cadres infirmiers anesthésistes formateurs permanents à l’école
- un ou plusieurs cadres infirmiers anesthésistes ou infirmiers anesthésistes participant à l’apprentissage clinique
- un ou plusieurs médecins spécialistes qualifiés en anesthésie-réanimation participant à l’enseignement, désignés par le directeur scientifique.
Pour l’ensemble des épreuves, la parité entre les médecins spécialistes qualifiés en anesthésie -réanimation et les cadres infirmiers anesthésistes ou les infirmiers anesthésistes doit être respectée
LES ÉPREUVES (art12)
Les épreuves de sélection évaluent l’aptitude des candidats à suivre l’enseignement conduisant au diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste.
Elles comprennent :
UNE ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
Epreuve écrite et anonyme de deux heures
Elle permet d’évaluer les connaissances professionnelles et scientifiques du candidat ainsi que ses capacités rédactionnelles.
Sont déclarés admissibles les candidats ayant obtenu à l’épreuve une note supérieure ou égale à la moyenne.
La liste par ordre alphabétique des candidats déclarés admissibles est affichée à l’école.
Chaque candidat reçoit une notification de ses résultats
UNE ÉPREUVE D’ADMISSION
Epreuve orale permettant d’apprécier les capacités du candidat
– à décliner un raisonnement clinique et à gérer une situation de soins ;
– à analyser les compétences développées au cours de son expérience professionnelle ;
– à exposer son projet professionnel ;
– à suivre la formation.
Cette épreuve consiste en un exposé discussion avec le jury, précédée d’une préparation d’une durée identique pour tous les candidats.
Une note au moins égale à la moyenne est exigée.
Sont déclarés admis les candidats les mieux classés dans la limite des places figurant dans l’autorisation de l’école, sous réserve que le total des notes obtenues aux épreuves de sélection soit égal ou supérieur à la moyenne
Une liste complémentaire peut être établie.
Elle est valable jusqu’à la rentrée pour laquelle les épreuves de sélection ont été ouvertes.
(Art 13) Les résultats des épreuves de sélection ne sont valables que pour la rentrée au titre de laquelle ils ont été publiés. Toutefois un report de scolarité d’un an non renouvelable peut être accordé par le directeur de l’école.
Objectifs de la formation
La finalité de la formation est de former un infirmier anesthésiste, c’est-à-dire un infirmier responsable et autonome, particulièrement compétent dans le domaine de soins en anesthésie, (comprenant les périodes pré, per et post interventionnelles) et celui des soins d’urgences et de réanimation.
Les études par l’acquisition de 120 crédits européens, conduisent à l’obtention du diplôme d’infirmier anesthésiste et à la reconnaissance du grade master.
La formation d’infirmier anesthésiste s’appuie sur 3 concepts : la formation d’adulte, la formation par alternance et la formation professionnalisante.
Le référentiel de formation est organisé pour mettre en relation les connaissances à acquérir et le développement des compétences requises pour l’exercice des différentes activités du métier d’infirmier anesthésiste. Celui-ci est articulé autour de l’acquisition de 7 compétences qui sont :
- Compétence 1 : « Anticiper et mettre en place une organisation du site d’anesthésie en fonction du patient, du type d’intervention et du type d’anesthésie »
- Compétence 2 : « Analyser la situation, anticiper les risques associés en fonction du type d’anesthésie, des caractéristiques du patient et de l’intervention et ajuster la prise en charge anesthésique »
- Compétence 3 : « Mettre en œuvre et adapter la procédure d’anesthésie en fonction du patient et du déroulement de l’intervention »
- Compétence 4 : « Assurer et analyser la qualité et la sécurité en anesthésie et réanimation »
- Compétence 5 : « Analyser le comportement du patient et assurer un accompagnement et une information adaptée à la situation d’anesthésie »
- Compétence 6 : « Coordonner ses actions avec les intervenants et former des professionnels dans le cadre de l’anesthésie réanimation, de l’urgence intra et extra hospitalière et de la prise en charge de la douleur »
- Compétence 7 : « Rechercher, traiter et produire des données professionnelles et scientifiques dans les domaines de l’anesthésie, la réanimation, l’urgence et l’analgésie »
L’étudiant est amené à devenir un praticien autonome, responsable et réflexif, c’est-à-dire un professionnel capable d’analyser toute situation de santé, de prendre des décisions dans les limites de son rôle, et de mener des interventions seul et en collaboration avec le médecin anesthésiste réanimateur dans le domaine de l’anesthésie, de la réanimation, de l’urgence.
Il développe des ressources en savoirs théoriques et méthodologiques, en habiletés gestuelles et en capacités relationnelles. Il complète ses connaissances, construit ses compétences et enrichit son projet professionnel.
L’étudiant développe sa capacité critique et de questionnement, conduit une réflexion dans le domaine de l’éthique, de la sécurité, de la qualité et de la responsabilité professionnelle et acquiert progressivement l’autonomie nécessaire à sa prise de fonction d’infirmier anesthésiste.
Organisation
– FORMATION ET UNITÉS D’ENSEIGNEMENT POUR LA FORMATION IADE
Les études sont d’une durée de vingt-quatre mois, organisées en quatre semestres universitaires, à temps plein et construites par alternance entre des temps de formation théorique dans les écoles et des temps de formation clinique dans les différents secteurs d’anesthésie, réanimation et urgence.
Elles comportent, répartis sur l’ensemble de la scolarité :
- 350 heures (10 semaines) de temps de travail personnel guidé
- 2 030 heures de stage soit 58 semaines
- des enseignements théoriques fondamentaux et travaux dirigés de 910 heures
- des enseignements cliniques de 58 semaines
- des congés annuels de 25 jours par année
– Les contenus de la formation sont structurés autour de 7 unités d’enseignement (UE)
- Programme et durée de la formation 24 mois (4 semestres)
- Répartition des 120 crédits européens : « European Crédit Transfert System » (ECTS)
- 30 crédits par semestre de formation, soit 30 ECTS x 4 semestres = 120
- Enseignement en école : 60 ECTS répartis en 7 domaines :
- Sciences humaines, sociales et droit (6 ECTS) ;
- Sciences physiques, biologiques et médicales (8 ECTS) ;
- Fondamentaux de l’anesthésie, réanimation et urgence (14 ECTS) ;
- Exercice du métier d’IADE dans les domaines spécifiques (10 ECTS) ;
- Études et recherche en santé (6 ECTS) ;
- Intégration des savoirs de l’IADE (10 ECTS) ;
- Mémoire professionnel (6 ECTS).
Les stages sont proposés à l’étudiant par les référents pédagogiques. Chaque stage fait l’objet d’une validation de compétences. Un stage peut ne pas être validé par l’équipe IADE recevant l’étudiant. (insuffisance professionnelle, comportement inadapté...). Dans les équipes, des IADE sont référents pour les étudiants, mais tous les IADE sont en capacité d’encadrer les étudiants. L’étudiant ne choisit pas son encadrant.
L’enseignement clinique comprend des stages et des enseignements coordonnés.
La répartition de cet enseignement est organisée autour de disciplines obligatoires.
– 8 disciplines de stage obligatoires, en durée minimale :
- Enseignement clinique en stages : 60 ECTS
- Anesthésie-réanimation en chirurgie viscérale chirurgie générale, digestive, endoscopies, vasculaire, urologique, gynécologique… 8 semaines
- Anesthésie-réanimation en chirurgie céphalique tête et cou ORL, OPH, maxillo-faciale, Neurochirugie… 4 semaines
- Anesthésie-réanimation en chirurgie orthopédique ou traumatologique : 4 semaines
- Anesthésie-réanimation obstétricale : 4 semaines
- Anesthésie-réanimation pédiatrique : 4 semaines
- Prise en charge en préhospitalier (SMUR, urgence...) 2 semaines
- Prise en charge de la douleur y compris sophrologie ,hypnose… 2 semaines
- Stage au sein d’une équipe de recherche : 4 semaines
– Pour les 24 semaines restantes : au moins 8 semaines seront au choix de l’étudiant et le reste (16 semaines) est réparti par l’équipe pédagogique (adaptation parcours de formation, choix en fonction de l’intérêt pédagogique, discipline novatrice ou pertinente)
– Semestres
- S1 : 14 semaines de stage (14 ECTS)
- S2 : 14 semaines de stage (16 ECTS)
- S3 : 14 semaines de stage (14 ECTS)
- S4 : 16 semaines de stage (16 ECTS)
Dans le détail, les UE s’organisent ainsi :
- 1. Sciences humaines, sociales et droit
UE 1.1 : Psycho-sociologie et anthropologie
UE 1.2 : Pédagogie et construction professionnelle
UE 1.3 : Management : organisation, interdisciplinarité et travail en équipe dans
des situations d’urgence, d’anesthésie et de réanimation
UE 1.4 : Santé publique : économie de la santé et épidémiologie
UE 1.5 : Droit, éthique et déontologie - 2. Sciences physiques, biologiques et médicales
UE 2.1 : Physique, biophysique, chimie, biochimie et biologie
UE 2.2 : Physiologie intégrée et physiopathologie
UE 2.3 : Pharmacologie générale
UE 2.4 : Pharmacologie spécifique à l’anesthésie réanimation et l’urgence - 3. Fondamentaux de l’anesthésie, réanimation et urgence
UE 3.1 : Les techniques d’anesthésie, réanimation et urgence, principes et
mises en œuvre (1re partie)
UE 3.2 : Les techniques d’anesthésie, réanimation et urgence, principes et
mises en œuvre (2e partie)
UE 3.3 : Les modalités spécifiques d’anesthésie, réanimation et urgence liées
aux différents types d’intervention et aux différents terrains - 4. Exercice du métier d’IADE dans les domaines spécifiques
UE 4.1 : Pathologie et grands syndromes
UE 4.2 : Techniques et organisation des soins
UE 4.3 : Gestion de la douleur
UE 4.4 : Vigilances
UE 4.5 : Qualité et gestion des risques - 5. Études et recherche en santé
UE 5.1 : Statistiques
UE 5.2 : Méthodologie de recherche. Les essais cliniques
UE 5.3 : Analyse commentée d’articles scientifiques
UE 5.4 : Langue vivante
UE 5.5 : Informatique - 6. Intégration des savoirs de l’IADE
UE 6.1 : Intégration des savoirs de l’IADE : phase 1
UE 6.2 : Intégration des savoirs de l’IADE : phase 2
UE 6.3 : Intégration des savoirs de l’IADE : phase 3
UE 6.4 : Intégration des savoirs de l’IADE : phase 4 - 7. Mémoire professionnel
UE 7 : Mémoire professionnel
Les modalités de l’évaluation sont fixées pour chacune des unités d’enseignement dans le référentiel de formation.
La validation de chaque semestre s’obtient par l’acquisition de 30 crédits européens.
Soit 30 ECTS x2 semestres x 2 années.
Le diplôme d’État d’infirmier anesthésiste s’acquiert par l’obtention des 120 crédits européens détaillés dans le tableau suivant et correspondant à l’acquisition des 7 compétences.
Année 1
– S 1 :30 crédits
- Stage 14 S
- École (CM TD TPG) 11S
- Congés 1S
– S 2 :30 crédits
- Stage 14 S
- École (CM TD TPG) 8S
- Congés 4S
Année 2
– S 3 :30 crédits
- Stage 14 S
- École (CM TD TPG) 11S
- Congés 1S
– S4 :30 crédits
- Stage 16 S
CM : Cours magistraux – TD : Travaux dirigés – TPG : Travail personnel guidé – S : Semaine
Position statutaire
Promotion professionnelle
Le candidat est employé de la fonction publique Hospitalière.
Il peut bénéficier d’une prise en charge par le biais de la promotion professionnelle, après avis favorable de la commission de la formation professionnelle. Dans cette situation le salaire est versé et les frais de formation pris en charge. Le bénéfice de la promotion professionnelle est assorti d’une obligation de servir (3 à 5 ans). En cas de refus de prise en charge le candidat peut demander une mise en disponibilité. Il ne perçoit alors plus de salaire et les frais de formation sont à sa charge. Il devient alors alors « candidat libre ».
Demander une disponibilité peut-être également un choix personnel qui évite la contrainte de l’obligation de servir. Sous certaines conditions des financements peuvent également se faire par le biais de l’aRH ou de l’ANFH.
REMARQUE : Le bénéfice de la promotion professionnelle peut être refusé la première année de formation et accepté la seconde.
ATTENTION : les demandes de prise en charge doivent être formulées avant même les résultats du concours d’entrée.
Le candidat exerce dans le secteur privé
Il est employé dans une clinique privée.
Le candidat formule une demande de prise en charge auprès de son employeur. Après acceptation le salaire et les frais de formation sont pris en charge. L’accord est généralement assorti d’une obligation de servir si la clinique participe en partie ou totalement au financement. De son coté la clinique se fait aider par différents organismes :
Dans ce dernier cas , c’est au candidat d’effectuer les démarches auprès de l’organisme.
Il travaille en « missions » pour une agence de travail par intérim :
Dans cette situation également une demande est faite auprès de l’employeur. L’organisme de financement susceptible de participer totalement ou partiellement est le MULTIFAF.
Pour en savoir plus :
- OPCO (promofaf est devenu unifaf) voir également cette page
- fongecif
- cp formation
Candidats libres
Le candidat n’exerce aucune activité salariée.
Il est inscrit au chômage et bénéficie des ASSEDIC :
Les ASSEDIC versent une rémunération durant la formation,
Une demande d’aide peut être formulée pour la prise en charge des frais de formation,
Il ne bénéficie pas des ASSEDIC,
Aucun salaire n’est versé et les frais de formation restent totalement à la charge du candidat.
Remarque : certaines écoles proposent des frais de formation réduits aux Candidats sans ressources.
Pour en savoir plus
Militaires
Le candidat a le statut de militaire :
- Il continue à percevoir sa solde pendant la formation
- Il souscrit un contrat de quatre ans à l ’issue de la scolarité.
- Les frais de la formation sont pris en charge par le service de santé des armées .
- L’étudiant IADE, après l’obtention du diplôme d ’État fait l ’objet d ’une mutation selon la nécessité du service.
- Le choix se fait en fonction des résultats du diplôme d ’État.
- Après deux années minimum passées dans un hôpital l ’IADE remplit un bulletin de desiderata sur lequel il mentionne les hôpitaux dans lesquels il souhaite travailler.
source ceeiade
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Arnaud BASSEZ
IADE/ Enseignant CESU
Administrateur