Les élections actuelles, mettent à jour le malaise des solutions que nos candidats envisagent pour l’hôpital dans son ensemble et son personnel soignant en particulier.
Le relâchement du numerus clausus actuel envoie un trop grand nombre d’étudiants dans les facultés de médecine, qui après un double échec en première année de Premier Cycle des Études Médicales (PCEM 1) ne les voit plus atterrir sur les bancs de l’IFSI. Et ceci explique la raison du manque de recrutement et de la difficulté qu’ont les IFSI à remplir leur quota.
Mais si on y regarde d’un peu plus près, on s’aperçoit très vite que le bas blesse au niveau des salaires.
Le nouvel observateur
démontre avec un article sur les diplômes qui donnent du travail, la différence entre certaines catégories et d’autres, à niveau équivalent.
En France une infirmière commence sa carrière avec un salaire de 1 500 euros bruts mensuels et fini avec une rémunération inférieure à 3 000 euros bruts.
– La Grande-Bretagne paye ses infirmières 30 % de mieux.
– En Suisse, les infirmières débutantes sont à 3000 euros pratiquement.
– En Norvège elles gagnent 55 % de plus qu’en France. (mais il faut prendre en considération le coût de la vie pour ces pays).
Le salaire d’une infirmière en Tchéquie ne dépasse pas 600 euros. En Slovaquie, elles touchent moins de 360 euros.
Devinez qui va venir repeupler nos hôpitaux ???
Avec quelle formation qualitative ??
Pas grave. D’ici là, les élections seront passées.
Arnaud BASSEZ
IADE
Administrateur