Suite à l’invitation par la CGT faite aux IADE d’être en tête de cortège, derrière les leaders syndicaux, les IADE de Paris et ile de France se sont rendus à l’invitation et ont défilé jusqu’à la Bastille le 27 mai 2010
Cette manifestation unitaire FSU, CGT, CFDT, UNSA, Solidaires, partait de la Place Denfert Rochereau (bien connu des IADE) jusqu’à la Bastille.
Les IADE ont rejoint le cortège à hauteur du métro glacière, Paris 13.
Sous une pluie battante, 90 000 personnes, selon la CGT, 22 000 selon la préfecture de police, ont défilé ce jeudi après-midi entre la place Denfert-Rochereau et Bastille.
« Ensemble agissons pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail et les retraites » : derrière cette banderole, les leaders de six syndicats CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires étaient réunis pour la dernière journée d’action avant l’annonce de la réforme des retraites, prévue autour du 20 juin, avant un passage au Conseil des ministres le 13 juillet.
Si pour le syndicat de Bernard Thibault, la manifestation de ce jeudi a rassemblé dans la capitale 30 000 personnes de plus que le 23 mars, la préfecture de police conteste l’augmentation du nombre de manifestants par rapport à cette date. Elle a dénombré 22 000 participants contre 31 000 il y a un peu plus de deux mois.
Un million de personnes ont manifesté dans toute la France à l’appel des syndicats pour défendre la retraite à 60 ans, selon la CGT et la CFDT. Pour le ministère de l’Intérieur, ils ne sont que 395 000 manifestants à avoir participé aux défilés, régions et capitale confondues.
Il faudra vraiment un jour, harmoniser les techniques de comptage...
Pour la CGT, la journée est une réussite. Son secrétaire général, Bernard Thibault s’est dit persuadé que « le chef de l’État lui-même va être contraint de réfléchir ». En-dessous des 300 000 participants dans les différents cortèges, cette journée d’action syndicale aurait été clairement un échec pour les organisateurs. Au-dessus des 800 000, un succès éclatant.
Les IADE ont été applaudi tout au long du parcours qui les a mené jusqu’à la Bastille, où cette fois-ci, l’aristocratie de la profession infirmière a pu dans un pied de nez à l’Histoire, prendre possession des lieux.
Félicitations à l’ensemble des IADE, mobilisés sur Paris et en province.
La motivation et la détermination ne faillit pas.
À noter l’union toujours active de l’intersyndicale UFMICT-CGT (Bruno Franceschi & Philippe Lamarche) - SUD (Olivier Youinou) - SNIA (présent par sa présidente M.A Saget, malgré les relatives réticences initiales vis-à-vis de ce mouvement)
La prise de la Bastille devrait bien remonter au château de l’Élysée.
rappelons que le 14 juillet 1789, Louis XVI avait noté "rien" sur son journal intime.
On sait ce qu’il en est advenu.
L’Histoire étant un éternel recommencement, il serait bon que le résident du 55 rue du faubourg Saint-Honoré ne refasse pas les mêmes erreurs.
Car actuellement, le ministère aurait tendance à chanter la chanson des sans-culottes envers les IADE aristocrates :
– Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
– Les aristocrates à la lanterne.
– Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
– Les aristocrates on les pendra.
– Si on n’ les pend pas
– On les rompra
– Si on n’ les rompt pas
– On les brûlera.
– Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
Le hic, c’est qu’actuellement les IADE répètent
– Ah ! ça ne va, ça ne pas, ça ne va pas !
– Le ministère ferme sa lanterne
– Ah ! ça ne va, ça ne pas, ça ne va pas !
– Le ministère ne nous entend pas !
Merci à Frédérique P. pour l’envoi de ses photos, ainsi qu’à un(e)autre IADE inconnu(e) qui les a mise sur picasa, me permettant de les diffuser ici.
Arnaud BASSEZ
IADE assigné ce 27 mai
Administrateur