Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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1er octobre 2015 à Paris
Article mis en ligne le 1er octobre 2015
dernière modification le 3 octobre 2015

par Arnaud Bassez

Premier coup de semonce, cinq ans après.

1200 IADE présents d’après les chiffres.

Honnêtement on commence à en avoir marre de se voir trop souvent. A chaque fois remettre le couvert 14 Avenue Duquesne à Paris ça devient pénible.

On préférerait être peinards, dans nos blocs, smur, cesu, école.

Le pavé est à peine refroidit de nos pas de 2010, qu’il nous faut le fouler à nouveau.

Franchement, on ne pourrait pas nous oublier un peu au ministère de la santé ?

On fait un travail difficile, avec de la conscience professionnelle, on est présent sans broncher, jour et nuit, férié compris. Maintenant cela suffit.

Il faut nous donner ce que l’on doit avoir.

Notre dû, notre reconnaissance et la rémunération qui va avec !

Aujourd’hui, à Paris, en France, les IADE étaient sortis de leur bloc, de leur smur.

Sauf les assignés et les non grévistes.

Petit tour de piste de chacun d’entre nous. Bravo aux provinciaux d’être venus. Ça coûte cher, il faut se lever tôt (on a l’habitude), et il faut rentrer chez soi tard (on a encore l’habitude).

Merci aux clins d’œil de Madère, de la Guinée. Et à ceux qui sont restés dans leurs régions, face aux ARS ou dans leurs établissements.

Ce n’est que le début. la suite va être longue et difficile.

Ceux qui ont été reçu par le ministère en sont sortis déçus et amers. voir la vidéo du compte-rendu.

Compte-rendu de la réunion du 1er octobre au ministère de la santé.
vidéo MP4

Et une OCP a été lancée de façon totalement désorganisée à l’assemblée Nationale. Évitons de faire n’importe quoi. Une OCP ça se prépare en amont.

Le 8 octobre réunion prévue au ministère.

A suivre de très près.

AB

Pour ceux qui n’étaient pas présents ce jour. Et pour les autres.

Photos source : Facebook et Christine M.


Infirmiers anesthésistes : « Nous avons été oubliés par le Gouvernement ! »

01.10.2015

1 200 manifestants selon les renseignements généraux, et 1 500 selon les organisateurs de la manifestation, ce sont les chiffres du mouvement des infirmiers anesthésistes organisé ce jeudi 1er octobre à Paris. Parti défiler ce matin, le cortège a rejoint le ministère de la Santé en début d’après midi. Une douzaine de personnes ont été reçues en délégation par le cabinet du ministère de la Santé et par la DGOS.

Dans les hôpitaux, il y aurait selon le syndicaliste une forte mobilisation, estimée en moyenne à 70-80 %. Le secteur privé hospitalier suit aussi le mouvement, mais avec une participation moindre.

Quelles sont les revendications des grévistes ?

« Nous avons travaillé pour avoir le master et cela ne suit pas au niveau du statut et de la rémunération. Pourtant, nous avons fait ce travail de refonder les études et de l’adapter au format universitaire, conformément à ce que l’on nous avait demandé lors des grandes manifestations de 2010 », affirme Marco Cova du Syndicat national des infirmiers anesthésistes qui a défilé au côté de l’autre syndicat, l’UFMICT-CGT dont le porte-parole est Vincent Porteous. Le salaire d’un IADE en début de carrière dans un hôpital public est de 1 800 euros, et peut atteindre 2 800 euros en fin de carrière. Les IADE revendiquent au moins 700 euros d’augmentation.

Selon le syndicaliste, la profession représente une épine dans le pied du ministère qui ne souhaitait pas à l’origine lui donner le niveau master (bac + 5). Les infirmiers anesthésistes travaillent en pratiques avancées et revendiquent un statut qui va avec leur capacité à travailler en autonomie.

Quelle est la réaction de la ministre de la Santé Marisol Touraine ? Elle a demandé aux chefs d’établissement de garantir la continuité des soins et de s’assurer que chaque patient soit bien pris en charge.

Quels sont les résultats obtenus par la délégation ? À la suite de la rencontre avec le ministère et la DGOS, aucune avancée n’est constatée. Des groupes de travail doivent être mis en place qui auront à travailler sur des actes supplémentaires à faire dans le cadre de la profession.

Source : Decision-sante.com

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Pourquoi les infirmiers anesthésistes sont-ils en grève ?

Les infirmiers anesthésistes étaient appelés à une journée nationale de grève ce jeudi 1er octobre 2015. Plusieurs centaines d’entre eux ont manifesté en blouses bleues à Paris. Parmi eux, des Bourguignons et des Francs-Comtois.

/ Côte-d’Or

Pourquoi les infirmiers anesthésistes sont-ils en grève ?

Les infirmiers anesthésistes étaient appelés à une journée nationale de grève ce jeudi 1er octobre 2015. Plusieurs centaines d’entre eux ont manifesté en blouses bleues à Paris. Parmi eux, des Bourguignons et des Francs-Comtois.

"Marisol nous ne sommes pas sous propofol !" (un anesthésique)... "On vous intube et on nous entube !"... Les pancartes brandies par les infirmiers anesthésistes en grève dans le cortège parisien exprime l’exaspération de cette profession. En 2010, ces professionnels de santé avaient obtenu la reconnaissance dans les statuts d’un niveau d’étude fixé à Master (bac + 5) et une prime de 120 euros. Mais depuis, les salaires n’ont pas évolué et ne reflètent pas ces cinq années d’études post-bac.

"Le salaire d’un infirmier-anesthésiste en début de carrière, dans un établissement public, approche les 1.800 euros net et peut atteindre 2.800 en fin de carrière. Nous demandons au moins 700 euros de plus afin que notre revenu soit aligné sur celui des attachés d’administration hospitalière", explique Vincent Porteous, responsable CGT et infirmier anesthésiste à Lille.

Dans le défilé parisien, on trouve des infirmiers-anesthésistes en provenance de Bourgogne et de Franche-Comté. Ils sont réunis en collectif. Par exemple, au CHU de Dijon, 60% d’entre eux seraient en grève mais certains sont réquisitionnés pour assurer la chirurgie non-programmée.

france3-regions.francetvinfo.fr

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Les infirmiers anesthésistes dans la rue contre la loi de santé

01.10.2015

Plusieurs centaines d’infirmiers anesthésistes (IADE) en blouses bleues ont manifesté jeudi à Paris contre le projet de loi de santé et pour réclamer des augmentations de salaires en reconnaissance de leurs cinq années d’études.

« Marisol, nous ne sommes pas sous propofol », « On vous intube et on nous entube », pouvait-on lire sur les pancartes brandies dans le cortège qui devait rejoindre à la mi-journée le ministère de la Santé.

« Le salaire d’un IADE en début de carrière, dans un établissement public, approche les 1 800 euros net et peut atteindre 2 800 euros en fin de carrière. Nous demandons au moins 700 euros de plus afin que notre revenu soit aligné sur celui des attachés d’administration hospitalière », explique Vincent Porteous, responsable CGT et infirmier anesthésiste à Lille.
Exclusion de la pratique avancée

Les manifestants déplorent également leur exclusion de « l’exercice en pratique avancée » inscrit dans le projet de loi de santé débattu en ce moment au sénat. Destiné « à répondre à l’évolution de la demande de soins », l’exercice en pratique avancée prévoit de regrouper des professionnels paramédicaux ayant obtenu un diplôme dans « une université habilitée », précise le projet de loi.

Ces nouveaux professionnels qui bénéficieront « d’une grille salariale spécifique et avantageuse », selon le syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA) pourront être amenés à prescrire des examens complémentaires, des renouvellements ou adaptations de prescriptions médicales, des activités de prévention et dépistages.

quotidien du médecin Avec l’AFP