Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
Slogan du site
Descriptif du site
Autres applications et actualités

Ceci n’est pas une application smartphone, mais devant l’intérêt de la chose, cela peut très certainement être utile.

Pour faire un planning, il y a une très bonne alternative à la gomme et à la crise de nerfs.

Planning paramed est une application développée pour les cadres infirmiers sur Microsoft Excel destinée à réaliser et gérer le planning mensuel d’une équipe paramédicale dans un service hospitalier. Les jours travaillés (matin, soir, nuit, week-end...etc.) sont comptés et paramétrables par l’utilisateur. De même le bilan des absences (congé annuel, formation, enfant malade, RTT...etc.) est enregistré chaque mois, décompté à l’année et paramétrable. Cette application nécessite de posséder Microsoft Excel. Elle est disponible pour une équipe maximale de 22 ou 30 personnes. A noter un format particulier à télécharger pour Excel 97.

Planning paramed Excel 2000 et +

planning_paramed excel 2000 et +

Planning paramed pour Excel 97

planning_paramed excel 1997

D’autres "freewares" disponibles pour le personnel soignant.

§§§

Pour aider les professionnels de santé, comme le grand public, à distinguer les applications santé les plus pertinentes, une plate-forme d’évaluation existe.


Un écosystème mobile

Au cœur de la lutte contre les infections, on trouve le lavage des mains, et les solutions hydro alcooliques, nouvelle star des salles de soins mais aussi des sacs à main.

Mais on oublie bien souvent les objets du quotidien, au premier rang desquels le téléphone portable.

À l’occasion de la dernière Journée mondiale du lavage des mains (14 octobre), l’École de Médecine Tropicale et d’Hygiène de Londres a ainsi révélé une étude alarmante : en Grande-Bretagne, 92% des téléphones portables sont couverts de bactéries, et même 16 % de germes fécaux type E. coli !

Une bactérie dont on sait qu’elle peut être à l’origine d’intoxications graves. L’étude a aussi montré qu’il existe un lien entre le niveau de contamination des mains et celui des téléphones.

Par leur présence constante dans nos poches, la proximité avec nos mains et nos bouches, la chaleur qu’ils dégagent, les mobiles constituent un vecteur idéal pour les infections. Une bombe microbienne en puissance !

Dans les hôpitaux, où la lutte contre les infections nosocomiales est une priorité de santé publique, la contamination des téléphones portables est encore plus inquiétante : des chercheurs turcs de l’université d’Ondokuz Mayis ont ainsi montré que plus de 50 % des téléphones des médecins et des infirmiers étaient porteurs du redoutable staphylocoque doré, notamment de souches résistantes !

Décontaminer régulièrement son téléphone portable est donc une mesure à adopter de toute urgence.

Emilie Gillet

(source actusoins)


Portables : l’Académie de médecine tempère les conclusions de l’Anses

L’Académie de médecine prend la parole après le rapport de l’Anses sur les dangers potentiels des ondes électromagnétiques sur le corps humain. Pour elle, pas la peine de créer la panique alors que les études scientifiques n’ont rien d’alarmiste.

Le rapport de l’Anses concluait à une absence de risque avéré du téléphone portable sur la santé humaine, en précisant malgré tout que les études restaient encore insuffisantes pour trancher définitivement. Un doute que l’Académie de médecine ne veut pas voir s’instaurer dans les esprits.

« Les utilisateurs de portables ont besoin de messages clairs. » L’Académie nationale de médecine s’étonne des recommandations de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) visant à limiter l’utilisation du téléphone portable. Pour l’institution, ces préconisations formulées par l’agence risquent « d’inquiéter inutilement les utilisateurs de téléphones portables, sans justification scientifique ».

L’Académie tient à mettre les choses au clair et à délivrer des messages précis en matière d’ondes électromagnétiques et de santé. « Qu’il s’agisse des effets non cancérogènes sur le système nerveux central ou en dehors, ou des effets cancérogènes en général, les quelque 2.600 études publiées dans le monde sur ce sujet n’ont pas pu mettre en évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer ou d’une autre pathologie organique dû à la téléphonie mobile ou au Wi-Fi », souligne-t-elle dans un communiqué de presse.

Comme le précise André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, « le rapport de l’Anses est très fouillé et rassurant dans un premier temps. Puis ses auteurs émettent des recommandations de réduction des expositions sans justification scientifique ». Ou plus précisément, des préconisations fondées sur des études comportant de nombreux biais méthodologiques.

Les bugs d’Interphone

André Aurengo fait notamment référence à l’étude Interphone, coordonnée par l’OMS, conduite dans 13 pays et publiée en 2010. Par son ampleur, ce travail promettait d’apporter un éclairage scientifique fiable sur le sujet. Mais finalement, les conclusions n’ont pas répondu aux attentes de nombreux scientifiques, dont fait partie le médecin.

Les gliomes, ou cancers des cellules gliales, soutenant les neurones, pourraient apparaître chez les utilisateurs les plus intensifs des téléphones mobiles, d’après quelques études scientifiques.
Les gliomes, ou cancers des cellules gliales, soutenant les neurones, pourraient apparaître chez les utilisateurs les plus intensifs des téléphones mobiles, d’après quelques études scientifiques.

Selon lui, les auteurs se sont notamment heurtés « à la difficulté d’estimer l’exposition des personnes. C’est une vraie difficulté. L’interrogatoire des utilisateurs sur leur consommation téléphonique n’est fiable ni sur la durée, ni pour le nombre d’appels. » Par ailleurs, ces mêmes biais ou erreurs méthodologiques auraient abouti à certaines conclusions très surprenantes. « Si l’on en croit ce travail, le portable aurait un effet protecteur sur le risque de gliome… Je doute vraiment que tel soit le cas. »
Le véritable danger du portable : son utilisation au volant

André Aurengo s’étonne également que la présidente du groupe d’experts de l’Anses soit aussi l’auteure principale d’Interphone France. « On voit donc dans ce rapport une sorte d’indulgence envers certaines études épidémiologiques, ce qui conduit à se poser des questions. »

Autre point arbitraire : le seuil de 1.640 h cumulées associé par l’Anses à une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, « sort tout droit de l’étude Interphone. Les auteurs s’étaient rendu compte qu’une poignée de personnes d’un sous-groupe, qui avaient déclaré 1.640 h en exposition cumulée – sur toute la durée du suivi, soit plus de 10 ans – présentaient un sur-risque de gliome. Suspect sur le plan scientifique, ce chiffre a été monté en épingle au point d’être considéré aujourd’hui comme un seuil de dangerosité. »

En conclusion, André Aurengo rappelle « par mesure de bon sens, d’éviter autant que possible l’usage du téléphone portable par les enfants. Des études sont en cours sur le sujet. Autant en attendre les conclusions. » Par ailleurs, aujourd’hui, le seul risque avéré du portable reste la baisse d’attention en début et fin de communication, avec ou sans kit mains libres, incompatible avec la conduite d’un véhicule. « Et ce risque n’est évoqué que sur quelques lignes sur les 418 pages du rapport de l’Anses », s’étonne enfin le médecin.

ANSES. Radiofréquences et santé Octobre 2013

30 minutes de téléphone portable par jour augmentent le risque de tumeur

source : Le Nouvel Observateur

Publié le 13-05-2014

Une étude française fait le lien entre usage intensif du téléphone portable pendant plusieurs années et tumeur au cerveau.
Cce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées. (c) Sipa Cce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées. (c) Sipa

Des chercheurs ont établi un lien entre l’utilisation massive pendant plusieurs années du téléphone portable et l’apparition de tumeurs cancéreuses, relève "Le Parisien" mardi 13 mai.

L’étude, réalisée par une équipe française de l’Isped - l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement à Bordeaux, a été publiée dans la revue scientifique "Occupational and environmental medicine" après une enquête épidémiologique réalisée dans divers départements français.

Les chercheurs ont relevé toutes les tumeurs primitives du système nerveux central en Gironde depuis 1999 puis on lancé en 2004 le programme CERENAT dans la Gironde, l’Hérault, le Calvados, et la Manche, afin d’observer un potentiel lien entre tumeurs et produits suspects : pesticides, solvants et champs électromagnétiques. En tout, 450 personnes atteints du cancer et près de 900 personnes saines ont été interrogées sur leur utilisation du téléphone portable.
Les professionnels exposés

L’étude conclut qu’à partir de 15 heures d’utilisation par mois, c’est-à-dire une demi-heure par jour, le risque de tumeur cérébrale (gliomes et tumeurs temporales) augmente.

Alors qu’un Français utilise son portable pendant deux heures et demie par mois en moyenne, ce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées à ce risque, selon l’étude.

L’utilisation d’un kit main libre, en priorité dans les zones bien couvertes par le réseau, reste à privilégier afin d’éviter une trop grande exposition aux ondes électromagnétiques, selon les autorités. Et les coups de fil trop longs ou dans les transports, à éviter.


Le téléphone portable réduirait la qualité du sperme

Source : Environment international

Une méta-analyse britannique établit un lien entre le port des téléphones portables et la baisse de la qualité du sperme.

Environ 14% des couples dans les pays à revenus élevés ou moyens ont du mal à concevoir un enfant, et on observe une baisse inexpliquée de la qualité du sperme dans de nombreux pays. Parmi les hypothèses évoquées figure le port du téléphone portable.

Les chercheurs de l’Université d’Exeter (Grande-Bretagne) ont donc réalisé une méta-analyse qui a porté sur 10 études regroupant près de 1500 échantillons de sperme.

Il en ressort que l’exposition aux téléphones portables est associée à une réduction de la mobilité du sperme (-8,1%), et de sa viabilité (-9,1%). En revanche, l’effet sur la concentration du sperme reste moins clair.

Les auteurs précisent que ces résultats sont concordants avec ceux d’études expérimentales effectuées in vitro et in vivo. Les chercheurs expliquent ce phénomène par l’émission d’ondes électromagnétiques qui auraient des effets à la fois thermiques (en particulier lorsque les téléphones sont portés dans les poches des pantalons) et non thermiques (lésion de l’ADN…) sur les tissus humains. Mais de plus amples données sont nécessaires pour déterminer les implications cliniques des téléphones portables sur la fertilité masculine et plus largement sur la population générale.


Radiofréquences, hypersensibilité aux champs électromagnétiques : la DGS fait le point

01/08/2014

Une récente note de la DGS fait le point sur le sujet souvent polémique des risques liés aux radiofréquences.
À la suite de la table ronde « Radiofréquences, santé, environnement » en 2010, des expérimentations ont été réalisées afin d’améliorer la connaissance des expositions liées aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile et la concertation lors de l’implantation d’antennes relais. Elles ont montré que les valeurs limites d’exposition définies en 2002 sont toujours respectées : 99 % des niveaux d’exposition sont inférieurs à 2,7 Volts/mètres (V/m), nettement plus bas que les seuils règlementaires compris entre 41 et 61 V/m pour les fréquences utilisées par la téléphonie mobile. Sur les seize zones étudiées, des points plus exposés ont été retrouvés, en zone urbaine surtout : la réduction d’exposition pourrait être obtenue par modification de l’antenne (en veillant à ne pas surexposer la zone voisine…).

Et la WIFI, aussi !

Baisser la puissance des antennes pour viser un seuil de 0,6 V/m comme le demande certaines associations s’accompagnerait d’une forte détérioration de la couverture du réseau ; il faudrait multiplier le nombre d’antennes par 3.
Estimant à 50% l’augmentation de l’exposition suite à l’ajout d’émetteurs 4G (de quatrième génération), ces travaux confirment aussi que l’exposition de la population n’est pas le fait des seules antennes relais, la WIFI étant également en cause.
Suite à ces travaux, un nouveau dispositif a été mis en place depuis le 1er janvier 2014 pour renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures d’exposition aux ondes électromagnétiques. Les communes peuvent solliciter des mesures, relayer des demandes émanant des particuliers. Toute personne peut faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans une habitation ou un lieu fréquenté par du public. La demande, signée par un organisme habilité (Etat, Mairie, ARS, association), est transmise à l’agence nationale des fréquences (ANFR) qui dépêche un laboratoire répondant à des exigences d’indépendance et de qualité. L’opération de mesure (de une à trois heures selon que l’on souhaite différencier les sources d’exposition) est financée par des prélèvements sur les opérateurs de téléphonie mobile. Le rendu est publié sur le site de l’ANFR : cartoradio.fr.

Une question… hypersensible

Les acteurs de santé publique et notamment les ARS sont régulièrement sollicités sur les risques sanitaires liés à ces radiofréquences. La note de la DGS rappelle l’importance d’une information et d’une communication basée sur des études sérieuses disponibles sur le portail radiofréquences gouv.fr mis à disposition du public.
Et les personnes « hypersensibles » ? Selon l’OMS, cette hypersensibilité aux champs électromagnétiques (CEM) présente des analogies avec les sensibilités chimiques multiples, trouble associé à des expositions chimiques de bas niveau. Bien qu’aucun auteur ne conteste la souffrance exprimée par les personnes concernées, aucune étude n’a pu apporter à ce jour d’éléments scientifiques démontrant que les ondes sont la cause des maux ressentis : « le traitement des personnes concernées doit se concentrer sur les symptômes sanitaires et sur le tableau clinique et non sur le ressenti de la personne quant à la nécessité de réduire ou d’éliminer les CEM à son poste de travail ou à son domicile ».
En France une étude est en cours pour cette prise en charge : les personnes peuvent être dirigées vers un des vingt-quatre centres investigateurs de l’Iei CeM : « l’intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques » . Enfin la DGS appelle au bon sens en ce qui concerne leurs demandes de certificats médicaux et d’accueil en hospitalisation dans une chambre exempte de CEM.

Pour vous éclairer, voici quelques valeurs limites d’exposition en vigueur en France :

  • pour le bon vieux transistor : 28 V/m.
  • La télé : 31 à 41 V/m.
  • le mobile : 41 à 61 V/m,
  • le téléphone sans fil 59 V/m.
  • La Wi-Fi /rejoint le micro-ondes à 61 V/m, et les ampoules fluo compactes culminent à 87 V/m…

Dr Blandine Esquerre (.jim.fr)

— -

AB