Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Exécutions controversées en Arkansas, faute de médication adéquate

En 10 jours, huit hommes vont être exécutés en Arkansas avant le 1er mai 2017. Une cadence sans précédent qui a une raison assez inattendue : les produits de l’injection létale arrivent à date d’expiration.

Le midazolam est le premier de trois médicaments administrés pour la mise à mort de prisonniers par injections létales.

« Ce calendrier d’exécution est inhumain. L’Arkansas veut tuer le plus de condamnés à mort avant que le midazolam n’expire », affirme Robert Dunham du Centre d’information sur la peine de mort.

Le midazolam doit, en principe, rendre inconscient le condamné et l’empêcher de souffrir comme s’il était sous anesthésie.

Dans un communiqué publié vendredi, le gouverneur a reconnu que la planification rapide des exécutions, la cadence la plus effrénée de l’histoire récente des Etats-Unis, avait une explication beaucoup plus rationnelle : l’un des trois médicaments nécessaires au cocktail létal pourrait ne plus être disponible dans le futur. Et les fonctionnaires de l’Etat ont annoncé que les stocks de midazolam atteignaient leur date d’expiration en avril.

Le midazolam, un sédatif aux propriétés amnésiantes et anticonvulsantes, a été pointé du doigt ces dernières années pour son implication dans plusieurs injections ratées dans d’autres Etats américains.

De nombreuses firmes pharmaceutiques, notamment européennes, ne veulent plus approvisionner les prisons en produits utilisés pour les exécutions. Des Etats ont donc recours au midazolam, qui n’est pas un anesthésiant, au sein d’un protocole de trois produits permettant d’endormir, paralyser puis exécuter le condamné.

source LCI & ici.radio-canada

Rappelons le "protocole" retenu par les états américains qui utilisent l’injection létale :

  • pentothal
  • pancuronium
  • chlorure de potassium

AB