Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Chaîne de survie

Vous connaissez tous le principe des chaînes que l’on reçoit par mail.

Je relaie ici un envoi d’une amie, Nathalie, IADE à ses heures perdues et maman à temps plein. Pour la pertinence de son contenu, il semble important de relayer l’information.

POUR LES URGENCES

Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d’accidents de
la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois,
lors des interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces listes interminables de contacts.

Les ambulanciers ont donc lancé l’idée que chacun d’entre nous
rentre dans son répertoire, la personne à contacter en cas d’urgence sous le même pseudonyme. Le pseudonyme international connu est « ICE » (=In Case of Emergency).

C’est sous ce nom qu’il faut entrer le numéro de la personne à contacter, utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours.
Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut
utiliser ICE1, ICE2, ICE3, etc.
Facile à faire, ne coûte rien et peut
apporter beaucoup. Si vous croyez en l’utilité de cette convention, faites
passer le message afin que cela rentre dans les mœurs.

Accident Vasculaire Cérébral

Lors d’un barbecue, Julie trébuche
et fait une chute. Elle affirme aux autres invités qu’elle va bien et
qu’elle s’est accrochée les pieds à cause de ses nouveaux souliers.
Les amis l’aident à s’asseoir et lui apportent une nouvelle assiette.
Même si elle a l’air un peu secouée, Julie profite joyeusement du
reste de l’après-midi. Plus tard le mari de Julie téléphone à tous leurs amis pour dire que sa femme a été transportée à l’hôpital.

Julie meurt à 18h. Elle avait eu un Accident Vasculaire Cérébral lors du barbecue.
Si les personnes présentes avaient été en mesure d’identifier les signes d’un tel accident, Julie aurait pu être sauvée.

Un neurologue dit que s’il peut atteindre une victime d’AVC dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est que l’AVC soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin.

Reconnaître les symptômes d’un AVC : Poser trois questions très
simples à la personne en crise :

 Lui demander de SOURIRE.
 Lui demander de lever LES DEUX BRAS.
 Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRÈS SIMPLE (ex. Le
soleil est magnifique aujourd’hui).

Si elle a de la difficulté à exécuter l’une de ces tâches, appelez
le 15 et décrivez les symptômes au médecin régulateur.


Deux remarques.

 Concernant l’anglicisme, il n’est pas sûr que cela soit aisément reconnu par tous les secouristes. Il faut donc qu’ils en soient informés lors de leur formation ou lors d’une remise à niveau. Ce qui peut prendre du temps.

Sinon, si il y a une vraie urgence, l’appel à la famille, important il va sans dire, sera toutefois secondaire devant le traitement et la prise en charge en unité hospitalière adaptée. Cela pourra donc secondairement faire l’objet d’un appel du service d’accueil de la victime.

Sans doute, pour que cette pratique de l’ICE fonctionne, un relais par la télévision (pourquoi pas un sujet au 20 heures), par voie de presse et de radio serait indiqué.

 Concernant l’AVC. Il n’est pas certain que devant un tableau somme toute normal de "Julie" qui profite joyeusement du reste de l’après-midi, l’on pense à lui demander de sourire, de lever les bras ou de nous décrire la météo du jour.

Il peut paraître plus judicieux de demander ces exercices devant un comportement moins normalisé. Sinon, il risque de se produire une jolie danse devant la moindre chute sans gravité apparente, et entretenir une confusion des esprits qui n’aura rien à voir avec un AVC.

AB