Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Ohm sweet home

Un petit point (non exhaustif) des villes ayant installé des défibrillateurs automatisés externe : (DEA ou DSA).

Les premières implantations ont concerné, à titre expérimental, certains services comme les polices municipales d’Hyères (83), de Nîmes (30) ou du Plessis-Trévise (94).

La première collectivité à mettre des défibrillateurs cardiaques à disposition directe de ses habitants en accès libre a probablement été la commune de Montbard (21) en juillet 2005. Depuis la même époque, la Principauté de Monaco a installé des défibrillateurs et en possède aujourd’hui 87, dont 28 en accès public.

La ville de Paris (75) a commencé à s’équiper fin 2007 de 236 appareils.

La ville de Montreuil (93) a décidé, le 12 février dernier, d’implanter plus de trente défibrillateurs cardiaques en divers lieux de la commune. Nantes (44) en possède une dizaine et a prévu un second déploiement de 35 appareils. Dans le Var (83), Saint-Tropez a installé deux appareils et Toulon en possède seize.

Laerdal, fournisseur d’appareils, indique avoir livré également les communes de Bourg-la-Reine (92), Bordeaux (33), Royan (17), Privas (07), Auray (56), Ecully et Villefranche-sur-Saône (69), Riom (63), Valloire (73), Chantilly (60), Gien (45), Isserpent (03), Rouen (76) et Nevers (58).

À Cherbourg (50), douze appareils vont être répartis dans les stades, les mairies, les théâtres de la Communauté urbaine. Sept sont financés par l’association Cœur et cancer et cinq autres par une association dépendant du CHU de Caen.

À Saint-Pol-sur-Ternoise (62), un défibrillateur a été offert à la commune par le Lions club. Il sera utilisé à la piscine et sur les terrains de sport. Le Lions Club a également cofinancé 7 défibrillateurs à Provins.

A Pau (64), dès 2006, l’association Pau Béarn Cancer s’est impliquée dans la mise en place de défibrillateurs par diverses actions de communication. Des appareils ont été mis en place à l’aéroport ou au centre de congrès.

Dans le Haut-Rhin (68), la fondation Lucien Dreyfus a réussi à réunir de multiples partenaires autour de son projet « le Haut-Rhin du cœur », visant à équiper la totalité du département, soit environ 75 appareils.

Le Conseil général de Vaucluse (84) équipe 16 sites du département de défibrillateurs : Hôtel du Département, Pôle des Interventions Sociales ainsi que tous les centres médico-sociaux gérés par le Conseil général.

De même, le département du Puy-de-Dôme (63) a équipé en février et mars 2008 17 sites d’action médico-sociale répartis sur l’ensemble du département. Le Conseil général généralisera le dispositif à l’ensemble de ses sites touristiques accueillant du public et les collèges.

Dans l’Ain (01) le premier défibrillateur est arrivé au siège du Conseil général qui commence seulement à réfléchir à la question.

A Roquebrune-Cap-Martin (06), le directeur du Marché U a installé un défibrillateur dans son magasin et offert deux à la mairie, placés au stade nautique et au tennis club.
Le nombre de défibrillateurs dans le département des Alpes-Maritimes serait de 500.

Le département de la Seine-Maritime (76) a annoncé, le 2 juin 2008, sa décision de doter d’un DAE toutes ses communes de moins de 3.500 habitants, en contrepartie d’un engagement de leur part à entretenir le matériel. Au total, 695 communes vont ainsi bénéficier d’un défibrillateur. Le département prévoit également d’équiper 111 lieux relevant de sa compétence : collèges, gymnases, musées, parcs... Ce sont ainsi plus de 800 DAE qui vont être acquis par ce Conseil général.

Dans le Pas-de-Calais (62), au Touquet, depuis le 1er juillet, quatre défibrillateurs sont disponibles : un au pôle tennistique et trois autres dans les pharmacies de la station. Un cinquième mis en place au commissariat.

À Arras, la ville a acheté 7 appareils fixes entièrement automatiques et 3 mobiles, ces derniers étant mis à la disposition de la police municipale. Les appareils fixes sont en libre accès dans divers lieux de la ville, mais uniquement aux heures d’ouverture de ces derniers.

A Balinghem, la commune s’est équipée en juillet.

En complément de ces initiatives, des appareils vont être financés par la Région Nord-Pas-de-Calais qui a prévu le déploiement de 80 appareils dans les installations sportives.

Côté entreprises, Les Mousquetaires (Intermarché, Bricomarché, etc.) ont décidé de s’équiper. Ainsi, les points de vente du groupe qui en auront fait la demande pourront se doter d’un défibrillateur cardiaque. Tout le personnel du magasin sera formé à son utilisation. Une affiche portant le message « Intermarché prend votre santé à cœur » indiquera que le point de vente est équipé d’un défibrillateur.

Le pétrolier BP s’engage à équiper chacune de ses stations d’un défibrillateur automatisé sur autoroutes et voies rapides, soit au total 58 appareils.

À Vannes (56), l’hypermarché Carrefour s’est équipé d’un défibrillateur en février, de même qu’en juin le centre commercial de Thoiry, dans l’Ain (01). Les 7 casinos du groupe Vikings se sont équipés en février.

Laerdal cite également le Groupe ACCOR pour son parc hôtelier, les Casinos et Hôtels du Groupe Lucien Barrière.

Le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, avait annoncé le 11 décembre 2007 l’attribution de deux millions d’euros de subventions exceptionnelles afin de développer l’installation, sur tout le territoire, de défibrillateurs dans les structures sportives.

La ligue professionnelle de football a équipé en 2006 les quarante clubs professionnels d’un défibrillateur et formé les équipes à leur utilisation. Il s’agit d’appareils « HeartStart FRx » semi-automatiques.

Par ailleurs, la Ligue Nationale de Rugby a annoncé en avril que chaque club professionnel de rugby participant au Top 14 ou à la Pro D2 devra disposer au minimum d’un défibrillateur lors des matches et entraînements.

La première évidence consiste à implanter les appareils dans des lieux très fréquentés, en particulier les gares et les stades. Une enquête menée à Paris montre que c’est aux abords des gares que les arrêts cardiaques sont les plus fréquents. Quant aux stades, on y dénombre plus de 500 morts subites chaque année, sur les 50 000 accidents de l’adulte survenant en France.

Le coût des appareils : 1500 à 2000 € installés.

source : secourisme.net


Le nombre de DEA a doublé depuis janvier 2008, passant à 3300. Mais de grosses disparités subsistent : la communauté urbaine de Nancy en aurait 182 contre 60 à Marseille et aucun en Corse.

Au total 80 communes en France bénéficieraient de cet équipement.

L’installation de près de 2 300 DEA est programmée d’ici 6 mois, d’après les associations.


ps : Je vous renvoie à l’article sur les nouvelles recommandations internationales de la RCP. Et vous invite à vous inscrire pour passer l’AFGSU et à enseigner les gestes qui sauvent autour de vous.

Enfin je vous rappelle que le bouche à bouche, enseigné réglementairement parlant dans les sessions d’AFGSU, devrait disparaitre prochainement, car les derniers travaux confirment que l’alternance massage/ventilation pulmonaire, n’améliorait pas la survie par rapport au massage cardiaque seul.

D’autres travaux ont même démontré que le massage cardiaque était le geste prioritaire pour la récupération neurologique des patients.

Enfin, l’habitude d’arrêter le massage cardiaque pendant le choc électrique au prétexte d’un risque d’électrisation du sauveteur n’aurait pas lieu d’être d’après les travaux de Lloyd et col. (en anglais).

Il en ressort qu’un sauveteur peut parfaitement faire un massage en continu, sans gêner l’analyse du DSA ou DEA, et sans prendre le moindre risque pour lui même.

Toutefois l’étude comporte plusieurs biais, notamment celui du port de gants. En conclusion, le principe de précaution s’impose encore, et l’étude mérite d’être poursuivie et approfondie.

Vous trouverez une explication de cet article en fin de l’article sur les nouveaux guidelines de la RCP.

AB