Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Camp retranché

Le snphar, une fois de plus, fait l’étalage de sa défiance envers les IADE, en publiant un texte pour bien établir les limites de la profession IADE.

qualité des soins (SNPHAR)

Arc-bouté derrière la médicalisation de l’acte anesthésique, que nul ne conteste chez les IADE, puisque faisant partie de leur quotidien professionnel, les MAR ressortent l’éventail des arguties juridiques et responsabilités élargies censées nous effrayer.

Mais ceci ne trompe plus personne. Car la solitude des IADE en salle d’intervention est le réel, et nous le valons bien !

La brosse à reluire de l’article ne fonctionne pas d’avantage avec les IADE.
Après l’entreprise de démolition, entreprit depuis des années par les syndicats, les sociétés savantes et l’ordre des médecins, nous demandons légitimement, que notre pratique avancée soit reconnue !

Les MAR ne voient qu’une déqualification de leur rôle, de leur gestuelle et de leur profession, par rapport à l’existence même des IADE.

Alors qu’il ne s’agit pas de prendre leur place mais de reconnaître la nôtre !

 Oui nous savons assumer nos gestes, nos réussites et nos erreurs.
 Oui nous savons gérer l’échec d’une technique.

Nous prendraient-ils pour des demeurés, qu’ils ne le diraient pas autrement.

Car oui aussi, nous savons jusqu’où nous allons trop loin, et faire intervenir le MAR quand cela s’avère nécessaire.
Et ce, sans aucune hésitation.

La réunion du 26 avril à la DGOS (ex DHOS) risque de faire quelques étincelles.

Il est d’autant plus important de ne pas se tromper sur le rôle de chacun. Mais il est fondamental que les MAR respectent enfin, notre corporation.

Souhaitons donc, que nos représentants sauront faire entendre notre voix, bien trop souvent et longtemps ignorées, et faire valoir notre point de vue et notre savoir-faire, et le faire savoir à ces "décideurs" qui ont pris la fâcheuse habitude de décider pour une corporation qui n’est pas la leur.

En n’oubliant pas qu’à trop considérer les gens comme des chaises, l’on finit par s’asseoir à côté.

AB