Certains de nos collègues ne se sentent pas motivés pour défendre leur profession.

Il faut dire que pendant la grève du public, les cliniques privées tournent.

Et il faut des IADE.

Qui cette fois-ci sont motivés.

Étrangement ce sont les mêmes.

Et nous avons là, le mobile des immobiles.

A ne voir que le bout de son nez, la vision est floue sur le lointain.

J’invite donc nos myopes congénitaux, à relever le nez de leur fiche de paye et de la compensation en quelques heures de vacation en privé, du prélèvement d’une journée de grève en public.

Car le vote est déjà passé en première lecture à l’Assemblée nationale.
Il passera au Sénat le 4 mai, jour de mobilisation générale.

Il n’y aura pas de seconde lecture. Le gouvernement dans sa précipitation à instaurer un renouveau dans le dialogue social, préfère boucler le dossier retraite des infirmières, avant la coupe du monde de football, bien plus exaltante et exotique pour notre pharmacienne du 7.8

Plus nous serons nombreux ce jour, plus nous serons entendus.
Et il faut s’attendre à poursuivre le mouvement.

En vous impliquant également, sans vous appuyer en permanence sur vos collègues, plus motivés et moins calculateurs à court terme que vous.

Alors pour une fois, chers immobiles du public qui trouvez la force motrice pour vous précipiter sous les scialytiques du privé, pensez un peu à votre profession.

Dans ce qu’elle représente pour nous tous.

Si tant est que ce mot vous parle...

AB