Dans un courriel adressé dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 juillet 2011, le président par intérim de l’ONI, Mr David Vasseur demande aux présidents de régions et de départements de : « surseoir à toutes dépenses quelles qu’elles soient » « dès lors que notre niveau de ressources ne permet plus de faire face aux dépenses »,
Il ajoute « travailler sur tous les scénarii possibles dans le but de sauver notre institution qui aujourd’hui se trouve menacée de disparition ».
La BRED, banque principale de l’ONI, a supprimé la ligne de crédit de 3 millions d’euros, rendant la situation de l’ONI proche du tracé plat.
Certains présidents de régions s’inquiètent : « de se retrouver dans une situation inconfortable vis à vis de leurs créanciers vis à vis desquels ils sont personnellement engagés » dans un autre courriel.
Dans les prochains jours, l’avocat mandataire demandera une réunion des élus et de Xavier Bertrand, pour une dernière tentative de conciliation. Mais selon David Vasseur : "les discussions pour garantir la pérennité de notre Ordre sont aujourd’hui dans une impasse."
L’Ordre infirmier a 45 jours pour se déclarer en cessation de paiement. Prendra suite la procédure classique d’une entreprise de droit privé : redressement ou liquidation judiciaire. La situation dans ce cas devient inédite : Des missions prévues par la loi sont confiée à un organisme qui n’a plus aucun moyen de les assurer.
A lire le communiqué désespéré de l’ONI daté du lundi 11 juillet, appelant à la cotisation.
Le ton méprisant, cassant hautain et agressif a fortement changé. Il est devenu suppliant.
- L’ONI, ayant chanté
- Tout l’été,
- Se trouva fort dépourvu
- Quand la bise fut venue :
- Pas une petite cotisation
- De IADE ou d’IDE.
- L’ONI alla crier famine
- Chez la BRED sa voisine,
- La priant de lui prêter
- Quelque millions pour subsister
- Jusqu’à la saison nouvelle.
- "Je vous paierai, lui dit-elle,
- Avant l’Oût, foi ordinale,
- Intérêt et principal. "
- La BRED n’est plus prêteuse :
- C’est là son moindre défaut.
- Que faisiez-vous au temps chaud ?
- Dit-elle à cette emprunteuse.
- - Nuit et jour à tout venant
- Je chantais, ne vous déplaise.
- - Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
- Eh bien ! dansez maintenant.
Le vent a tourné.
A part ça toute la profession voulait cet ordre...En effet, ça crève les yeux.
ps : Lorsque l’on écrit à la responsable de la communication, Virginie Lanlo, voilà le message automatique qui s’affiche :
bonjour,
Je prendrai connaissance de votre message à mon retour, le 16 août.
En cas d’urgence, vous pouvez prendre contact avec Cécile Darmon
Bien cordialement.
Virginie Lanlo
11 juillet - 16 août. Pas mal comme vacances. Bien peu d’infirmières peuvent en prendre autant. Il est vrai qu’elle n’en n’est pas une et que son salaire n’a rien à voir avec les émoluments de la profession : 7 000 euros brut
AB
source : Resilience-actusoins-Jean de la Fontaine