Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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ONI : L’ordre du phénix

Après moult alertes, l’ONI sauve sa peau et semble vouloir renaître de ses cendres.

La rallonge de la BRED qui s’est fait tirer l’oreille, mais a obéit apparemment, à l’injonction ministérielle ou présidentielle suite au fax au palais de l’Élysée de l’ex président Vasseur, le spectre du chômage pour les employés, la légèreté de la directrice de communication qui malgré la voie d’eau dans la coque du vaisseau amiral, part 4 semaines pleines en vacances auront égayées les quelques derniers jours d’un épisode à rebondissement.

fax ONI à la présidence de la république

Ainsi, l’ONI évite de peu (et jusqu’à quand ?) la cessation de paiement.

Après la démission de David Vasseur qui assurait l’intérim de la Présidence de l’ordre et Dominique Coves vice-présidente, le 29 juillet, Didier Borniche prend à son tour la présidence des chaises musicales ordinales.

L’ONI passera donc un mois d’août sans problème, le temps que la directrice de communication revienne des ses vacances, à moins que d’ici là elle n’annonce son départ vers des cieux plus cléments et pour le moins aussi rémunérateur ?

A l’issue de cette période, l’Ordre devrait présenter à la BRED son plan de retour à l’équilibre financier en mars 2012, basé sur une planification de 110 000 cotisants (sur les 58 421 recensés à cette date). Et surtout une réduction de son train de vie, basé sur une réduction des 2/3 des effectifs et des 4/5 des structures locales.

Or, et malgré ces mesures de disette, on voit mal ce qui va décider les professionnels à s’inscrire auprès d’un organisme pour lequel ils n’ont pas montré une forte appétence depuis sa mise en place. La barre "symbolique" des 100 000 inscrits est franchit. Mais la moitié seulement est à jour de ses cotisations.

Le feuilleton n’est pas fini.

AB