Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Les yeux dans les yeux, l’anesthésie est pratiquée par des médecins

Encore un article sur l’anesthésie, cette fois sur France 3 Aquitaine. Et comme toujours, un PUPH, le Pr François Sztark, seule autorité compétente à pouvoir s’exprimer sur la spécialité.

Tout cela ne serait pas grave en soi, si l’éminence grisonnante n’omettait la présence des IADE, seuls professionnels anesthésiques vraiment présents du début à la fin des interventions.

Cette "cahusaquerie" anesthésique n’est pas la première ni la dernière. Mais à force, elle lasse.

Je propose à nos collègues du service du Pr François Sztark, de lui laisser la gestion entière d’une salle et d’un patient en se déclarant totalement incompétents, puisque occultés par ses propos. A moins que le potentat local ne déserte totalement le bloc opératoire, afin de mieux enseigner à ceux qui y sont au quotidien, comment pratiquer l’art anesthésique.

La main dans le dos et le fameux "tu as toute ma confiance" ne se satisfont plus de ce discours.

Il est plus que temps de s’en convaincre et de rappeler au "journaliste" qu’il ferait mieux d’enquêter plus sérieusement la prochaine fois.

Nous sommes 8758 IADE en France (au 1er janvier 2012, rapport de la DREES).

Vu qu’il a su trouver dans le CHU bordelais un cador dans l’omission, il devrait pouvoir y trouver également, un ancillaire pour rétablir la vérité.

Car, à la vue de cette vidéo, on retrouve le début d’un autre reportage fait au CHU Bicêtre (AP-HP), lors du mouvement des IADE en 2010, pour le journal de la santé de France 5.

Nous y voyons notre collègue Bruno Franceschi faisant une induction au bloc de gynéco-obstétrique.

578 km séparent nos amis bordelais du bloc du Kremlin-Bicêtre situé dans le Val-de-Marne.

Certes, la crise est là, mais piocher dans la banque de données de France 5 pour alimenter France 3 Aquitaine, trois ans après, démontre le peu d’envie de faire un travail sérieux. Car Monsieur Christophe Roux, journaliste de son état, après avoir filmé en consultation, s’il avait voulut aller au bloc, aurait pu y voir des IADE, même en Aquitaine, même dans le CHU de Bordeaux, même dans le service d’anesthésie du Professeur Sztark.

Comme le fait d’ailleurs remarquer un collègue, la phrase « Nous disposons aujourd’hui d’agents anesthésiques plus sûrs avec moins d’effets indésirables », s’agit-il là des IADE dont il est fait mention par effet de filigrane ?

J’invite donc la rédaction de France 3 Aquitaine, et par là même, la direction de l’information de France télévisions, à mieux s’entourer lors de reportage.

Il n’y a pas que des médecins qui font vivre l’hôpital. Demandez à un chirurgien ce qu’il se produirait si les IADE n’étaient plus là...

AB

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Faut-il avoir peur de l’anesthésie ?