pratiques...On est bien avancé

Arnaud BASSEZ
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Re: pratiques...On est bien avancé

Message par Arnaud BASSEZ » jeu. févr. 02, 2023 7:35 pm


L’amendement qui met le feu aux poudres conventionnelles


Serge Cannasse 24 janv. 2023
Medscape.fr


L’ensemble des syndicats médicaux engagés dans les discussions conventionnelles les ont suspendues sine die le lendemain de l’adoption par l’Assemblée nationale de la proposition de loi déposée par Stéphanie Rist et surtout d’un amendement présenté au dernier moment par le Gouvernement et adopté dans la foulée. Le texte a en effet été voté par une très forte majorité des députés présents (73 pour, 0 contre, sur 88 votants)1. Il doit être à présent examiné par le Sénat.

Les médecins contestent sa principale disposition : « la possibilité pour un patient de consulter en première intention un professionnel de santé autre que son médecin traitant ou un médecin généraliste »2, c’est-à-dire un(e) infirmier(e) de pratique avancée (IPA), un masseur kinésithérapeute ou un orthophoniste. Le texte précise que ces professionnels doivent exercer « dans le cadre de structures d’exercice coordonné » (centre ou maison de santé, communauté professionnelle territoriale de santé, équipe de soins primaires ou spécialisés) et informer le médecin traitant des patients concernés de leurs démarches. Leurs possibilités de prescription seront définies par un décret. Elles peuvent porter, par exemple, sur les arrêts de travail, certains examens complémentaires, des appareillages, des antalgiques comme le paracétamol ou certains traitements d’affections intercurrentes dans le cadre d’un suivi programmé.

Le texte a pour objectif principal explicite de favoriser l’accès aux soins. Il s’inspire très fortement d’un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) de novembre 2021 et de dispositions existant dans certains États. Il vise également à valoriser les professionnels de santé concernés et à étendre leurs compétences. Le rapport préparatoire au projet de loi2 indique d’ailleurs qu’il peut s’agir d’un premier pas vers une extension de compétences à d’autres professionnels de santé (pédicures podologues, ergothérapeutes, diététiciens, etc).

Court-circuiter les discussions conventionnelles

L’amendement (n°348)3 qui a mis le feu aux poudres dans un contexte conventionnel déjà tendu vise à « valoriser l’engagement territorial des médecins en faveur de l’accès aux soins de proximité, de l’accès aux soins non programmés, de l’accès financier aux soins et des actions de santé en faveur de la population du territoire. Ces modalités peuvent reposer notamment sur des rémunérations forfaitaires et des tarifs spécifiques de consultation. » Pour les syndicats médicaux, il s’agit là d’une tentative pour obliger les praticiens à s’engager dans ce type de démarche.

Non pas qu’ils soient opposés à une coordination territoriale des professionnels. Ce qui les choque d’abord, c’est la méthode employée. Pour eux, la proposition de loi et cet amendement passent par-dessus la tête des partenaires conventionnels (syndicats et assurance maladie). Comme l’a indiqué le communiqué commun de l’Ordre des médecins, des syndicats de médecins libéraux et hospitaliers du 5 janvier 20234, le médecin doit rester « le chef d’orchestre » de la prise en charge des patients, car seule sa compétence « garantit sa qualité et sa sécurité. » C’est à lui de « recourir aux compétences spécifiques et indispensables des professionnels de santé. »

Cependant pour les députés, il y a urgence. C’est pour cela que le rapport de la commission préparatoire au projet de loi exclut toute expérimentation. En revanche, les syndicats estiment qu’il s’agit d’un « texte dangereux pour la santé de la population, pour les finances publiques et inadapté au vrai problème : le manque de moyens accordés aux médecins généralistes traitants pour faire leur travail. »5


Références Disclaimer

Assemblée nationale. XVIème législature.[urlhttps://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/compt ... nvier-2023] Séance du jeudi 19 janvier 2023.[/url]
Assemblée nationale. Rapport fait au nom de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, par Mme Stéphanie Rist.
Assemblée nationale. Amendement n°348 déposé le mercredi 18 janvier 2023.
Communiqué commun de l'Ordre des médecins, des syndicats des médecins libéraux et hospitaliers sur le système de santé et l’accès aux soins. Accès aux soins. 5 janvier 2023.
La PPL Rist en l'état est un signal de défiance envers les médecins généralistes traitants. MG France. Communiqué, 18 janvier 2023.
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Message par Arnaud BASSEZ » jeu. mars 02, 2023 8:59 pm

Publié le 02/03/2023
Les paramédicaux regrettent le détricotage de la loi Rist

Dans une tribune publiée dans Le Monde, pharmaciens, infirmiers et autres professionnels de santé regrettent que la loi Rist n’aille pas assez loin dans le partage des tâches.

Rarement une loi concernant la santé n’aura suscité autant de débats et de critiques. Adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale le 19 janvier puis dans une version fortement amendée par le Sénat le 14 février, la proposition de loi du Dr Stéphanie Rist, qui prévoit de permettre l’accès direct aux infirmiers en pratique avancée (IPA), aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes, est toujours examinée par le Parlement. Si elle est fortement critiquée par les syndicats de médecins libéraux, qui ont réuni entre 5 000 et 10 000 praticiens dans les rues de Paris le 14 février dernier pour dénoncer son adoption, elle est également décriée par des paramédicaux.

La loi Rist vidée de son contenu ?

Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde ce mardi, huit syndicats représentants des professionnels paramédicaux (pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, biologistes…) ainsi que l’association de patients Assos Santé regrettent que la loi Rist n’aille pas assez loin dans le partage de tâches entre médecins et paramédicaux, en tout les cas dans sa version amendée par le Sénat. « La proposition de loi a été vidée de son contenu initial, c’est un coup d’épée dans l’eau » dénoncent-ils.

Le texte adoptée par la chambre haute dispose en effet que l’accès direct aux paramédicaux ne sera possible que dans « des formes intégrées de coopération que sont les maisons de santé pluriprofessionnelle, les centres de santé et les équipes de soins primaires et spécialisés », afin que le médecin puisse garder la main sur la délégation de tâches et non plus à l’échelle des CPTS, comme le prévoyait le texte adoptée par les députés.

Pour les auteurs de la tribune, « la restriction de l’accès direct aux seules structures d’exercice coordonné n’aura aucun impact sur l’accès aux soins, cela rendra le parcours de soins illisibles pour les patients et créera une rupture d’égalité pour les usagers, les patients ne verront aucune amélioration ». Des paramédicaux regrettent également l’abandon de la proposition de loi Mesnier-Valletoux, qui prévoyait d’encadrer la liberté d’installation des médecins et de créer une fonction d’infirmier référent. « Disons-le, le gouvernement comme les parlementaires reculent » regrettent les auteurs de la tribune.

Le fossé se creuse entre les médecins et les paramédicaux

Pour ces derniers, il y a pourtant urgence à réformer le système de santé en donnant plus de places aux professions paramédicales, au vu du vieillissement de la population qui augmente les besoins en soins et du manque de médecins. « Le tsunami sanitaire susceptible de submerger notre système de santé a commencé à déferler ; ces dernières années, les professionnels de santé paramédicaux se sont préparés à relever ce défi, leur niveau de formation a été augmentée de manière significative (…) ils sont capables de répondre à de nombreux besoins en améliorant souvent la rapidité de la prise en charge » écrivent les signataires de la tribune.

Les huit syndicats et l’association Assos Santé prônent donc une nouvelle organisation, où le médecin coordonnerait le parcours de soins du patient et se concentrerait sur les tâches les plus complexes, déléguant les autres aux paramédicaux. « Tous, nous pensons que le médecin doit être le garant du parcours de soins du patient, personne ne songe à le remplacer, il s’agit seulement d’utiliser pleinement les compétences de chacun » plaident les auteurs de la tribune, comme pour rassurer les syndicats de médecins. Ils appellent donc le gouvernement et les députés à agir et à revenir sur les amendements à la loi Rist adoptés par les sénateurs car « prolonger le statu quo n’est plus une option face aux retards de soins et à l’encombrement des urgences ».

On le voit, la loi Rist n’a fait qu’accentuer encore un peu plus le fossé qui semble se creuser année après année entre les médecins d’une part et les professions paramédicales d’autre part. Entre les deux, le gouvernement et le Parlement tentent de ménager la chèvre et le choux et ne contentent personne.

Nicolas Barbet
jim.fr


Ce n'est rien de le dire que le fossé se creuse. Mais quand certains dans les collectifs, ont littéralement fait honte à la mémoire des IADE (qui se sont battus au sens premier du terme, pour obtenir des avancées), en pactisant avec les médecins pour obtenir des soutiens de principe tandis que leur bras armé le snphar-e pilonnait telle une armée de l'est sur un pays proche, les lignes IADE, en copinant avec les directions (en rendant compte des actions, en faisant tout pour ne pas déranger le planning opératoire, en envoyant des mails à la direction pour se féliciter de la bonne marche de la "grève" qui n'a impacté aucun patient, il se creuse aussi par manque de c... qui faisait la marque de fabrique de la profession IADE.
A l'heure de la cancel culture, les IADE entrent dans le wokisme professionnel. Ils renient leur histoire, le parcours de leurs ainés, les combats face à la garde prétorienne qui ne les arrêtait pas, les chevauchées dans les rues de la capitale, les batailles rue de Solférino en 1999, les 12 manifestations IADE entre le 17 janvier et le 15 février 2001, le blocage de la rue de Varenne où se trouve Matignon avec une rumeur qui avait fait pâlir les CRS de peur pour la 1ere fois, face à des soignants : les IADE auraient des seringues remplies de sang infecté au VIH, à tel point qu'un mec des RG était venu nous demander si cela était vrai (comme si on allait lui répondre...), les coups de tonfa en 2010 devant le ministère où en pleine interview, la journaliste et moi avons pris des coups injustifiés, Montparnasse et les 100 000 voyageurs bloqués, les combats sur les rails, les Champs-Élysées, Avignon où nous avons poursuivie le ministre de tutelle Guigou, ce qui lui a fait certainement perdre la mairie qu'elle briguait, jusqu'à l'hécatombe du 1er octobre 2010.

Après les injures à peine voilées du snphar-e, qui a retiré 24 h après une vidéo contenant des extraits de jugement où des IADE étaient impliqués, oubliant que les mar ne sont pas vierges dans ce domaine, une recherche google suffit à cela.

saint-malo
Brest
Lisieux
Jonzac
Toulouse

On pourrait continuer la liste, qui ne peut être diffamatoire, puisque en général, la justice a eu à s'en mêler. Faut-il passer l'éponge sur les propos scandaleux du syndicat anti-IADE et pro praticien, c'est ce que pense un IADE, qui dispose d'une visibilité certaine dans la profession, argumentant que cela (l'opposition aux mar) pourrait être contre-productive. Jusqu'à quel niveau faut-il accepter d'être méprisé par la caste médicale et pour autant tendre l'autre joue ? Cette politique a ses limites. Celle de la fierté. Le copinage avec des membres du CNPARMPO ne s'entend pas. A un moment il faut aussi arrêter de courber l'échine (il doit y avoir une contrepèterie là dedans) et pouvoir se regarder sans faillir. Discuter oui, pardonner les injures, les insultes répétées depuis 1 an, non ! Surtout quand ce positionnement entraine la profession, qui semble littéralement se coucher devant les attaques. Quand le camp d'en face nous est hostile, nous devons être hostile au camp d'en face.
Question de principe, de fierté, de mémoire.
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Message par Arnaud BASSEZ » mer. févr. 28, 2024 6:39 pm

Quand on lit ceci sur le réseau Linkedin.
Maxime LégerMaxime Léger • 2e • 2e MD. PhD. Anesthésiste-Réanimateur, Visiting Assistant Professor @UCSFMD. PhD. Anesthésiste-Réanimateur, Visiting Assistant Professor @UCSF

4 j •

Déjà 1 an aux USA : mon aventure en Anesthésie à UCSF 🏥

Il y a un an, je posais mes valises aux États-Unis, prêt à m’attaquer à ce nouveau défi professionnel en tant qu'anesthésiste à UCSF. 🌟

Souvent, on me questionne sur les différences entre ici et la France. Meilleures ? Pires ? 🤔

Voici quelques constatations issues de mon expérience personnel, vue à travers le prisme de mon quotidien à UCSF, qui ne résume pas tout le système américain !

- La pratique en elle-même ?
Les bases restent identiques, malgré quelques variations moléculaires (le fameux fentanyl). Mais c'est surtout dans l'organisation des soins que réside le vrai changement. 🔄

- Le rôle de l'anesthésiste ?
Le rôle est plus ciblé, beaucoup plus limité au bloc opératoire. Pas de consultations préopératoires (assurées par des preoperative nurses), ni de suivi post-opératoire dans les étages. Le primary provider, c’est le chirurgien. Une vraie culture du service de prestation anesthésique. 🛠️

- Le poids du consentement...
Ah, le cadre légal américain ! On a une avalanche de documents à faire signer avant l’acte chirurgical, un processus qui peut parfois sembler interminable. Et si un changement de plan opératoire survient au cours de l’intervention ? La famille doit être recontactée. La bonne foi de vouloir bien faire pour le patient ne suffit pas. 📖

- Et l'organisation du temps de travail ?
L’emploi du temps est globalement régi par un forfait d’heures mensuelles, avec une flexibilité appréciable. Finir plus tôt ne réduit pas le salaire, et le temps supplémentaire est rémunéré au prorata (à la minute !). ⌚️💰
Généralement chaque patient est assigné à un anesthésiste dédié. On peut être seul, accompagné d’un resident (interne) ou d’un CRNA (Certified Registered Nurse Anesthetist). On a donc de 1 à 3 blocs opératoires sous responsabilité en fonction de l’organisation.

- Et pour les gardes ?
Pour l’instant, j’ai surtout connu les astreintes pour lesquelles j’ai très peut été dérangé, et qui servaient surtout à faire les fins de programme opératoire. Ma première garde, c’est pour bientôt. La particularité est que l’organisation prévoit un repos avant la garde et un repos après (ce qui fait un shift de 17H-7H), rendant cette épreuve plus supportable. 🛏👨⚕️

- Rôle des CRNA ?
Ces équivalents d’infirmiers anesthésistes, mais qui sont « registered », ont de manière plus schématique plus d’autonomie (plus proche des infirmiers de pratique avancée). Ils ont la possibilité de faire des anesthésies seul, certains gestes (ex : voie artérielle, péridurale), les prescriptions post-op, etc. A UCSF, les CRNA travaillent sous délégation médicale mais il existe d’autres états aux USA où les CRNA peuvent gérer une anesthésie en full-autonomie. 🩺

Cette expérience est riche d’apprentissages et d’adaptations. J’espère que mon partage éclaire un peu le quotidien d’un anesthésiste français aux USA.

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire ⁉️

#Anesthésie #UCSF
Je crois que les membres de la SFAR, snphar-e, smarnu et autre snarf, ajar et j'en passe, devraient développer un choc anaphylactique à la lecture de ces lignes, qui je le rappelle, émanent d'un médecin anesthésiste, qui n'a pas l'air particulièrement choqué par ça.
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Message par Arnaud BASSEZ » sam. mars 02, 2024 5:30 pm

Le rôle essentiel de l’infirmière praticienne spécialisée en première ligne

Lundi, 19 février 2024

sont essentielles au sein du système de santé québécois. Découvrez leur rôle pour favoriser l’accès aux soins de première ligne et, par le fait même, contribuer à désengorger les urgences.

Depuis janvier 2021, l’entrée en vigueur d’un nouveau cadre législatif et réglementaire entoure la profession des IPS et permet l’élargissement de leur champ de pratique.

Elles ont ainsi acquis une autonomie complète, qui inclut notamment le droit de diagnostiquer des maladies, de prescrire des examens diagnostiques, des médicaments et des traitements médicaux.

Les IPS peuvent également orienter le patient vers un autre professionnel de la santé et effectuer des suivis de grossesse jusqu’à 40 semaines.

La formation et le rôle des infirmières praticiennes spécialisées

Les infirmières praticiennes spécialisées et les infirmiers praticiens spécialisés sont des professionnels de la santé possédant une formation étoffée.

En plus de leur baccalauréat en soins infirmiers et de leur expérience clinique sur le terrain, les IPS détiennent une maîtrise en sciences infirmières, ainsi qu’un diplôme d’études supérieures (D.E.S.S). Elles et ils peuvent donc fournir à leurs patients des soins infirmiers avancés et des soins médicaux.

Les IPS jouent un rôle crucial dans la prise en charge et l’accompagnement des patients de tout âge. Leurs champs de compétences élargies leur permettent de traiter différents problèmes de santé, incluant les troubles mentaux ou des maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension, l’asthme, etc.

Une solution gagnante dans l’offre de soins

La collaboration interprofessionnelle se trouve au cœur même des actions de l’Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec. L’organisation compte près de 1 500 membres, à l’heure actuelle.

Qu’elles évoluent dans un CLSC, un groupe de médecine de famille ou une clinique IPS, les infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne prodiguent des services dans un contexte de proximité.

Elles travaillent avec les autres membres de l’équipe intra et interprofessionnelle dans la plus étroite collaboration, afin d’offrir un meilleur accompagnement et une prise en charge optimale.

Leur autonomie de pratique globale permet ainsi d’accroître l’accessibilité aux soins de santé et de proximité, afin de réduire la pression sur le réseau.

De nouvelles cliniques IPS voient le jour

11nouvelles cliniques ont récemment ouvert leurs portes dans les différentes régions du Québec. Principalement dirigés par du personnel en soins infirmiers, ces établissements offrent un accès à une équipe de professionnels de diverses disciplines de la santé, tels que des travailleurs sociaux, des physiothérapeutes et des nutritionnistes.

Les cliniques IPS permettent d’assurer une prise en charge globale et intégrée des patients en fonction de leurs besoins de santé. Les usagers sans médecin de famille peuvent même être pris en charge par des IPS en première ligne.

Bonne nouvelle: six autres projets de cliniques IPS sont actuellement à l’étude, au Québec, pour un déploiement au cours des prochains mois.

source : https://www.journaldemontreal.com/2024/ ... e#cxrecs_s
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Re: pratiques...On est bien avancé

Message par Arnaud BASSEZ » mer. mars 06, 2024 6:47 pm

Pharyngite

Image

La SOFIA souhaite relever les propos tenus par Mme Wernet, présidente du SNPHARe dans la revue PHARE, Edition 101 - Décembre 2023 :
« Le respect de la relation MAR-IADE telle qu’elle est décrite dans le décret de compétences des IADE (2017) ; en aucun cas, il ne peut y avoir de transfert de tâche sur l’acte périopératoire (de la consultation pré anesthésique à la sortie de SSPI) d’un médecin vers un infirmier anesthésiste - comme le prévoit la pratique avancée. »

Nous tenions très sincèrement à la remercier de nous permettre de faire, une nouvelle fois, la démonstration de la condescendance et de la constance affichée par ce syndicat, à investir cette forme d’ingérence à l’égard de notre profession.
Cette rhétorique emprunte de suffisance, pourrait passer inaperçue tant elle semble redondante et dénuée d’argumentaire ad hoc.

Nous ne pouvons que déplorer l’absence d’intervention du CNP ARMPO, qui par son mutisme ? ne fait que corroborer les propos d’une de ses entités membres, pour entretenir toujours un peu plus la dissociation du binôme MAR/IADE.

Notre travail s’attache à veiller de porter les éléments probants auprès de nos tutelles, ayant pour objectif de réaffirmer toute la légitimité d’une reconnaissance de l’exercice IADE comme une pratique avancée pour en redéfinir et en proposer les nouveaux contours.

Le rapport conclusif de l’IGAS reprend tout simplement ces conclusions, alors que la mission de concertation menée par Mr Debeaupuis met en exergue l’opposition avérée du corps médical de spécialité à cet avènement.

Il appartient aux tutelles de procéder aux arbitrages nécessaires et aux ajustements attendus.

Pour sa part, la SOFIA avait déjà relevé dès le 21 novembre 2021, les incohérences des membres constitutifs du CNP ARMPO. Ce n’était pas bien difficile.

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Re: pratiques...On est bien avancé

Message par La Grosse Bertha » mer. mars 06, 2024 9:30 pm

- Rôle des CRNA ?
….. « Ces équivalents d’infirmiers anesthésistes, mais qui sont « registered », ont de manière plus schématique plus d’autonomie (plus proche des infirmiers de pratique avancée). Ils ont la possibilité de faire des anesthésies seul, certains gestes (ex : voie artérielle, péridurale), les prescriptions post-op, etc. A UCSF, les CRNA travaillent sous délégation médicale mais il existe d’autres états aux USA où les CRNA peuvent gérer une anesthésie en full-autonomie. 🩺

Cette expérience est riche d’apprentissages et d’adaptations. J’espère que mon partage éclaire un peu le quotidien d’un anesthésiste français aux USA.

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire ⁉️« 

#Anesthésie #UCSF
Je crois que les membres de la SFAR, snphar-e, smarnu et autre snarf, ajar et j'en passe, devraient développer un choc anaphylactique à la lecture de ces lignes, qui je le rappelle, émanent d'un médecin anesthésiste, qui n'a pas l'air particulièrement choqué par ça.
Hem c’est un constat ni plus ni moins et je n’ai pas non plus l’impression d’une quelconque horripilation. D’ailleurs il a plutôt l’air de cadrer la suite par de simples questions.
C’est sûr que vu de chez nous de telles propositions d’organisation provoqueraient sinon une décharge historique d’histamine au moins de bonnes convulsions chez qui on sait….et probablement une mega accélération du transit chez certains de nos représentants…
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Re: pratiques...On est bien avancé

Message par La Grosse Bertha » jeu. mars 07, 2024 1:32 pm

Après il faut choisir entre un métier avec une meilleure formation offrant le second emploi le mieux payé des USA et le nôtre pas forcément de tout repos et sans responsabilité mais rémunéré tel des petites mains et où il faut néanmoins veiller sérieusement à ce qu’on met dans le Caddie!
Depuis toujours j’ai pensé qu’il fallait tendre vers une telle organisation en incluant le SMUR.
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