Quelques applications smartphones pour l’exercice professionnel.
Retrouvez la SOFIA sur les smartphones et les tablettes.
La SOFIA propose son application en partenariat avec ACh Prod.
Inutile de vous encombrer avec plusieurs applications. Tout est là, pour vous aider dans votre quotidien professionnel.
- Disponible sur Android
- et sur l’Apple store.
Application complète, adulte et pédiatrique, traite les scores, la pharmacologie, les calculs, posologie, obstétrique, les urgences, les divers terrains liés à l’anesthésie, le matériel (clear sight, capnographe, cell saver, intra-osseuse, NIRS, BIS, entropie ...
Régulièrement mise à jour, pour être au plus près de notre quotidien professionnel.– Dernières nouveautés :
- Menu : ajout d’un lien vers les TFE disponibles sur le site SOFIA ;
- Anesthésie : ajout fiche anaphylaxie/allergies croisées ; Mise à jour des dernières recommandations en antibioprophylaxie.
- Pharmacie : ajout fiche électrolytes, ajout antalgique parécoxib, complétion fiche solutés, ajout fiches médicament urgence cardiologique (labétalol, nitroprussiate de sodium).
- Posologies : révision doses pédiatrie.
- Une fiche sur les antihypertenseurs.
- La fonction recherche pour trouver rapidement la page correspondante grâce à des mots clés.
- Ajouts de liens des fiches vers les articles du site de la SOFIA.
- Calculs : amélioration des pages indice de masse corporelle (ajout surface corporelle et poids idéal) et volume courant.
Bref un tout en un bien plus utile et pratique, régulièrement mis à jour (dernière maj : le 16 août 2024)
Le meilleur compagnon de l’iade (après le café).
Il existe actuellement environ 100 000 applications santé disponibles dans le monde. Environ 800 sont en français.
Application iphone
Il vous faut iTunes pour télécharger avec un iPhone.
Télécharger & Installer une application sur l’Appstore pour iPhone un tutoriel vous explique.
PREMIERS SECOURS
Le carnet d’intervention est un outil d’aide à la décision thérapeutique à l’usage des médecins et infirmiers urgentistes. Prix 5,49 euros.
Une application sur androïd est disponible sur play store
– L’Appli qui Sauve : Croix Rouge
La Croix-Rouge française vous offre une séance de rattrapage pour vous enseigner les gestes qui sauvent et tester vos connaissances.
- Mise à jour : 6 avr. 2016
- Version : 2.2
- Taille : 25.9 Mo
Nouveautés de la version 2.2
– Une nouvelle architecture de l’application
– Un contenu enrichi avec plus de thèmes abordés mais aussi des vidéos et des animations explicatives
– De nouveaux quizz pour tester vos connaissances
– Soins et Secours [Appstore, 1,59€]
Application compatible iPhone & iPad et payante, destinée au grand public qui enseigne la gestion des situations de détresse vitale ou non.
- * Fiche personnelle : inscrivez vos informations vitales telles que vos allergies, vos traitements, les personnes à contacter, votre statut vaccinal et groupage sanguin
- * Numéros utiles : numéros d’urgences et d’assistance
- * Décisions urgentes : arbre décisionnel d’accès simple permettant de prendre des décisions rapidement
Cette application est facturée 2,39€ alors que la gratuité permettrait un accès à tous.
GÉOLOCALISATION DÉFIBRILLATEURS
– Staying Alive par Association RMC / BFM
Staying Alive est une application gratuite, disponibles en 17 langues, qui cartographie les défibrillateurs cardiaques dans le monde. Elle recense plus de 78.000 défibrillateurs.
Staying a reçu plusieurs prix et distinctions :
– Label Medappcare 2015
– Trophée 2015 de la eSanté, catégorie mSanté
– Prix des Entretiens de Bichat 2013
Les principales fonctionnalités de l’application sont :
– La recherche de défibrillateurs proche de vous ou à une adresse précise, grâce à l’utilisation d’une base embarquée qui est mise à jour à chaque lancement de l’application.
– Le signalement de nouveaux défibrillateurs.
Vous pouvez signaler de nouveaux défibrillateurs même en l’absence de connexion réseau. Ils seront transmis au serveur dès que vous serez de nouveau connecté. L’application intègre les API Facebook et Twitter pour partager les signalements de défibrillateurs sur les réseaux sociaux.
– Le rappel des gestes qui sauvent avec l’illustration de la chaîne de survie « Appelez, Massez, Défibrillez et attendez les secours »
– Un guide pratique sur l’utilisation d’un Défibrillateur Automatique Externe (DAE).
– Un mode « Urgence » qui vous aidera si vous êtes confronté à un arrêt cardiaque à réaliser les bons gestes dans le bon ordre.
– Le "Bon Samaritain", développé en partenariat avec les services d’urgence et l’association RMC/BFM, permet à toute personne formée aux gestes de premiers secours d’aider à sauver une vie en étant alerté en cas d’arrêt cardiaque à proximité.
– Défibrillateurs en France [Appstore, gratuit]
L’application localise et recense les Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE) publics sur le territoire Français. Devrait être installée dès l’usine.
- Recherche de défibrillateurs : découvrez les défibrillateurs à proximité en utilisant la géolocalisation ou en proposant une adresse. D’autre part, vous êtes libres de proposer un défibrillateur non recensé.
- Gestes qui sauvent : découvrez de manière claire et succincte les gestes qui sauvent en cas d’arrêt cardiaque. initiez vous au massage cardiaque externe ou à l’utilisation d’un défibrillateur automatique ou semi-automatique.
- Appeler le SAMU : une touche spécifique permet de prendre contact directement avec le SAMU
Depuis mai 2007, tout personne, même non médecin, est autorisée à utiliser un Défibrillateur Automatique Externe, il est donc important de connaître les gestes qui sauvent.
URGENCES
– Urgences en un clic ! est la première application de la langue française sur l’urgence !
Elle regroupe l’urgence pré et intrahospitalière, l’adulte et l’enfant, l’urgence médicale et traumatologique.
4,49 €
- Intervention secours à la personne : Chronomètres et comptes-à-rebours vous permettent de tracer les événements d’une intervention (bolus, intubation, désincarcération, perfusion, arrêt cardiaque, massage cardiaque, choc électrique, etc.).
- Intervention pompier : pour les sorties des pompiers. Possibilité de configurer les véhicules utilisés, les collègues présents, le type de l’intervention, le lieu et l’hôpital.
Autres fonctionnalité :
- Modifier ou reprendre une intervention
- Supprimer, envoyer par mail une intervention
- Paramétrage : durée du bolus, véhicules, drogues, collègues, type d’interventions
- Notifications visuelles et sonores
- Statistiques des interventions (graphiques et gauges)
L’idée principale est d’aider et de simplifier la saisie des temps d’interventions, particulièrement pour le SMUR, où de nombreuses données temporelles doivent être précises, enregistrées rapidement et
facilement : heure de perfusion, d’intubation, massage cardiaque etc.
L’ergonomie est pensée pour que l’application soit la plus rapide possible à utiliser sur le terrain et en situation d’urgence. Chronorea a d’ailleurs été conçue et testée pendant plusieurs mois en situations réelles avec l’aide d’un infirmier anesthésiste de plus de 30 ans de carrière, à l’hôpital de Fougères.
BASES DE DONNÉES MÉDICAMENTS
– "Médicaments 2011" décrit les spécialités pharmaceutiques disponibles en France.
– Accès à plus de 9000 monographies complètes de spécialités actuellement commercialisées. Alternative crédible et moins chère que le Vidal.
L’application Vidal Mobile est l’adaptation iPhone, iPad du guide de référence des médicaments.
FONCTIONNALITÉS
Sur abonnement (payant) :
– Monographies VIDAL
- • Une fiche d’information pour + de 11 000 médicaments et 4 000 produits de parapharmacie
- • Contenu conforme aux informations officielles et aux référentiels publics
- • Recherche par nom commercial, substance, indication, laboratoire
- • Historique et favoris
- - VIDAL Recos
- • 175 stratégies thérapeutiques validées appuyées de grades de recommandation
- • 240 arbres décisionnels commentés
- • Rédigées par plus de 90 experts sous la direction de Charles Caulin, professeur émérite de thérapeutique
- • Précieux dans le cadre de la FMC et de l’EPP, cet ouvrage s’adresse à tout professionnel de santé
Gratuitement :
– Interactions médicamenteuses :
- • Ajout de spécialités dans une ordonnance virtuelle : recherche par nom commercial ou par substance
- • Analyse des interactions médicamenteuses de la prescription virtuelle
- • Recherche d’alternatives thérapeutiques en cas d’interaction
- - Actualité hebdomadaire du médicament
- - Reco du mois : une recommandation en accès libre chaque mois
- - Informations relatives à la contraception orale
- - Liste indicative des spécialités pharmaceutiques françaises contenant des produits dopants
- - Lexique des maladies rares pour lesquelles il existe des médicaments spécifiques
- - Adresses des centres régionaux de pharmacovigilance
- - Informations sur le médicament et la conduite automobile
- - Reco Vaccinations, reprenant les recommandations officielle
– iMédiGuide Une alternative intéressante au Vidal.
iMediGuide est une base de données thérapeutique développée à partir de la Banque Claude Bernard : 1 ère base de données sur les médicaments à avoir obtenu l’agrément de la Haute Autorité de Santé.
Son contenu apparaît moins exhaustif que celui du Vidal sans pour autant démériter.
prix : 6.99 €
Spécialités : Allergo Anapath Anesthésie-réa Biologie Cancéro Cardio Chirurgie Dermato Endocrino Etudiant Gastro Gériatrie Gynéco Imagerie Infectio Infirmier Médecine interne Méd. générale Néphro Neuro Ophtalmo ORL Pédiatrie Pharmacien Pneumo Psy Rhumato Uro
World Drugs est une application simple et rapide conçue pour les professionnels de la santé, les étudiants et les voyageurs. Elle permet d’obtenir les noms des médicaments équivalents dans la plupart des pays du monde, avec la possibilité de faire une recherche par nom de produit (nom commercial) ou nom de molécule (ingrédient actif).
- BASE DE DONNÉES VÉRIFIÉE ET MISE A JOUR
La base de données de cette application a été préparée et vérifiée par un docteur en Pharmacie, et de fréquentes mises à jour (par le biais des mises à jour de l’application) vous assurent d’avoir toujours la liste la plus complète de médicaments dans votre poche. Chaque mise à jour est soigneusement vérifiée deux fois avant d’être mise à disposition.
- BASE DE DONNÉES COMPLÈTE
La base de données de l’application couvre plus de 300.000 médicaments et plus de 7500 molécules (noms génériques) dans plus de 200 pays.
- PAS BESOIN DE CONNEXION INTERNET
La base de donnée étant stockée avec l’application dans votre iPhone, vous obtiendrez des résultats rapides et surs même en l’absence de connexion Internet (ce qui est souvent le cas en voyage).
CALCULATEUR
– MedCalc Pro [Appstore, 4,49€]
MedCalc compatible iPhone & iPad regroupe plus de 150 formules, scores et classifications triés par ordre alphabétique ou par spécialités : anesthésie, cardiologie, diabète, électrolytes, gastro-entérologie, néphrologie, pédiatrie, pneumologie, urgences et réanimation.
L’application supporte de multiples unités pour permettre les calculs aussi bien avec les unités US qu’avec celles du système international.
Disponible en version gratuite ou pro. La version pro disponible pour 4,49€ intègre des fonctionnalités supplémentaires et offre ainsi une navigation plus rapide avec remplissage automatique des champs lors de calculs ultérieurs.
– CliniCalc [ Appstore, Gratuit]
CliniCalc Medical Calculator est basé sur l’application open source MedCalc pour iPhone : unités multiples, mises en favoris, accès par catégories, historique récente
– CortiConverter est un convertisseur de corticoïdes qui reprend une des multiples fonctionnalités des autres calculateurs médicaux disponibles tels que MedCalc ou CliniCalc.
CortiConverter peut s’avérer être une alternative intéressante de part sa gratuité. Contrairement aux calculateurs qui nécessitent de sélectionner un produit et un autre pour découvrir sa dose équivalente, CortiConverter affiche en un seul clic l’ensemble des équivalences en remplissant seulement un champ pour l’ensemble des corticostéroïdes suivants :
- betamethasone,
- cortisone,
- dexamethasone,
- hydrocortisone,
- methylprednisolone,
- prednisone
- triamcinolone.
– AnestAssist PK/PD (en anglais).
Application permettant de comprendre la pharmacocinétique et pharmacodynamique des médicaments de l’anesthésie.
Pour mieux saisir les tenants et aboutissants de l’AIVOC par exemple.
L’application equianalgésie est une calculatrice de conversion de dose équianalgésique des opioïdes. Elle a été développée par les laboratoires Janssen dans le but d’aider les professionnels de santé dans la conversion des dosages entre les paliers 2 ou 3 et la morphine orale mais également entre les paliers 3.
FICHES PRATIQUES
– SMUR BMPM [Appstore, 6,99€]
89 protocoles, 74 fiches thérapeutiques et 14 techniques détaillées.
SMUR BMPM propose 3 catégories :
- Protocoles Médicaux (3 parties) : composées de 3 parties diagnostic , conduite à tenir , à faire et ne pas faire
- Protocoles Thérapeutiques (4 parties) : l’application est centrée sur les médicaments d’urgences : indications, formes, posologies, contre-indications, effets indésirables
- Fiches Techniques (5 parties) : cette rubrique détaille des gestes et protocoles techniques en insistant sur les indications, la méthode de mise en place, la surveillance, les contre-indications, mais absence d’iconographie et de photos illustratives.
– Doc Protocoles [Appstore, 24,99€]
Doc Protocoles décrit de nombreux gestes médicaux illustrés par des photographies. L’application concerne l’ensemble des professionnels de santé même si certains spécialistes y trouveront plus facilement leur bonheur : urgentistes anesthésiologie, orthopédiee
l’application offre une base de données non exhaustive qui sera amenée à être actualisée
- * Fiche introduction : définition, indications, contre-indications
- * Matériel : liste du matériel nécessaire pour la réalisation du geste
- * Illustrations explicatives : intégration d’un zoom x2, annotations explicites pour guider votre geste
- * Astuces : détails sur chacun des protocoles et la pathologie concernée
- * Annotations personnelles
L’application existe en version gratuite avec quelques protocoles offerts et la possibilité de télécharger des protocoles à la demande (0,79€) ou en version intégrale (24,99€). A chacun d’évaluer la solution la plus rentable.
est un logiciel visant à faciliter la communication entre les patients ou utilisateurs du système santé et n’importe quel professionnel du secteur médical, où qu’ils se trouvent et d’où qu’ils viennent.
Si vous voyagez dans un pays où vous pensez avoir des problèmes de communication avec les professionnels de la santé, UniversalDoctor Speaker peut faciliter cette communication aux moments les plus importants.
Téléchargez tous les textes de UniversalDoctor Speaker pour seulement 0,79 € et vous pourrez acquérir des centaines des centaines de messages audio dans une langue (2,99 €).
Ce système vous permettra aussi de disposer de votre Dossier médical dans toutes les langues du programme.
Choisissez la langue du patient et celle du personnel médical, et commencez à communiquer.
ANALYSE DES ECG
– ECG Guide [Appstore, 0,79€]
Disponible en Anglais, c’est essentiellement l’iconographie qui prend toute son importance.
L’application s’appuie sur une bibliothèque de 200 exemples d’ECG en haute résolution. La navigation d’une catégorie à l’autre se fait par les onglets sous-jacents :
* ECG Book : véritable cours sur l’ECG, cette rubrique didactique apporte les bases physiologiques avant de vous guider dans l’interprétation et l’analyse des différents segments et ondes. Une section est réservée aux caractéristiques de l’ECG pédiatrique.
- Samples : choisissez une pathologie cardiaque avec retentissement électrique comme les troubles du rythme, de la conduction, de la vascularisationepuis découvrez l’ECG correspondant.
- Quiz : testez vos connaissances en analysant des ECG sélectionnés de manière aléatoire ou répondez à 1 des 4 quizz de 30 items.
- ECG Analyser : en répondant à quelques questions, vous allez pouvoir soumettre un ECG à l’interprétation de ECG Analyser.
PÉDIATRIE
– PediCalc [Appstore, 2,99€]
PediCalc est un calculateur de dose et de dilution des médicaments totalement personnalisable. Développé par un anesthésiste du CHU de Lausanne (Suisse). Rentrez le poids et l’âge de l’enfant et découvrez les constantes vitales correspondantes et la taille du matériel d’intubation nécessaire.
Concernant les médicaments, découvrez les doses et le volume à administrer pour les produits usuels et d’urgence. Si la liste des médications proposées reste mince, l’attrait principal de PediCalc repose sur la liberté de personnalisation. En utilisant l’option Create Custom Drug vous êtes libre de créer de toute pièce (nom, commentaires, doses dans l’unité que l’on choisit, ainsi que dilution) une liste de médicaments sur mesure adaptée à la pratique de chacun. C’est ce qui fait la force de l’application par rapport aux autres applications pédiatriques.
– Pedi STAT [Appstore 2,39€]
après configuration de quelques variables, accédez aux paramètres d’intubation et au dosage et dilution de nombreux produits. L’application se distingue par la richesse de son contenu offrant une base de données enrichie sans possibilité de personnalisation.
Pedi STAT offre un contenu riche et plus développée mais non extensible, tandis que PediCalc insiste sur sa personnalisation.
Prix : 49,99 €
L’ouvrage Urgences pédiatriques est une bible pour tous ceux amenés à prendre en charge des enfants. Son seul défaut (si cela en est un !) : il compte 2 300 pages. Difficile à consulter lorsqu’une question urgente vous taraude. Aussi, une application a-t-elle été développée à partir du précieux manuel. Élaboré sous la houlette des professeurs Philippe Labrune, Denis Oriot, Bernard Labrune et Gilbert Huault, grâce à la contribution de plus de 180 médecins spécialistes, ce logiciel compte 331 fiches concernant différentes pathologies, 69 fiches consacrées aux examens complémentaires, 259 qui s’intéressent aux produits pharmacologiques, 300 figures ou encore 420 tableaux !
L’ensemble de ces données est facilement accessible grâce à une recherche par mots-clés qui répond à 50 000 requêtes différentes et qui peut être affinée grâce à différents filtres. Les très riches informations peuvent en outre être complétées grâce à de nombreux liens. Enfin, pour conserver les données les plus utiles pour sa pratique, on peut les marquer à la manière de favoris.
VACCINS
– Vidal du Voyageur [Appstore, gratuit]
Le Vidal du Voyageur est une application embarquée (évite toute facturation de votre opérateur lors de vos séjours à l’étranger) et qui propose des conseils via une navigation par onglets :
- Pays : pour chacun des pays concernés, découvrez une pléiade d’informations utiles et enrichissantes allant des vaccinations recommandés jusqu’à l’évocation des problèmes pouvant être liés à de nombreux facteurs : climat, alimentation, transports, insectes, contexte géopolitique.
- Vaccins : découvrez des informations concernant les vaccins usuels où ceux du voyageur : information sur la maladie, modalités de vaccination, contre-indications et recherche du centre de vaccination le plus proche via la géolocalisation
- Paludisme : enrichissez vos connaissances concernant cette maladie en profitant de conseils de prévention primaire et secondaire. Découvrez également un guide thérapeutique des anti-paludéens pour profiter de la prophylaxie idéale.
- Maladies : informez-vous sur une quarantaine de maladies tropicales les plus fréquemment observées chez les voyageurs : causes, transmission, répartition géographique, saisons, symptômes, traitements, et prévention
– Calendrier Vaccinal [ Appstore, 0,79€]
L’application automatiquement mise à jour gratuitement, assure l’essentiel : schéma général ou spécifique aux populations à risque , les modalités du rattrapage et des premières vaccinations chez des sujets non vaccinés.
La navigation se fait avec un scroll horizontal pour naviguer le long de la chronologie et découvrir les vaccins à faire selon l’âge tandis que le scroll vertical permet un passage d’un schéma à un autre :
- Calendrier vaccinal recommandé
- Calendrier de rattrapage
- Populations à risque : vaccination et adaptation des doses
- Premières vaccinations : conduite à tenir chez des sujets non vaccinés
Une application très sympa. L’heure analogique ou numérique mais pas comme les autres...
L’application est là si vous aimez.
Enfin, si vous désirez sortir des sentiers ultra balisés de Cupertino, il existe cydia. Une alternative à l’apple store, qui vous permet d’avoir des applications gratuites que l’on ne trouve que forcément payantes chez la pomme numérique.
– Présentation et utilisation de cydia
– Les sources cydia
Ceci n’est pas une incitation à jailbreaker votre iphone. Vous décidez de vous même.
A noter que l’on trouve l’équivalent de cydia pour androïd comme indiqué plus bas.
Application androïd
– La SOFIA propose son application en partenariat avec ACh Prod. Application complète, adulte et pédiatrique, traite les scores, la pharmacologie, les divers terrains liés à l’anesthésie... Un must ! L’application offre des liens vers le site de la maison mère. Disons-le : la meilleure application pour les IADE, car faite par des IADE.
— -
Il existe des tas de sites de tutoriels pour android. Celui-là semble un des plus simples.
Pour scanner les codes-barres et les QR,
QuickMark est une application qui permet la numérisation automatique des formats de codes à barres multiples à partir de votre téléphone. (Quick Code, QR Code, Data Matrix, EAN 8/13, Code39, Code128)
(le QR code pour adhérer à la SOFIA ;-))
D’autres préfèrent google goggles
– Le vidal mobile se retrouve aussi sur l’OS androïd
– PubMed Mobile LA référence des articles médicaux
– Delta PP
développé par notre collègue Jacques Isoard
Permet de calculer facilement et rapidement le Delta PP. 1.44€
développé par notre collègue Jacques Isoard. 4,61€
- Aide mémoire numérique contenant des récapitulatifs des principaux médicaments d’anesthésie.
- Le but de cet outil étant d’avoir un support pratique et utile au quotidien.
- Posologies, Délai et Durée d’action, dilutions ...
- Hypnotiques , Curares , Morphiniques, Antidotes, Médicaments de l’urgence, AiVOC , Anesthésiques Locaux, NVPO, Calculs de doses en 1 Clic,Normes de laboratoires, Halogénés et calcul de CAM,équivalences médicamenteuses,Antibioprophylaxie, Anti hypertenseurs, Antalgiques ....
– Vte Calc
Développée par notre collègue Jacques Isoard, Vte Calc est un utilitaire de poche destiné aux Infirmiers, Infirmiers Anesthésistes, Internes d’Anesthésie et Médecins Anesthésistes réanimateurs. 2,40 €
- Permet de calculer rapidement le poids idéal du patient en fonction de sa taille et de son sexe grâce à la formule de Lorenz.
- Puis de calculer le volume courant souhaité au cours de l’anesthésie.
- Permet de calculer rapidement le poids idéal du patient en fonction de sa taille et de son sexe grâce à la formule de Lorenz.
- Permet de calculer le temps restant dans les bouteilles d’oxygènes en fonction du débit , du volume de la bouteille et de la pression. Très utile pendant les transferts
- Application fonctionnelle sans connexion internet.
– PedIADE
Développée par notre collègue Jacques Isoard destinée aux Infirmiers, Infirmiers Anesthésistes, Internes en Anesthésie et Médecins Anesthésistes Réanimateurs. 6,49 €
Cette application permet de calculer facilement :
cette application permet de calculer facilement :
- Le poids de l’enfant en fonction de son age.
- La taille de la sonde d’intubation, du Masque Laryngé , Lame de laryngoscope et de la sonde d’aspiration en fonction du poids. Le Vte en fonction de l’age.
- Le remplissage vasculaire
- Les doses d’induction : Hypnotiques,morphiniques, curares, parasympatolytique,
- Amines, antalgiques, NVPO, antibiotiques, doses maxi d’anesthésisques locaux, antiépileptiques.
- Les pertes sanguines admissibles
- Les fractions expirées d’halogénés
- Le remplissage vasculaire en pédiatrie au bloc opératoire.
- Les antalgiques post opératoire en pédiatrie.
- Constantes chez l’enfant( FC et FR).
- Pa en fonction de l’âge.
- Posologies en Pédiatrie.
- Calcul de doses en 1 clic
- Antibioprophylaxie en fonction de la chirurgie.
- Tableau sur les tailles de sonde d’intubation en fonction du poids ou de l’âge.
- Règles de jeune pré opératoire.
Application professionnelle développée par notre collègue Jacques Isoard, destinée aux Infirmiers et Infirmiers Anesthésistes, Internes en Anesthésie et Médecins Anesthésistes Réanimateurs.) 3.30€
Aide mémoire de poche contenant les principaux scores utilisés en anesthésie mais aussi au SAMU et en soins d’urgences.
- Score d’Aldrete
- Score d’Apfel
- Classification ASA
- Score de Glasgow
- Score de Bromage Modifé
- Score de Mallampati
- Score de Cormack
- Indice de Masse Corporelle
Application compatible avec plus de 1370 appareils
– MemoIADE
4,85€
Application professionnelle développée par notre collègue Jacques Isoard, destinée aux infirmiers anesthésistes (IADE), infirmiers ou autres professionnels de l’anesthésie.
Cette application contient des fiches pratiques comme des rappels divers utiles en anesthésie.
- Cardiologie : tracés des troubles du rythme cardiaque et tracés des blocs de branches .
- Rappels sur la réanimation cardio pulmonaire.
- Orthopédie : le ciment ,le garrot la récupération de sang per-opératoire.
- Obstétrique : CAT dans les hémorragies du post partum, La césarienne sous AG
- Urologie:Le turp syndrome.
- Digestif : Les segments hépatiques, les voies biliaires
- Divers : la capnographie , la coelioscopie, les normes des examens sanguins, L’hyperthermie maligne, Intoxication aux anesthésiques locaux, Algorythmes IOT difficile
- Maxillo : La classification de Lefort
Application compatible avec 3080 appareils
Application déplaçable sur la SD
– Geertshuis Paediatric Anaesthesia Calculator
Une calculatrice simple pour l’anesthésie pédiatrique (Non conçue pour une utilisation avec les nouveau-nés).
Entrez le poids et l’âge et obtenez beaucoup de données en un seul instant.
sonde d’intubation, VT, LMA, Volume sanguin estimé,
défibrillation, Adrenaline bolus, atropine, tous les curares, et plein d’autres éléments.
Pratique.
Anesthésiste est un Quiz ayant plus de 3.000 questions à choix multiples, pour préparer vos examens.
Bonne application, bien que le design soit un peu austère et daté.
– Staying Alive est une application gratuite, disponibles en 13 langues, qui cartographie les défibrillateurs cardiaques dans le monde. Elle recense plus de 65.000 défibrillateurs. Idem à celle sur l’IOS.
Directement inspirée d’une autre application suédoise, qui en a eu l’idée la première.
Staying alive a reçu plusieurs prix et distinctions :
– Label Medappcare 2015
– Trophée 2015 de la eSanté, catégorie mSanté
– Prix des Entretiens de Bichat 2013
– L’appli qui sauve, la croix rouge. Idem à celle du système à la pomme croquée.
La Croix-Rouge française vous offre une séance de rattrapage pour vous enseigner les gestes qui sauvent et tester vos connaissances. Téléchargez gratuitement l’Appli qui Sauve !
– Vous former aux gestes qui sauvent
Intervenir en cas de malaise cardiaque, sauver un enfant qui s’étouffe, mettre une victime en PLS… Apprenez les réflexes de premiers secours.
– Vous préparer à la catastrophe
Inondations, tempêtes, tremblements de terre, irradiations… Nul n’est à l’abri d’une catastrophe. Avec l’Appli qui Sauve, mesurez les risques et préparez-vous pour mieux y faire face.
– Bien réagir en cas d’urgence
Vous êtes témoin d’un accident : savez-vous pratiquer les bons gestes en attendant les secours ? Les numéros d’urgence à appeler ? Utiliser un défibrillateur ?... L’Appli qui Sauve vous guide en situation d’urgence.
– Tester vos connaissances
Grâce aux quizz, évaluez vos connaissances, progressez et débloquez les insignes !
Et aussi
– Participer à une formation - Recherchez les délégations de la Croix-Rouge les plus proches de chez vous pour vous inscrire à une formation officielle au secourisme.
– S’engager comme bénévole – Découvrez les missions proposées par nos délégations, dans toute la France.
On peut juste déplorer la fâcheuse habitude de la croix-rouge à nous faire penser à un passage vers le porte-monnaie. Certes, l’application est gratuite et cela a un coût comme les autres, mais les moyens de la croix-rouge ne sont en rien comparables à ceux de certains petits développeurs qui proposent des applications gratuites. Car comme il est dit, si les 10 000 secouristes sont bénévoles, il n’en va pas de même pour la direction qui perçoit un salaire. Pour information, en 2012, les ressources de la Croix-Rouge française se sont montées à 1 132 432K€.
Mais cela n’enlève rien à l’association ni à l’application, bien évidemment. Et elle profite de la publicité gratuite faite ici.
– Pedistat vu pour l’iPhone, possède son équivalence android
Équivalent de MedCalc (vu sur iOS) sous Androïd ou Blackberry.
Gratuit. En anglais.
Essential tools in General Practice, Internal Medicine, Cardiology, Surgery, Obstetrics, Nephrology, Hematology, Orthopedics, Pediatrics, Gastroenterology, Neurology, Neurosurgery, Respirology, and more.
Medicalcul est un calculateur médical permettant de calculer différents scores et formules (clearance de la créatinine, score d’Apgar, surface corporelle brûlée... voir la liste complète).
Vous pouvez utiliser Medicalcul hors-ligne, sans avoir besoin d’un accès réseau.
Très bien fait, et surtout en français, ce qui peut être décisif dans le choix.
– Guide anesthésie locorégionale
Application n’existant plus dans le google play
Ce guide interactif a pour vocation d’être une aide synthétique incontournable à la pratique de l’anesthésie locorégionale.
Il permet au praticien d’avoir à portée de main, dans son exercice quotidien de l’ALR, des informations utiles sur :
- Les bases de l’échographie
- Des techniques de repérage des nerfs sous échographie en fonction du bloc anatomique choisi
- Le choix du repérage du nerf se fait soit par zone, soit par liste.
- Des informations complémentaires sur le bloc choisi peuvent être alors obtenues, soit par des généralités au format texte, soit par des illustrations (schémas anatomiques, écrans échographiques, visuels sono-anatomiques, vidéos de ponction.
– Atlas Ultrasound Anesthesia TR
Équivalent à celui ci-dessus, mais en langue anglaise.
Cet atlas de l’anesthésie régionale guidée par échographie, vous montre comment obtenir le maximum d’avantages de cette technique , et en même temps d’augmenter votre efficacité et la sécurité des patients . M. Gray , un pionnier de l’orientation de l’échographie dans l’anesthésie régionale , démontre étape par étape une gamme complète de techniques de blocs nerveux conçus pour vous aider à améliorer la qualité et le taux de succès de blocs régionaux .
iTIVA est un programme de simulation qui fournit des informations sur la distribution de médicaments sur la base de modèles mathématiques (Minto, Schnider, Marsh, Shafer, Scott, Gepts) pour le rémifentanil, le fentanyl, sufentanil, le propofol et dexmédétomidine.
Sur la base de ces modèles, iTIVA calcule une dose nécessaire pour atteindre un objectif, plasmatique ou effet site souhaité, comme une pompe TCI (perfusion de contrôle de cible), générant des schémas qui peuvent être mis en oeuvre dans les pompes à perfusion volumétrique, et ainsi effectuer une anesthésie intraveineuse totale (TIVA ) fondée sur les principes de pharmacocinétique.
Il calcule aussi la end tidal (Et) pour l’isoflurane, sévoflurane, Desflorane pour obtenir la MAC basée d’après la formule de Mapleson ou du normogramme de Lerou.
version gratuite, une version payante existe également
Cette application est conçue pour aider avec les conversions des doses d’opioïde. Cette application sera utile pour les étudiants en médecine, internes, les équipes de gestion de la douleur, et tous ceux qui auront besoin de calculer rapidement et facilement ces conversions. Les ajustements peuvent être faits pour la tolérance croisée incomplète. Les opioïdes et des opiacés inclus :
- Buprénorphine
- Butorphanol
- La codéine IM / IV / SC
- La codéine PO
- Fentanyl IM / IV
- L’hydrocodone PO
- L’hydromorphone IM / IV / SC
- L’hydromorphone PO
- Lévorphanol IM / IV / SC
- Lévorphanol PO
- Mépéridine IM / IV / SC
- Mépéridine PO
- La méthadone IM / IV / SC utilisateur chronique
- La méthadone PO chroniques utilisateur
- Morphine IM / IV / SC
- Morphine PO
- La nalbuphine
- L’oxycodone PO
- Oxymorphone IM / IV / SC
Pour les fans, il y a une source parallèle qui s’appelle aptoide. Elle permet de télécharger des applications gratuites qui sont payantes ailleurs...chez google play par exemple (propriétaire d’androïd).
On peut laisser une application gérer les dépôts sans le faire à la main.
Il y a d’autres alternatives, comme F-droid, Fetch, Blackmart, Mobogenie... 15 possibilités à essayer. Il est conseillé de mettre un analyseur d’applications au préalable, certaines n’étant pas toujours "nettes" avec vos données.
Vous pouvez aussi rooter votre smartphone, pour en tirer la quintessence. Attention aux fausses manipulations toutefois. Vous êtes décideur de ce que vous faites avec votre smartphone.
Pour toutefois savoir ce que l’on peut faire avec un téléphone rooté.
Ceci n’est pas une application smartphone, mais devant l’intérêt de la chose, cela peut très certainement être utile.
Pour faire un planning, il y a une très bonne alternative à la gomme et à la crise de nerfs.
Planning paramed est une application développée pour les cadres infirmiers sur Microsoft Excel destinée à réaliser et gérer le planning mensuel d’une équipe paramédicale dans un service hospitalier. Les jours travaillés (matin, soir, nuit, week-end...etc.) sont comptés et paramétrables par l’utilisateur. De même le bilan des absences (congé annuel, formation, enfant malade, RTT...etc.) est enregistré chaque mois, décompté à l’année et paramétrable. Cette application nécessite de posséder Microsoft Excel. Elle est disponible pour une équipe maximale de 22 ou 30 personnes. A noter un format particulier à télécharger pour Excel 97.
Planning paramed Excel 2000 et +
Planning paramed pour Excel 97
D’autres "freewares" disponibles pour le personnel soignant.
Pour aider les professionnels de santé, comme le grand public, à distinguer les applications santé les plus pertinentes, une plate-forme d’évaluation existe.
Un écosystème mobile
Au coeur de la lutte contre les infections, on trouve le lavage des mains, et les solutions hydro alcooliques, nouvelle star des salles de soins mais aussi des sacs à main.
Mais on oublie bien souvent les objets du quotidien, au premier rang desquels le téléphone portable.
À l’occasion de la dernière Journée mondiale du lavage des mains (14 octobre), l’École de Médecine Tropicale et d’Hygiène de Londres a ainsi révélé une étude alarmante : en Grande-Bretagne, 92% des téléphones portables sont couverts de bactéries, et même 16 % de germes fécaux type E. coli !
Une bactérie dont on sait qu’elle peut être à l’origine d’intoxications graves. L’étude a aussi montré qu’il existe un lien entre le niveau de contamination des mains et celui des téléphones.
Par leur présence constante dans nos poches, la proximité avec nos mains et nos bouches, la chaleur qu’ils dégagent, les mobiles constituent un vecteur idéal pour les infections. Une bombe microbienne en puissance !
Dans les hôpitaux, où la lutte contre les infections nosocomiales est une priorité de santé publique, la contamination des téléphones portables est encore plus inquiétante : des chercheurs turcs de l’université d’Ondokuz Mayis ont ainsi montré que plus de 50 % des téléphones des médecins et des infirmiers étaient porteurs du redoutable staphylocoque doré, notamment de souches résistantes !
Décontaminer régulièrement son téléphone portable est donc une mesure à adopter de toute urgence.
Emilie Gillet
(source actusoins)
Portables : l’Académie de médecine tempère les conclusions de l’Anses
L’Académie de médecine prend la parole après le rapport de l’Anses sur les dangers potentiels des ondes électromagnétiques sur le corps humain. Pour elle, pas la peine de créer la panique alors que les études scientifiques n’ont rien d’alarmiste.
Le rapport de l’Anses concluait à une absence de risque avéré du téléphone portable sur la santé humaine, en précisant malgré tout que les études restaient encore insuffisantes pour trancher définitivement. Un doute que l’Académie de médecine ne veut pas voir s’instaurer dans les esprits.
Les utilisateurs de portables ont besoin de messages clairs. L’Académie nationale de médecine s’étonne des recommandations de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) visant à limiter l’utilisation du téléphone portable. Pour l’institution, ces préconisations formulées par l’agence risquent d’inquiéter inutilement les utilisateurs de téléphones portables, sans justification scientifique .
L’Académie tient à mettre les choses au clair et à délivrer des messages précis en matière d’ondes électromagnétiques et de santé. Qu’il s’agisse des effets non cancérogènes sur le système nerveux central ou en dehors, ou des effets cancérogènes en général, les quelque 2.600 études publiées dans le monde sur ce sujet n’ont pas pu mettre en évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer ou d’une autre pathologie organique dû à la téléphonie mobile ou au Wi-Fi , souligne-t-elle dans un communiqué de presse.
Comme le précise André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, le rapport de l’Anses est très fouillé et rassurant dans un premier temps. Puis ses auteurs émettent des recommandations de réduction des expositions sans justification scientifique . Ou plus précisément, des préconisations fondées sur des études comportant de nombreux biais méthodologiques.
Les bugs d’Interphone
André Aurengo fait notamment référence à l’étude Interphone, coordonnée par l’OMS, conduite dans 13 pays et publiée en 2010. Par son ampleur, ce travail promettait d’apporter un éclairage scientifique fiable sur le sujet. Mais finalement, les conclusions n’ont pas répondu aux attentes de nombreux scientifiques, dont fait partie le médecin.
Les gliomes, ou cancers des cellules gliales, soutenant les neurones, pourraient apparaître chez les utilisateurs les plus intensifs des téléphones mobiles, d’après quelques études scientifiques.
Les gliomes, ou cancers des cellules gliales, soutenant les neurones, pourraient apparaître chez les utilisateurs les plus intensifs des téléphones mobiles, d’après quelques études scientifiques.
Selon lui, les auteurs se sont notamment heurtés à la difficulté d’estimer l’exposition des personnes. C’est une vraie difficulté. L’interrogatoire des utilisateurs sur leur consommation téléphonique n’est fiable ni sur la durée, ni pour le nombre d’appels. Par ailleurs, ces mêmes biais ou erreurs méthodologiques auraient abouti à certaines conclusions très surprenantes. Si l’on en croit ce travail, le portable aurait un effet protecteur sur le risque de gliomee Je doute vraiment que tel soit le cas.
Le véritable danger du portable : son utilisation au volant
André Aurengo s’étonne également que la présidente du groupe d’experts de l’Anses soit aussi l’auteure principale d’Interphone France. On voit donc dans ce rapport une sorte d’indulgence envers certaines études épidémiologiques, ce qui conduit à se poser des questions.
Autre point arbitraire : le seuil de 1.640 h cumulées associé par l’Anses à une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sort tout droit de l’étude Interphone. Les auteurs s’étaient rendu compte qu’une poignée de personnes d’un sous-groupe, qui avaient déclaré 1.640 h en exposition cumulée sur toute la durée du suivi, soit plus de 10 ans présentaient un sur-risque de gliome. Suspect sur le plan scientifique, ce chiffre a été monté en épingle au point d’être considéré aujourd’hui comme un seuil de dangerosité.
En conclusion, André Aurengo rappelle par mesure de bon sens, d’éviter autant que possible l’usage du téléphone portable par les enfants. Des études sont en cours sur le sujet. Autant en attendre les conclusions. Par ailleurs, aujourd’hui, le seul risque avéré du portable reste la baisse d’attention en début et fin de communication, avec ou sans kit mains libres, incompatible avec la conduite d’un véhicule. Et ce risque n’est évoqué que sur quelques lignes sur les 418 pages du rapport de l’Anses , s’étonne enfin le médecin.
30 minutes de téléphone portable par jour augmentent le risque de tumeur
source : Le Nouvel Observateur
Publié le 13-05-2014
Une étude française fait le lien entre usage intensif du téléphone portable pendant plusieurs années et tumeur au cerveau.
Cce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées. (c) Sipa Cce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées. (c) Sipa
Des chercheurs ont établi un lien entre l’utilisation massive pendant plusieurs années du téléphone portable et l’apparition de tumeurs cancéreuses, relève "Le Parisien" mardi 13 mai.
L’étude, réalisée par une équipe française de l’Isped - l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement à Bordeaux, a été publiée dans la revue scientifique "Occupational and environmental medicine" après une enquête épidémiologique réalisée dans divers départements français.
Les chercheurs ont relevé toutes les tumeurs primitives du système nerveux central en Gironde depuis 1999 puis on lancé en 2004 le programme CERENAT dans la Gironde, l’Hérault, le Calvados, et la Manche, afin d’observer un potentiel lien entre tumeurs et produits suspects : pesticides, solvants et champs électromagnétiques. En tout, 450 personnes atteints du cancer et près de 900 personnes saines ont été interrogées sur leur utilisation du téléphone portable.
Les professionnels exposés
L’étude conclut qu’à partir de 15 heures d’utilisation par mois, c’est-à-dire une demi-heure par jour, le risque de tumeur cérébrale (gliomes et tumeurs temporales) augmente.
Alors qu’un Français utilise son portable pendant deux heures et demie par mois en moyenne, ce sont avant tout les personnes faisant un usage professionnel de leur téléphone en milieu urbain qui sont exposées à ce risque, selon l’étude.
L’utilisation d’un kit main libre, en priorité dans les zones bien couvertes par le réseau, reste à privilégier afin d’éviter une trop grande exposition aux ondes électromagnétiques, selon les autorités. Et les coups de fil trop longs ou dans les transports, à éviter.
Le téléphone portable réduirait la qualité du sperme
Source : Environment international
Une méta-analyse britannique établit un lien entre le port des téléphones portables et la baisse de la qualité du sperme.
Environ 14% des couples dans les pays à revenus élevés ou moyens ont du mal à concevoir un enfant, et on observe une baisse inexpliquée de la qualité du sperme dans de nombreux pays. Parmi les hypothèses évoquées figure le port du téléphone portable.
Les chercheurs de l’Université d’Exeter (Grande-Bretagne) ont donc réalisé une méta-analyse qui a porté sur 10 études regroupant près de 1500 échantillons de sperme.
Il en ressort que l’exposition aux téléphones portables est associée à une réduction de la mobilité du sperme (-8,1%), et de sa viabilité (-9,1%). En revanche, l’effet sur la concentration du sperme reste moins clair.
Les auteurs précisent que ces résultats sont concordants avec ceux d’études expérimentales effectuées in vitro et in vivo. Les chercheurs expliquent ce phénomène par l’émission d’ondes électromagnétiques qui auraient des effets à la fois thermiques (en particulier lorsque les téléphones sont portés dans les poches des pantalons) et non thermiques (lésion de l’ADNe) sur les tissus humains. Mais de plus amples données sont nécessaires pour déterminer les implications cliniques des téléphones portables sur la fertilité masculine et plus largement sur la population générale.
Radiofréquences, hypersensibilité aux champs électromagnétiques : la DGS fait le point
01/08/2014
Une récente note de la DGS fait le point sur le sujet souvent polémique des risques liés aux radiofréquences.
À la suite de la table ronde Radiofréquences, santé, environnement en 2010, des expérimentations ont été réalisées afin d’améliorer la connaissance des expositions liées aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile et la concertation lors de l’implantation d’antennes relais. Elles ont montré que les valeurs limites d’exposition définies en 2002 sont toujours respectées : 99 % des niveaux d’exposition sont inférieurs à 2,7 Volts/mètres (V/m), nettement plus bas que les seuils règlementaires compris entre 41 et 61 V/m pour les fréquences utilisées par la téléphonie mobile. Sur les seize zones étudiées, des points plus exposés ont été retrouvés, en zone urbaine surtout : la réduction d’exposition pourrait être obtenue par modification de l’antenne (en veillant à ne pas surexposer la zone voisinee).
Et la WIFI, aussi !
Baisser la puissance des antennes pour viser un seuil de 0,6 V/m comme le demande certaines associations s’accompagnerait d’une forte détérioration de la couverture du réseau ; il faudrait multiplier le nombre d’antennes par 3.
Estimant à 50% l’augmentation de l’exposition suite à l’ajout d’émetteurs 4G (de quatrième génération), ces travaux confirment aussi que l’exposition de la population n’est pas le fait des seules antennes relais, la WIFI étant également en cause.
Suite à ces travaux, un nouveau dispositif a été mis en place depuis le 1er janvier 2014 pour renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures d’exposition aux ondes électromagnétiques. Les communes peuvent solliciter des mesures, relayer des demandes émanant des particuliers. Toute personne peut faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans une habitation ou un lieu fréquenté par du public. La demande, signée par un organisme habilité (Etat, Mairie, ARS, association), est transmise à l’agence nationale des fréquences (ANFR) qui dépêche un laboratoire répondant à des exigences d’indépendance et de qualité. L’opération de mesure (de une à trois heures selon que l’on souhaite différencier les sources d’exposition) est financée par des prélèvements sur les opérateurs de téléphonie mobile. Le rendu est publié sur le site de l’ANFR : cartoradio.fr.
Une question hypersensible
Les acteurs de santé publique et notamment les ARS sont régulièrement sollicités sur les risques sanitaires liés à ces radiofréquences. La note de la DGS rappelle l’importance d’une information et d’une communication basée sur des études sérieuses disponibles sur le portail radiofréquences gouv.fr mis à disposition du public.
Et les personnes hypersensibles ? Selon l’OMS, cette hypersensibilité aux champs électromagnétiques (CEM) présente des analogies avec les sensibilités chimiques multiples, trouble associé à des expositions chimiques de bas niveau. Bien qu’aucun auteur ne conteste la souffrance exprimée par les personnes concernées, aucune étude n’a pu apporter à ce jour d’éléments scientifiques démontrant que les ondes sont la cause des maux ressentis : le traitement des personnes concernées doit se concentrer sur les symptômes sanitaires et sur le tableau clinique et non sur le ressenti de la personne quant à la nécessité de réduire ou d’éliminer les CEM à son poste de travail ou à son domicile .
En France une étude est en cours pour cette prise en charge : les personnes peuvent être dirigées vers un des vingt-quatre centres investigateurs de l’Iei CeM : l’intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques . Enfin la DGS appelle au bon sens en ce qui concerne leurs demandes de certificats médicaux et d’accueil en hospitalisation dans une chambre exempte de CEM.
Pour vous éclairer, voici quelques valeurs limites d’exposition en vigueur en France :
- pour le bon vieux transistor : 28 V/m.
- La télé : 31 à 41 V/m.
- le mobile : 41 à 61 V/m,
- le téléphone sans fil 59 V/m.
- La Wi-Fi /rejoint le micro-ondes à 61 V/m, et les ampoules fluo compactes culminent à 87 V/me
Dr Blandine Esquerre (jim.fr)
Les smartphones sont-ils les bienvenus au bloc opératoire ?
24 janvier 2016 source actumedecine.com
A ce qu’il parait, les téléphones portables sont devenus un « must have », un outil dont on peut pas se lasser même en plein boulot ! Mais que dire des professionnels de santé qui exercent une profession de haut niveau de responsabilité ?
Aujourd’hui, les smartphones sont omniprésents dans les hôpitaux, et s’invitent même au bloc opératoire. D’ailleurs, selon Medscape, un nombre non négligeable de professionnels de santé, d’anesthésistes et de chirurgiens, utiliserait de manière abusive les téléphones portables. « Tout le monde a le portable au bloc et tout le monde l’utilise. Cela commence à devenir un problème » affirme un professeur parisien en cancérologie auprès du journal Le Quotidien. Selon Le Spécialiste, dans les hôpitaux « ça ne téléphone pas à haute voix mais ça pianote à tout-va » et pour « des raisons qui n’ont rien à voir avec la médecine. »
D’après une étude, 66% des chirurgiens utiliseraient leurs smartphones à l’hôpital, y compris la salle d’opération. Une autre présentée lors d’un congrès d’anesthésiologie a révélé que dans 54% des cas, les infirmières et les internes, même sous surveillance, se distrayaient par autre chose (surf sur le Net) que par les soins apportés aux patients. Si on peut dire que les smartphones peuvent être utiles (chercher des informations sur un médicament ou une pathologie), plusieurs voix comment à s’élever contre cette pratique.
Des dérives parfois mortelles
Facebook, jeux, Twitter, les moyens de distraction sont infinis et les conséquences sont souvent dramatiques.
Au Texas en 2011, une femme de 61 ans a été ainsi décédée à cause de l’inattention de l’anesthésiste qui a été trop occupé par son smartphone. « Il semble qu’il a oublié que cinq minutes est une éternité en médecine : le cerveau peut mourir en quelques minutes dès qu’il n’a plus d’oxygène » réclamait le journal Pacific Standard.
Dernièrement, le cas d’une jordanienne chez laquelle une radiographie a montré l’existence d’un smartphone dans l’abdomen lors de la césarienne qu’elle avait subi quelques jours plus tôt, a été relaté. Une improbable vibration émanant du ventre de la patiente qui l’avait conduit à consulter !
Des microbes à foison sur les smartphones !
Outre les accidents qui surviennent par manque d’attention, d’autres études pointent le doigts sur le risque infectieux lié aux téléphones portables qui constitue évidemment une autre source de risque pesante. Selon un article de l’Express paru en 2010, les téléphones portables sont truffés de bactéries 500 fois plus qu’un siège de toilettes ! Vous imaginez ? Il n’est pas donc difficile d’imaginer que leur usage en salle d’opération peut entraîner des complications désastreuses.
ADDICTION AUX SMARTPHONES : ON VOUS DIT TOUT !
A lire sur le site phonandroid
Depuis un an, une appli open source de la Gendarmerie sauve des vies
Guillaume Champeau - 16 septembre 2016 - numerama.com
En France, les services de secours ont de plus en plus recours à une application open source développée à l’origine par une Gendarme, qui permet de géolocaliser plus précisément les appels d’urgence à l’aide d’un SMS.
À la fin du mois de juillet, nous racontions cette histoire d’un motard accidenté dans la Sarthe, porté disparu et retrouvé seulement quatre jours plus tard dans un état critique, après qu’un ami a eu l’idée de consulter l’historique de navigation GPS collecté par Google depuis son smartphone. Même si Orange avait fourni des données sur les antennes-relais activées par le motard, les informations obtenues ne permettaient que d’avoir une idée très imprécise du lieu de l’accident, dans un périmètre de 5 km beaucoup trop large à fouiller.
Les services de secours ont évidemment conscience de ces limites de la géolocalisation par les opérateurs mobiles, et cherchent des solutions palliatives. C’est le cas en particulier d’une application très simple mais extrêmement utile développée à l’origine par le peloton de Gendarmerie de Haute Montagne de Grenoble (PGHM Le Versoud), GendLoc.
Imaginée à l’origine par un maître de chien d’avalanches, elle permet aux services de secours de répondre aux personnes en détresse qui appellent sans savoir précisément où elles se trouvent, en leur envoyant par SMS un lien vers une application de géolocalisation sur Internet. Lorsqu’ils suivent le lien, ces personnes peuvent autoriser la géolocalisation par GPS depuis leur smartphone, et donc signalement automatiquement leur position très précise. Plus de la moitié des Français disposent actuellement d’un smartphone compatible.
Gendloc avait fait l’objet le 13 octobre 2015 d’une initiative de la gendarmerie et de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE) visant à réunir plus de 80 étudiants et professeurs, pour en améliorer le fonctionnement lors d’une sorte de hackaton. Depuis, son code source est distribué sur Github et peut être repris par tous les services de secours du monde entier, librement.
En France, Gendloc est désormais utilisé par tous les services d’intervention d’urgence en montagne, par les unités de sauvetage en mer, mais aussi progressivement par les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), le Samu ou encore les centres opérationnels de la gendarmerie (Corg).
« C’est la simplicité même, pas besoin d’installation d’application, ni de téléchargement. On vous envoie un SMS, vous cliquez dessus et on peut vous géolocaliser précisément, à 5 mètres près. Nous en sommes à une centaine d’utilisation depuis cet été », s’est ainsi réjoui ce vendredi sur France Bleu le lieutenant Guillaume Gilliot, chef du bureau gestion des données au SDIS 25 (Doubs).
Publié le 17/05/2017
Envoyez la radio sur mon smartphone !
La télémédecine est de plus en plus utilisée dans de nombreuses situations cliniques. L’OMS définit la télémédecine comme l’utilisation de différentes fonctions d’un mobile (messages textes et vocaux, recueil de données, photos, vidéos) pour la communication ou la consultation entre professionnels de santé. La fiabilité des smartphones et tablettes pour visualiser à distance des images radiologiques de fracture a été établie chez l’adulte. Le procédé a été utilisé aussi mais moins souvent pour le diagnostic des saignements intracrâniens, des pneumonies, des appendicites, des pathologies cutanées et des AVC. En pathologie néonatale, les radios pulmonaires peuvent être transmises par MMS pour aider au diagnostic d’une détresse respiratoire à distance. Le problème est la capacité des smartphones d’utilisation courante à transmettre des images avec une résolution suffisante.
Expérience en néonatologie
Des auteurs de Melbourne ont voulu évaluer la précision des images radiologiques transmises par MMS, en comparaison de celle des mêmes images sur l’écran d’un ordinateur. Le test consistait à reconnaître un pneumothorax sur des radios prises chez des enfants avec une détresse respiratoire par aspiration méconiale, retard de résorption, dysplasie broncho-pulmonaire et autres causes. Parmi les 40 radios présentées, 20 comportaient un pneumothorax (PNO) diagnostiqué par un néonatologiste et un radiologiste confirmés.
Chacune des 40 radios a été examinée 2 fois par des membres de 2 unités de nouveau-nés. Les participants, 12 consultants (57 %) et 9 assistants (43 %), ont en effet regardé les images sur les deux dispositifs à une semaine d’intervalle. Les écrans des ordinateurs utilisés avaient une taille de 23 pouces et les smartphones étaient des iPhone 5. Il était possible de « zoomer » sur les images et d’en changer l’orientation et –pour l’ordinateur- de modifier la luminosité.
Le smartphone aussi bien que l’ordinateur pour visualiser des radios de thorax de nouveau-nés
Aucune différence significative n’a été observée avec les 2 moyens de lecture : smartphone vs radio de référence 81 % de concordance, ordinateur vs radio 80 %. L’examen des images sur l’écran en comparaison du smartphone avait une sensibilité plus faible (P = 0,04, différence -11 à 21%) et une plus grande spécificité (P = 0,04, de -8 à 0,15 %). Aucune différence non plus n’a été notée en fonction du poids de naissance ou de l’expérience des observateurs. Le taux de concordance inter observateurs par les 2 méthodes était bon (κ = 0,67).
Ainsi, la comparaison des deux méthodes de transmission des images, par ordinateur ou par smartphone, n’a pas montré de différence pour le diagnostic de pneumothorax.
Pr Jean-Jacques Baudon jim.fr
Références
Westberg M et coll. : Personal smartphones for neonatal diagnostic imaging : a prospective crossover study. J Ped Child Health 2017 ;53:343-347.
Publié le 07/06/2017
Téléphone portable : des résultats rassurants qui ne rassurent pas tout le monde
Les inquiétudes sur les dangers potentiels sur la santé de l’utilisation des téléphones portables ont perdu de leur vigueur ces dernières années, remplacées par d’autres craintes également attisées par l’invisibilité des menaces et la peur des progrès techniques. Cependant, les publications concernant les mobiles demeurent toujours l’objet d’une attention assez soutenue. Le dernier rapport de l’Agence nationale des radiofréquences (ANFR) ne fait pas exception.
Des mesures réalisées régulièrement mais non publiées
Les associations de consommateurs et de citoyens qui redoutent les effets des téléphones portables mettent régulièrement en cause l’opacité des données concernant les débits d’absorption spécifiques (DAS) de ces derniers. Ces critiques ont été renforcées avec la publication en juillet 2016 d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) concernant l’exposition des enfants aux radiofréquences qui affirmait que sur un échantillon de 95 téléphones portables : « 89 % d’entre eux mesurés au contact du corps présentaient un DAS supérieur à 2 W/kg et 25 % un DAS supérieur à 4 W/kg. Par ailleurs, la notice d’utilisation de 25 % des téléphones contrôlés présentant un DAS corps au contact supérieur à 2 W/kg n’indiquait pas de distance minimale d’utilisation ». Alors que les résultats d’analyse de l’ANFR n’étaient pas rendus publics, le docteur Marc Arazy (ancien responsable de l’association Priartem) a exigé la transmission des conclusions de l’ANFR et a bénéficié d’un avis favorable de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). D’abord réticente à s’y plier, l’ANFR a finalement livré les résultats d’analyses concernant « des mesures (...) réalisées entre 2012 et 2016 sur 379 téléphones portables ». Cent-soixante-dix-sept mesures concernent le « DAS tête » « qui caractérisent l’usage du téléphone au contact de l’oreille, en conversation vocale ». Par ailleurs, 227 mesures du « DAS tronc » concernent « l’usage du téléphone porté près du tronc, par exemple dans la poche d’une veste ou dans un sac ».
Des résultats plutôt rassurants mais pas toujours facilement interprétables
Alors que la réglementation impose de ne pas dépasser un DAS de 2W/kg, les analyses conduites par l’ANFR confirment un parfait respect de ces normes. « Aucun téléphone mobile contrôlé par l’ANFR n’a présenté de DAS tête maximal supérieur à la valeur limite réglementaire de 2 W/kg. Selon les années, les valeurs maximales mesurées varient entre 1 W/kg et 1,8 W/kg » indique l’institution dans son dossier de presse. Les valeurs médianes oscillaient pour leur part entre 0,35 W/kg (en 2014 et 2015) et 0,73 W/kg (en 2012). Concernant le tronc, la situation est plus complexe. Entre 2012 et 2016, les constructeurs avaient la possibilité de choisir une distance entre 0 et 25 mm pour mesurer le DAS tronc, ce n’est que depuis le 25 avril 2016 que l’évaluation ne peut se faire au-delà de 5 mm. C
Cette évolution conduit à des résultats difficilement interprétables. Si l’ANFR précise qu’ « Aucun téléphone mobile contrôlé par l’ANFR n’a présenté de DAS tronc supérieur à la valeur limite réglementaire de 2 W/kg à la distance d’utilisation prévue par le constructeur », on trouve néanmoins des résultats dépassant les 2W/kg dans le cadre d’analyses ne rentrant pas dans le cadre de la réglementation alors appliquée. L’ANFR prévient d’ailleurs : « Ces mesures indicatives, qui s’affranchissent de la distance recommandée par le constructeur (…) ne peuvent donc être utilisées pour apprécier la conformité des appareils ». Cette précision n’a pas empêché certains observateurs de se montrer inquiets de certains résultats.
Ainsi, le docteur Marc Azary a-t-il fait le recensement des appareils, qui selon les données de l’ANFR, présente des DAS supérieurs à la valeur limite de 2W/kg. Au-delà, le praticien estime que des précautions supplémentaires, en matière de contrôle notamment, devraient être adoptées. « Il faut (…) qu’il y ait une réglementation européenne imposant la mesure des DAS membres au contact qui n’apparaissent pas dans les informations des constructeurs alors qu’ils ont été mentionnés dans le rapport de l’ANSES. Il faut aussi que l’on ait des données différenciées entre le DAS chez l’adulte et chez l’enfant. Il y a un gros travail à faire en matière de transparence » insiste-t-il. La promesse faite par l’ANFR de désormais publier un bulletin par semestre pourrait apaiser ses inquiétudes, surtout si l’institution décide de publier ses résultats concernant les DAS membres, pour l’heure non publiés.
Aurélie Haroche
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iPhone : Apple refuse d’activer une fonction qui permet de sauver des vies
Par Florian, 10/08/2017
source : phonandroid.com
Pour d’obscures raisons, Apple refuserait encore et toujours d’activer la fonctionnalité AML – Advanced Mobile Location- sur ses iPhone. Cette fonction permettrait aux services d’urgence de localiser avec précision l’endroit d’où est passé un appel d’urgence. Comme vous l’avez bien compris, l’activation d’AML améliorerait grandement la réactivité et l’efficacité des équipes de secours. Pourquoi Apple ne souhaite-t-il pas céder sur la question ?
iphone appel urgence
Contrairement à Google, qui a d’ores et déjà activer la fonction AML sur les smartphones Android, Apple n’a pas encore activé cette fonctionnalité sur ses fameux iPhone. Selon l’EENA -European Emergency Number Association-, l’organisation qui a développé AML et qui s’occupe actuellement de populariser son usage au sein de la population et des services de secours, l’absence de cette fonction sur les iPhone désavantage les utilisateurs en cas d’urgence :
AML est actuellement déployée dans plus en plus de pays. Les utilisateurs d’iPhone sont désavantagés par rapport aux possesseurs d’Android dans les situations où les téléphones portables sont essentiels : les appels d’urgence. Au nom de la sécurité de ses utilisateurs, nous demandons donc à Apple de bien vouloir intégrer AML dans leurs iPhone.
Comme vous l’avez compris, la fonction AML est devenue essentielle pour les services de secours actuels. En effet, la plupart des appels d’urgence en 2017 sont passés via des téléphones portables. Il s’agit donc d’une technologie d’avenir qui a déjà fait ses preuves et démontré son efficacité.
L’organisation précise que son travail avec Google pour implémenter AML sur les smartphones Android a rapidement porté ses fruits. L’arrivée de la fonction sur Android date déjà d’il y a un an. Google a déjà démontré par le passé son engagement à améliorer les services d’alertes et de secours. On se rappelle par exemple de Google Alerts, qui signale les catastrophes en temps réel.
Dans les nombreux pays où AML a été déployé, la fonction a permis d’optimiser fortement le travail des services de secours. Par exemple, AML a déjà été utilisée dans des contrées comme la Belgique, la Suède, la Lituanie et l’Estonie. Bref, cette belle innovation a déjà sauvé plus de vies que l’application SAIP lancée par le gouvernement lors de l’Euro 2016.
Comment fonctionne la fonction AML ?
Le point fort de cette fonctionnalité c’est qu’elle ne nécessite aucune manipulation de la part des utilisateurs. Grâce à AML, votre smartphone comprend que vous êtes en train de passer un appel d’urgence. En réaction, le téléphone active la géolocalisation et envoie un SMS aux services de secours afin de préciser l’endroit où vous vous trouvez. La géolocalisation ne sert donc qu’à stalker vos amis sur les réseaux sociaux, comme c’est le cas avec Snap Map.
EENA tient à préciser qu’Apple a fait de nombreux efforts en ajoutant des fonctionnalités destinés à la sécurité et aux appels d’urgence sur ses produits, comme la fonction SOS sur Apple Watch. L’organisation estime cependant que ce type d’astuce ne suffit pas à améliorer le travail des secouristes et à garantir notre sécurité. A ce jour, Apple n’a pas encore communiqué sur la situation.
Quand cette fonctionnalité va-t-elle se répandre sur l’entièreté des systèmes d’exploitation ? iOS en sera-t-il bientôt équipé ?
Google lance SOS Alerts, l’application qui signale les catastrophes en temps réel
Par Vincent C., 27/07/2017
source phonandroid.com
Google veut à son tour venir en aide aux personnes se trouvant à proximité d’une catastrophe naturelle de grande ampleur. A la manière du n°1 des réseaux sociaux, Facebook, le géant de la Silicon Valley vient de lancer son propre dispositif baptisé « SOS Alerts », qui vise à protéger les utilisateurs lors de circonstances dramatiques. Un service d’une vraie réelle vraie utilité pour les usagers !
En octobre 2014, Facebook lançait officiellement un nouveau service baptisé « Safety Check ». Ce dispositif, intégré au réseau social de Mark Zuckerberg, vise à alerter les utilisateurs (et rassurer leurs proches accessoirement) lorsqu’ils se trouvent à proximité d’une catastrophe naturelle (tremblement de terre, incendies, …).
La fonctionnalité a ainsi pour principale mission de garantir la sécurité des mobinautes et qui a d’ailleurs été d’une réelle utilité lors des attentats de Paris en novembre 2015. Safety Check permet par conséquent d’être tenu au courant de l’évolution d’une situation parfois chaotique. Un système des plus ingénieux, que Google vient a son tour de déployer !
SOS Alerts : Google lance son dispositif de protection des usagers en cas de catastrophes
C’est maintenant au tour du géant de la Silicon Valley, Google, de proposer son propre service dédié aux victimes des catastrophes naturelles et/ou des attentats terroristes. Baptisé « SOS Alerts », le dispositif se veut clairement être dans l’étroite lignée de celui du réseau social Facebook (bientôt payant) sur le plan des fonctions.
Intégré à Google Search et à Google Maps, SOS Alerts prévient en temps réel les mobinautes se trouvant à proximité d’une zone dangereuse par le biais de messages apparaissant en haut de leur page de recherche Google. Grâce à ce dispositif, mis au point en collaboration avec des agences gouvernementales d’environ 12 pays, de la Croix Rouge et de l’Agence Fédérale des Situations d’Urgence, les usagers sont de ce fait au courant de tout ce qui se passe en temps réel.
Par ailleurs et le principe est encore une fois similaire à celui de Facebook, le système donne également des indications sur les lieux sensibles, les routes fermées mais aussi les endroits pouvant servir de refuge lors de tels moments. Que de fonctionnalités utiles pour ainsi dire et qui peuvent servir à bon nombre de personnes. On se souvient alors des personnes qui ont égaré leur bébé de 8 mois lors des attentats de Nice et qui l’ont retrouvé grâce à Facebook.
Au travers de SOS Alerts, Google tend ainsi à montrer que la sécurité des utilisateurs est primordiale lors de telles situations. L’application a été annoncée en tout début de semaine et est actuellement disponible dans tous les pays du monde.
L’anesthésie 2.0 : quels sites et applications pour la pratique quotidienne ?
Aurélien Bataille, anesthésiste à l’hôpital Saint-Louis (Paris), a présenté aux JEPU les nouveautés en termes de contenus numériques pour l’anesthésiste-réanimateur.
« Quel est le dernier outil entré au bloc ? Non ce n’est pas l’échographe, c’est le smartphone ! », provoque Aurélien Bataille.
Lire la suite dans le PDF. (source lessentiel-anesthesie-reanimation.fr)
Dans la jungle des applications en santé
Publié le 17/09/2022
En 2020, plus de 250 applications médicales ont été intégrées chaque jour dans les « app stores », soit 90 000 dans l’année !
Sans surprise, la grande majorité de ces « outils » n’ont fait l’objet d’aucune validation clinique. Une équipe française a mis au point une méthode de notation* qui permettrait d’évaluer la qualité et la pertinence clinique de chaque application. Ce score s’appuie sur 26 questions inspirées par les critères d’évaluation de la Haute Autorité de santé a été élaboré avec l’aide « d’expert en e-santé » et d’associations de patients permettant d’évaluer et de comparer la pertinence et la qualité clinique de ces dispositifs. Il a passé au crible 68 applications. Les applications d’oncologie (22 %) et les solutions de « santé générale » (23 %) étaient les plus représentées. Sur les 68 applications, 32 (47 %) étaient impliquées dans la surveillance à distance par des professionnels de la santé. Le score global médian était de 11,2 sur 20 (fourchette 4,7-17,4). « Cet outil de présélection multi-domaines est simple, rapide et peut être déployé à grande échelle pour initier une évaluation de la pertinence et de la qualité cliniques d’une application de santé en ligne » écrivent les auteurs.
Le « far west »
Nicolas Pagès, Fondateur de Satelia, une solution de télésuivi de l’insuffisance cardiaque remboursée par la sécurité sociale analyse auprès de l’AFP « certaines de ces apps sont totalement farfelues (…) il est difficile, de s’y retrouver, de différencier les applications sérieuses de celles qui ne le sont pas ». La grande majorité des applications téléchargeables par le grand public n’ont en effet pas prouvé leur efficacité. « Il n’y a pas le même circuit pour une application en médecine que pour le circuit du médicament par exemple », regrette quant à lui Rémi Sabatier, cardiologue au CHU de Caen, et vice-président de l’Institut national de e-santé, qui cherche à structurer cet écosystème. « Il y a eu des applications qui proposaient une mesure de la tension et qui étaient complètement bidon », relève-t-il.
Autre risque : celui de la mauvaise sécurisation de données. « Pour le moment, c’est un peu le far west », regrette ainsi Vincent Trely, président fondateur de l’Association pour la sécurité des systèmes d’information de santé.
* L’histoire ne dit pas comment cette méthode d’évaluation a elle-même été validée !
F.H.
Référence
Wagneur N et coll. Assessing a New Prescreening Score for the Simplified Evaluation of the Clinical Quality and Relevance of eHealth Apps : Instrument Validation Study. J Med Internet Res 2022 ;24(7):e39590
source jim.fr
Au travail, un employeur peut-il limiter l’usage du téléphone portable ?
Source : la voix du Nord
Isabelle Mastin
Publié : 29 Octobre 2022
l’employeur ne peut interdire totalement l’usage du téléphone portable personnel durant le temps de travail. Cela concerne tous les salariés, CDI, CDD, temps plein ou temps partiel ».
Le Code du travail le dit, dans son article L1121-1 : « Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché. » « Il ne peut pas davantage prévoir une telle interdiction générale et absolue dans le règlement intérieur, selon l’article L1321-3. »
« l’employeur peut, au regard de la nature de la tâche à accomplir – utilisation d’outils et de machines dangereuses, conduite d’engins, ondes dangereuses dans le milieu hospitalier, mission de service à la clientèle… –, réglementer l’utilisation du téléphone portable à titre personnel pendant le temps de travail. Cela doit être écrit dans le règlement intérieur ou une note de service. »
« L’utilisation excessive du portable préjudiciable à l’activité professionnelle peut justifier le prononcé de sanctions », allant de l’avertissement au licenciement pour faute grave.
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Arnaud BASSEZ
IADE/formateur AFGSU-NRBC
Administrateur