par Arnaud Bassez
Voici les établissements publics ayant moins de 1500 séjours en chirurgie en moyenne sur les années 2007 à 2009 et donc pouvant être concernés par les "compressions de sites", surlignés en vert ceux qui sont très proches du seuil et qui ont donc un sursis, car pouvant encore raisonnablement espérer l’atteindre en 2010 ou 2011
Toujours lancé dans le TGV de la réduction drastique des coûts, la note de veille n°181 du CAS (centre d’analyse stratégique)
Selon le CAS la quête de l’efficience hospitalière passerait par une meilleure connaissance de l’impact tarifaire et outre l’HAD et l’ambulatoire, la réduction des hospitalisations non pertinentes et la conduite raisonnée des recompositions pourraient encore parfaire l’efficience. Le premier levier à mettre en œuvre serait d’éviter l’entrée à l’hôpital de patients qui pourraient ne pas y être obligés, et pour cela le "modèle suédois" avec un centre d’appel unique aux urgences et un "triage" fait par des infirmières aurait fait baisser de 16% les entrées aux urgences... Il pourrait y avoir aussi beaucoup à "gagner" en transférant en ambulatoire une grosse partie de l’oncologie, de la neurologie et de la cardiologie, ce qui permettrait de diminuer en même temps le nombre des services et des lits de chirurgie pensent ses stratèges.
Arnaud BASSEZ
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