Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
Slogan du site
Descriptif du site
Compte-rendu SNIA du 1er octobre 2015 à Paris

Petit compte-rendu du 1er Octobre 2015

3/10/2015

Le jeudi 1er octobre à Paris nous étions 1200 IADE dans la rue selon la police, l’action nationale a été un succès en terme de mobilisation et partout sur le territoire métropolitain et outre-mer l’appel à la grève a été très largement suivi.

Une délégation composée de représentants syndicaux (2 SNIA, 2 UFMICT-CGT, 2 FO), de collectifs régionaux et de l’Association Nationale des Etudiants Infirmiers-Anesthésistes a été reçue par le cabinet de Mme Touraine et la Direction Générale de l’Offre de Soins.

L’entrevue a duré près de 2 heures. Nous avons exposé toutes nos revendications.
Effectivement, à l’issue de cette réunion, nous n’avons obtenu aucune avancée concrète ni la moindre garantie d’en obtenir. Ou du moins, rien en ce sens n’a été affirmé verbalement. On peut tout de même voir une petite lueur au bout du tunnel. Il nous faut positiver.

Mme C. Gardel, du cabinet de Mme Touraine, a, dès ses premières phrases annoncé qu’il y aurait une suite. Ni elle ni Mme Lenoir-Salfati (DGOS) n’ont fermé d’emblée les portes.
Les premiers mots de Mme Gardel ont été : « l’enjeu est de vous écouter et de décider ensemble des épisodes à venir  ».
On nous invite à proposer des évolutions dans l’exercice infirmier-anesthésiste pour envisager une modification de notre situation. Il semblerait que nous devions à présent démontrer notre l’exercice et son évolution pour que cela puisse, éventuellement, déboucher sur une reconnaissance...

Beaucoup de questions sont restées sans réponse.

Un premier rendez-vous est fixé au jeudi 8 octobre.

C’est loin d’être gagné et il nous faut rester mobilisables, déterminés et unis.

La filière IADE ne se laissera pas manipuler !

— -

Effectivement, à l’issue de cette réunion, nous n’avons obtenu aucune avancée concrète ni la moindre garantie d’en obtenir. Ou du moins, rien en ce sens n’a été affirmé verbalement. On peut tout de même voir une petite lueur au bout du tunnel. Il nous faut positiver.

Ah ben là franchement je ne vois pas trop comment. Nous n’obtenons rien, on ne nous propose rien. Mais il faut positiver ? La lueur au bout du tunnel c’est quoi ? Le grand blanc lumineux de la fin ?!

Les premiers mots de Mme Gardel ont été : « l’enjeu est de vous écouter et de décider ensemble des épisodes à venir  ».
On nous invite à proposer des évolutions dans l’exercice infirmier-anesthésiste pour envisager une modification de notre situation. Il semblerait que nous devions à présent démontrer notre l’exercice et son évolution pour que cela puisse, éventuellement, déboucher sur une reconnaissance...

Que de conditionnel ! Il va encore falloir démontrer que nous travaillons pour de bon, que nous tenons une salle, que nous sommes capables de faire, de comprendre, analyser, décider, gérer...

Ça sent un bel enfumage non ?

AB