Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Ne pas oublier de se souvenir

Juste pour ne pas oublier le pourquoi du comment de la réunion à la DGOS du 6 octobre 2016...

Edit du 8 octobre 2016 : De retour du congrès de Caen, où j’ai pu discuter avec Jérôme GUY et Eric TRICOT, IADE et syndiqués à SUD santé, il apparait que la DGOS ne veuille pas comprendre ou entendre qu’un IADE avec 5 ans de formation, puisse mordre sur la grille des cadres ayant une formation de 4 ans. Le "plafond de verre" selon le terme de la DGOS semble plus un plafond de béton armé. Difficile à éclater.

Il apparait aussi une sorte d’exclusivité pour les TIIH, aux IADE. mais rien n’est dit pour les transports primaires. D’ici à ce que l’on refile un rôle de "taxi" aux IADE...

Une mobilisation semble inéluctable. Nous verrons sous quelle forme, mais à mon sens, une panne de respirateurs généralisé sur l’ensemble du territoire à 8h précise, empêchant ainsi tout programme opératoire de se tenir, aurait l’avantage de ne pas prélever le moindre centime sur nos payes, et de faire perdre de l’argent à l’hôpital. De toute façon, nous n’échapperons pas aux assignations massives, à la limite de la négation du droit de grève.

Alors soyons plus créatifs, et tapons là où ça fait mal : le porte monnaie.

Une réunion est encore prévue à la DGOS le 27 octobre 2016. Il faut vraiment sortir de cette réunionite aiguë qui nous ballade, et ne nous apporte rien.

Un compte-rendu commun est en cours de rédaction. Il sera disponible le plus tôt possible, et diffusé ici, dès réception. Mais attendons nous à une désillusion probable, si ce n’est annoncée.

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Comment le ministère trouve de l’argent pour le corps médical, mais pas pour 9000 IADE. Comme un air de déjà vu et entendu...

Comment le gouvernement veut retenir les médecins dans les hôpitaux publics

Par lefigaro.fr , AFP, AP, Reuters Agences Publié le 04/10/2016

Les jeunes médecins devront s’engager à exercer trois ans dans le public pour toucher leur prime.

Les jeunes médecins pourront toucher une prime allant jusqu’à 30.000 euros s’ils exercent au moins trois ans dans le public. Les personnels plus expérimentés verront aussi leur gratification revalorisée.

D’ici la fin de l’année les jeunes médecins s’engageant à exercer à l’hôpital toucheront une prime, dans le cadre du plan d’attractivité annoncé il y a un près d’un an, a confirmé mardi la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Pour inciter les médecins à exercer à l’hôpital public qui souffre de désaffection, les professionnels préférant exercer dans le privé, la ministre avait annoncé en novembre 2015 la mise en place d’un « plan attractivité » de 250 millions d’euros d’ici à 2019. Mardi, elle a confirmé aux intersyndicales représentant les praticiens hospitaliers, dont deux avaient appelé à une grève le 26 septembre, les mesures destinées à inciter les jeunes médecins à choisir une carrière hospitalière et les plus âgés à continuer d’exercer dans le public.

Pour les jeunes diplômés, la plan prévoit le versement d’une « prime d’engagement » de trois niveaux 10.000, 20.000 et 30.000 euros, en contrepartie de laquelle le praticien s’engage à passer le concours de praticien hospitalier et à rester, une fois titularisé, au moins trois ans sur ce poste. Elle cible les spécialités ayant un taux important de postes vacants au niveau national ou dans certains territoires en tension. Les premières conventions d’engagement pour les jeunes diplômés pourront être signées dès cette année, précise le ministère.

Une prime de 700 euros par mois pour retenir les médecins dans le public

Pour les praticiens exerçant déjà à l’hôpital, le ministère prévoit de porter « l’indemnité d’engagement de service public exclusif (IESPE) », destiné à valoriser l’engagement durable des praticiens à l’hôpital, sans exercice libéral, à 700 euros bruts par mois contre 490 euros auparavant. Cette prime, renouvelable, sera attribuée aux praticiens réalisant un service public exclusif depuis au moins 15 ans et s’engageant à ne pas exercer en libéral dans les trois ans à venir.

Par ailleurs, les jeunes contractuels (CDD) qui n’ont pas encore passé le concours de praticien hospitalier mais s’engagent à le faire, verront leurs droits sociaux améliorés, « avec notamment un maintien du salaire pendant la maternité », a dit la ministre. Une prime d’exercice territorial, pour valoriser le temps d’exercice médical partagé entre plusieurs établissements d’un Groupement hospitalier de territoire (GHT), sera attribuée, avec un montant allant de 250 à 1000 euros bruts par mois selon le nombre de demi-journées consacrées à ces activités partagées.

Par ailleurs, Marisol Touraine, qui a tenu à réaffirmer à ses interlocuteurs son « attachement à l’hôpital public », a confirmé « l’ouverture d’une nouvelle séquence de travail centrée sur l’organisation et la gestion du temps de travail », qui fera l’objet d’un protocole de méthode signé « dans les 15 prochains jours ». Est notamment concerné le décompte du temps de travail, notamment l’impact des gardes à répétition. L’organisation du temps de travail était au centre de la grève du 26 septembre.

AB