Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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IADE vigilance

Edit du 9 octobre 2014

A voir la réponse d’un collègue syndiqué.


Projet de décret relatif à l’obtention des diplômes d’Etat d’auxiliaires médicaux, aides-­‐soignants, auxiliaires de puériculture et ambulanciers par la voie de la validation des acquis de l’expérience

Documents provenant de la DGOS

Une alerte a été faite par mes soins auprès de nos relais syndicaux habituels.

Restons vigilants.

ALERTE !!

— -

Edit du 6 octobre 2014

Flash Infirmier (source SNPI)

Le ministère demande les pleins pouvoirs sur la VAE des professions de santé

Le SNPI CFE-CGC est favorable au principe de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), car si la formation est une voie importante, l’expérience aussi. Le recul que nous avons sur l’utilisation de la VAE dans les autres secteurs d’activité en est la meilleure preuve.

Mais nous devons être particulièrement vigilants sur les modalités, pour prévenir toute dérive. Or se pose le problème de la VAE des professions réglementées, avec un "coeur de métier" exclusif, et les dérives possibles de validation d’un exercice illégal. Sur ce dossier, il faut être méfiant envers les objectifs du Ministère, et nous n’oublions pas le scandale des aides opératoires en août 2005 (autorisation d’exercer pour des épouses de chirurgiens).

Lors du Haut Conseil des Professions Paramédicales HCPP du 7 octobre 2014, le ministère présente un "projet de décret qui modifie les articles du code de la santé publique relatifs aux diplômes d’Etat d’infirmiers de bloc opératoire, d’infirmier anesthésiste, de puéricultrice, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue, d’ergothérapeute, de psychomotricien, de manipulateur en électroradiologie médicale, de technicien de laboratoire médical, d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’ambulancier afin d’y inscrire expressément la validation des acquis de l’expérience."

« Le problème est que ce texte renvoie à un « arrêté du ministre chargé de la santé la fixation des modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience », sans plus de détails. Comme il n’est joint aucun projet d’arrêté, le ministère nous demande ainsi un chèque en blanc, en lui donnant les pleins pouvoirs », précise Thierry Amouroux, le Secrétaire Général du SNPI, le syndicat infirmier affilié à la CFE-CGC. « Présenté seul, le décret est inacceptable. Par exemple comment valider ainsi une VAE pour une activité exclusive comme celle des IADE ? »

Pour le SNPI, il y a donc de grands principes à respecter :
 pas de validation de l’exercice illégal (par exemple l’attestation d’un directeur de clinique certifiant qu’une Aide-soignante pose des perfusions...),
 pour tout candidat à la VAE, un apport théorique est indispensable, pour permettre à celui-ci de faire le point sur son savoir-faire et ses compétences, et repartir sur des bases solides (indépendamment de la validation des unités de compétence, à l’exemple du module de 70 h de la VAE pour devenir aide-soignant)

AB

NB : Purement informatif, l’administrateur du site n’étant pas syndiqué.